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3,21

sur 585 notes
Décidément Alice Zeniter et moi ça ne fonctionne pas.
J'avais déjà abandonné L'art de perdre, ici j'ai tenté avec un roman plus court et bien encore raté.
J'abandonne de nouveau, c'est lent, il ne se passe quasiment rien, les personnages sont agaçants au possible, Emilie est égoïste et Franck hyper angoissé, bonjour l'ambiance !
Sans compter le fait qu'à chaque début de chapitres il y a une citation de l'auteur fictif, avec des notes pour paraitre réel; sans intérêt pour moi.

Même les paysages des Hébrides laisse de marbre tant l'écriture n'est pas fluide. En fait j'ai l'impression que l'auteure se "regarde" écrire, ce qui est particulièrement agaçant. J'ai trouvé le tout trop poussif.

J'ai tellement d'autres romans à découvrir que je laisse celui-ci à d'autres qui sauront surement mieux l'apprécier que moi.
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Ayant beaucoup aimé l'Art de perdre, j'attendais beaucoup (peut être trop) de ce roman. le style ciselé et le sens de la formule de l'auteur sont indéniablement au rendez vous, et l'histoire ainsi que les cheminements du personnage principal ne laissent pas indifférent. J'ai regretté que la plupart des personnage m'ait laissé assez indifférent soit pour certains par leur côté "lisse ou pour d'autres autres par
leur aspect caricatural ... Associé à un rythme assez lent, on peut vite sombrer par intermittence dans un sentiment d'ennui
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Ne cherchez pas une histoire avec des rebondissements, un suspens ou un retournement final terrible. Ne cherchez pas non plus un message. Ce que vous offre Alice Zeniter c'est une trépanation des personnages. Elle vous dévoile la profondeur de leur âme.
C'est un peu sombre et torturé, mais pas mal écrit.
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Un roman dans lequel on cite Arthur Conan Doyle et qui présente une situation à la Agatha Christie : des universitaires venu rendre hommage à auteur (fictif) de polar, une île déserte d'Écosse, des rivalités, un triangle amoureux...

Et pourtant, ce n'est pas un roman policier, mais un roman sur la fin d'un amour, ce qui est finalement une mort quand même, la mort d'un couple, la mort des projets d'avenir, la mort aussi des illusions que chacun entretenait sur l'autre et sur lui-même. A cela s'ajoute un portrait mordant des universitaires, toutes et tous ridicules à leur façon.

La mélancolie et l'ironie, qui pourraient apparaitre comme un mariage de convenance, vont plutôt bien ensemble dans ce roman enlevé, à l'écriture lumineuse. "Plutôt" parce que là aussi, la rupture guette, rupture d'attention sur le dernier tiers pour ma part. Heureusement, comme dans tout bon roman policier, toute farce ou toute comédie romantique, un dernier rebondissement vient raviver l'attention et éclairer différemment ce qu'on a pu lire avant.
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Cette autrice a une manière d'écrire originale.
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Franck est infirmier. Il vit avec Emilie, enseignante dans un collège.

Alors que leur chemin paraissait tout tracé et qu'une vie tranquille entourée d'enfants s'offrait devant eux, Emilie décide de tout plaquer et de reprendre le chemin des études afin de faire ce qu'elle a toujours eu envie : une thèse.

Son sujet : Galwin Donnel, un auteur disparu 30 ans plus tôt mais dont la vie et la mort restent entourés de mystères pour les lecteurs.

Pour plus s'imprégner de cet auteur, elle décide de passer plusieurs mois sur l'île de Mirhaley, l'île déserte sur laquelle a séjourné les derniers mois de sa vie Donnel. Emilie, comme Galwin y sera seule, mais la contrepartie de cette invitation sera l'organisation des journées d'étude en l'honneur de Galwin Donnel.

Franck, impuissant, verra ses projets tomber à l'eau et observera au cours de ces journées d'étude auxquelles il sera invité, sa belle évoluer dans le milieu professionnel qu'elle a toujours rêvée d'intégrer.

Je ressors mitigée de cette lecture.
L'écriture d'Alice Zéniter est magnifique et il faut un talent évident pour inventer la vie d'un écrivain si précisément. Je me suis même demandée à plusieurs reprises si ce Galwin Donnell n'était pas réel.
On croit en ce personnage excentrique, replié sur son île suite à un chagrin d'amour. On croit en ses oeuvres et au personnage d'Adrian Dickson Carr, on croit en l'histoire.
Bref, sur cet aspect, j'ai été conquise.

Mais …. Qu'est-ce que Frank peut être ennuyeux ! Je me suis perdue dans toutes ses réflexions sur lui, Emilie, la vie. Il n'y a aucune action - Franck est spectateur de son couple et de sa destructions … et moi lectrice, je suis aussi retrouvée spectatrice d'une histoire dans laquelle il ne se passait rien.

Heureusement, j'ai trouvé de l'attachement dans le personnage de Jock, lequel a permis de rendre Frank un peu moins terne.

Du coup, sous le charme du roman L'art de perdre, qui est pour moi l'un des meilleurs que j'ai pu lire, je n'ai pu qu'être un peu déçue de Juste avant l'oubli.
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Dans Juste avant l'oubli, Alice Zeniter plonge le lecteur dans un huis clos sur l'île écossaise de Mirhalay alors que des journées d'études à propos du célèbre auteur de polar Galwin Donnell s'y déroulent. A cette occasion, l'île, habituellement habitée par une unique personne – son gardien, un homme peu commode prénommé Jock – se peuple d'universitaires et d'intellectuels passionnés par l'auteur et ses oeuvres. Si ces journées d'études, organisées tous les trois ans, se passent à Mirhalay, c'est parce que l'écrivain y est brutalement mort en 1985 après y avoir vécu de nombreux mois. Et sa disparition reste un mystère pour tous puisque son corps n'a jamais été retrouvé : s'est-il suicidé ou quelqu'un l'a-t-il poussé de la falaise ?

