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Citations de Cicéron (310)


Être capable, à l’heure du plus grand triomphe, quand l’ennemi est au fond du malheur, de réfléchir à sa propre situation et à la possibilité d’un renversement du sort, de ne pas oublier dans le succès, que la Fortune est changeante, voilà le fait d’un grand homme, qui atteint à la perfection, d’un homme, en un mot, qui mérite de ne pas être oublié.

Histoires XXXVIII, 21, trad. Félix Bouchot
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[...] le rapprochement s’impose entre Le songe de Scipion, qui évoque l’au-delà et sert de conclusion au De Re Publica, et le mythe final de La République de Platon, qui rapporte l’aventure outre-tombe d’Er, fils d’Armenios. Compte tenu de l’intention claire de Cicéron de prendre pour modèle la République de Platon, et de s’en réapproprier l’admirable conclusion, la question se pose de savoir pourquoi il a substitué le rêve au mythe. [...] La fiction du rêve, chez Cicéron, [...] ne comporte aucun, ou presque aucun, enjeu de vérité. Il s’agit de tourner l’âme vers des valeurs, et en l’occurrence des valeurs fragiles qu’il importe avant tout de recevoir et de transmettre. La forme du rêve a pour fonction de valider un enseignement, d’en garantir l’authenticité, et l’appareil visuel du rêve, ici, est un dispositif visant à produire de la présence, à faire apparaître, en personne, le modèle perdu.
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"[...]La satiété de la vie rend propice la venue de la mort."
p. 129
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Si l'on ne peut supporter la seule idée de la douleur, on se laisse abattre et terrasser par le désespoir; si on lui résiste, on sort vainqueur du combat.
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Dans ma jeunesse, je m’attachai à un vieillard, Q. Maximus, celui qui reprit Tarente, avec la même affection que s’il eût été de mon âge. II y avait en lui un heureux mélange de sévérité et de grâce, que sa vieillesse n’avait point altéré. Quand notre amitié commença, Fabius, quoique avancé en âge, n’était pas encore tout à fait un vieillard. J’étais né un an avant son premier consulat : sous son quatrième consulat, je partis avec lui pour faire mes premières armes au siège de Capoue, et cinq ans après je l’accompagnai à Tarente. Je fus ensuite, au bout de quatre ans, élu questeur, et je remplis ces fonctions sous le consulat de Tuditanus et de Céthégus, alors que Fabius, dans une extrême vieillesse, parla en faveur de la loi Cincia sur les présents et les dons. Malgré son grand âge, il faisait la guerre comme un jeune homme, et par sa patience il tenait en échec la fougue juvénile d’Annibal ; c’est de lui que notre Ennius a si bien dit : « Un seul homme, en temporisant, releva notre fortune. Il ne plaçait point les rumeurs publiques avant le salut de l’Etat. Aussi sa gloire grandit-elle après lui, et s’accroît-elle tous les jours. » Quelle vigilance, quelle habileté ne dé— ploya-il pas pour reprendre Tarente ? Salinator, qui, après avoir perdu la ville, s’était réfugié dans la citadelle, se glorifiait du succès de Fabius, et lui disait, moi présent : « Vous avez repris Tarente, grâce à mes soins. » — « Sans doute, répondit Fabius en riant ; car si vous ne l’aviez perdue, je ne l’aurais jamais reprise. »
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Si l’intelligence nous est commune à tous, la raison, qui fait de nous des êtres raisonnables, nous est aussi commune ; si cela est vrai, la raison qui nous prescrit ce qu’il faut faire ou ne pas faire nous est commune ; si cela est vrai, la loi nous est commune ; si cela est vrai, nous sommes concitoyens ; si cela est vrai, nous sommes membres d’un même État ; si cela est vrai, le monde est comme une cité. De quel autre État, en effet, dira-t-on que la race humaine tout entière fait partie ? C’est de là, de cette cité commune que nous tenons l’intelligence [elle-même], la raison et la loi ; car d’où nous viendraient-elles ? De même qu’en moi ce qui est terrestre est une partie [détachée] d’une certaine terre, que ce qui est humide appartient à un autre élément, que ce qui est souffle, chaleur et feu émane d’une source spéciale (car rien ne sort de rien ni ne disparaît dans le néants), de même mon intelligence vient de quelque part.
Marc Aurèle Pensées Livre IV point 4
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Ce ne sont ni la force, ni l'agilité physique, ni la rapidité qui autorisent les grands exploits; ce sont d'autres qualités, comme la sagesse, la clairvoyance, le discernement. Qualités dont non seulement la vieillesse n'est pas privée, mais, au contraire peut tout spécialement se prévaloir.
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Aristote va jusqu'à dire que les esprits particulièrement vifs sont tous angoissés (je ne suis pas fâché d'être moi-même un peu lent) [...]
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On envisage la mort avec sérénité si, au moment de mourir, on peut être fier de sa vie. Une vie qui s'est entièrement vouée à la pratique de la vertu n'est jamais trop courte.
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Il existe trois choses pour forcer la sympathie et pousser les hommes à faire campagne : la reconnaissance pour services rendus, l'espérance et l'inclination naturelle. Il faut donc cerner les moyens susceptibles de faire naître chacun de ces sentiments.
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Ils disent que ce qui est très avantageux devient honorable; non, il ne le devient pas, il l'est; car il n'est rien d'utile qui ne soit honnête, non pas honnête parce que utile, mais utile parce que honnête.
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17. Il faut […] avoir embrassé et posséder une foule de notions, sans lesquelles il n’y a plus qu’un vain et ridicule verbiage. Le style, à son tour, doit recevoir sa forme, non seulement du choix, mais de l’heureux arrangement des mots dans la phrase. Et puis, toutes les passions que la nature a mises au cœur de l’homme, il faut les connaître à fond, car l’éloquence en déployant sa force n’a qu’un but : agir sur les âmes des auditeurs, pour les calmer ou les émouvoir. A tout cela il est nécessaire d’associer une certaine grâce, de l’enjouement, la culture d’un homme bien né, la promptitude et la concision dans la réplique ou l’attaque, unies à un fin sentiment des convenances et à la délicate plaisanterie.
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[…] Le Cicéron des discours ne s’est pas assez souvenu du Cicéron théoricien de l’art oratoire. A plus forte raison, les autres furent-ils peu tentés de s’engager dans la voie que leur indiquait le De Oratore, route longue, difficile, où il fallait du talent et surtout des efforts personnels. Un seul s’est trouvé, à l’époque impériale, pour reprendre les théories de Cicéron : Tacite.

