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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Chère Virginia,

Je vous écris cette lettre, avec peut-être l'espoir que vous vous pencherez sur mon épaule pour la lire. Je ne sais pas si cela est possible, mais sinon, je l'écris pour moi, pour ne pas oublier la sensation de complicité avec vous, chère Virginia, le temps d'une lecture. Un journal intime qui me tient compagnie depuis plusieurs nuits. Vous savez, plus que personne, qu'écrire est difficile, que cela demande de la patience, de la persévérance, et on lit tout cela dans ce journal: cette force incroyable qui vous anime quand vous prenez la plume. le plaisir et la difficulté de trouver le mot juste, le travail de patience qu'il faut pour en mettre et en enlever, pour que chaque texte soit pertinent. Mais vous savez, également, que l'écriture est une exultation, une fin en soi, et rien ne vous donne plus de bonheur. Et ça, je l'ai ressenti très intensément, dans ce recueil intime.

Avec ce Journal d'un écrivain, vous vous confiez à ces pages. Vous pensez que ces lignes resteront dissimulées au monde, alors vous laissez la plume vous guider vers des contemplations ou des impressions plus que sincères sur la réalité de l'époque, en dépit du « qu'en dira-t-on »… On peut y voir, vos états d'âmes, vos doutes et vos joies. Les lectures qui vous enthousiasment, la poésie qui fait votre « empreinte » d'écrivain, la vie que vous menez au quotidien, le travail acharné que vous abattez, les couleurs du ciel, les ravages de la guerre, les liens que vous nouez avec les vôtres, vos humeurs passagères lourdes ou légères…

Ces fragments de textes nous rapproche de votre être complexe. On voit les vagues d'émotions qui vous traversent, les oscillations contraires, les tempêtes et les calmes qui font de vous, une inspiration et un modèle. Vous êtes une écrivaine appréciée et une critique littéraire reconnue: une référence dans le monde de la littérature. de 1918 à 1941, on partage de votre intimité et on a l'esquisse de votre génie dans ces quelques carnets que vous prenez le temps d'écrire, entre vos grandes oeuvres magistrales. 80 ans plus tard, vous gardez tout de votre mystère, et vous fascinez encore par votre originalité, votre avant-gardisme, votre intelligence, vos aspirations.

C'est fabuleux cette effervescence de vie, de mots, de sentiments,de poésie et de sensibilité. le bouillonnement qu'il y a en vous, est admirable. J'ai été subjuguée. Littéralement subjuguée. Par votre perspicacité, par votre sensibilité, par vos questionnements et les vertiges qui vous assaillent. Par votre passion aussi, d'écrire. On sent l'euphorie, le débordement, le bonheur extrême. Jusqu'où bout, c'est la constante qui vous maintient.

Il était peut-être finalement plus facile de prendre la plume pour vous écrire, que de vous quitter avec quelques mots d'admiration profonde. Ce que je peux vous dire, c'est que ce Journal m'aura donné l'envie de lire votre bibliographie maintenant que je sais l'investissement personnel, émotionnel et professionnel, que cela vous demandait. Je voudrais notamment lire Les Vagues. Dans tous les cas, ce ne sera pas ma dernière lecture, ma chère Virginia Woolf, car vous m'avez touchée en plein coeur avec ce journal intime.

Avec toute mon admiration,

Stelphique.
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J'ai découvert assez récemment Virginia Woolf avec Un lieu à soi et depuis je suis très admirative de son écriture, de son univers mais aussi de la femme..... J'ai lu Mrs Dalloway, Vers le phare, Orlando des romans tous très différents, d'une écriture exigeante, précise, ciselée et j'ai encore sur mes étagères des romans à découvrir : Les Années, Nuit et jour ainsi que Je te dois tout le bonheur de ma vie de Carole d'Yvoire, une sorte de biographie du couple Woolf.

Léonard Woolf est à l'origine de la publication de ce journal en 1953 soit 12 ans après son suicide. Elle tenait en effet un journal depuis 1915 jusqu'au 9 Mars 1941 soit 19 jours avant sa mort. Il y est essentiellement noté son travail d'écriture et si on lit Virginia Woolf il est particulièrement intéressant de découvrir, comme par exemple pour Mrs Dalloway ou Vers le Phare, toutes les options qu'elle a envisagées.

