Une fois de plus, le grand Terry Pratchett nous entraine dans une histoire rocambolesque dans laquelle les personnages et les histoires se croisent pour former un récit et sa morale. Car Terry Pratchett écrit des contes dont la fin est souvent à méditer.
Au large d’Ankh-Morpork la tentaculaire cité commerçante, une île émerge. Or, elle se trouve exactement à mi distance avec le royaume de Klatch. Les deux peuples en revendiquent la souveraineté. La guerre est proche, seul le commissaire divisionnaire Vimaire du Guet veut l’empêcher.
Toujours très actuel, le récit démonte le processus de haine qui se développe entre les peuples par la non connaissance des autres, de leurs coutumes et de leur façon de vivre. Pratchett invente un conte qui prône la tolérance et le rapprochement des peuples.
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Dans un univers où les lois de la physique sont plus souples qu'un spaghetti trop cuit, et où la magie est aussi courante et imprévisible que les éternuements d’un rhume en hiver, Terry Pratchett nous dévoile "La Huitième Couleur", un livre qui ferait passer Lewis Carroll pour un auteur de pacotille.
Préparez-vous à rencontrer des bagages carnivores, des épées bavardes, des dragons transparents et une tortue géante qui porte le monde sur sa carapace et qui se carapate. Au périple de ma lecture, j’ai eu l’impression d’avoir pris mes vacances dans le souk, ce joyeux bazar fantastique, ce tourbillon d'humour et d'absurdité qui m’a laissé un sourire aussi large que celui du Chat du Cheshire.
Tout ce mélange d’absurde et de loufoque sur une palette fantaisiste nous donne cette unique couleur : L’octarine. La grande vainqueur du tournoi de Yams des dieux, avec pour concurrents la 𝖒𝖔𝖗𝖙 ✞et le 𝖘𝖔𝖓-𝖗é𝖋𝖑é𝖈𝖍𝖎-𝖉'𝖊𝖘𝖕𝖗𝖎𝖙𝖘-𝖘𝖔𝖚𝖙𝖊𝖗𝖗𝖆𝖎𝖓𝖘
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J'ai commencé par le tome 2, et je crois que c'était une bonne idée ! J'ai encore plus apprécié retrouver Rincevent et Deuxfleurs au début de leur aventure. Deux personnages absolument géniaux, drôles et uniques, j'ai même fini par m'attacher ! La palme d'or revient quand même au Bagage.
Un peu moins d'humour que dans le 2ème tome, quoique... Certains passages m'ont fait souffler très fort du nez !
Et quand je me dis que l'auteur n'arrivera plus à me surprendre, eh bien il y parvient malgré tout !!
Commenter  J’apprécie         60 ![Les Annales du Disque-Monde, tome 4 : Morti.. par Pratchett Les Annales du Disque-Monde, tome 4 : Morti..](/couv/sm_1496_aj_m_1577.jpg)
Après avoir adoré les deux premiers tomes des Annales du Disque-Monde et trouvé le troisième agréable, j’étais impatiente de découvrir ce quatrième volume, centré sur Mortimer. Terry Pratchett continue de démontrer son talent pour créer des aventures hilarantes. Son style unique, bourré de blagues, de situations absurdes et de dialogues pleins d'esprit, est toujours aussi savoureux. On retrouve aussi ses critiques subtiles, cachées entre les lignes de cet univers déjanté. Mention spéciale pour la traduction de Patrick Couton, qui parvient à capturer toute la saveur de l'original.
Cependant, cette lecture n'a pas été aussi plaisante que je l'espérais. Si la Mort est un personnage exceptionnellement bien développé avec son caractère décalé et ses répliques hilarantes, les autres personnages m'ont moins convaincue. Mortimer, malgré son rôle principal, manque de charisme par rapport à son maître. Bien qu'il soit courageux et impliqué, il peine à susciter l'attachement.
Les personnages secondaires, hormis Rincevent (mon chouchou) qui fait une apparition réjouissante, m’ont également laissé de marbre. Ysabel, la fille adoptive de la Mort, ne m'a pas marquée malgré son rôle croissant dans l’histoire. Keli, la princesse au destin bouleversé par Mortimer, était fade au point de faire la figuration. Albert et Coupefin, quant à eux, sont sous-exploités.
Néanmoins, l’histoire reste très divertissante. Les péripéties des héros sont amusantes et le récit, bien construit, ne manque pas d’idées philosophiques intéressantes. Suivre les aventures de Mortimer et les loisirs de la Mort a été un vrai plaisir. Malgré mes réserves sur les personnages, "Mortimer" reste une lecture à découvrir car c’est souvent l’arc préféré des lecteurs fans de la saga.
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J'ai passé un excellent moment de lecture avec ce livre assez court où l'on retrouve le mage Rincevent et le Bagage. Dès le début, le décor est planté. Rincevent est toujours coincé dans les bas fonds, essaye de s'en sortir mais ce n'est pas aisé. il fait bugger la matrice et fait peur à tout le monde. Et voici, qu'un ado faisant des essais de sorcellerie le fait surgir dans la bonne dimension mais il y a erreur sur l'identité. Eric, l'apprenti sorcier, le prend pour un démon et l'oblige à répondre à ses demandes.
J'ai trouvé que l'histoire était addictive. Les épisodes s'enchaînent avec humour, sans temps morts et bien entendu, nous ne pouvons deviner comment cela va se passer car Terry Pratchett reste insaisissable et complètement décalé.
J'ai passé un très très bon moment de lecture. Et puis la fin... Pour l'infirmière de santé au travail que je suis, c'est juste un régal cette fin.
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Le cercle des Frères Eclairés complote autour de son Grand Maître Suprême. Il s'agit d'éliminer le Patricien d'Ankh-Morpork et de rétablir la royauté.
Dès lors le chaos règne dans la capitale et le capitaine du Guet, Vimaire, va devoir y mettre bon ordre. Par chance, son équipe de choc, le sergent Côlon et le caporal Chicard se voit adjoindre une nouvelle recrue : l'agent stagiaire Carotte. L'enquête amène Vimaire et ses hommes à parcourir la ville, sa bibliothèque, ses toits, la demeure délabrée de l'éleveuse de dragons Dame Ramkin, ses cachots afin d'élucider le mystère des incendies qui ravagent la ville.. .
Une fois encore c'est très drôle. Quelle bonne idée cette enquête policière au sein du Disque-Monde ! Et quels personnages ! L'ivrognerie, la couardise, la bêtise côtoient le courage, la passion, la générosité.
Et si le récit n'est pas d'une originalité folle, il est d'une grande efficacité et je me suis régalée.
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