-Introduction-
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Plutôt que de plaindre les gens, pourquoi ne pas les secourir, si on le peut ? Ne pouvons-nous pas être généreux sans éprouver de la pitié ? Nous ne sommes pas tenus à prendre pour nous les chagrins des autres ; mais, si nous le pouvons, à soulager les autres de leur chagrin.
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 Cicéron
« Si vous possédez une bibliothèque et un jardin, vous avez tout ce qu'il vous faut. »
de Cicéron
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Cela contribue beaucoup à la réputation, au prestige d’un candidat que d’avoir tous les jours autour de lui, quand il descend au forum, un cortège nombreux.
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Pour l’apparence, des hommes illustres par leurs charges et par leur nom, qui, même s’ils ne font rien pour le recommander, apportent cependant au candidat un supplément de considération
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Faire comprendre par des avertissements, par des prières, par tous les moyens possibles (...) à ceux qui veulent t’obliger que l’heure est venue de le faire
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Presque tous les êtres ont en eux une tendance naturelle à la mollesse, au laxisme, à la bassesse, à l'impuissance en quelque sorte, et à la lâcheté ; s'ils n'étaient formés que de cela, l'âme humaine serait au comble de la laideur ; mais il y a aussi la raison, qui règne sur nous, nous dirige et nous permet d'accéder à la vertu par des efforts et des progrès constants.
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Il existe trois choses pour forcer la sympathie et pousser les hommes à faire campagne : la reconnaissance pour services rendus, l'espérance et l'inclination personnelle. Il faut donc cerner les moyens susceptibles de faire naître chacun de ces sentiments.
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