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Après avoir regarder la série reign j'ai eu envie d'en apprendre plus sur la vie de cette femme. récit passionnant une vie trépidante l'histoire n'a rien à envier à la série
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Quelle femme cette Marie Stuart et quel destin tragique !

Après avoir été subjugué par l'histoire de Marie-Antoinette, je continue de découvrir le talent de biographe de Stefan Zweig avec la destinée de Marie Stuart.

Marie Stuart devient reine d'Ecosse à seulement 6 jours et par un mariage deviendra reine de France mais c'est surtout une femme qui tombe amoureuse, qui se laisse trop embarquer par ses sentiments et qui à cause de cela, entre autres, et de son ambition finira sa vie la tête coupée en Angleterre.

Stefan Zweig, excellent conteur, a réussi, encore une fois, à me subjuguer. Avec un destin aussi spécial et un travail documentaire monstre, l'auteur nous captive par une écriture romancée et le tout accompagné par ce ton assez cynique et si particulier à l'auteur. En nous racontant la grande histoire, l'auteur rentre dans la petite et nous offre une biographie fourmillant de petites anecdotes et nous propose de rentrer dans le quotidien de ses grands de ses époques là. Succulent !

Hormis la fin de sa vie, je connaissais assez peu la vie de Marie Stuart, ce fut donc une découverte passionnante pour moi que je fus très heureuse de faire avec Stefan Zweig !
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Stefan Zweig est un très grand écrivain, donc cette biographie est magnifiquement écrite, on se laisse porter par les mots, on dévore ce récit et on se passionne d'un seul coup pour le tragique destin de Mary Stuart... Et on apprend beaucoup, car on devine un énorme travail de recherche et de documentation derrière.
Mais... Mais Zweig, justement parce qu'il est écrivain et non historien, n'est absolument pas objectif et impartial. Il revisite L Histoire à sa façon, prête des sentiments et des caractères à des personnages réels sur la base de suppositions, porte sans cesse des jugements de valeur assez tranchés, ce qui est plutôt agaçant. Mary Stuart y est une romanesque passionnée et amoureuse, Elizabeth une hystérique hypocrite qui n'assume rien et ne sait pas prendre de décision...
Et puis surtout, Zweig est misogyne au possible ! le livre est parsemé de petites sentences de l'auteur sur le caractère féminin, la mesquinerie des femmes, leur soi-disant incapacité à faire de la "vraie" politique... On a beau se dire que le texte date de 1935, c'est assez insupportable !
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Quelle vie ! Marie Stuart n'a rien à envier aux plus belles héroïnes de roman. Elle a tout connu dans sa vie. le plus beau avec un mariage des plus somptueux avec le dauphin Francois II, puis elle devient Reine de France et vit dans le faste des chateaux et de la Cour du Roi de France. Elle n'a pas le temps de profiter de tout ce luxe, que la voilà de retour en Ecosse, veuve. Mais Marie a grandi et son caractère s'affirme. Elle est une femme passionnée, elle écoute plus souvent son coeur que sa raison pour son grand malheur. de mauvais choix et la descente aux enfers commence. Mais elle saura rester digne et fière, c'est ce qui la rend si charismatique malgré ses erreurs.
Je m'attendais à quelque chose de plus romancé, certainement parce que jusque là je n'avais lu que des romans de Stefan ZWEIG. Mais malgré tout, j'ai pris beaucoup de plaisir avec cette lecture, et s'il y a bien une chose de sûr c'est que Marie Stuart ne peut pas laisser indifferent !
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AAAAH la reine Marie, reine d'Ecosse, de France jusqu'à la mort d'Henri II.... Une femme qui me fascine depuis toujours et dont je tente de percer les mystères du mieux possible. Seulement voilà, à notre époque où la pudeur ne fait plus office de salut, les péripéties et tribulations d'une reine de cette envergure demeurent insondable y compris par un prodige de la littérature autrichienne... Alors nous lisons pour nous familiariser avec cette reine ô combien jolie et envoûtante
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Quel vie que celle de Marie Stuart à lire absolument
Pas ennuyeux du tout
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J'ai beaucoup appris en lisant cette biographie de Marie Stuart. Quel destin tragique ! Et quelle femme extraordinaire et entière.
Comme pour les autres livres de Stefan Zweig les analyses psychologiques contenues dans le livre sont d'une grande finesse et d'une grande qualité.
C'est un livre fort noir mais c'est principalement dû au destin de Marie Stuart. Peut-être un peu aussi au fait que Zweig donne généralement tous les détails quand la méchanceté et la sauvagerie humaines s'expriment... du coup j'ai eu du mal avec certains passages.
