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3,21

sur 585 notes
Après le somptueux « L'art de perdre » grâce auquel Alice Zeniter a reçu une pluie de prix, après l'essai corrosif et plein d'humour « Je suis une fille sans histoire », je voulais continuer de découvrir cette belle auteure.
*

Et avec ce roman, comme un conte mystérieux, j'ai été toujours autant séduit par l'écriture limpide, touchante et poétique d'Alice. J'aime beaucoup son style gracieux !
Elle m'a tout de suite, par la description du paysage, par la profondeur des personnages, transporté sur cette île étrange nommée « l'île de Mirhalay » et dans son atmosphère particulière.
Une île et ses rares habitants comme Joke, un solitaire philosophe qui est né et mourra dans ce lieu singulier.
*

C'est sur cette île que Galwin Donnel a vécu plusieurs années, mais qui a aussi disparu dans des circonstances non éclaircies.
Le grand et réputé Galwin Donnel était un auteur de polar à succès. Et tout un culte s'est établi petit à petit sur l'ile où son âme maudite hante encore cet îlot de terre, de rochers, son village et cimetière.

Mais cet auteur avait aussi ses détracteurs, Galwin Donnel avait créé Adrian Dickson Carr, le héros et détective de ses polars.
Mais un détective très glauque et immoral, car il était addict au sexe et couchait avec toutes les femmes et les très jeunes filles qui consentaient le faire.

Beaucoup se posaient la question qui était vraiment Galwin Donnel.
Un auteur névrosé ? Un obsédé ?
Ou voulait-il seulement choquer son public avec son personnage pas recommandable et qui sentait terriblement le souffre ?
Ou voulait-il se rendre par son oeuvre, énigmatique ?
*

Avec cette popularité, des « journées d'études » sont organisées tous les trois ans. Sont invités des professeurs, des psychiatres, des criminologues et des étudiants.es universitaires, qui ont tous un point commun, celui d'avoir étudié et analysé les écrits et la vie de l'auteur disparu.

Emilie, qui fait une thèse sur cet auteur, a "lâché" momentanément son ami Franck. Elle voue aussi une admiration sans borne, un grand amour à Galwin Donnel, ce qui rend Franck jaloux.
Emilie est venue sur l'île pour organiser cette année, ces journées spéciales.
*

Franck n'aime pas son prénom. Je peux facilement le comprendre car je n'ai jamais aimé le mien. J'aurais voulu m'appeler par mon deuxième prénom.
Mais comme Franck je me suis construit autour d'un prénom que je n'appréciais guère. Il était plus temps, plus tard à l'âge adulte d'en changer.

Franck est surtout un homme amoureux fou de sa brune Emilie. Il ne peut pas concevoir sa vie sans elle, il en mourrait.
Il rêve d'avoir un enfant et de fonder une famille avec elle.
Il la rejoint donc que l'île de Mirhalay, décidé à la retenir, de lui renouveler ses déclarations. Et lui dire qu'il éprouve toujours pour elle des ardents désirs.


Mais les retrouvailles ne se passent pas tout à fait comme Franck l'amoureux l'avait envisagé.
Le couple va-t-il aussi résister aux décisions que prendra Emilie.
*

Tout semble très vrai dans le roman d'Alice ; cette belle et triste histoire d'amour, cet écrivain sulfureux disparu, si adulé, cette île perdue.
Tout semble si vrai et pourtant !...

Alice Zeniter a poussé dans l'extrême et le minutieux. Elle a creusé dans le moindre détail celui de lister scrupuleusement des notes trouvées sur Wikipédia concernant Galwin Donnel, en bas des pages de son propre roman.
Elle cite en tête de chacun de ses chapitres, des phrases, des citations glanées dans les livres de ce même écrivain.

L'auteure se paie même le luxe de recopier la définition d'un mot qu'elle aurait trouvé sur Wikipédia. Un mot qui parait si vrai, mais qui est inventé de toute pièce par l'auteure elle-même. Superbe !
Tous les personnages fictifs du roman d'Alice sont des plus convaincants et des plus réels.
*

C'est pour moi une véritable prouesse littéraire, un roman qui sort complétement des sentiers battus. Où la fiction prend souvent le pas sur le réel. Alice Zeniter m'a montré un fois de plus, son énorme talent d'écriture.

Je reste encore sous le charme et l'envoutement du roman, même après avoir refermé le livre. Une vraie réussite !
Merci Alice.
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« On ne peut pas exister dans ses propres yeux »

Afin de célébrer un écrivain de polar renommé, quelle meilleure idée que d'organiser des journées d'études tous les trois ans sur l'ile imaginaire de Mirhalay, face à l'ile Barra aux Hébrides ou justement Galwin Donnell a disparu sans livrer le dernier chapitre de son ultime roman ?
Pour cette session, Emilie qui prépare une thèse sur le personnage en sera le bras armé accompagnée d'universitaires et de gens de lettres distingués.

