AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782714458254
315 pages
Belfond (04/11/2015)
3.76/5   46 notes
Résumé :
Résumé: Une enveloppe glissée sous la porte de Susan. A l'intérieur, la photo d'un petit garçon et son nom: Dylan. Pourtant, l'enfant est mort depuis 3 ans. Susan le sait: elle a été accusée d'avoir tué son fils.
Que lire après Une cruelle absenceVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
3,76

sur 46 notes
5
3 avis
4
6 avis
3
5 avis
2
0 avis
1
2 avis
Il n'y a rien de plus cruel que de perdre un enfant… Et quand la mère est reconnue coupable de son meurtre alors qu'elle n'en a aucun souvenir, quel enfer est le sien?

Susan est repartie de zéro: autre région, autre nom, autre apparence. Elle a même coupé les ponts avec les rares personnes qui ne lui ont pas tourné le dos, comme son père. Elle survit sous le poids de ce fardeau, constamment sur le qui-vive.

Et un jour, une photo improbable: son fils, Dylan, censé être décédé depuis trois ans.L'espoir viscéral qu'elle ait été piégée renaît et elle ne cessera de chercher la vérité…

C'est le titre et la 4ème de couv' qui m'ont interpellée car la maternité est un sujet qui, s'il est bien traité, appelle des émotions puissantes. Et Jenny Blackhurst a réussi à m'embarquer dans son roman à suspense flirtant avec le thriller.

Le démarrage est un peu lent, installant les doutes et les questionnements, immergeant le lecteur dans le cauchemar que vit cette femme qui est obligée de faire sienne une vérité qu'elle nie pourtant farouchement tout au fond d'elle pour ne pas devenir folle.

Cassie, son ancienne compagne de cellule, devenue son unique amie, est son garde-fou mais voit avec jalousie l'influence de Nick, venu frapper à sa porte pour remuer le passé.

Nick joue un double-jeu mais reste obscur une grande partie de l'histoire, alimentant nos doutes et le suspense.

La seconde histoire qui vient se greffer à la quête de vérité de Susan et qu'elle exhume peu à peu est du pur thriller. Cela peut même sembler disproportionné dans l'horreur mais c'est aussi ce qui fait l'originalité de ce roman qui ne tombe pas dans les règlements de compte familiaux ou conjugaux, un peu cliché et convenu quand on aborde la disparition d'un enfant.
Cela va bien au-delà de la disparition d'un bébé qui n'est qu'une victime collatérale au final, le sommet d'un iceberg criminel inattendu.

Et tel une suite de dominos, la chute du premier entraîne celle des autres dans des rebondissements haletants. le roman s'accélère au fil des découvertes et le récit parallèle d'une jeunesse dorée prend alors tout son sens!

L'auteur aborde le sujet de la dépression post-partum maternelle (car oui, elle peut aussi toucher les papas!). C'est une réalité souvent négligée et jugée sévèrement tant la naissance d'un enfant se doit d'être un arc en ciel de félicité et de bonheur dans le cliché social. Avec les doutes de Susan sur sa culpabilité, c'est la situation parfois très problématique de la mère qui a du mal à faire face à sa nouvelle condition, entre fatigue et frustration, qui est mise en avant, avec délicatesse.

Le drame qui s'est noué bien avant la naissance de Dylan est une critique sociale sur le pouvoir de l'argent, l'impunité qu'il lui confère et la toxicité des relations qui se nouent et se dénouent autour de lui. C'est la construction psychologique gangrenée de ces jeunes qui se croient, souvent à raison, protégés par l'argent de papa.
Et si cette jeunesse dorée tombe dans la perversion, rien ne peut les arrêter et le ciment de la tromperie, du meurtre et des abus les lient dans l'âge adulte.
L'auteur a su décrire les sphères d'influence nauséabondes dont il est difficile de s'extirper quand les secrets sont dangereux.
J'ai également apprécié la relation entre Cassie, Susan et Nick qui instille amitié et sentiments pour alléger un peu l'atmosphère et ajoute une note de séduction toujours sympa!

