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Quelle sublime couverture! Ce deuxième tome ne manque pas d'humour et les planches sont magnifiques. La trogne du marcassin remporte la palme pour moi, je craque complètement :-D En revanche, j'ai préféré le premier tome. Ou plutôt, j'ai trouvé les deux tomes très différents, ce qui m'a un peu déroutée car on est passé d'un registre sombre (même s'il y avait déjà de l'humour) à une histoire plus classique de poursuite, sans véritable transition à mon avis. Je l'ai trouvé plus convenu en quelque sorte, avec moins de surprises dans le scénario. Il y a beaucoup de clins d'oeils et de répliques très sympas cependant et cet hommage au Marsupilami reste extrêmement réussi.
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Le dyptique se clos avec ce deuxième tome de la bête.
Une nouvelle course poursuite pour François qui espère bien sauver son nouvel ami et l'emmener chez son père en Allemagne. C'est sans compter sur le professeur Sneutvelmans qui lui aussi essaie de mettre la main sur la bête et l'exposer aux yeux de tous.
Une dernière épopée pour sauver le marsu ! Un univers toujours un peu sombre, mais des planches absolument renversantes ! Une créature qui suscite bien des envies mais qui nous replonge en enfance pour notre plus grand plaisir.
C'est presque à regrets qu'on referme ce roman graphique. Difficile de laisser derrière nous le marsu, l'incontournable. Reste à espérer qu'il se plait de retour dans sa Palombie natale ! jusqu'aux prochaines aventures...
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📚Novembre 1955 - Port d'Anvers.Un navire rapporte dans ses cales une étrange créature.La bête sauvage, au pelage jaune avec des points noirs, amaigrie par des conditions de voyage extrêmes, réussit à s'échapper grâce à l'inadvertance de ses geôliers. Affaibli, il croise la route de François, un jeune garçon qui vient de se faire raser la tête. Son crime : "être le fils d'un boche !"

🖊La bête de Zidrou et Frank Pé est une vision magistrale et poignante d'un personnage iconique de la bande dessinée jeunesse : le Marsupilami. Derrière cette réécriture admirable et ce dessin foisonnant, on retrouve un récit puissant sur la condition animale dans une Belgique qui n'a pas encore digéré la fin de la guerre. Cette oeuvre riche, tantôt violente tantôt drôle, démontre tout l'ambivalence d'une nature humaine inconstante qui cherche à imposer sa loi sur une espèce animale à protéger.

🧔Chronique complète :
Lien : https://www.mtebc.fr/la-bete..
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Un animal étrange qui s'enfuit dans la nuit d'Anvers en 1955... Un singe ? Un tigre ? Recueillie par un jeune garçon, cette bête sauvage à longue queue fait l'objet de divers intérêts pas forcément bienveillants et se voit finalement encagée à la fourrière avant de devenir l'attraction du Zoo local.
Le jeune François n'a pas dit son dernier mot, il compte bien sortir de là son ami "Lange staart" (longue queue en flamand). Commence alors une action commando qui a pour but de sauver cette curiosité de la nature. François y trouvera même des alliés inattendus...
Voici la suite tant attendue de "La bête". Hommage appuyé à la BD franco-belge, aux années Spirou, à Franquin et à son mythique Marsipulami, Zidrou parvient dans ce diptyque formidable à y insuffler un modernisme épatant tout en respectant les codes. Les clins d'oeil complices avec le lecteur sont d'ailleurs nombreux.
Et que dire du travail fou de Frank Pé ! Des ambiances, des trognes, un Marsu plus vrai que nature, tout est pétillant, ébouriffant (y compris les couleurs d'Elvire de Cock !). Certaines pages silencieuses m'ont laissé bouche bée...
Quel bonheur que ces deux albums ! le lecteur que je suis aujourd'hui a retrouvé un plaisir enfantin, comme si "La bête" parvenait à constituer un pont entre la BD de ma jeunesse et celle d'aujourd'hui. du pur plaisir !
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Attention coup de coeur absolu.

Voici le second et dernier volet de ce magnifique album signé Zidrou et Frank Pé. Quel régal !
Zidrou au scénario et Frank Pé rendent ici un magnifique hommage à Franquin et à son personnage le Marsupilami.

Souvenez-vous dans le premier volet, un drôle d'animal, un genre de singe jaune à pois avec une très longue queue s'était fait la malle d'un navire en provenance de Palombie. Nous sommes à Anvers dans les années 50. François van Den Bosche, un petit garçon qui vit avec sa maman Jeanne, l'a recueilli, sa maison c'est un peu l'arche de Noé !!! Il y a Marquis le marcassin, Zat le cheval alcoolique et maintenant ce drôle d'animal qu'il surnomme "Lange Staart" pour désigner sa longue queue ...

Fin du premier tome, "Lange staart" alias Marsupilami a été emmené à la fourrière pour rejoindre le zoo.