Avec les mots ciblés d'Alice Zeniter, ce « pitch » succinct se pare de toute la finesse des tempéraments et des humeurs des protagonistes. S'enfle de leurs attentes et de leurs prémonitions. S'enrichit de la beauté sauvage de cette ile de rochers battues par les vents.
L'écrivain-squelette s'avère être un individu solitaire, mal-léché, aigri. S'est-il suicidé ?
Le petit ami décalé d'Emilie, Franck venu lui déclarer son amour pour la vie et son envie d'enfant sera le gugusse de ce cirque guindé. Sera-t-il déçu à jamais ?
Jock, le gardien, fils de la gardienne et du gardien de cette ile qu'il n'a jamais quitté ou si peu, exaspéré par le comportement des spécialistes de l'écrivain et de l'écrivain lui-même, va-t-il résister à ses démons ?

Comme un ressac malicieux Alice Zeniter se sert à merveille de cette ambiance de bout du monde pour frapper aussi fort que l'océan aux flancs des falaises par des digressions sur la sexualité, l'amour, la morale, la solitude et la mort.

Ce roman insolite m'a capté tout autant qu'il m'a agacé, je n'ai pas toujours réussi à me focaliser sur l'intrigue qui m'apparait trop dépendante de ces fameuses digressions, un peu comme un exercice de style, déroutant mon intérêt pour une aventure somme toute assez convenue.

« Il ne restait aucune trace du bateau, rien que les vagues et les rochers, mais selon le gardien, c'était ce rien, justement, qu'il fallait contempler, ce potentiel qu'avait la mer à se refermer sur son histoire, à paraitre toujours neuve malgré ses millénaires d'accidents et de traumatismes. La beauté d'un corps totalement dépourvu de cicatrices. »

Une fois la dernière page refermée, me restera-t-il une trace de ce roman ou justement ce « rien » qu'il fallait contempler ?


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Mirhalay, une petite ile inconnue des Hébrides. Tous les trois ans y est organisé un colloque sur Galwin Donnell, un écrivain écossais qui y vécu et y finit ses jours.
Cette année-ci Emilie, grande fan de cet écrivain y participe, en compagnie de son conjoint Franck.
Très vite, l'amour entre Franck et Emilie va pâlir, comme si l'étoile s'était éteinte à cours de carburant.
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Emilie et Franck sont à un moment charnière de leur amour. Lui est infirmier urgentiste, sensible et désireux d'avoir un enfant. Elle est universitaire, littéraire, et aimerait démarrer une thèse sur un auteur mort quelques années auparavant et auquel elle voue un culte. Comme d'autres.

L'histoire va prendre place sur une île aux larges des Hébrides. Une île où Galwin Donnell, l'écrivain-culte, avait établi sa résidence avant de disparaître. Suicide? Accident? Disparition volontaire, orchestrée par l'auteur? Meurtre? Cela n'a jamais été élucidé. Mais la légende se nourrit de ce mystère.

Franck rejoint Emilie sur l'île, alors que vont commencer les journées littéraires annuelles consacrées à Galwin Donnell. Un bel aréopage d'universitaires, profs et étudiants, de tous poils venu commémorer Donnell.

Et au milieu de tout cela, Franck qui se demande ce qu'il fait là et entame une étrange amitié faite de mensonges et de whisky avec Jock, l'homme à tout faire de l'île, fils de l'ancien homme à tout faire de Donnell.

Alice Zeniter, tel que je vois son roman, se livre à un exercice de style en créant un univers littéraire, celui de Galwin Donnell, auteur de polars noirs et équivoques sur la dépendance et la sexualité. L'oubli est alors une métaphore entre l'oubli des lieux (l'île où plus personne ne vit, sauf 5 jours par an pour les journées littéraires) et l'oubli des être (entre la mémoire de Donnell et l'amour qui se délite entre Franck et Emilie). Galwin Donnell va peu à peu prendre de plus en plus de place dans la vie de tout le monde, et surtout entre Franck et Emilie.

Exercice de style, disais-je. Pas évident. Alice Zeniter m'a capté d'emblée, mais elle m'a perdu entre la page 120 et 170 environs, où j'ai trouvé que l'on tournait en rond et que le propos s'épuisait. Les dernières 80-100 pages sont bien plus denses et tendues, aves la relation entre Franck et Jock, révélatrice et venimeuse, et qui va peu à peu amener Franck et Emilie à reconsidérer leur amour.

