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Critiques de Cicéron (76)
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Devant la mort

Devant la mort



" C'est la vie non la mort qui est un mal "



Cicéron après une grande carrière d'orateur et homme politique, souhaite maintenant s'occuper avec un art plus fécond la philosophie.



À travers différente questions s'inspirant de Platon et ses dialogues socratiques Cicéron traite de la question la plus grave : la mort.



Cicéron ne traite pas seulement de problème philosophique essentiel, il va plus loin, il essaie d'y trouver des remèdes. il développe le sujet de la mort avec des raisonnements et sa sensibilité.



" Le destin qui s'applique à tous peut-il être néfaste à un seul ? "
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Le Songe de Scipion

Extrait des plus belles pages d’un des textes mutilés de Cicéron, le De Re Publica (La République), Le songe de Scipion retrace le récit d’un rêve qu’aurait eu ce grand homme politique.

Ce traité dialogué, qui a lieu dans les jardins de Scipion, aux alentours de -129, met en scène des personnalités politiques contemporaines. Il aborde les sujets tels que la politique, les institutions et les lois de la cité sur lesquels Scipion apporte son expertise de vainqueur de Carthage et d’homme politique.

Cicéron retravaille le mythe d’Er, qui clôture La République de Platon, en en faisant un rêve. L’auteur soumet Scipion à une vision supraceleste où il voit, apprend et entend des choses dont nul homme n’a accès. On y retrouve l’idée platonicienne du philosophe-roi, représentant la figure idéale, conjointe à celle de l’homme politique de la République romaine, incarnant la figure historique. L’homme politique agissant selon le monde des Idées pourra atteindre le ciel et devenir un héros. Il réfléchit aussi à la place de Rome dans l’Univers « Urbi et orbi ».

Après les Lettres à Ménécée d’Épicure, @lesbelleslettreseditions ont décidé de faire ressusciter un nouveau texte antique, Le songe de Scipion. Ils ont demandé la collaboration de Jean-Louis Poirier qui s’est occupé de la traduction ainsi que de l’introduction pour rendre ce texte le plus accessible possible. Pour l’illustration, ils ont fait une nouvelle fois appel à Hubert Le Gall qui, dans un style géométrique et évanescent, redonne vie au songe avec ses dessins.

Un beau texte, didactiquement expliqué, et un magnifique ouvrage, enrichi par les toujours très belles illustrations d’Hubert Le Gall.
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De l'Invention

Texte difficile et touffu sur cette partie de l'art oratoire, riche en exemples tirés de la jurisprudence. Malgré les explications détaillées de Cicéron, il reste très difficile de comprendre sa théorie des états de la cause (stasis) et son utilisation des lieux, mais ce n'est pas bien grave, sauf si l'on exerce la profession d'avocat à Rome.
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Divisions de l'Art oratoire - Topiques

Les Divisions (partitions) oratoires sont un résumé de la technique rhétorique exposé sous forme de dialogue avec son fils. Cela permet d'y voir beaucoup plus clair dans autres ouvrages techniques de Cicéron. Il faut le lire avant "De l'invention.

Les Topiques intéresseront les curieux (et les courageux) qui veulent essayer de comprendre comment Cicéron utilise les questions et lieux pour réfuter l'accusation.
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Brutus

Brutus ou dialogue sur les orateurs illustres (Brutus sive dialogus de claris oratoribus) Inventaire un peu longuet des grands orateurs grecs et surtout romains. On y apprend à la fin comment Cicéron est devenu Cicéron.

Sûrement très intéressant pour l'historien et l'universitaire spécialisé dans la rhétorique, ce que je ne suis pas. J'ai nettement préféré De l'orateur (les trois dialogues) et l'Orateur (dédié à Brutus)
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L'Orateur

Son chef d’œuvre ? Cicéron décrit l'orateur idéal, savant et vertueux comme Isocrate et Platon, mais bagarreur comme un avocat romain. Beau et facile à lire. Passage un peu long à la fin sur la prosodie du latin.

Devrait plutôt s'intituler l'orateur idéal afin de le distinguer des trois dialogues sur l'orateur.