François ne l'entend pas de cette oreille. Il veut le libérer et partir en Allemagne à la rencontre de son père. François va avoir un renfort inattendu pour cette mission.

Ses ennemis d'école, pas toujours sympas avec lui, le surnommant Franz le Boche à cause de l'absence de son père allemand ne sont peut-être pas si mauvais que ça.

Commence alors une course poursuite burlesque à travers la Belgique : Bora et le professeur Sneutvelmans qui veulent à tout prix récupérer le Marsupilami mais aussi Jeanne qui avec l'aide du tendre professeur Boniface ( tiens tiens il ressemble fort à Franquin lui !) se dirigent vers un Bruxelles magnifique.

On y retrouve pour notre plus grand plaisir l'univers de Franquin, c'est plein de clins d'yeux, au niveau du dessin, de l'univers, des personnages. Bruxelles est magnifique, les trams, les magasins Waucquez, les personnages truculents. Frank Pé nous donne le meilleur, un univers qu'il s'approprie un peu, qu'il modernise tout en respectant l'état d'esprit des personnages. C'est du grand art. Les dialogues ne sont pas sans reste , Zidrou nous régale avec des expressions "Brusselleires" , rassurez-vous amis français, il y a un glossaire à la fin.

C'est un magnifique album , un grand format sur papier de qualité, les couleurs tendres d'Elvire de Cock complètent cette petite merveille.

Une belle histoire d'amitié.

Immense coup de coeur.

Lien : https://nathavh49.blogspot.c..
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Lire ce nouvel opus de « la bête », c'est laisser s'exprimer l'enfant qui sommeille en nous.
Ce n'est pas régresser.
C'est d'abord retrouver la fraîcheur et l'intensité de nos vertes années.
C'est éprouver à nouveau des sensations perdues : l'innocence, la fantaisie, la légèreté, la spontanéité.
C'est retrouver des personnages familiers, le contexte de Bruxelles au sortir de la guerre.
C'est se familiariser avec des sentiments simples et francs : l'amitié, la famille, l'autorité.
C'est replonger dans l'institution structurante qui nous a encadrée : l'école et son maitre sévère mais bienveillant.

« La bête », c'est une histoire rocambolesque qui s'éloigne par moment de toute vraisemblance comme pour mieux épouser les uniques préoccupations de l'enfance.
Impossible de ne pas s'extasier devant la palette de couleurs délicieusement surannées, sublimées par un papier épais et lisse, de couleur crème comme jauni par le temps. Elvire de Cock effectue un travail remarquable dans la mise en avant des dessins de son compère Frank Pé.
Si chaque personnage est doté d'une trogne hilarante, Zat, vieux canasson alcoolique, sauvé des abattoirs d'Anderlecht par Franz, rejoint mon panthéon personnel de la bd : un corps décharné et décati, des yeux jaunis par de supposés problèmes de foie, une dégaine improbable, sorte de « looser » attachant.
Les personnages semblent s'échapper des cases en débordant par moment très largement de celles-ci. Les clins d'oeil au monde de la bd abondent dont Tintin n'est pas le moindre alors que des pleines pages égrènent le récit magnifiquement.
Un excellent moment de lecture.
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Notre histoire prend place en Belgique, au sortir de la Seconde Guerre mondiale. Capturée par les hommes, la bête s'enfuit et croise le chemin de François/Franz, un jeune garçon tellement émouvant, gentil, empathique, mais malheureusement victime de harcèlement. On se prend très vite d'attachement pour lui, pour sa personnalité et son amour des animaux. Son professeur, monsieur Boniface, m'a également beaucoup touchée : il est juste, marrant, passionné, et un peu sous le charme de Jeanne, la maman de François/Franz.

On embarque alors assez facilement dans cette histoire un peu triste et sombre. de fait, ne vous attendez pas à retrouver le Marsupilami tel que vous le connaissez ; ici, la "bête" est rendue réaliste et n'est pas aussi douce que dans le dessin animé. En même temps, face à l'absurdité et la méchanceté de l'homme, peut-il en être autrement ?

Côté dessin, Frank Pé a opté pour une palette de couleurs sombres, à l'image du récit, avec des illustrations assez réalistes, mais pas moins magnifiques. le premier tome est toutefois plus sombre (tant l'histoire que les illustrations) que le second, plus coloré, plus doux. le premier volume m'a révoltée, et le second m'a apaisée. On passe vraiment par beaucoup d'émotions dans ce récit, et il n'est pas impossible que j'ai versé une petite larme à la fin.