L'écriture est parfaitement maîtrisée, l'exercice de style est brillant. Mais il m'a manqué un truc, un je-ne-sais-quoi de plus surprenant, qui jaillirait, un peu à l'instar de la fin qui est très bien amenée et orchestrée. Cette fin sauve un peu le propos. Mais le côté sombre de l'âme humaine n'apparaît pas assez, en tout cas pas au niveau de ce qu'Alice Zeniter nous dit des romans sulfureux de Galwin Donnell.
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Beaucoup de choses m'ont plu dans ce roman: les épigraphes de Galwin Donnell ou de ses commentateurs à chaque début de chapitre, les analyses de l'oeuvre de cet écrivain lors du colloque où se déroule l'action et aussi, il faut bien le dire, la futilité des disputes pour le moins oiseuses des universitaires à propos d'une oeuvre dont chacun se saisit pour faire valoir son point de vue. A cela s'oppose le pauvre Franck, dont l'amour pour Emilie est voué à l'échec, mais dont le métier fait honte: que vaut un simple infirmier face à tous ces intellectuels? Et pourtant c'est le seul personnage jugé digne de comprendre le fin mot de l'histoire.
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J'ai beaucoup aimé ce livre, la personnalité de Franck, son souhait d'une histoire d'amour éternelle "dans un présent enfin figé", même si je ne le partage pas.
J'ai aimé l'humour d'Alice Zeniter quand elle décrit les rencontres universitaires et compris dans les remerciements de la fin qu'elle connaît ce milieu de l'intérieur.
J'ai cru un moment à l'existence de Galwin Donnell tout en m'étonnant de ne pas le connaître, et jusqu'au bout à celle de Mirhalay. Je me suis régalée aux fausses citations de romans, d'interview, etc. en imaginant la joie qu'a éprouvée l'auteur à ourdir sa trame !
Mais j'ai surtout aimé la fin, les trois ou quatre dernières pages, poétiques et intenses, qui m'ont donné envie, pour la première fois depuis que je ne suis plus au collège, de les recopier sur mon cahier de texte. Il n'est pas dit que je n'en achète pas un.

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Heureuse surprise que cette lecture après la déception de "Comme un empire dans un empire", je renoue avec la prose et la sophistication d'Alice Zeniter.
Franck est infirmier. Il n'aime pas son prénom. Il aime l'humanité de son métier et est fou amoureux d'Emilie, thésarde invitée sur une île écossaise pour écrire et réaliser des journées d'étude autour de Donnell, écrivain de polar mystérieusement disparu en 1985, ayant laissé un roman inachevé. Alors Franck prend le train, le bateau et retrouve sa belle entourée d'universitaires plus fous les uns que les autres de ce romancier aux histoires trash et parfois malaisantes.
Le roman joue sur plusieurs registres. L'histoire du couple devenu "trouple" avec l'obsession d'Emilie pour le romancier mort. Une peinture, un brin au vitriol, du petit milieu universitaire où chacun fait le paon, la roue ou tire la couverture à soi pour avoir le point de vue inédit (mais pas toujours passionnant) sur des textes parfois bien trop décortiqués. La lande sauvage écossaise et âpre poussant ses gardiens à un peu trop de folie. Et en fil rouge, la question fondamentale et humaine de l'existence, d'être soi en milieu hostile.
Alice Zeniter témoigne d'une aisance et d'un talent fou pour mêler les registres entre faux extraits des 10 polars écrits par cet écrivain de fiction, les actes de colloque avec des analyses assez pointues (et des notes de bas de pages), la romance entre Franck et Emilie se délitant au milieu... bref un bon roman englouti et dévoré que je recommande aux amoureux de la littérature.
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Un livre étonnant, qui semble être un curieux mélange entre un roman, presque une romance qui met en scène un couple qui se met à décliner, et de l'autre un essai, les recherches d'une thèse sur un auteur britannique.

Ca n'en a que l'air, vu qu'il s'agit d'un auteur totalement fictif, et que donc la thèse n'est pas plus réelle que ne l'est son sujet.

Mais clairement, si on ne vérifie pas, on pourrait rester dans l'erreur. Et c'est assez impressionnant à quel point tout semble vrai : les extraits d'interview, les citations de romans, et autres éléments rajoutés en plus du récit. Les réflexions menées semblent d'ailleurs tout à fait pertinentes. C'est tout un univers qui a été créé. L'auteur fictif aurait pu être réel.

Si tout ça est très bien conçu, c'est un roman que je ne tarderais pas à oublier tout de même. Beaucoup de longueurs, et en même temps, c'est normal, puisque la narrativité est oubliée au profit des recherches sur cet auteur qui n'existe pas. Beaucoup de passages terriblement ennuyeux, pour une histoire qui finalement n'a rien d'extraordinaire, des personnages assez insipides, qui passent leur temps à se lamenter. Bof, bof, je suis passée à côté de cette lecture.
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Lecture agréable avec des moments drôles, des phrases (çà et là) très touchantes et bien écrites.