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De l'Orateur, Livre I

Autre titre : Les trois dialogues sur l'orateur ( Dialogi tres de Oratore ). A ne pas confondre avec L'orateur (Orator ad Brutum) dédié à Brutus et avec le Brutus ou dialogue sur les orateurs illustres ( Brutus sive dialogus de claris oratoribus)

Vous rêvez de passer une après-midi à l'ombre d'un arbre, en compagnie des plus brillants orateurs de leur temps ? De l'Orateur est fait pour vous. Peu technique et d'une lecture très agréable.
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Discours, tome 10 : Catilinaires

Comme toujours avec les bouquins édités par Les Belles Lettres, je me réjouis de comprendre le français et pouvoir profiter de ces excellentes traductions et notes, que je considère, après avoir essayé les versions bilingues italienne, anglaise et allemande (pas sur Ciceron mais sur Tite-Live, comme les meilleures.

Ce texte nous transporte à une époque critique pour Rome, où un sénateur a disposé dans les forêts alentour une armée de mercenaires, prête à faire un putsch !
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De la vieillesse (Caton l'Ancien) - Bilingue

Attention, œuvre partiale : Cicero a clairement pris le parti de glorifier l’âge mûr. On y est en pleine forme, plein d’usage et raison, comme disait du Bellay. Pour illustrer cela, il prend des exemples parmi les hommes illustres qui ont fait les succès de Rome. Ce qui est amusant c’est que Pline, lui, cite à plusieurs reprises dans ses courriers des vieux qui préfèrent se suicider que continuer à souffrir, perclus de rhumatismes, goutte, ou autres maux. Non, il y a plus de vingt siècles on ne vieillissait pas heureux. même à Rome, même riche, glorieux et célèbre !
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Correspondance : Lettres 1 à 954

Une monumentale édition complète de la correspondance de Cicéron. On ne va pas se mentir, ça ne se lit pas comme un roman ; ça se déguste à petites gorgées.

Un homme se peint et peint sa société : lettres de recommandation, essentielles dans une société fondée sur le clientélisme, lettres amicales à son meilleur ami Atticus, lettres politiques, lettres de combat (Clodius Pulcher est son meilleur ennemi !), lettres de l'écrivain en cours de travail, lettres de supplications et de plaintes lors de son exil...

Cicéron a vécu une période de guerres civiles. Sa clairvoyance ne lui sert à rien, elle le précipite dans l'indécision. Il est sans cesse déchiré : il sait la République perdue et ne peut s'empêcher d'espérer, il se doit d'être fidèle à Pompée et ne veut pas se mettre en danger, il déteste César le dictateur et pourtant est fasciné par lui. Dans la dernière partie de sa correspondance il jette toutes ses forces dans la lutte contre Antoine, et observe avec intérêt et un brin de condescendance un tout jeune homme, héritier de César, qu'il surnomme "le gamin". Il a tort de le sous-estimer : il s'agit d'Octave, futur empereur Auguste.

Le lecteur apprend aussi beaucoup de choses sur la vie quotidienne au temps de Rome et notamment les conditions matérielles de la correspondance (pas de poste : il faut un esclave, un ami pour servir de messager). Et on garde des doubles des lettres reçues ou envoyées : au cas où elles se perdraient, pour les archiver, etc.

On voit aussi Cicéron acheter des propriétés, gérer son argent, traverser des tempêtes familiales : amour fraternel puis trahison de son frère et de son neveu, divorce, mort de sa fille tant aimée Tullia ("Tulliola" : ma petite Tullia). Notons que les femmes de la Rome républicaine n'avaient pas de nom à elles : elle prenaient le patronyme au féminin de leur père (Marcus TULLIUS Cicero est le père de TULLIA).

Bref une oeuvre fascinante, écho de la fin d'un monde déchiré, superbement et élégamment traduite, qu'on peut approfondir par les notes et introductions.
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Ciceronis Oratio pro Milone (Nouvelle édition..

résumé:

- "ainsi l'enquête portant sur le motif et non sur l'arme du meurtre, on ne jugerait pas celui qui s'était servi d'une arme pour se défendre s'était armé dans l'intention de tuer",

- "on peut être en droit de tuer celui qui prémédite un attentat".

- 'il répétait en public qu'on ne pouvait arracher le consulat à Milon mais qu'on pouvait lui arracher la vie."

- Sarcasme + ironie de Cicéron sur l'absurdité des accusations

- "Clodius arrive à sa rencontre sans rien qui le gêne [...]ni sa femme qu'il ne quittait guère, tandis que Milan, l'agresseur, qui n'avait organisé ce voyage que pour commettre 1 assassinat était en voiture avec sa femme"

- " le point a juger désormais n'est pas de savoir si Clodius a été tué puisque nous l'avouons, mais savoir s'il l'a été légitimement"

- adage de Cassius " a qui l'action a-t-elle profité?"