En bref, cette histoire est sombre, triste, belle, douce. Je me suis beaucoup attachée à nos deux personnages, Lange Staart (le Marsupilami) et François/Franz, mais également à ses nouveaux amis, qui ont su me surprendre. Une très jolie histoire, que j'ai vraiment pris plaisir à lire et découvrir !
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L'histoire d'un (du?) Marsupilami, enlevé par des contrebandiers en Palombie, qui a atteri à Bruxelles, après avoir subi la faim et des sévices. Il fait la connaissance de François, jeune garçon, orphelin d'un père allemand en 1946, en butte au harcèlement de ses camarades de classe. Il adore les animaux et a recueilli une vraie ménagerie chez lui. Sa mère grogne un peu mais le laisse faire. Elle vit mal sa séparation avec le père de François, reparti dans son pays une fois la guerre finie mais elle trouve l'instituteur de François plutôt sympa d'autant qu'il apprécie le jeune garçon...et sa maman. Sur ce, arrive le marsupulami qui reste un animal étrange et parfois violent.
Adopté par la petite famille, il commence à se faire à sa nouvelle existence quand de sombres individus vont retrouver le petite bête alias un crypotzoologue pressé de découvrir une nouvelle espèce. Tandis que les dégats provoqués par le marsu va entrainer la saisie de la ménagerie par la fourière, la fuite de François à la poursuite de son marsupilami va entrainer une course à l'ancienne à laquelle va participer François, ses amis animaux, le marsu, l'instituteur, la mère de François - qui préfere l'uniforme, hélas pour le pauvre instit, les harceleurs de François à l'école et les explorateurs!
Rien que ca! Tout cela finira bien - désolée de spoiler - car même les méchants ne le sont pas tout à fait dans cette histoire émouvante, qui parle de l'amitié, de la solitude et de la famille.
Cette très belle histoire, jamais mièvre, est rehaussée par le exquis de Frank Pé.
A lire!
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Un second tome tout aussi passionnant que le premier où on retrouve le Marsupilami (qui ne porte pas encore ce nom) en fâcheuse posture à la fourrière à Bruxelles.
J'ai trouvé encore ce récit palpitant et riche en émotion. Les personnages sont tous aussi touchants les uns que les autres que ce soit le professeur amoureux, la maman soucieuse pour son fils, ce petit garçon, François, qui essaye de sauver son ami… bref une histoire riche en péripéties et pleine d'émotion et qui se conclut magnifiquement.
De plus, le récit est remplit de clins d'oeils (on repère facilement ceux à Tintin, un peu moins à Gaston Lagaffe) et ne manque de petites touches d'humour notamment avec ce professeur qui affabule à chaque occasion.
Et enfin que dire des très beaux dessins notamment avec ces grandes vignettes en une planche qui embellissent cet album.
Zidrou et Frank Pé ont réalisé un magnifique hommage à la bête de Franquin, bravo !
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Si je tronque ma note d'une étoile par rapport au tome 1, c'est sans doute parce que le scénar m'a paru un poil moins fluide, moins évident mais surtout terminé par un final trop... convenu ? prévisible ? décevant ?.. J'hésite...

Donc le marsupilami s'est retrouvé en cage de nouveau à la fin du tome 1, à la fourrière.

Ce tome met en scène sa libération par le petit François, bien secondé par ses complices à quatre pattes, l'impayable cheval alcoolo Zat et le marcassin Marquis.
Avec eux et le marsu retrouvé, François tente une échappée vers l'Allemagne par le train. Il veut en effet retrouver son père rentré chez lui après la guerre, mais ça ne va pas se passer comme prévu : dans Bruxelles paradé pour les fêtes de Noël va se jouer une course-poursuite bien déjantée et au bout de tout ce bazar, un happy-end graphiquement époustouflant m'a laissé sur le c... esthétiquement mais scénaristiquement un peu sur ma faim, ce qui est ballot pour une fin...( hinhin je radote mais bon, on se refait pas )

A noter que dans ce tome, dès avant le dénouement mais surtout pour le final, la couleur s'invite avec de moins en moins de retenue, comme pour préparer puis saluer le retour de "lange staart" dans son luxuriant biotope.
A noter aussi que l'album nous gratifie de plus en plus de vignettes pleine-page, voire de double-pages impressionnantes, comme si Zidrou au scénar s'était laissé convaincre par Frank Pé (le graphiste) et l'avait laissé lâcher les chevaux à son enthousiasme pour répondre aux cavalcades de Zap... Oui, les chevaux sont bien lâchés et on en prend plein les yeux !
A noter enfin, pour les inconditionnels et connaisseurs de Franquin, l'apparition dans cette deuxième moitié du dyptique de plus en plus de personnages faisant référence aux figures qui ont pimenté le quotidien de Gaston Lagaffe (Demesmaeker bien sûr mais aussi Prunelle et Lebrac si mes souvenirs sont bons et finalement Seccotine, liste en vrac et peut-être non limitative...)
Voilà bien sûr un clin d'oeil plutôt attendu mais jamais mal venu, rontudju...

Petite réserve donc pour la gamberge finale du scénario mais c'est peu de chose au regard de la prouesse graphique, du plaisir des yeux donc, et de l'ambiance globale de cet hommage en deux tomes inspirés et magnifiques !
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