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EAN : 978B0017ZOWA6
256 pages
Plon (30/11/-1)
3.5/5   1 notes
Résumé :
Jean de La Brète. La Source enchantée, publie en 1927 (reimpresssion, 1956) par la Librairie Plon (numero 10)
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Après avoir perdu ses parents très jeune puis ses tuteurs, Rita se retrouve avec, pour seules ressources, une maison et une petite rente. Un de ses lointains cousins, banquier, lui propose un poste de copiste dans son entreprise. Rita, âme poétique plus intéressée par la nature et par l'art s'habitue tant bien que mal au monde des affaires. Chez M. Dubaral, son parent, elle fait la connaissance et la conquête de M. Baladié, un de ses associés. Mais Rita n'est pas intéressée par un homme qui ne semble s'occuper que de chiffres. Elle est bien plus attirée par M. Saint-Odon, critique d'art fin et spirituel. Amour tout à fait platonique puisque celui-ci semble destiné à épouser la meilleure amie de Rita, Noëlle. Or, Rita découvre qu'une affaire dans laquelle Saint-Odon risque d'être entraîné par M. Dubaral, semble plus que périlleuse pour son argent et son honneur. Parviendra-t-elle à le sauver ?

Ce roman n'existe plus en version imprimée et c'est grâce au site Littérature audio que j'ai pu le découvrir et le savourer. J'ai eu un peu de mal à y entrer au début mais, une fois que l'intrigue commence à se nouer, j'ai bien accroché. Rita est un personnage très sympathique. Elle est naïve mais, en même temps, intelligente, fine, sensible. La manière dont l'intrigue sentimentale se construit m'a parue plutôt originale et finement décrite.

En résumé : un roman oublié mais une lecture bien agréable avec un personnage attachant.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
M. Saint-Odon disait un jour en riant :
— Mademoiselle Vidal-Armont, comme Mme Geoffrin, « passera en voyant le bien ».
Est-ce plus inintelligent que de voir le mal ? Je me le demande. Croire à plus de bonté ou de beauté qu'il n'y en a dans la nature de l'homme est naïvement bête aux yeux des gens qui affirment que connaître la vie, c'est connaître le mal et en voir un peu partout. Mais la croyance au bien est extrêmement réconfortante. Je me demande même si un tel état d'âme n'est pas l'écho de nos aspirations inconscientes vers un état supérieur au terre à terre de l'existence.
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