L'auteur construit un monde riche et nuancé avec des personnages complexes et vivants, ce que me semble être le secret d'une écriture réussite. J'ai beaucoup apprécié les deux personnages principales (Franck et Émilie) mais aussi le personnage de Jock. L'attention que l'auteur fait aux détails et sa façon de faire vivre ses personnage sont absolument dignes d'admiration.
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La normalienne Alice Zeniter fait partie des écrivains dont je vois les titres apparaître régulièrement sans que je ne me sois aventurée pour autant à la lire. C'est désormais chose faite avec ce roman qui n'est pas le plus célèbre de l'auteure, on penserait plus naturellement il me semble à L'art de perdre, qui a figuré sur une ribambelle de listes de prix, qui a même été primé par le Monde. Mais Juste avant l'oubli m'a permis une lecture sans apriori. le roman n'a certes pas reçu le même panel de récompenses que son acolyte cité juste avant, il a tout de même eu l'honneur de recevoir le prix Renaudot des lycéens en 2015. Cette année, la rentrée d'Alice Zeniter se fait en poche, chez les mêmes éditions J'ai Lu, avec la parution de Comme un empire dans un empire le 18 août dernier.

J'ai choisi ce titre peut-être le moins médiatisé, il n'empêche qu'il a croisé ma propre vie puisque comme Franck, le narrateur du récit, au moment de ma lecture, j'embarquais sur un navire de croisière qui m'a emmenée sur Belle-Île-en-mer. Notre destin commun s'arrête là, les motifs touristiques de ma visite furent nettement moins palpitants. Franck est un homme quelconque, qui part donner une dernière chance à son couple sur l'île qui a fut l'ultime lieu de vie du sujet d'étude de sa fiancée, Emilie : l'écrivain, totalement fictif, Galwin Donnell qui hanta pendant vingt ans l'île tout aussi fictive des Hébrides, Mirhalay.

J'ai d'emblée été frappée par la ressemblance d'un élément narratif capital avec l'un des romans lus au mois de mai dernier le journal de Claire Cassidy, toujours chez les Éditions J'ai Lu : la création d'un auteur totalement imaginaire ainsi que celle de la mythologie qui l'entoure. Dans le fond, les deux romans n'ont rien à voir, puisque le premier lu était un roman policier alors que Juste avant l'oubli n'a rien du polar, en tout cas le fil narratif n'est pas tendu par la résolution de l'énigme de sa mort, même si le décès de l'écrivain vedette fait planer comme une ombre inquiétante sur cette île, qui apparaît comme une île décidément maudite.

Quid de l'histoire ? Évidemment, cela ne se résume pas à une simple histoire d'amour, d'un couple qui se sépare pour mieux se retrouver. La présence de ce mystérieux auteur au centre de la thèse qu'a entrepris Emilie est ce qui donne du relief à ce roman, qui pêche quelquefois par facilité. Car Franck l'infirmier est en constant décalage avec sa dulcinée, qui ne jure que par son auteur fétiche au point d'en garder près d'elle une photo. L'admiration énamourée confine à la fanatisation, et si le rapport qu'avait Emilie avec le défunt écrivain ne dépassait pas le simple engouement, la narration aurait pris une autre direction, la relation des jeunes gens également.

La curiosité née de la découverte de cette île sauvage et désertée liée intrinsèquement au culte soigneusement entretenu de ce personnage de l'écrivain vénéré sont à mes yeux les deux points forts du roman qui ont marqué ma lecture : l'atmosphère irréelle et ténébreuse, énigmatique marquée par l'histoire désespérée et désespérante de cette île, qui décidément n'est pas faite pour abriter d'heureux évènements, accentue le mystère qui entoure l'auteur disparu. Si Alice Zeniter nous réserve un dénouement plutôt bien ficelé, elle a également bien joué sur le décalage entre cette fanatisation qui borde l'obsession d'un auteur disparu et la personne qu'il était réellement. le côté littéraire est bien rendu à travers le décorticage méthodique des thèses de chacun des conférenciers sur l'oeuvre, qu'elle a parfaitement et fictivement su composer comme si elle avait existé, la fiction dépasse le réel !

C'est un bon roman plutôt léger, lu quasiment d'une traite, je me suis laissée tentée à ce jeu amoureux entre Emilie et Franck, galvaudé sur cette 'île mystérieuse, et par la personnalité omniprésente, imposante de l'auteur. Même si l'histoire d'amour reste cousue de fil blanc, à mon sens, elle est le prétexte à l'exploration de ce motif de la mythologie de l'écrivain disparu et porté aux gémonies par un fanatisme aveugle un peu effrayant.
Lien : https://tempsdelectureblog.w..
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