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sur 279 notes
La plaisanterie a assez duré.

Éric Zemmour interdit de réunion à Bruxelles par un bourgmestre islamiste turc qui a prétexté lâchement que le leader de la droite populaire français était arrivé en retard et reconnu dans un deuxième temps qu'il n'était pas le bienvenu dans la ville.

Le premier ministre belge a réprouvé ce choix, mais ce qui vaut ici et qui se déroule sous nos yeux pour la Belgique vaut pour la France, c'est la main totalitaire d'Erdogan qui a frappé la première.et qui se fait surtout entendre. Voilà la vraie guerre que nous devons mener contre ces envahisseurs étrangers et non pas celle qu'essaient de nous faire croire tous ces fantoches : Macron et ses affidés qui se couchent devant l'ennemi qui progresse un peu plus chaque jour, et qui font lâchement diversion en prétextant que la menace est Vladimir Poutine. Mais celui-ci est un ami de la France profonde : toutes les sirènes orchestrées par la meute européenne ne profèrent que des sornettes visant le chaos en Europe. le démantèlement de notre civilisation se fait résolument par deux voies : l'islamisme et le narcotrafic.

Ben voilà ce qui se passe quand on donne le pouvoir à la vermine d'où qu'elle vienne d'ailleurs. Il serait temps de s'apercevoir que nous n'en sommes pas loin en France quand la LFI préfère les islamistes à Éric Zemmour qui ne fait qu'alerter sur les dérives de l'islamisme en France qui gagne partout du terrain puisque l'établishment lui sert la soupe qu'il trouve bonne d'ailleurs. Nous avons passé le cap de l'inquiétude, il est grand temps de refouler de France et d'Europe tous les ennemis de notre civilisation. La plaisanterie a assez duré !..
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Cette critique peut heurter la sensibilité de certains lecteurs.

À l'été 2017, nous partîmes au Tadla. le gros oeuvre de la maison ayant été réalisé en 2016, le carrelage devait être posé avant d'y poser nos affaires et nos fesses. Je savais que le chantier serait long, que les sorties seraient limitées. La bibliothèque allongeant la durée des prêts lors de la période estivale, je pris la route du Tadla avec Eric et Alain (voir par ailleurs).
Le livre d'Eric, comme son auteur, est fatigué et avachi, voûté ; preuve que les lecteur.rices furent nombreux à l'ôter des rayonnages de la bibliothèque.
Eric, obsédé par le suicide français, me conta chaque jour un fait (films, chansons, hommes, discours, lois, événements) advenu depuis 1968 pour m'expliquer que sans le savoir la France se suicidait, quittait sa place dans le Monde. Il continua ainsi durant de longues heures, me berçant – j'allais écrire me bernant tant parfois sa parole ressemble à celle de certains orateurs actuels qualifiés de tribuns, là je pense à ce qu'il me raconta de Louis Schweitzer, écoutant Eric j'entendais Jean-Luc ; sur Schweitzer on pourrait rajouter l'étonnante similitude entre sa fiche Wikipédia et les dires d'Eric – aux heures chaudes. Il m'a rappelé des faits que j'avais oubliés mais les avais-je connus ? Il me parla de la campagne présidentielle de 1981 et de Georges Marchais, de son début de campagne avec ses discours sur l'immigration, sa lettre au recteur de la mosquée de Paris, m'obligeant à consulter Internet où si on trouve des infos sur la campagne de Georges en 1981 sur les sites de l'Humanité ou de Lutte ouvrière et des vidéos proposées par l'INA, on est plutôt orienté, par Google, vers des sites d'extrême droite voire fachos et/ou révisionnistes. Avec Eric reviennent dans ma cervelle liquéfiée par la chaleur du Tadla, les livres de Didier Eribon, « retour à Reims » et d'Aurélie Filippetti « les derniers jours de la classe ouvrière » qui évoquaient le passage du P.C. au F.N. de membres de leur famille, de leur entourage, et en même temps on se dit que d'un côté il y a de la littérature et de l'autre il y a de l'esbroufe.
Eric fait comme on fait souvent : avoir une idée et ensuite y agréger des faits en ajoutant une sauce historique pour montrer l'étendue de ses compétences, alors un ensemble qui semble cohérent se dessine et paraît démontrer la véracité de l'idée initiale même si celle-ci est nauséabonde ; les quelques saillies racistes ou révisionnistes d'Eric passent pour des moments de faiblesse ou de colère – peut être que faiblesse et colère sont synonymes. Eric adore Napoléon et De Gaulle, les suivants étant de la merde et les immigrés musulmans en rajoutent [de la merde]. Après avoir tant serré de mains, signé de nombreuses dédicaces, assuré de multiples réunions, engrangé un paquet de fric, Eric se reposa bien au Tadla malgré la présence de nombreux autochtones ici qui par un miracle sémantique et en quelques heures à peine deviennent des immigrés là-bas, ici c'était lui l'immigré et il ne s'en aperçut même pas tant les gens l'accueillir chaleureusement, tant il était anonyme, banal, comme nous.
(recyclage modifié - septembre 2017)
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Éric Zemmour analyse avec lucidité et brio dans cet ouvrage le déclin de la France depuis les années 1970. Il commente, par ordre chronologique, des évènements historiques mais aussi des chansons ou des films dont il estime qu'ils sont emblématiques d'une évolution sociétale. La thèse du livre peut se résumer ainsi: Mai 68 a insufflé dans la société des valeurs libertaires et individualistes qui, associées à la construction d'une Europe ultra-libérale et à la globalisation ont débouché sur une France affaiblie, qui se renie et a perdu les valeurs qui ont fait son histoire. Zemmour est un homme d'extrême-droite et je suis loin de partager toutes ces analyses. Sa conception du rôle des femmes me hérisse et sa façon de rabaisser systématiquement la population des banlieues et tout la culture qui s'y rapporte m'indispose. Toutefois, ce livre n'en demeure pas moins une analyse juste, et de surcroît remarquablement écrite, du processus par lequel la France a vu son identité nationale dissoute dans le magma de la mondialisation.
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Le contenu est souvent excellent et savoureux.
On découvre comment les anciens progressistes sont devenus des bourgeois, mention particulière aux protagonistes de l'affaire de Bruay-la-Buissière. Ou comment ces anciens maoistes ont fini dirigeants gavés chez AXA.
En fait, le plus décevant, c'est le tout début du livre. Il fait commencer le déclin français par l'égalité homme-femme en 1970. Cette vision paternaliste et conservatrice gâche tout.
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Le suicide français est le livre d'un homme rétif, rebelle, qui, dans les années cinquante, aurait juste été un type normal et qui passe aujourd'hui pour le porte flambeau des insoumis de tous poils, des derniers dinosaures qui bougent encore, des jeunes qui comptent bien faire à leurs parents ce qu'eux-mêmes ont fait aux leurs : une révolution ! Dialectique subtile entre conservatisme et révolution. le conservateur d'un jour étant le révolutionnaire d'un autre, uniquement défini par l'idéologie dominante du moment.
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J'ai aimé ce livre. C'est une brillante analyse historico-géo-politique de la France.
Éric Zemmour explique tout ce qui a construit la France depuis des centaines d'années et décrit ce qui s'est passé ces dernières 40 années. Une lente déconstruction qui ne met plus la France et les français au centre des enjeux et des intérêts.
Étant anciennement de gauche, j'ai changé de comptoir. La politique de Hollande m'y ayant définitivement poussé.
Aujourd'hui, avec la culture wok, la cancel culture, les minorités prenant le pas sur la majorité, j'ai compris qu'un réel enjeux civilisationnel est en route. Et ce n'est pas le bon chemin. Certains crieront au racisme, à la xénophobie, mais ce n'est pas de cela qu'il s'agit.
Il s'agit juste de regarder avec clarté que les cultures et les civilisations ne peuvent être brassées comme dans un robot de cuisine. Il doit y avoir de la clarté.
Nous sommes dans un monde de droits, mais aussi et surtout de devoirs. C'est sur cela que se bâtisse des sociétés.
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"La France est l'homme malade de l'Europe"