Pour qui s'intéresse à l'écriture, au métier d'écrivain, on ne peut être qu'admiratif pour l'acharnement avec lequel elle remet cent fois son travail sur le métier, à chaque moment de ses jours et de ses nuits,  de façon obsédante :

Comme j'aimerais  - je me disais cela pendant la promenade en auto cet après-midi - écrire de nouveau une phrase ! Que c'est merveilleux de la sentir prendre forme et se courber sous mes doigts ! (11 Mars 1935) - (p376)

Le journal commence en Aôut 1918. Elle ne le tient pas toujours régulièrement, suivant son humeur (très changeante), son travail d'écriture et de critique, ses lectures, les voyages qu'elle fait. Certaines années elle ne consigne que peu de choses, parle souvent de ses migraines qui peuvent la terrasser pendant plusieurs jours. Elle souffre en effet de différents maux : migraines, vertiges, manque d'appétit, mais je pense aussi des phases de mélancolie ou d'épuisement qui la terrassent parfois plusieurs jours

Mais comment pourrait-il en être autrement quand on voit l' énergiequ'elle déploie pour arriver au but qu'elle s'est fixée : son esprit est toujours en alerte sur un sujet, un mot, une tournure de phrase, une observation, un sentiment,  la façon de réduire  au maximum pour en extraire la moelle. Quand elle est dans une période de création, son esprit est accaparé par ses personnages : tout est utile à la mise en place de ceux-ci, des lieux, des attitudes, elle les définit très précisément, revient sur un geste, une action jusqu'à trouver le juste équilibre. Elle se sert bien sûr de son imaginaire, mais aussi de ses rêves, de ses rencontres, de ses promenades dans la nature, vitales pour elle.

Quand à mon prochain livre, je vais me retenir de l'écrire jusqu'à ce qu'il s'impose à moi ; jusqu'à ce qu'il soit lourd dans ma tête comme une poire mûre, pendante, pesante, et demande à être cueillie juste avant qu'elle ne tombe. Les Ephémères continuent à me hanter, arrivant comme toujours, sans crier gare, entre le thé et le dîner, pendant que L. fait marcher le gramophone. J'esquisse une page ou deux, puis me contrains à m'arrêter. (p222)

Elle passe pour un même roman par des phases d'euphorie, de découragement, d'indifférence, se promettant à chaque fois que ce sera le dernier mais une fois le livre édité (et parfois même avant) elle a déjà en tête le prochain. C'est une infatigable auteure, une créatrice jamais satisfaite, jamais pleinement heureuse.

Je suis un peu dégoûtée d'Orlando. Je commence à être assez indifférente à ce que pensent les gens. La joie de vivre est dans ce qu'on fait (une fois de plus je cite tout de travers.) Je veux dire que c'est le fait d'écrire et non d'être lue qui me stimule. Et comme je suis incapable d'écrire pendant qu'on me lit, le coeur me manque toujours un peu, et puis je reprends le dessus, mais je ne suis pas aussi heureuse que dans la solitude.(Samedi 27 Octobre 1928) - (p215)

On comprend également la précarité de son travail et ses angoisse. Elle calcule régulièrement :

combien de livres espère-t-elle vendre,
combien vont-ils lui rapporter ses livres,
ce qu'elle fera de cet argent,
l'importance des lieux où elle vit, son attachement à ceux-ci
J'ai particulièrement aimé sa verve, son franc parler quand elle aborde le thème de la littérature mais aussi le regard qu'elle porte sur le monde et la société qui l'entourent et l'avantage du journal intime c'est que l'on peut y déposer toutes ses pensées sans crainte. C'est un objet très personnel et elle s'en sert parfois comme d'un exutoire aux sentiments, à l'impatience, la colère qui l'envahissent. 

J'ai commencé ma lecture il y a plusieurs mois, découvrant quelques pages chaque jour (enfin presque). J'ai trouvé ma lecture passionnante : Virginia Woolf relate avec précision le colossal travail que demande l'écriture, ses exigences. Un roman pouvait lui prendre plusieurs mois voir années sachant qu'elle utilise principalement la plume (et ensuite la machine à écrire), compte les mots, les réduit, les triture. Un premier jet, puis une relecture puis une remise en forme et toujours le doute qui l'assaille : Son livre se vendra-t-il ? Quelles seront les critiques ? Qu'en pense Léonard (dans lequel elle a totalement confiance).

Je voudrais que ce livre contienne : satire, comédie, poésie, narration ; mais quelle forme peut contenir tout cela ? Devrais-je introduire une pièce de théâtre, des lettres, des poèmes ? Je crois que je commence à saisir l'ensemble. Et cela doit finir avec la pression de la vie normale et quotidienne qui continue. Et il faut y faire entrer, mais sans prêcher, des millions d'idées : histoire, politique, féminisme, art, littérature, en bref la somme de tout ce que je sais, sens, méprise, raille, aime, admire, déteste, etc..... (25 Avril 1933) - (p311)

Elle parle également de ses lectures : en Août 1933 elle analyse la forme des romans de Dostoïevski et Tourgueniev,  lit régulièrement Shakespeare (une référence pour elle),  Henry James, Dickens etc..... C'est une auteure mais aussi une dévoreuse de littérature, amoureuse des livres :

