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EAN : 9782841619641
368 pages
Albouraq (01/09/2013)
4/5   2 notes
Résumé :
À la mort du Prophète Muhammad en 632 la jeune communauté musulmane, la umma, va connaître sa première crise politique et sociale mettant en péril son unité. C'est la crise de la succession, ou du califat, dont le dénouement repose sur la question de savoir qui va être le successeur, le calife, du Prophète Mohammad. Le Prophète lui-même n'ayant laissé aucune directive sur cette question la crise est résolue dans un premier temps par la désignation de l'un des ses pr... >Voir plus
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Que penser d’un homme tel qu’Ibn Muljam précisément cette nuit-là ? Est-il concevable qu’il ait pu dormir paisiblement, le cœur en paix ? Qu’il ait seulement pu fermer l’œil ? On peut imaginer que non et penser que cette nuit fut pour lui un terrible moment d’angoisse avant l’abomination qu’il avait décidé d’accomplir. Quoi de plus horrible en effet que de vouloir verser le sang d’un innocent, le sang d’un homme réunissant toutes les qualités d’humanité, de générosité et de compétence pour assumer le califat, sans même parler de sa noble appartenance à la famille du Prophète ? Un véritable savant sans pareil à son époque, le cousin et le gendre du Prophète, son successeur à la tête de la communauté musulmane ! Un grand érudit d’une humilité sans pareille, d’une rare piété, d’une équité parfaite, profondément jaloux du bien des musulmans et de la renommée de l’Islam ! Nous ne pouvons imaginer les heures séparant Ibn Muljam de son forfait autrement : une longue nuit d’attente, interminable et sordide, celle d’un meurtrier qui a prémédité son crime et assume son destin.
(…)
Tout le monde se taisait et tendait l’oreille pour recueillir les derniers propos du plus grand orateur de l’islam. Ali parla d’une voix toujours plus faiblissante mais encore audible.

« Mes chers enfants, vivez dans la crainte révérencielle de Dieu sans désirer les biens de ce monde même s’ils vous attirent. Ne regrettez jamais ce qui vous a échappé et dites toujours la vérité. Prenez soin des orphelins, remettez les égarés sur le droit chemin et veilliez à agir dans l’intérêt de votre vie future ? Soyez intransigeants avec les injustes, tendez la main aux opprimés, et conformez-vous au livre de Dieu en demeurent irréprochables. »
(…)
Arrivé à ce point de son bref discours l’imam était épuisé alors qu’il était connu pour être capable de parler des heures durant en exhortant les musulmans à suivre la voie droite. Il fit mettre sur papier ses derniers conseils comme un testament que l’on remit à Hassan. Puis il se tut pour ne prononcer qu’une seule phrase en exhalant son dernier souffle : « Il n’y a d’autre dieu que Dieu. » Alors les pleurs et les cris, les gémissements et lamentations s’élevèrent dans toute la demeure dans une poignante atmosphère de désespoir. Hassan et Husaïn lui lavèrent le corps avec l’aide d’Abdallah Ibn Jafar, il fut enveloppé dans trois linceuls et enterré. (pp. 189-190 & 205-26)
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