La Ballade de Pern, tome 4 : La Chanteuse-dragon de Pern (Le dragon chanteur)

Pour la lecture de la Ballade de Pern j'ai donc opté pour l'ordre d'écriture. C'est donc très logiquement que je suis passée du tome 3 au tome 13 et que je poursuivrai avec le tome 5 (Les tambours de Pern) pour clôturer la trilogie des Harpistes. Dans mon intégrale numérique c'est encore une autre numérotation, le mieux est de faire une liste des titres et de ne se fier à aucune.

À la fin du tome précédent, Menolly avait rejoint dans son Fort le maître harpiste Robinton. L'histoire est un peu moins passionnante que l'autre. Il ne faut pas oublier que les personnages principaux sont des jeunes ados et donc il y a les petites chamailleries d'usage. Enfin, moi ce que j'ai préféré ce sont les passages avec les lézards-de-feu… cela donne envie d'en avoir un.

Il y a aussi les passages qui parlent de la musique. Que j'aimerai pouvoir composer et interpréter une partition à froid… Je me demande à quoi ressemble un guitar ?

Menolly se fait quand même des amis, comme le jeune Piemur et Camo le bênet. On en apprend un peu plus sur les capacités des lézards-de-feu. Quelques questions restent sans réponse, mais j'ai encore quelques tomes à lire.

Un bon moment de lecture, quoi qu'il en soit.

Je vous laisse, j'entends les tambours de Pern qui m'appellent!


Challenge cycles/séries 2020
Challenge mauvais genre 2020
Challenge multi-auteures SFFF 2020

Suite directe du tome précédent, sur la planète Pern. le lecteur découvre les aventures de Menolly dans le l'atelier des harpistes qui est aussi un centre de formation. La jeune fille, extraordinairement douée, est peu à peu intégrée dans l'école des harpistes, où elle apprend le chant, la musique (exercice et composition), la fabrication des instruments… Apprentissage d'autant plus important dans un monde où les harpistes sont les vecteurs de l'instruction et de la mémoire (les ballades racontent le passé et mettent en garde contre les dangers réels de la planète). de plus, ils sont les confidents des seigneurs et ont un poids politique certain.

La jeune fille, encore préado, reste timide et peu sûre d'elle, à cause des traitements qu'elle a subis dans le Fort de la mer. Dans l'atelier des harpistes, certains aussi considèrent qu'une fille ne peut pas devenir harpiste. Mais les responsables connaissent sa valeur : ils l'ont cherchée sur tout le continent.

Et ses lézards de feu suscitent l'admiration. Oui, ces petites bêtes attachantes et merveilleuses ajoutent au sel de l'histoire.

Menolly est en bute à la jalousie de quelques-uns, notamment les filles qui ne sont pas des apprenties mais dont les parents nobles ont payé l'année. Elles lui signifient mépris voire méchanceté, la traitent presque de pauvre souillon, et là l'auteure fait preuve de peu de subtilité. On a parfois l'impression d'être dans un roman jeunesse, loin des premiers tomes de la saga (dans l'ordre d'écriture).

Cependant, on découvre pas mal d'éléments sur la société pernaise, dans un style agréable et avec une grande galerie de personnages, dont beaucoup sont très marqués : les gentils (certains sont trop gentils pour être crédibles), les exigeants, les mentors, les élèves sympathiques et les peaux de vache, etc. Pas de nuances, je vous dis !

Le vrai défaut de ce tome : un cruel manque d'enjeu. Même si la lecture est agréable, même si Menolly est sympathique, même si on en apprend plus sur le monde de Pern, l'histoire ronronne un peu.

À voir ce que ça donne pour la suite du cycle.

Lien : https://feygirl.home.blog/20..

Un tome qui fait un peu transition mais qui reste superbe. Une relecture pur moi.

Menolly s'installe l'atelier du maitre harpiste.
Son rêve est sur le point de se réaliser, mais les événements ne lui laissent aucun répit. Entre la jalousie des autres élèves, la mesquinerie de sa logeuse qui ne supporte pas ses lézards de feu, et certains maitres qui ne veulent pas d'une fille "incapable" dans leur classe, elle n'a décidément pas beaucoup d'alliés.
Elle va donc, avec énormément de patience, contre vent et marée se faire se place. Aidée par un petit nombre qui deviennent ses amis elle résiste car la musique, c'est sa vie et elle n'a pas l'intention de laisser tomber !

Haa quel plaisir j'ai à relire cette série ! On s'attache tellement à se monde et à Menolly, on compatit de sa place mais en même temps on l'envie un peu d'avoir des amis fidèles et des gens qui croient en elle !

C'est vraiment un plaisir de suivre son apprentissage, on sent tellement l'amour de la musique derrière tout ce qui se passe. Il y a vraiment une atmosphère particulière durant tout le roman, on en veut plus, toujours plus, ça n'aide pas qu'il soit si court.
En fait j'avais l'impression de retrouver mon amour pour ce genre d'histoire datant de mes début en fantasy, l'émerveillement de la découverte mélangé à un regard nouveau sur ce classique du genre. Je ne m'attendais pas à apprécier autant cette relecture en fait.

Un plaisir cette petite trilogie à part dans l'univers tout en étant au coeur des événements, j'adore !

17/20
Lien : http://delivreenlivres.blogs..

La suite de l'histoire de Miss Parfaite. Même si je trouve ce tome intéressant pour la vie en atelier qu'il nous décrit, l'héroïne est complètement fade et peu attachante.

En effet, bien qu'elle ait étudié deux fois moins que les autres, elle est deux fois plus brillante, tellement modeste avec ça, et jolie tant qu'à faire, et puis elle a NEUF lézards-de-feu quand d'autres désespèrent d'en avoir jamais un. Du coup, forcément, elle est la cible de toutes les jalousies de la part des personnes moins brillantes qu'elles. Bref, l'auteur se prélasse un peu dans le misérabilisme pathétique tout au long de ce tome, de même que dans le précédent.

Néanmoins, c'est une série que j'aime beaucoup dans l'ensemble car l'univers décrit est très complexe et complet. Ce tome vite lu nous apprend plein de choses sur la vie en ateliers et sur les harpistes auxquels on s'attache dans les précédents tomes (Robinton en particulier). Aussi, si on ne fait pas trop attention à l'histoire de l'héroïne mais qu'on profite de tous les petits détails périphériques, on peut quand même profiter de ce que le bouquin peut apporter.

Après avoir intégré un peu précipitamment l'atelier des harpistes, la jeune Menolly va découvrir que cet univers n'est pas exempt de jalousie, préjugés et autres bassesses de l'être humain. par son sérieux et son talent, elle risque de s'attirer bien plus d'ennemis que d'amis, mais quels amis !

Que ceux qui ne connaissent rien à la musique et aux musiciens lisent ce romans ! Il permet de comprendre un milieu tout à fait particulier, qui parait souvent réservé à une minorité. Il n'en est rien dans ce livre : les mots sont des notes chantant l'histoire de cette frêle jeune fille et de ses compagnons étranges qui tentent de s'intégrer dans un monde parfois cruel par leur seule passion pour la musique. de très beaux moments où Menolly nous fait littéralement vivre son amour pour la musique.