- intérêt de Clodius - en éliminant Milon il obtient bcp de pouvoir car plus sous un consul qui limiterait ses actions

- intérêt de Milone - très faible car sa concurrence avec Clodius était son plus fort argument pour gagner l'élection "source et argument de sa gloire"
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L'amitié

Une petite merveille, ce livre, que j'ai lu il y a quelques années et que je n'avais vraiment pas compris, en fait. Il est à noter que les bons anciens amis de Cicéron sont devenus des ennemis sévère qui lui ont fait subir un traitement final comme cela était la coutume de l'époque ; on lui envoie un légionnaire qui revient ensuite avec la tête de Cicéron et ses mains, pour bien apporter la preuve qu'il n'écrira plus rien.
Lien : http://generalmarchal.blogsp..
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Correspondance : Lettres 1 à 954

Cicéron était avant tout un grand avocat, devenu par la suite un homme politique et un écrivain majeur. Malheureusement pour lui, il était plus brillant orateur qu'homme d'action, à une époque où ses collègues se nomment César, Pompée, Crassus ou Antoine, ce qui lui valut plusieurs périodes d'exil pour des prises de position hasardeuses. Il profitera de ces retraites forcées pour écrire quelques ouvrages de philosophie (De l'Amitié, De la République, ...), qui ne sont en fait que des exposés comparatifs des systèmes grecs. C'est une façon d'aborder Cicéron. Une autre, bien plus vivante, est de lire sa correspondance. On y retrouve toute son allégresse, sa sensibilité, son intelligence, son sens de l'honneur et son patriotisme. Et l'intérêt historique de ces lettres en fait un document de première importance pour qui s'intéresse à cette période.
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Manuel de campagne électorale

cf Petit guide de Contre-manipulation de Christophe Caupenne p.27
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Tusculanes - Livre V  «Le bonheur dépend de l..

Le texte reproduit dans ce livre est un extrait des Tusculanes de Cicéron, il s'agit du cinquième et dernier livre de cette oeuvre du célèbre penseur et politicien romain.

Pour commencer, le texte est reproduit, en toute simplicité, sans notices ou introduction ou préfaces ou autres explications; 2 ou 3 notes de bas de pages sont tout ce qu'il y a pour aider le lecteur (je peux comprendre que le format de la série - aux titres fort intéressants, au demeurant - consiste à proposer les textes originaux sans ajouts, mais la logique des notes m'échappe: pourquoi éclairer tel nom propre et pas un autre?).



Quand aux idées du livre, j'ai pu comprendre que Cicéron défend la thèse selon laquelle le sage, c'est-à-dire celui qui vit vertueusement, est heureux, mais pas seulement ça: la vertu est le seul moyen d'être heureux. Et que pour pouvoir mépriser les douleurs de ce monde, nous devons aussi mépriser les biens externes, d'où, le seul véritable bien que nous avons est le bien interne: les vertus. C'est donc une apologie stoïcienne. Cicéron conclut en observant que les enseignements de Platon et d'Aristote rejoignent ceux des stoïciens, mais en usant d'autres appellations.



L'argumentation se déploie à la manière socratique, comme l'annonce Cicéron lui-même, et prend la forme d'un dialogue, or, il m'a semblé que Cicéron parle plutôt comme orateur, et au lieu de la maïeutique à bas profil de Socrate, il use de la rhétorique. Les notions de bonheur ou de vertu ne sont pas définis préalablement, mais comme le texte est un extrait d'un ouvrage plus grand, peut être qu'elles ont été définies plus tôt. Un vague quant aux notions est entretenu cependant, ce qui correspond mieux à un rhéteur.



J'ai toujours lu, ici et là, que le stoïcisme avait correspondu au caractère romain, et que les romains faisaient grand cas de leurs vertus. Or, ce texte de Cicéron, politicien, orateur, juriste, et philosophe romain de la fin de la République, et l'un des penseurs les plus représentatifs de Rome, permet de corroborer ces constatations mentionnées plus haut, par la lecture des pensées d'un témoin, voir plutôt d'un acteur, de cette civilisation qui a façonné le monde.
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Devant la mort

Texte fort intéressant et d'une grande modernité pour un texte aussi ancien !



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