L'intrigue est bien ficelée et le suspense est omniprésent jusqu'à la fin donc ce fut une lecture très agréable et que je vous conseille!
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
Commenter  J’apprécie          60
Susan vient de passer trois ans dans un établissement pénitentiaire psychologique pour le meurtre de Dylan, son petit garçon. Les circonstances du décès sont assez floues, Susan elle-même ne se souvenant pas de la manière dont elle s'y ait prise pour tuer Dylan. Mais les juges sont catégoriques : elle est coupable. Alors, une fois libérée et de retour chez elle, quelle ne fût pas sa surprise de recevoir par courrier une photo d'un petit garçon de 4 ans… qui n'est autre que son fils, Dylan. Bouleversée par cette découverte, elle va tenter de mettre à jour cette histoire et se tourne vers sa meilleure amie Cassie, rencontrée en prison. Ensemble, accompagnées de Nick Whitely, un journaliste devenant l'ami des jeunes femmes, ils vont tout mettre en oeuvre pour faire la lumière sur cette mystérieuse affaire.

Une cruelle absence est un thriller psychologique gentillé, un peu naïf et balbutiant, qui manque clairement de réalisme. L'histoire n'est qu'une succession d'événements plus invraisemblables les uns que les autres, avec un dénouement en apothéose, qui vient clore avec brio cette série de paradoxes et d'extravagances littéraires.

La base de l'histoire est bien pensée, le sujet se voulait intéressant et captivant, mais pas assez solide sur son socle. En effet, le récit est bancal, peu structuré, le fil conducteur est en accent circonflexe, on s'y perd facilement parmi les éléments narratifs et les personnages. Ces derniers d'ailleurs manquent clairement de consistance. Je n'ai pas réussi à m'attacher à aucun d'entre eux, ils m'ont paru froids, sans originalité, totalement creux. L'histoire de Susan, pourtant tragique, ne m'a pas émue, au contraire, son caractère frivole et sa grande naïveté m'ont à maintes reprises agacés. Il n'y a que Cassie, sa meilleure amie, également ex colocataire en détention, qui m'a un tantinet plût… j'appréciais sa discrétion et le halo de mystère qui entourait sa personne. Malheureusement, n'étant pas la protagoniste, nous n'en avons pas découvert plus son histoire : dommage !

Pour un premier polar, ça aurait pu être bien, mais ça demande clairement de l'amélioration, notamment au niveau de la tension narrative, de la montée en puissance du suspense, de la construction des caractéristiques des protagonistes et surtout, de la vraisemblance de l'histoire. D'accord, c'est une histoire fictionnelle, mais il faut quand même qu'elle soit un minimum réalisable dans la vie réelle pour que le lecteur puisse y croire et s'y plonger. Ici, les éléments manquaient trop de finesse pour être crédibles.

Un thriller psychologique balbutiant et creux, truffé d'incohérences, que je n'ai pas pris plaisir à lire.
Lien : https://analire.wordpress.co..
Commenter  J’apprécie          80
Ils lui ont dit qu'elle a tué son fils et maintenant qu'elle a purgé sa peine. Et s'ils lui avaient menti?
Un chef d'oeuvre.

Synopsis:
Sous une nouvelle identité, celle Emma Cartwright, Susan Webster tente de commencer une nouvelle vie depuis qu'elle a été libérée de l‘ hôpital pénitentiaire d'Oakdale. Condamnée pour meurtre pour avoir tuée, il y a 4 ans, son fils de 3 mois, Dylan. Elle n'a aucun souvenir du jour le plus horrible de sa vie. Son ex-mari l'a trouvée droguée, un oreiller sous un bras et son fils dans l‘autre et ils ont dit qu'elle a étouffé son propre fils.

