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Citations de Cosey (148)


Si, comme l'affirment les textes les plus anciens, chaque être humain est un bouddha qui s'ignore, alors... la personne à laquelle nous nous identifions ne serait-elle pas une pensée... une image à l'intérieur du bouddha que, primordialement, nous sommes ?
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J'ai vu certains levers de soleil en Arizona, je suis tombé en extase devant quelques toiles au Metropolitan Muséum, au Whiney et chez Guggenheim, mais aucun de ces spectacles n'égalera jamais la salle de bains des Muir à l'heure de la douche de Shirley.

(page 20)
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Quel temps de chien !!! Presque aussi dégoûtant qu’en Angleterre ! … Les Anglais en moins, Dieu merci !
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- Mais d'abord... dis-moi... Pourquoi cette rencontre dans la nuit ?!...
- Voilà bien une curiosité d'Européen !... Je t'ai aperçu de loin, je savais que tu venais pour moi, et j'ai voulu te voir avant notre rencontre.
- Me voir ??
- Oui ! Tu n'as pas pu tricher, tu t'es montré tel que tu es.
- Mais... comment peux-tu ?... Il faisait trop noir !! On ne voyait rien.
- En effet ! Et c'est ce qui m'intéraissait.
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- nombre d'étudiants défilent ici,comme je vous l'ai dit .
Une maison construite par Frank Lloyd Wright vous imaqinez !
- . OK, oK! Café ou thé, Mister Sherlock Holmes ?
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Ce qui est sûr c'est qu'April ne t'aurait jamais abandonné. Et c'est ce qui m'inquiète.
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C'est lors de mes recherches des précieuses reliques parmi les populations du plateau Shan, que j'ai rencontré le Père Lindhurst.
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Des postes de contrôle ont été disposés autour du village. Impossible de quitter cet endroit sans être remarqué.
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Pendant les pires années, mon père répétait en secret des chants traditionnels avec ses amis... Ils se réunissaient au milieu de la nuit et jouaient d'un tambourin crevé, un luth sans cordes et un hautbois bouché.
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Tout avait commencé 15 jours plus tôt pour Jonathan, avec l'arrivée au General Post Office de Katmandu d'une lettre en provenance de New-Yok.
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Tu vois Sylvester : ce qui est incroyable c'est que, en réalité, les pâtes italiennes sont originaires de Chine.
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Bien sûr Casimir serait toujours le théoricien de l'impossible. Un peu idéaliste, un peu charlatan. Pourtant c'est vrai aussi qu'il n'était plus tout à fait le même.
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Hi Jonathan ! Vous aviez oublié la thanka que je vous ai promise. J'en ai choisi une et je l'ai apportée. Votre appartement est très drôle.
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Le village, c'est celui que j'ai vu dans mon rêve, nous sommes sauvés.
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Mais... comment avez-vous fait construire ce.. cette... ce palace ici ?
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Je suis étonné par la ressemblance qui existe entre l'Himalaya et les Alpes... Savez-vous que je connais bien votre pays...?
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Aujourd'hui, je ne sais plus où aller. Pas question de rentrer en Europe, cette vie-là ne m'intéresse plus et bien que ma sympathie aille aux maquisards tibétains, je ne pourrais pas m'engager dans une cause guerrière car le sacrifice de Yu m'a permis de comprendre que l'ennemi n'est pas l'envahisseur chinois, mais la Guerre.
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Écoute Jonathan, écoute le chant de la montagne, il te guidera.
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Crois-moi, étranger, abandonne si tu tiens à la vie ; ceux qui portent ces bijoux sont d'une race fière et cruelle. Ils combattent chaque jour avec la mort à leurs côtés.
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Extrait d’une interview de Cosey parue dans Le Courrier de Genève, à l’occasion de la parution de « La Piste de Yéshé ».


Après 46 ans de vie commune, les chemins de Jonathan et son démiurge se séparent. Entretien avec l’auteur vaudois à la féconde trajectoire à l’occasion de la sortie de La Piste de Yéshé, ultime album de la saga.

Pourquoi conclure les aventures de Jonathan avec ce 17e album ?