Cette année c'est Émilie qui a été chargée d'organiser l'évènement. Après avoir été enseignante pendant un temps, elle a décidé de reprendre ses études et d'écrire une thèse sur l'oeuvre de Galwin Donnell. Alors qu'elle se trouve sur l'île depuis quelques mois, elle est rejointe par son compagnon, Franck, avec qui elle vit depuis 8 ans. S'étant quittés sur une dispute à propos de leur avenir commun, ces retrouvailles sont pour lui une occasion de montrer à Émilie qu'il a envie de passer le restant de ses jours avec elle. Mais, rien ne va se passer comme prévu…

Juste avant l'oubli est un roman qui tient principalement son originalité dans le fait que son auteure, Alice Zeniter, a créé spécialement pour lui un écrivain de toute pièce et cela de façon très réaliste. A tel point que tout au long de ma lecture, je me suis demandé si Galwin Donnell avait réellement existé. de plus, c'est un roman qui a de multiples facettes : il y est question des relations amoureuses mais aussi du monde universitaire, il a également quelques caractéristiques du polar.
Les personnages sont plutôt bien pensés et intéressants : Franck m'a touché un temps, puis, il a fini par m'agacer alors qu'Émilie m'a d'abord laissé insensible pour ensuite me toucher.

J'ai également bien aimé l'atmosphère de cette histoire à la fois froide et pesante. Enfin, j'ai bien aimé le style d'Alice Zeniter, son audace et son humour. Je n'ai eu aucun mal à me plonger dans l'histoire et j'avais très envie de savoir où tout cela pourrait bien nous mener.
Par contre, j'ai un peu moins aimé les chapitres d'analyses sur l'oeuvre de Galwin Donnell que j'ai trouvé parfois un peu trop longs bien qu'ils contribuent à rendre tout cela encore plus vrai.
En bref, c'est un roman qui m'a fait passer un bon moment de lecture et je que ne regrette pas d'avoir découvert.
Lien : https://desflaneriesetdesmot..
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"C'était mieux avant". le père de Franck répétait souvent cette phrase (...) et Franck souffrait chaque fois de l'entendre parce qu'il pensait que c'était un peu de sa faute si le maintenant avait moins de valeur que l'avant, que c'était parce que lui n'était pas assez fort ou pas assez bien.
Un jour il avait demandé à sa mère ce qui avait tant obsédé son père dans l'avant, ce qu'il y avait de mieux.
- Lui, avait dit sa mère, c'était lui qui était mieux avant. Parce qu'il était jeune. Mais ça, il n'a jamais voulu s'en rendre compte.
(...) Franck s'était juré ce jour là de vieillir sereinement, de ne pas s'agripper à l'avant..."

Ce livre se lit bien, le texte est fluide et les chapitres courts, l'écriture est agréable mais il y a de trop longs passage sur cet auteur inventé pour le roman... (on se prend à croire qu'il existe vraiment) cependant, j'ai bien aimé le rebondissement de la fin.
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Mon avis

Je reprends à mon compte un commentaire trouvé sur amazon et écrit par Solal (qui me pardonnera j'espère) si bien que je lisais un passage sur deux me contentant de suivre une banale histoire d'amour qui se termine et la carrure malgré tout de Jock le gardien. C'est en fait la lassitude de revenir sans fin à des extraits écrits par Donnel qui est la cause de mon avis sur ce roman.

Commentaire de Solal

Tout était réuni pour créer une atmosphère mystérieuse: une île abandonnée des Hébrides en Ecosse, un couple qui ne s'aime plus, un gardien de phares et Galwin Donnell, célèbre écrivain de polars décédé qui obsède l'héroïne. D'ailleurs, elle est sur l'ile pour écrire une thèse sur Donell.
Mais voilà, tout est réuni pour nous ennuyer.
On ne s'attache pas aux personnages. Franck est mou, un peu insipide. Emilie est dans son obsession et manque de consistance.
La vie de Donnell (purement fictive) occupe un chapitre sur deux et pourrait fasciner mais ne fascine pas du tout. S'est-il suicidé? On s'en fout. On baille.
Même l'atmosphère de l'île n'est pas prenante. On ne sent pas le vent, l'isolement, le mystère. On frôle l'ambiance polar et puis rien. Nous n'y sommes pas.
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Un roman qui met des mots sur des émotions complexes, que l'on peine souvent à exprimer : le rapport fiction / réalité par exemple, chez les amoureux des livres, qui éprouvent bien souvent un amour/ une admiration bien plus réels et vrais pour des personnages de fiction que pour des vrais gens ! Au centre de son roman, aussi, l'amour, tellement fragile, qui obéit souvent à des motivations souterraines finalement très égoïstes, tandis qu'une longue séparation (physique, et contrainte) peut transformer votre amoureux en étranger.
Tout cela, Emilie l'éprouve, c'est ce qui fait la vie de cette jeune thésarde brillante un personnage de roman ni plus ni moins attachant que tout un chacun, mais juste vrai, à l'image de la prose de sa créatrice, jeune auteur de 30 ans à peine, et qui fait montre pour son âge d'une grande maturité. Vivement ses prochains romans !
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