Elle a coupé le contact avec tous les amis et parents de sa vie d‘avant. Seule sa nouvelle amie Cassie, elle aussi a été condamnée pour meurtre, connaît son passé. La vie se déroule de façon calme jusqu'à ce qu'elle reçoive la photo - qu'on lui glisse sous sa porte adresser à Susan Webster - d'un garçon de 4 ans qui pourrait être son fils. Cela lui fait espérer que son fils bien-aimé est encore en vie. Mais qui dans cette ville connaît sa nouvelle identité et connaît l'histoire de son passé? À partir de là, elle n'a plus une minute tranquille, quelqu'un lui glisse un article de journal dans son sac à main, sa maison est mise sens dessus-dessous, elle trouve un chat mort dans son lit. Susan tente elle-même de mener son enquête pour savoir qui lui a envoyé ces photos et vient déranger sa vie. Par ailleurs, elle essaye de retrouver sa propre mémoire, afin de savoir ce qui c'est vraiment passé le jour où tout a basculé.
Nick, un journaliste, elle y trouve un ami qui mène les recherches avec elle, la réconforte et croit en elle. L‘ enquête la mène sur les traces d'un autre crime horrible qui a eu lieu vingt ans avant dans un collège d'élite dans le nord de l'Angleterre... et Susan ne sait plus à qui elle peut faire confiance.

J'ai d'emblée été prise dans l'enquête de Susan, car l'intrigue est très bien construite et tout naturellement on souhaite la résoudre avec elle pour savoir ce qui c'est passé le jour où sa vie a basculé! Au fil de la lecture, en raison de plusieurs rebondissements, le suspense augmente. L'auteure réussit à ce que le lecteur soupçonne chaque protagoniste. D‘ailleurs, j'ai fini par douter et me suis demandée si finalement Susan n'était pas folle et qu'elle s'imagine tout ce qui lui arrive ou si elle a réellement tué son enfant ou est victime d'une machination?

Ce thriller psychologique marque avec un style d'écriture captivant et fluide, des personnages intéressants et un complot complexe et opaque qui crée constamment du suspense!

J'ai acheté ce livre “Era una famiglia tranquilla“ sur une aire d'autoroute en Italie en rentrant de Très contente de mon choix! Jenny Blackhurst, à lire absolument!
Commenter  J’apprécie          10
En Angleterre, une jeune femme vient de passer 3 ans en prison. Elle a assassiné son bébé de trois mois. Enfin, elle croit l'avoir tué car elle ne se souvient de rien. Une semaine, après sa libération, elle reçoit une photo d'un petit garçon. Son fils serait-il toujours vivant ? Elle va tout faire pour découvrir la vérité.
J'ai lu ce roman avec une impression de déjà-vu, après une intrigue plutôt lente à démarrer, le récit s'accélère pour se terminer avec une succession d'événements totalement invraisemblables. Je ne mets que deux étoiles et demie car le final est trop tiré par les cheveux, trop d'incohérences.
Commenter  J’apprécie          90
Si vous êtes parent, alors sans doute votre pire cauchemar est de perdre votre enfant. Alors imaginez si on vous accuse de l'avoir tué et que toutes les preuves sont contre vous ? C'est ce que Susan a enduré. Accusée d'infanticide, elle purge une durée de 4 ans dans un hôpital psychiatrique. N'ayant aucun souvenir de la nuit de la mort de son enfant, elle finit par se résoudre en sa culpabilité et tenter tant bien que mal à vivre une autre vie, sous une autre identité « Emma Cartwright« , dans une autre ville… un nouveau départ.

Mais « prendre un nouveau départ » ne peut pas se faire en claquant des doigts, car cela signifiait oublier certaines choses, certaines personnes. Et parfois, un simple petit truc, ça peut être un habit, une simple rayure sur une table ou une photo oubliée peut faire resurgir toutes les peines tant enfouies. Pour Emma, c'est une enveloppe, dont l'émetteur est anonyme, glissée sous la porte, qui rallume toutes ses émotions et lui donne une lueur d'espoir car à l'intérieur elle trouve une photo de son fils, et le courrier est adressé à Susan… Mais s'il est mort, qu'est-ce que cela signifie ? Qui est cette personne qui a posé l'enveloppe et est au courant de l'histoire de Susan ? Ce pourrait-il que Susan ait été menti et que son fils soit toujours en vie ?