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Je préfère Zweig en auteur de roman qu'en biographe après cette lecture mais je me laisserais peut-être tenter par la biographie de Marie-Antoinette un jour prochain...
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Je ne m'attendais pas à une bio pointue , écrite sous couvert de notes et références alignées en bas de pages. Mais la découverte et la lecture de ce livre censé retracer la vie de Marie Stuart, Reine de France et d'Ecosse, m' a souvent lassé , et parfois énervé . Trop de psychologisme (ça se dit ça ?)...
Nul ne conteste le talent, sinon le génie, de Stefan Zweig. J'ai aimé le monde d'hier, L'ivresse de la métamorphose, Amok.....et d'autres nouvelles dont je ne me souviens plus du titre. Marie Stuart est la première bio de Zweig que je lis ; je sais qu'il en a commit d'autres : Marie Antoinette, Balzac, fouché.....ce qui prouve sa francophilie...Mais n'est pas historien qui veut. Je suis d'ailleurs presque certain que Zweig ne se considérait pas comme "historien" , au moins dans le sens scientifique du terme. C'est donc en romancier qu'il aborde l'histoire. Cela peut plaire ( et il y a des réussites comme "Les chouans" De Balzac) , mais Stefan Zweig ne romance que les affects des personnages historiques. Il ne travestit pas les évènements . D'où cette accusation de psychologisme ! il prête trop d'intentions à ses personnages qui n'en demandaient pas tant et qui ne devaient pas trop se poser de questions existentielles lors des prises de décisions.
Il n'en reste pas moins que cette lecture est divertissante. C'est, évidemment, bien écrit (traduction de Alzir Hella) , on ne s'ennuie pas (moi si un peu...) et les âmes sensibles compatiront aux malheurs de Marie. D'autant que Zweig charge la barque de sa rivale , Elisabeth la Reine vierge, de plus d'infamies qu'il n'en faut pour qu'elle passe à la postérité pour l'incarnation du Mal .( Rappelons que Marie Stuart finit la tête sous la hache du bourreau...).
De se placer en position de romancier il en oublie un peu la géopolitique de l'époque. Notamment les enjeux des luttes entre catholiques et réformés. On ne lui en voudra pas car là n'est pas son propos. Pour Stefan Zweig , Marie Stuart est avant tout une héroïne de roman et d'une manière tout à fait partiale il veut nous faire partager son empathie pour la malheureuse reine d'Ecosse. Donc plus Stéphane Bern que Georges Duby. Et ne pas voir dans cet avis un quelconque mépris . Il est des moments où l'histoire racontée par Stéphane Bern , ou par Stefan Zweig, est un baume au coeur des gens qui , dans le sens de l'histoire , ne voient qu'une "histoire de fous racontée par un aveugle" .
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Marie-Antoinette de Sweig avait été une belle découverte pour moi. Je suis plus mitigée en ce qui concerne Marie Stuart. Reine d'Ecosse au berceau, elle passe la plus grande partie de son enfance en France dans l'attente de son futur mariage avec l'héritier du trône, François II. Elle sera reine de France à peine un an avant son veuvage précoce. Elle retourne vivre dans son pays et là, elle accumule les erreurs, » les coups de coeur » passionnés et irréfléchis indignent d'une reine. Elle multiplie les faux-pas. A sa décharge elle avait en face d'elle la reine d'Angleterre Elisabeth 1ère, sa demie soeur qui était loin d'être facile à vivre, incertaine chronique dans ses réactions, éternelle hésitante sur les décisions à prendre et surtout personnalité qui souhaite le « beau rôle » vis-à-vis de ses contemporains et de l'Histoire. Plus que regrettable pour Marie Stuart qui s'accroche à son titre de reine d'Ecosse, à sa foi catholique et à son sang qui la lie par héritage aux familles royales : les Stuart, les Tudor et les Valois en France. Même son fils Jacques VI l'abandonne lâchement à son sort pour préserver ses propres intérêts. Récemment j'ai visité l'Abbaye de Westminster. J'y ait vu le tombeau édifié pour Marie Stuart par son fils. Cela me semble tout à fait incongru d'honorer sa mère de cette façon après sa mort alors que l'on peut considérer qu'il en est plus ou moins responsable ! Maintenant que j'ai lu ce livre je suis également choquée que les deux monuments funéraires de Marie et Elisabeth soient à quelques mètres l'un de l'autre alors que l'une a signé l'arrêt de mort de l'autre ! En ce qui concerne Marie Stuart, il y a une chose qui rattrape ses nombreuses erreurs de jeunesse et autres dans un âge plus mûr : son courage face à la hache du bourreau. Livre intéressant au point de vue historique mais avec quelques longueurs regrettables .
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