Après les affres révolutionnaires, cette pièce créée en 1798 pendant le Directoire, donne le sentiment d'un retour en arrière, vers le temps d'une certaine insouciance et frivolité. Inspirée par un conte de Marmontel, l'intrigue est un marivaudage léger et invraisemblable, sans sous-textes ni lectures au deuxième degré possibles.
Derval a été marié très jeune à une enfant. Parti à la guerre, il n'a plus eu de contact avec son épouse que par lettres. Cette dernière souhaite rencontrer son mari sous un faux nom, pour voir si le charme opère entre eux. C'est le cas lors d'une rencontre dans une auberge où ils ignorent qui ils sont. Derval, grâce à l'écriture, reconnaît sa femme, et fait passer son ami Forville pour lui-même, désespérant son épouse. Elle se rend compte de la supercherie, et le fait marcher à son tour, avant que tout ne rentre dans l'ordre.
C'est très léger, pas désagréable, mais très anecdotique.
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