Quel immense et fertile plaisir me donnent les livres ! En rentrant, j'en ai trouvé la table toute chargée.  Je les ai tous regardés et renflés. Je n'ai pas pu m'empêcher d'emporter celui-là et de le mettre en perce (?) Je crois que je pourrais vivre heureuse ici et lire jusqu'à la fin des temps. (24 Août 1933) - (p331)

Elle est aussi exigeante avec ses lectures qu'avec son travail d'écrivain, analysant, recherchant la perfection dans l'écriture des autres. Voici ce qu'elle écrit le 23 Juin 1937 de la lecture d'Amour pour Amour de Congreve :

Cela ne vaut rien d'écrire après la lecture d'Amour pour Amour. Un chef-d'oeuvre. Je ne m'étais jamais rendu compte à quel point c'était bon. Et quel stimulant que de relire ces chefs-d'oeuvre ! Cette langue anglaise dure et superbe. Oui. Il faut toujours tenir les classiques à portée de sa main afin d'éviter le facile. (p446)

22 ans de sa vie, de son travail d'écrivain mais aussi son regard sur le monde qui l'entoure et plus particulièrement son inquiétude avec l'arrivée d'Hittler et le début de la deuxième guerre mondiale, avec les bombardements sur l'Angleterre avant de décider de mettre fin à ses jours.

Il y a de nombreuses touches d'humour et la preuve en est, les dernières phrases qu'elle a écrites le 9 Mars 1941 dans son journal :

Et maintenant, je m'aperçois, non sans plaisir, qu'il est sept heures, et que je dois préparer le dîner. Haddock et chair à saucisse. Il est vrai, je crois que l'on acquiert une certaine maîtrise de la saucisse et du haddock en les couchant par écrit. (p574)

Ce journal est un magnifique recueil pour tout passionné(e) de lectures, de littérature, du travail d'écrivain, de la recherche des mots, de la construction d'un récit. C'est également des chroniques sur plus de 20 ans de la vie anglaise, so british, avec ses cottages, son art de vivre, son flegme, ses tea-times etc.... J'ai aimé, beaucoup, cela me confirme mon attirance pour cette auteure et pour la littérature anglaise.

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Le journal d'un écrivain a été composé par Leonard Woolf à partir des 26 volumes du Journal que Virginia Woolf a tenus de 1915 à 1941. Il en a extrait les différents passages qui ont trait au métier d'écrivain, ceux dans lesquels elle analyse les ressorts de son écriture, ceux qui relatent des scènes dont elle s'est inspiré, et enfin les nombreux écrits qui portent sur les livres qu'elle lit, qu'elle a lus et qu'elle critique.
Que nous apprend ce Journal ? Tout d'abord que Virginia était une travailleuse infatigable, qu'elle passait ses nuits et ses jours à écrire, réécrire, peaufiner, retravailler, relire et corriger ses oeuvres. Elle évoque, pour l'une d'entre elles, une vingtaine de versions. Elle enchaîne les livres, les uns après les autres, variant les genres, alternant les romans, les nouvelles, les biographies, les critiques. Elle écrit des livres pour se reposer d'autres livres.
Elle démontre une exigence hors du commun, souvent insatisfaite de ses travaux, peu confiante en elle et très ambivalente quant aux critiques de la presse, de son mari et de ses amis. Elle consacre beaucoup de temps à la réception de ces critiques qu'elle redoute, ce qu'elle dénie. Au fil du Journal, nous sentons qu'elle acquiert plus de détachement et plus d'autonomie.
Virginia confie à son Journal ses doutes, ses questionnements, ses recherches sur la forme et son besoin vital d'écrire. Cette activité, qui la structure, lui semble être la seule à même de la sortir de la dépression. Et pourtant après chaque livre elle replonge plus profondément dans la maladie.
Elle mène une inlassable quête d'absolu, une recherche de la vraie vie, de la vérité ou de la "réalité", ce sont les termes qu'elle emploie. Elle sait sa démarche expérimentale et utilise son Journal pour formaliser ses travaux, conceptualiser et conduire une réflexion abstraite. Elle révolutionne la littérature mais ne sait pas toujours expliquer ce qu'elle fait, submergée par des intuitions de génie.
Quand elle n'écrit pas, elle lit inlassablement et fréquente d'autres écrivains, dont la proximité l'enrichit.
Et par moments, Virginia est plus terre à terre. Elle est touchante quand elle nous parle de ses promenades, des achats de lingerie, ou quand elle évoque sa gestion et ses soucis financiers, et la nécessité de rédiger des critiques ou des nouvelles lucratives.
Dans la dernière partie, elle consacre de nombreuses pages à la guerre dont les bombes l'ont obligé à se réfugier à la campagne. le Journal s'achève quatre jours avant sa mort dans les eaux de la rivière Ouse.
Au final, un ouvrage passionnant quand on veut pénétrer l'intériorité d'un écrivain.