Cosey: « Les séries interminables m’agacent. Je n’avais pas envie de faire traîner Jonathan en longueur et de prendre mes lecteurs en otage. Après une fin en demi-teinte dans le 16e épisode, j’ai trouvé là un vrai épilogue. »

Votre ami Derib a fait mourir Buddy Longway après 20 opus. Est-ce une spécificité suisse de stopper des séries à succès ?

« Derib m’a inspiré, oui. J’ai trouvé courageux et inédit qu’il tue son personnage. J’ai hésité à faire de même, mais non ! Jonathan me nourrit et me loge depuis 40 ans, je lui aurais manqué de respect en l’envoyant ad patres. »

Comment est née l’aventure Jonathan en 1975 ?

« J’étais apprenti du 9e art chez Derib et féru de montagne et de philosophie asiatique. Je cherchais à créer mon personnage. La lecture d’un ouvrage de l’anthropologue Michel Peissel sur le Tibet a été l’élément déclencheur. »

On sent également dans l’univers de Jonathan les ombres bienveillantes de L’Usage du Monde de Nicolas Bouvier et de Corto Maltese d’Hugo Pratt. Acquiescez-vous ?

« Sans aucun doute. Ces auteurs m’ont grandement influencé, chacun à leur manière. Mais je suis bien peu de chose face à eux. Bouvier est un monstre sacré. Et que dire de Pratt ? A ses côtés, je me suis toujours senti comme un débutant. »

Jonathan est sorti des cases, mais pas du monde. Que fait-il ?

« Les lecteurs trouveront la réponse à la dernière page d’un ouvrage que je publie simultanément : « A l’heure où les dieux dorment encore ». Je pense surtout que Jonathan est content que je lui lâche les baskets. »

Jonathan est votre double de papier. Qu’est-ce qui vous différencie ?

« Nous évoluons dans les mêmes gammes humaines, mais Jonathan est bien plus courageux. Il est plus extrémiste et désintéressé, je suis plus modéré. Je publie mon travail, alors qu’il dessine pour lui-même. »

La fin de Jonathan : un deuil, une libération, un adieu radieux ?

« Tout cela à la fois. C’est avant tout une grande satisfaction. Je n’aurais jamais pensé que Jonathan m’apporterait autant et me mènerait aussi loin. »

Avec le recul, quel regard portez-vous sur la série ? Que changeriez-vous ?

« Je l’avoue : il m’arrive de relire mes albums pour ne pas les oublier. J’en suis souvent agréablement surpris, même s’il subsiste des défauts à gommer. A commencer par la faiblesse du dessin des trois premiers albums, ou encore certains clichés qui manquent d’inspiration. Globalement, je suis fier de l’originalité de ma série. Je suis ravi d’avoir progressé dans le trait, car je partais de tout en bas. »

Si un auteur vous proposait de poursuivre la série ?

« Ce serait impensable de reprendre une telle autobiographie fantasmée. Jonathan, c’est beaucoup de moi, ce n’est pas transmissible. »

La Piste de Yéshé ne manque pas d’évoquer une dernière fois la difficile relation entre le Tibet et la Chine. Avez-vous une lueur d’espoir ?

« J’aimerais bien. Mais la situation va de mal en pis depuis 1959. On assiste de manière impuissante à un génocide au sens large. L’armée chinoise se montrait discrète lors de mes premiers voyages. Elle est aujourd’hui omniprésente. Par l’envoi massif de colons chinois, les villes – comme la capitale Lhassa – sont sinisées. Il n’y est pas permis de penser, et les opposants politiques sont majoritaires dans les prisons tibétaines. »

Seriez-vous bienvenu à Pékin ?

« On ne m’a jamais empêché de voyager au Tibet. Je doute que les attachés culturels chinois lisent mes BDs. »

Jonathan s’arrête, mais pas vous, j’imagine. Quels sont vos projets ?

« Après deux albums sortis en tir groupé, c’est repos ! Je n’ai pas d’ouvrage en cours. Je n’en commence jamais avant d’avoir bouclé le précédent. Je ne songe pas à créer une nouvelle série : je n’ai plus 20 ans. Mais j’ai plein d’idées en tête et je compte bien faire de la BD et des ouvrages dessinés longtemps encore. »
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