Bercés d'illusions et de patriotisme, le corps de ces soldats est souvent comparé à une fleur qui fane très vite...
Le retour dans sa vie d'avant n'est pas sans aléas. Qui a changé?
Qui mieux que l'auteur de ce roman, inspiré par la terre, peux parler de ces hommes et femmes que l'on a arrachés à leur vie de famille.
Proche de ces 41noms pris sur le monument au mort de sa commune, il décrit autant de vie brisée par une mort prématurée que de retrouvailles douloureuses.
C'est un roman intimisme et universel, qui nous fait comprendre que sur cette terre, l'homme est voyageur et sa vie paraît pour un temps.
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Souhaitant apporter quelques précisions sur une confusion courante, historique et technique, concernant les gaz de combat utilisés pendant la grande guerre.
Cette confusion s'est glissée dans le texte aux pages 137/138 et concerne le gaz Ypérite dit "gaz moutarde" du fait de son odeur caractéristique et de sa couleur. Le concerné "Camille" n'a pu, dans la période décrite par l’auteur en 1915, avoir été affecté par ce gaz car il n'a été utilisé au combat qu'en 1917 lors d'une des batailles de Ypres. Il semble plus approprié de préciser que le gaz de combat utilisés à Ypres en 1915 (origine de la confusion point géographique et gaz utilisé) était du "Chlore". Le symptôme constaté avec ce gaz était l'asphyxie par lésions aux poumons et aux voies respiratoires mais en aucun cas en 1915 aggravé de brulures cutanées propres, entre autre, à l'Ypérite d’où la protection totale nécessaire.