Killer instinct, tome 1

« Killer Instinct » est exactement le genre de mangas (ou même de romans) que j'aime : un huis clos et une lutte contre le temps pour survivre, par tous les moyens. Ce premier tome annonce bien la couleur de ce qu'il nous attend par la suite et je dois dire que je n'en suis pas du tout déçue, il me tarde de découvrir la suite !

L'histoire est basée sur le kodoku. Cette pratique médicinale japonaise consistait, dans l'antiquité, à enfermer des insectes dans une jarre afin qu'ils puissent s'affronter. le survivant était utilisé comme traitement par la suite car c'était, par conclusion, le plus résistant et le plus fort...
Sur cette base, sept personnes sont enfermées dans une école en ruine, avec seulement de l'eau, une marmite et un hachoir, ainsi que des caméras dans chaque pièce et un compte à rebours de sept jours.

Ce premier tome pose seulement les bases, car on ne sait pas du tout pourquoi les personnages en sont arrivés là, ni ce qu'ils doivent faire pour en sortir, mais il se passe déjà pas mal de choses et la nature de certains est déjà bien révélée !
Les premières questions que l'on se pose : pourquoi sont-ils enfermés tous ensemble ? Pourquoi eux ? Que doivent-ils faire pour sortir ? Que se passera-t-il dans sept jours ? Comment vont-ils survivre avec seulement de l'eau ? Et pourquoi toutes ces caméras ? Bien d'autres questions nous viennent encore à l'esprit pendant la lecture mais, en attendant d'avoir des réponses dans les prochains tomes, on n'a pas de quoi s'ennuyer ! En effet, certains personnages montrent un aperçu ou même révèlent carrément leur véritable visage et ce n'est franchement pas rassurant. Entre un dur à cuir, un petit pervers, un mec suffisant et trop sûr de lui et une manipulatrice, on a déjà une petite idée de la tournure des prochains événements. Apparemment, tous les personnages ont un mauvais fond, mais certains ne dévoilent encore rien du tout et on se demande bien ce qu'ils peuvent cacher car ils n'ont pas l'air bien tordu. Encore une fois, ceci pourrait nous donner bien des surprises !

Dans ce premier tome, on découvre petit à petit la nature des personnages et surtout celle de Toshio, qui ne fait pas dans la dentelle et ne prend même pas la peine de cacher ses vices. Ce sont de ses actions et des résultats qui en découlent, qui donnent le ton sur ce qui nous attend vraiment.
L'auteur et l'illustrateur ont vraiment réussi ce début qui s'annonce très prometteur pour la suite. Les dialogues nous mettent dans le doute quant à la véritable nature des personnages et de leur intention, ainsi que sur ce qu'il se passe réellement dans cette école en ruine. Et les dessins glissent subtilement quelques révélation sur la nature des personnages. Ainsi, on n'en sait pas trop mais on a clairement envie d'en découvrir plus !

Un manga a réservé à un public averti (interdit aux moins de 16 ans en France), il y a beaucoup de scène de violence non dissimulée. En tout cas, il me tarde de découvrir ce qu'il va se passer ensuite et, surtout, de comprendre pourquoi tout cela arrive car ce premier tome est très convainquant !
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7 personnes de 9 à 28 ans se retrouvent dans un lieu à l'abandon après avoir selon toute vraisemblance été droguées. Fenêtres scellées, caméras de surveillance, décompte égrenant les heures (167, soit une semaine) : tout porte à croire qu'ils vont prendre part à un survival game. L'un d'eux, passionné d'occulte, pense qu'ils sont dans la situation d'un rituel de malédiction appelé « kodoku », consistant à mettre dans une jarre des insectes venimeux, constater lequel survit, et utiliser son poison pour servir sa malédiction. Plus le temps passe et plus la faim et l'enfermement vont provoquer hallucinations et actes inhumains.
Un manga qui fait dans le gore mais celui auquel on s'attendrait de prime abord. C'est très glauque, toute la noirceur humaine en ressort, avec des personnages ignobles qui poussent à bout.

Le jeune Yumi se réveille dans une pièce qu'il lui est inconnue. Il ne se rappelle pas comment il est entré. Mais surtout il réalise qu'il ne peut pas en sortir. Il rencontre d'autres personnes enfermées comme lui. Un écran affiche un compte à rebours de 7 jours. Ils n'ont pas de nourriture. A leur disposition, seulement une cocotte en terre cuite et un couteau.
Ce manga dont trois tomes sont actuellement disponibles est un vrai jeu de massacres. Cette mise en scène rappelle l'observation de souris dans un laboratoire. Il s'agit de voir à quel point chaque personne perdra son humanité, ses principes et ses valeurs. Chacun est poussé à bout. le premier tome installe la situation très rapidement avant de se consacrer à l'opposition très violente entre certains personnages. le deuxième tome s'illustre par la manipulation sexuelle. Quand au troisième, il donne quelques informations sur les commanditaires de cet enfermement. C'est donc une progression vers la révélation du véritable soi, celui qui se cache derrière les bonnes manières de la société.
Les deux auteurs n'hésitent devant aucun tabou ni sujet très délicat. Un certain suspens tient cette histoire même si on attend pour le quatrième tome une avancée plus marquante. Les dessins jouent énormément sur le cloisonnement et la mise en scène des corps. On les voit perdre leur aspect convenable pour succomber à la violence et à l'affrontement.
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En lisant ce manga j'ai l'impression de relire Judge, mais en beaucoup moins bien.
Les dessins n'ont rien d'extraordinaire, et les dialogues et les caractères des personnages sont bien trop creux pour rattraper le graphisme.
Le déroulement des évènements va trop vite et paraît illogique, car nous n'avons pas eu assez d'informations sur la psychologie des personnages.
Des personnages stéréotypés qui n'ont rien d'intéréssant, tout comme le scénario.

Un scénario assez incroyable, des personnages forts j'aime beaucoup je me demande s'ils vont vraiment s'en sortir