Après la mort de De Gaulle, qu'est-il arrivé à la France ?

L'auteur pense que la nation a été dans une sorte de processus de dé-fabrication. Un effacement « méthodique » de la République « patriotique », conduisant à l'autodestruction et au suicide.

Eric Zemmour pense que la Grande Nation a été vaincue après le mandat grandiose de De Gaulle. Ce sont des décennies de transfiguration des villages et des « quartiers ». Les immigrés de nations musulmanes y ont joué un rôle, de même que des politiciens comme François Mitterrand [bien qu'il ait une « culture littéraire »], ainsi que des célébrités féministes récentes comme Marguerite Duras, Catherine Lara, Ségolène Royale et Alima Boumediene.

Il accuse également les théoriciens français des années 1960 (Deleuze, Guattari, Foucault etc.) d'avoir détruit des structures de la culture française traditionnelle : famille, nation, État, relations sociales et identités. Selon eux « tout était social », rien n'est inné ; tout pouvait être construit.

Les années 1970 ont été les années de la dérision. Les années 80 et jusqu'à aujourd'hui : les années de destruction.

40 ans à l'étude.

En 2014, Zemmour parlait d'une troisième vague de « dé-francisation ». La même année, certains considéraient Zemmour comme faisant partie des « nouveaux réactionnaires »*. Je l'ai vu répondre à la question/possibilité de « reconstruction ». Il impliquait des «ruines», du sang et de la souffrance.

Si seulement Zemmour se présentait à la présidence...













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J'ai lu ce bouquin. Un peu comme on lit Mein Kampf... parce que quand on veut critiquer quelque chose, on a l'obligation de lire, de s'informer.

Mein Kampf... Suicide français... quelle comparaison. Est-on réellement à ce niveau? Non, sans doute pas, mais Zemmour aime attiser les haines, les rancoeurs, les velléités de revanche. Il aime caricaturer, simplifier, binariser, afin que son discours gagne en puissance ce qu'il perd en vérité.

En guise de préambule, quelques réflexions, car j'ai un peu survolé les critiques déjà écrites. Zemmour n'a jamais considéré ce livre comme un ouvrage de polémiste. Il estime que tout est vrai. Ce n'est même pas une vision des choses, la sienne, si on reprend ses propres déclarations suite à la sortie du livre. Cela jette déjà un discrédit certain sur ses écrits. Quant à lui reconnaître de la culture... aligner les mensonges éhontés, est-ce faire preuve de culture? Et le style? A-t-il du style? Non, Zemmour se comporte souvent comme un publiciste, il a le sens de la formule. Houellebecq, pour prendre un exemple "au hasard" a du style.
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Quand un livre ou un sujet soulève autant de passions c'est qu'il est ancré dans son époque.

A lire pour réfléchir posément sur l'évolution de la France et de l'Europe, dans les grandes mutations que vivent les pays et parfois contre l'avis des peuples.
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Ce livre a essuyé de très nombreuses critiques.
Il a néanmoins une place importante dans la bibliothèque contemporaine des auteurs réactionnaires. En tant que tel il reste un ouvrage entier et franc.
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