AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,67

sur 268 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
L'enfer c'est pour maintenant. Une mutinerie provoque le chaos au sein d'une prison répondant au joli nom de « Green River ». Dans ce déferlement de haine et de violences, Ray Klein dont la sortie est imminente, se lance dans le sauvetage de l'infirmerie ou c'est retranché Devlin, psychiatre judiciaire dont il est tombé raide dingue amoureux. Mais le parcours du combattant est truffé de barjots en tout genre.
Voilà un roman qui m'a à la fois passionné et tout autant irrité. Passionnant indiscutablement le roman de Tim Willocks à ces qualités. Dans un huit-clos haletant, extrêmement anxiogène, cette plongée dans le monde carcéral est remarquablement décrite. Ici pas de petites frappes, non que du lourd du psychopathe, du violeur, du meurtrier froid comme la glace. Des milliers d'années d'emprisonnements pour la lie de l'humanité. Les combines, l'hyper violence, la folie tout cela est montré remarquablement. L'intrigue ne nous laisse pas de répit.
Mais car il y a mais pour moi, pourquoi Willocks nous parle de cul de façon aussi récurrente. Pas besoin d'en mettre plein les pages (si je puis me permettre) du crade, du cru, de l'ignoble tout y passe. OK pour les taulards on imagine leurs fantasmes déviants mais pourquoi Devlin, la psychiatre judiciaire pense comme eux. S'imaginant sans cesse avec le sexe bandant d'un de tarés prêt à l'honorer. Si c'est pour faire dans le graveleux et la surenchère c'est réussi. Mais cela n'apporte absolument rien à l'intrigue, bien au contraire.
Et puis, que dire d'une fin qu'on voit venir avec ces grands sabots, sans la moindre finesse (avec happy end et tout le tintouin) indigne d'un roman qui ce veut noir de chez noir.
Un trois étoiles tout de même mais pas d'accord avec le grand Ellroy qui voit dans « Green river » le plus grand bouquin écrit sur le monde carcéral.
Commenter  J’apprécie          604
Ce livre est très (très) sombre et il peut être assez difficile d'entrer dans cet univers qui n'est que violence. Pourtant une fois cette phase très crue, très dense, passée, les prisonniers révèlent une nature bien moins manichéenne.
Commenter  J’apprécie          110
Tim Willocks est un médecin (chirurgien et psychiatre) anglais. En 1995, il écrit son second roman "Green River" qui se passe dans le milieu carcéral américain. Son personnage principal, Ray Klein, est un ancien médecin incarcéré pour un viol qu'il a toujours nié.
Nous sommes dans une prison du Texas, appelée "Green River" où chaque bloc abrite une communauté différente. La lumière est omniprésente, de jour comme de nuit, dans ce lieu d'enfermement. Le directeur fait tout pour qu'une émeute se crée. Ray Klein, qui passe son temps d'emprisonnement à soigner les malades de la prison, vient de bénéficier d'une remise de peine et doit sortir le lendemain. Juliette Devlin, psychiatre judiciaire, rend régulièrement visite aux prisonniers. Elle se trouve dans la prison lors de l'émeute et Ray Klein, qui a des sentiments pour elle, va tout faire pour la sauver.
Ce livre dépeint un monde violent et inhumain. Il règne tout au long de cette lecture un climat de cruauté et de terreur avec les "bons" contre les "méchants".
L'écriture est simple et directe. Ce n'est pas un livre à mettre entre toutes les mains.
Commenter  J’apprécie          40
Depuis le succès des séries Oz et Prison Break, le thriller carcéral semblait avoir perdu de son intérêt et de sa force. Pourtant, en quelques pages seulement, ce roman, précédemment paru sous le titre "L'Odeur de la haine", nous plonge directement au coeur de l'enfer. Un enfer où la surpopulation et l'isolement exacerbent les tensions, et où une simple petite étincelle suffit à embraser tous les esprits, faisant sombrer un pénitencier ultra sécurisé dans l'anarchie et le chaos.

Avec un art du suspense et un sens du rythme élaborés, Tim Willocks nous entraîne dans un huis-clos haletant, porté par des personnages sombres, complexes et fouillés : Henry Abbott, un psychopathe ayant assassiné sa famille à coups de marteau et persuadé d'entendre des voix ; Claude Toussaint, détenu transgenre qui tente d'assurer sa survie en louvoyant entre les différents groupes de prisonniers ; Ray Klein, accusé d'un crime qu'il n'a pas commis, partagé entre sa conscience professionnelle et son désir de se faire oublier jusqu'à sa remise en liberté ; John Campbell Hobbes, le directeur maniaque, sadique et inhumain, bien décidé à laisser son pénitencier s'effondrer sur lui-même...