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Je ne suis pas encore venu à bout du condensé de la vie de Virginia Woolf mais j'éprouve le besoin de confier maintenant quelques impressions, car le temps courra longtemps encore avant que je ne rattrape la dernière des 574 pages du recueil composé par Leonard Woolf, son mari veuf.
Virginia écrit ce qui lui passe par la tête afin de ne pas laisser son cerveau tourner à vide. Son journal est une respiration, une rupture dans la routine stricte qu'elle s'impose au jour le jour.
Le profond succède à l'anodin; se suivent pêle-mêle,
les doutes, les envies, les troubles, les écrits variés,
le cri d'un oiseau, l'éclosion d'un crocus,
les avis littéraires, ses projets, des réflexions sur la vieillesse et la mort, la guerre, la couture, le répit après une promenade qui "dissipe les brouillards et fait travailler le sang",
la contemplation des étoiles, synonyme de "délivrance et de rénovation".
Il est difficile de suivre cette étoile filant à la vitesse d'une pensée constamment en éveil, tellement active qu'elle épuise son auteure.
Deux, quinze, six jours, les intervalles de récit sont irréguliers et nécessaires, sous peine de devenir devoir dans une vie déjà serrée.
Inutile de dire que l'écriture est vertigineuse, puissante, légère et grave, incandescente souvent telle la lave en fusion dont je reprends le cours quand sa chaleur vient à manquer.
Le dernier extrait de son journal date du 9 mars 1941. Elle écrit que l'essentiel est d'avoir une occupation" avant de préparer le dîner, Haddock et chair à saucisse.
Sa lettre ultime figure dans l'autobiographie de L. Woolf, Ma vie avec Virginia, cette lettre tragique du 28 mars commise avant son suicide, où elle dit devenir folle et ne pas vouloir infliger cette nouvelle turpitude à l'être auquel elle doit "tout le bonheur de sa vie".
La folie créatrice d'une auteure de génie, écrivain envers et contre tout, même dans son journal intime, dizaines de cahiers reliés d'un simple ruban.
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Que cet ouvrage est intéressant et passionnant. Il accroit mon obsession pour cette auteure et mon désir de découvrir son univers littéraire. Leonard Woolf, son mari, y a consigné les passages du véritable journal en lien avec la littérature. On peut, par conséquent, y découvrir ses processus d'écriture, ses pensées, ses méthodes, son savoir-faire mais aussi ses lectures, les articles sur lesquels elle travaillait, ses futurs projets d'écriture. On découvre également des parts de la personnalité de Virginia, ambitieuse, sûre d'elle, sûre de son génie mais aussi le côté plus mélancolique, craintive et fragile. Ce journal est extrêmement riche. A lire absolument.
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Le journal de Virginia Woolf est un grand livre et ce pour deux raisons au moins. Tout d'abord parce qu'il a une valeur de document : on y voit l'écrivain au travail à travers le récit de ses doutes, ses exaltations, ses peurs, ses failles concernant en premier lieu son activité de romancière mais aussi d'essayiste, de critiques littéraire pour la presse et d'éditrice (elle a fondé avec son mari la Hogarth Press). Ensuite parce qu'il a une valeur littéraire évidente : on y retrouve le style de l'auteur, son humour, son intransigeance, sa cruauté aussi parfois dans la description de son entourage. On peut lire ce journal avant, pendant ou après avoir lu le reste de son oeuvre sans que cela ne nuise aucunement à la lecture.
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Lorsque l'on est passionnée par la littérature, que l'on écrit un peu, que l'on est une femme un tantinet en lutte contre une domination masculine éprouvée dans l'enfance et que l'on aime à entrer dans un quotidien d'auteur : l'"incontournable et livre de chevet ne peut être que "Le Journal d'un écrivain".
Je le recommande à toutes et à quelques tous, bien sûr !
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Journal d'un écrivain -Virginia Woolf

De 1915 à 1941, l'écrivaine consignait ce qu'elle faisait, les personnes rencontrées, ses opinions, ses réflexions, ses avancées et ses soucis à écrire ses livres. Bien entendu, son mari n'a tout édité en raison de personne à l'époque encore vivante et des passages trop personnels.

Il est beaucoup question du contour de ses nouveaux romans sauf les cent dernières pages dont il est question de la Seconde Guerre mondiale.

Il est dommage que son mari n'ait pas davantage souhaité imprimer la pensée de sa femme : c'est ce qui diffère des romans et qui démontre la force des bibliographies voire des journaux intimes.

Son mari déclare dans la préface que Les Vagues est son meilleur livre et beaucoup de pages sont liées au travail de ce livre écrit sur deux ans. Mon prochain livre.
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