Ah, ce satané pigeon et ses caprices! Il est vraiment d'une rouerie absolue, il a recours à tous les stratagèmes pour essayer de convaincre le lecteur de lui accorder ce qu'il désire, notamment le chantage affectif, domaine dans lequel il excelle. Cette fois-ci, c'est un petit chien qu'il veut à tout prix. Il assure qu'il saura bien s'en occuper, qu'il l'arrosera régulièrement.
On comprend vite que le pigeon n'est pas bien au courant des besoins des chiens ni du fait qu'ils ne sont pas tous petits... On devine qu'il risque de déchanter rapidement.
C'est efficace et très drôle, comme souvent avec
Mo Willems. Les dessins sont simples et savoureux, rendant parfaitement compte des mimiques et émotions du volatile. A noter : l'histoire commence dès avant la page de titre et se poursuit jusque la 3e de couverture. Un régal.