Si le style est parfois un peu lourd et victime des stéréotypes du genre (le langage ordurier et les fantasmes les plus pervers sont sans doute monnaie courante dans les prisons, mais par moments l'ensemble frise réellement la caricature), l'intrigue est assez bien construite pour nous happer d'un bout à l'autre de ce thriller, avec une démultiplication des points de vue intéressante et bien menée.

Certains seront peut-être déçus ou gênés par l'histoire d'amour légèrement attendue entre la jeune psychiatre et le détenu victime d'une erreur judiciaire, mais Willocks a suffisamment de talent et de ressources pour la rendre émouvante, comme une sorte d'îlot d'humanité qui parvient à survivre coûte que coûte, alors même que le reste de la prison est à feu et à sang.

(la suite en cliquant sur le lien ci-dessous !)
Lien : http://ars-legendi.over-blog..
Commenter  J’apprécie          30

Une nuit sans fin ...
Imagine l'obscurité, avec des barreaux d'acier rouillés et de la crasse d'une éternité.

Voici l'"umpperbook" impitoyable et effrayant sur la vie terrifiante dans la prison Green River, pénitencier de sécurité maximale au Texas dans lequel séjournent les plus purs schizophrènes, les plus violents tueurs pervers, les plus bargeots du bocal, les plus mûrs en matière de viols, les plus ....

Mais j'en ai rien à foutre !

Tim Willocks écrit avec ses tripes, et nous pauvres lecteurs piégés, lisons avec nos yeux tremblants écarquillés, remplis de noirceur et de stupeur.

Mais t'en as rien à foutre !

T'préféres regarder un bon film avec Doris Gray, sans doute.

Tu m'étonnes, au moins tu peux fermer les yeux et bien dormir, ensuite.
Alors que là ....

Mais que de violences bestiales gratuites, de grossièretés d'argot , de morts atroces, de viols et supplices le tout servi dans ce huis clos suffocant, de haine de discriminations raciales, d'obscurités, de révolte, de fureur nauséabonde ....

Respire cet air infernal et goûte l'odeur morbide du châtiment le plus pur dans cette boue collée aux pages de ce roman torturé.

Mais j'en ai rien à foutre !

Alors "Que Sera sera" chantais-je dans mon pauvre ciboulo pour oublier cet égout dans ces entrailles obsédantes.

Pas de pitié, pour le lecteur pour cette nuit sans fin, ICI, à Green River, tu peux profiter de douceur et de plaisir uniquement pour apprécier cet impressionnant roman noir à la plume de scalpel !!!!

A ne conseiller qu'aux Dingos ivres de chef-d'oeuvre du thriller noir.

Mais t'en as rien à foutre, pas vrai, puisque tu vas quand même .... le LIRE !!!!

SHUT UP BABY.
Commenter  J’apprécie          20
A Green River, prison de haute sécurité au Texas, la violence, le racisme, la terreur et la haine pure règnent en maître absolu !
Ray Klein, ancien chirurgien, incarcéré pour un viol qu'il n'a pas commis, aide à l'infirmerie Juliette Delvin, psychiatre pénitentiaire et Frogman, vieux noir qui a pris perpète. Il ne reste que quelques heures à Klein pour être libéré mais une mutinerie éclate au coeur de la prison et Juliette, dont Klein est amoureux, se retrouve retranchée à l'infirmerie.
C'est un roman lourd par le récit, par la tension étouffante d'un huis clos, derrière les barreaux où même la lumière du jour ne semble pas pénétrer. le langage est très cru, violent, sale mais je pense qu'il doit refléter une réalité propre aux psychopathes tueurs, violeurs qui ont pris des peines lourdes et longues. C'est un bon roman mais à ne pas mettre, sans doute, entre toutes les mains, certaines scènes de sexe sont très dérangeantes par ex.
Cette histoire ne m'a pas laissé indifférente mais je ne saurais dire si j'ai aimé ou pas in fine bien que la lecture ait été prenante !
Commenter  J’apprécie          10
C'est un récit dense, d'une violence extrême. L'atmosphère est oppressante, on ressent l'enfermement, la noirceur des lieux.
J'ai été gênée par la multitude de personnages et j'avoue que parfois, je ne resituais pas le personnage dont il était question.
Commenter  J’apprécie          10


Lecteurs (634) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2868 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}