Plusieurs questions nous tourmentent au fil des pages, on essaie sans cesse de trouver une logique aux événement, tenter de les relier sans pour autant y arriver.  Je vous le dis dès maintenant ; vous serez extrêmement surpris par le dénouement final ! Jenny Blackhurst détourne son histoire de plusieurs manières inattendues avant de commencer à assembler les pièces du puzzle, l'une après l'autre, tout en gardant le suspense au summum pour ne pas lâcher le livre.

J'ai beaucoup aimé les chapitres écrits en italique, remontant à 1987. Où l'auteur nous parle d'un groupe de garçons qui se rencontrent à l'école et que nous suivons jusqu'à l'université. Au début, je ne pouvais pas comprendre où cela s'intégrait, mais les brins se rejoignent et les rebondissements impliqués sont très bien faits.

Décès. Amnésie. Souffrance… Une seconde chance. L'histoire comporte tous les ingrédients d'un bon thriller. Je vous le recommande vivement !

Ps. j'ai été déçu de découvrir, après une petite recherche, que c'est le seul roman de l'auteur qui a connu une traduction française. J'espère que d'autres de ses romans auront droit à une version française.

https://deslivresdesmotsblog.wordpress.com/2018/09/26/une-cruelle-absence-jenny-blackhurst/
Commenter  J’apprécie          00

Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
J'avais besoin de croire que je n'étais pas capable de faire du mal à un bébé, à mon bébé, alors qu'au fond de moi je connaissais pertinemment la vérité. L'esprit a une drôle de façon de vous faire accepter ce que vous refusez d'admettre.
Commenter  J’apprécie          60
Quand j'étais petite, ma mère et moi nous asseyions en haut de l'escalier pour le descendre ensemble sur les fesses. A chaque marche, je criais "Pause bisous!" et nous nous arrêtions pour nous embrasser, avant de rebondir sur la marche suivante." Les jours où nous étions pressées, maman me portait jusqu'en bas, puis elle me regardait d'un air faussement horrifiée. "On a oublié les pauses bisous!" s'exclamait -elle, et elle me couvrait de baisers, un pour chaque marche, pendant que je gloussais en faisant mine de vouloir lui échapper.
Commenter  J’apprécie          10
Soudain, un bruit sourd à l'étage m'arrache un cri. Quelqu'un est en train de courir au-dessus de ma tête! Avant même que j'aie eu le temps de réagir, les pas rejoignent l'escalier.Cherchant de quoi me défendre dans la pagaille qui m'entoure, je me rends compte que mon porte-couteaux dernier cri est vide: ses six occupants sont plantés si profondément dans le placo du mur que je n'arrive pas à les déloger. Là, je commence vraiment à paniquer!
Commenter  J’apprécie          10
L'homme que j'ai aimé plus que tout au monde se tient devant moi, et je me rends compte subitement que je n'ai jamais cessé de l'aimer. Est-il seulement possible de se détacher de quelqu'un qui représentait tout pour vous ?
Commenter  J’apprécie          30
Des images que j'avais difficilement réussi à refouler me reviennent soudain en mémoire, comme l'eau filtre à travers les rochers. Je me vois le jour où je me suis réveillée à l'hôpital, non pas progressivement, mais d'un seul coup, les yeux grands ouverts. -Le bébé! Au secours, mon bébé! Je suis seule dans la pièce et quand je tente de me redresser mon ventre hurle de protestation. Que m'est-il arrivé? Qu'est-il arrivé à mon bébé?
Commenter  J’apprécie          00

autres livres classés : post-partumVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus

Lecteurs (170) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2877 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..