Zo d`Axa
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EAN : 9782854522839
Plein Chant (01/04/2007)
/5
2 notes
Plein Chant (01/04/2007)
Résumé :
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Singulier personnage que ce Zo d'Axa, militant révolutionnaire ayant défrayé la chronique au tournant du XIXème/XXème siècle ; lointain descendant du navigateur Jean-François de la Pérouse (disparu à Vanikoro en 1788) ; dandy exaspérant pour certains ; individualiste forcené et porte parole reconnu d'une fraction de la mouvance anarchiste pour d'autres... Zo d'Axa est avant tout un militant de la plume ; en tant que journaliste, il collabore à plusieurs titres de presse, avant de créer ses propres journaux, "l'en dehors" puis "La Feuille", brûlots révolutionnaires qui lui vaudront de nombreux ennuis avec la justice. le livre "de Mazas à Jérusalem" est une auto-biographie partielle. le récit commence par son emprisonnement à Mazas et ses premiers contacts avec la justice au moment des "lois scélérates", et raconte ensuite sa fuite (un long périple qui le conduira de Londres à Jaffa, et se termine par son retour derrière les verrous à Sainte Pélagie). Les peines pour "délit d'opinion" se succèdent et les mois en prison s'accumulent d'autant que Zo d'Axa refuse tout compromis avec ses geôliers. le style de son récit est plaisant et les péripéties de son voyage sur merre et sur terre sont nombreuses.
Si la vie de ce personnage hors-norme vous intéresse, je vous recommande la lecture de cet ouvrage. Je vous signale en plus que la version réalisée par "Plein Chant éditeur" bénéficie d'une très belle typographie, d'une mise en page agréable et d'une impression sur un papier velin agréable au toucher et à l'oeil. Ne refusons pas ce genre de plaisir nous autres lecteurs !
J'ai consacré une chronique de mon blog à Zo d'Axa et je vous invite à la lire (là aussi s'il y a convergence d'intérêt et de disponibilité de temps !).
Lien : http://www.lafeuillecharbino..
Si la vie de ce personnage hors-norme vous intéresse, je vous recommande la lecture de cet ouvrage. Je vous signale en plus que la version réalisée par "Plein Chant éditeur" bénéficie d'une très belle typographie, d'une mise en page agréable et d'une impression sur un papier velin agréable au toucher et à l'oeil. Ne refusons pas ce genre de plaisir nous autres lecteurs !
J'ai consacré une chronique de mon blog à Zo d'Axa et je vous invite à la lire (là aussi s'il y a convergence d'intérêt et de disponibilité de temps !).
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Citations et extraits (1)
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Je supporte mieux la détention que ceux qui me connaissent l'auraient pu croire.
Ma passion pour la liberté raisonne : suis-je, ici, sensiblement moins libre que dans la vie, en ce pays où défense est faite de dire haut sa pensée ? Je réfléchis. Je travaille un peu. Et dans ma cellule où je m'isole suis-je plus mal, suis-je plus blessé qu'au milieu de la foule inconsciente des 14 juillet et des fêtes russes ?
De l'autre côté des barreaux, c'est aussi comme la prison.
Un mépris montant pour la vanité de ce qu'on appelle, aujourd'hui, la liberté du citoyen, laisse moins de regrets à entendre sur soi fermer les verrous républicains. Ce n'est que la matérialisation d'un esclavage que peut-être plus intensivement encore on ressent au spectacle dévoilé qu'impose la vie hors des geôles.
L'indépendance n'est plus que par l'esprit : cette indépendance-là, on la garde malgré le geôlier.
Pour la plupart des hommes, dans l'engrenage social, la liberté n'est qu'un mot sans objet.
On ne respire pas largement : on végète.
On peine, on mange mal et moins encore on pense...
Ma passion pour la liberté raisonne : suis-je, ici, sensiblement moins libre que dans la vie, en ce pays où défense est faite de dire haut sa pensée ? Je réfléchis. Je travaille un peu. Et dans ma cellule où je m'isole suis-je plus mal, suis-je plus blessé qu'au milieu de la foule inconsciente des 14 juillet et des fêtes russes ?
De l'autre côté des barreaux, c'est aussi comme la prison.
Un mépris montant pour la vanité de ce qu'on appelle, aujourd'hui, la liberté du citoyen, laisse moins de regrets à entendre sur soi fermer les verrous républicains. Ce n'est que la matérialisation d'un esclavage que peut-être plus intensivement encore on ressent au spectacle dévoilé qu'impose la vie hors des geôles.
L'indépendance n'est plus que par l'esprit : cette indépendance-là, on la garde malgré le geôlier.
Pour la plupart des hommes, dans l'engrenage social, la liberté n'est qu'un mot sans objet.
On ne respire pas largement : on végète.
On peine, on mange mal et moins encore on pense...
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