Renjoh desperado, tome 6

Extrait :
Dernier tome pour Monko et donc pour cette série Kurokawa, mélange de science-fiction, western et folklore japonais. J'avoue ne pas avoir été très convaincu, mais sur ses deux derniers tomes, la série a bien remonté dans mon estime, ce qui est dommage… puisque c'est la fin. Monko aura fini par se détachée de l'image de la fille idiote et assez chiante qu'elle avait au début de son aventure. Pour l'ensemble, la série part vraiment dans tous les sens, ce qui la rend un peu difficile à suivre.

Le flashback le plus important a lieu dans ce dernier tome, il explique les origines de Monko, mais aussi sa rencontre avec son premier amour. Elevée pour être une meurtrière (c'est assez basique en vrai), elle s'en prendra, avec ses camarades, à la mauvaise personne. Un de ses gardes l'a marquera alors à jamais dans son coeur. Mais ayant échouées, ses camarades seront éliminées par le commanditaire, via leur chef, totalement débile. Monko sera sauvée de justesse par le garde rencontré un peu plus tôt, mais bizarrement, le commanditaire ne sera pas puni, et on ne saura pas pourquoi. In fine, même si le garde a fait le malin, il perdra la vie, avant de revenir… en zombie (quand je vous dis que ça part dans tous les sens, sans logique derrière).

Le final est grandiose (ou pas), Monko finit capturée par son ancien chef et maître. Celui-ci souhaite qu'elle prenne sa suite, tandis que le prince qui l'a mis à prix est juste maso… J'aime bien le design de sa cicatrice, elle reflète bien son caractère totalement toxique. Elle se retrouve donc dans une position délicate, entourée d'ennemis, et pouf, comme par magies des alliées font leur apparitions, discrètement ou non. Elle repartira ainsi tranquillement, est-ce qu'elle est encore recherchée ? Aucune idée. Est-ce que le prince chelou est mort ? Aucune idée. Est-ce qu'elle a enfin tournée la page ? Il semblerait que oui, heureusement. Elle n'aura pas eu une enfance facile, mais sa vie actuelle ne semble pas être mieux, elle est juste libre au final, mais sans le sous. Quant au Shogun, il semble déçu de ne pas pouvoir lui reparler, et surtout qu'elle ne l'ait pas reconnu.

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