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William Broyles (Antécédent bibliographique)Lawrence Konner (Antécédent bibliographique)Mark Rosenthal (Antécédent bibliographique)Paul Benita (Traducteur)
EAN : 9782290314081
254 pages
J'ai lu (30/11/-1)
3.25/5   6 notes
Résumé :

2029, l'astronaute Les Davidson part en mission intergalactique. Et soudain, au plus profond de l'espace, un blizzard d'étoiles, une tempête déchaînée, une folie sans nom, au-delà de toute compréhension, s'écoulant du lit du temps dans l'oeil de l'éternité, fouettant l'univers de plus en plus vite. La perspective change, secouant les cieux infinis de l'autre côte de la lucarne comme un plateau de diamants... Sonné, Leo se retrouve sur un sol boueux, piét... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
C'est la novélisation de : La planète des singes de 2001 de Tim Burton. Ce texte aurait pu faire un binôme avec le roman originel . Un peu comme une variante alternative contenant d'autres propositions que l'original ,toutes aussi intéressantes à développer.
Je trouve que le film tient cette promesse. Malheureusement si cette novélisation fidèle au film anime à l'écrit les propositions intéressantes et renouvelées du scenario ,l'oeuvre en elle-même n'a pas de charme à cause de l'écriture.
Le style n'est pas mauvais mais il est très fade et le texte ne décolle que faiblement du registre factuel ,premier degré et échoue significativement à conférer de l'élévation et de la profondeur à l'écrit à cette histoire pourtant riche , éloquente et bien rythmée.
Ça se laisse lire néanmoins et je dirais que ce texte possède des allures de roman d'action très basique et limité avec quelques saillies de sens qui vont plus loin quelquefois.
L'univers du film était très soigné et d'une énorme richesse esthétique que l'on ne retrouvera pas dans le livre où cet aspect bluffant de l'univers du film ( infini créativité concernant l'urbanisme des singes et l'énorme originalité des objets qui meublent leurs maisons et leur tentes.
L'aspect esthétique de toute beauté des créations matérielles des singes passe malheureusement complètement à la trappe dans cette novélisation et c'est tellement dommage.
Le fond (opposition au racisme, à la guerre et autres croisades) reste riche mais il est donné avec une fadeur très marquée et c'est triste parce que ces aspects de l'univers aurait pu tellement briller à l' écrit. Au final sans être médiocre ce roman est significativement faible et il possède peu d'attraits intrinsèques.
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Quant à l'époque, on m'avait annoncé qu'une nouvelle adaptation de la planète des singes allait sortir, j'étais assez enthousiaste. J'étais assez fan des vieux films et je trouvais qu'un coup de frais était une bonne chose. Ce qui l'était moins c'était le réalisateur, Tim Burton n'aurait pas été mon premier choix. Et au final j'ai été assez déçu du film qui je trouvais fort différent de la version avec Charlton Heston. À cette époque je n'avais pas encore lu le roman de Pierre Boulle. Forcé de constater que l'adaptation du loufoque réalisateur colle plutôt bien avec l'oeuvre originale en amenant d'autres questionnements sur notre propre évolution et nos gênes.

Ce livre est donc la novélisation de l'oeuvre cinématographique, qui apporte, comme souvent, une nouvelle profondeur à l'histoire. le film des années '70 était trop américanisé sur la supériorité des hommes sur les singes. le rôle de Helston est imbu de sa personne. Les singes dominant la planète sont abordés d'une manière grossière qui ne suit en rien l'idéologie du roman de Pierre Boulle.

Les hommes dans le vieux film sont plus des sauvages primates que des hommes, dans la version de Burton et donc de ce roman les hommes sont travaillés d'une manière intelligente avec beaucoup de profondeur. Ils réfléchissent, ils pensent et se révoltent contre leur condition. Doués de réflexions et de paroles ils sont vraiment abordés d'une manière intéressante et aboutie.

Les singes sont aussi travaillés d'une toute autre manière, certains sont révoltés contre l'esclavage des humains et d'autres trouvent cela tout à fait normal. Cela renvoie à notre propre espèce imbue d'elle-même sur les races dites inférieures. Dans l'histoire on va voir un groupe de quelques singes s'allier aux côtés des humains traqués.

Au milieu de cela il y a Davidson joué par Mark Walberg dans le film. Son personnage est beaucoup plus mature que celui tenu par Helston dans la vieille version. Il se porte au secours d'un singe servant de cobaye lors d'une sortie dans l'espace lors d'un orage électromagnétique. Car pour lui chaque vie est précieuse. Ce personnage nous fait nous poser les bonnes questions tout du long de cette oeuvre fantastique.

Bien entendu dans tout cela il faut bien un méchant dans l'histoire, mais une fois de plus Thade est un personnage extrêmement bien développé avec beaucoup de psychologie, comme quasiment tous les personnages de cette histoire qui a d'incroyables qualités.

Ce qui est aussi intéressant dans cette histoire c'est qu'on découvre comment les singes peuplent cette planète. le contexte temporel est vraiment hyper bien pensé et donne ici naissance à un excellent space-opéra sur l'évolution d'une race dans un autre contexte que les vieux films.

Un roman qui est donc très abouti et qui se laisse lire d'un bout à l'autre avec beaucoup d'intérêt sur la réflexion abordée. de nos jours je trouve les novellisations trop boudées par le public selon moi, ce qui est bien dommage, car certains ont plus de profondeurs que tous les romans formaté et insipide qui sortent chez certaines maisons d'édition comme Bragelonne…
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Mais les dieux et les sauveurs existent surtout dans l'esprit des croyants.
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- C'est bien triste, en effet. On commence par gâcher sa jeunesse, et quand on sait enfin comment profiter de la vie.. on est épuisé.

Page 82 (J'ai Lu - juillet 2001)
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Karubi sourit en lui-même, tout en continuant à courir. Il était perdu, il le savait, mais il n'avait jamais espéré vivre éternellement. Si, en jetant son corps en pâture aux singes, il pouvait sauver sa fille et ses compagnons, son sacrifice ne serait pas vain. Et puis vieillir ne le tentait pas. Mieux valait quitter ce monde sur ses deux jambes, en homme, en guerrier, une arme à la main.

Page 108 (J'ai Lu - juillet 2001)
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- C'en est un. Un orage électromagnétique.
- C'est ça qui provoque le black-out des transmissions de la Terre, ajouta Frank.
Maria observait la chose, qui ne cessait de grandir.
- C'est...beau, soupir a-t-elle.
Vasich lui adressa un regard méprisant.
- Le soleil aussi, tant qu'on s'approche pas trop près.

Page 14 (J'ai Lu - juillet 2001)
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Le temps, le vent et l'eau avait ridé le flot de laves pétrifiées comme les joues d'une vieille femme.
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