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Critiques de Hermann (627)
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Les Tours de Bois-Maury, tome 8 : Le Seldjo..

Dans ce tome 8 intitulé "Le Seldjouki", nous passons directement de l'hiver hongrois à l'été anatolien... Aymar et Olivier, toujours accompagnés de William et Hendrik qui jouent peu ou prou le rôle de comic relief, continuent de protéger un groupe de pèlerins en route vers la Terre Sainte. Sauf que tout le monde se retrouve involontairement au centre d'une partie de poker menteur entre les Francs, les Byzantins et les Turcs !

L'Empereur Alexis Comnène souhaite retourner sa veste en s'alliant avec le sultan Kılıç Arslan contre les Francs, qui ne sont pas dupes de la duplicité grecque et qui font tout pour faire capoter les négociations entre les deux camps. le Basileus attend la décision de Bahadin, qui lui attend le message de Sandjar, qui lui après moult tribulations fini entre les mains d'Aymar de Bois-Maury qui ne sait absolument rien de la situation, au contraire de Miltiadès qui lui semble en savoir long sur le sujet... Aymar protège du racisme meurtrier de ses coreligionnaires catholiques autant son guide grec et orthodoxe que son prisonnier turc et musulman, ce qui au bout du bout oblige l'un et l'autre à prendre des décisions qui mettent leurs valeurs morales à rude épreuves !

Cela aurait pu et aurait dû être une grande bande dessinée, entre l'action d'un "Blueberry" et la tragédie d'un "Alix". J'ai toujours pensé que les vastes espaces de l'Anatolie centrale se prêtent merveilleusement à un western antique ou à un western médiéval, et Hermann ne me fait pas mentir avec des paysages grandioses, magnifiquement colorisés et mis en scène. Ce qui ne va pas, c'est encore une fois une narration maladroite même si ici les défauts sont compensés par les qualités (genre la bataille finale où Aymar, William et Hendrik forme un dernier carré avec les croisés francs contre les musulmans) : le fameux message est un putain de McGuffin puisque qu'on ne sait pas d'où il vient et ce qu'il contient, et pour ne rien gâcher les deux personnages qui détiennent toutes les clés de l'intrigue ne se livrent pas puisqu'ils ne pipent pas un mot... Pourquoi Miltiadès se sacrifie pour Aymar ? OSEF ! Pourquoi Sandjar fait payer à autrui toute son incurie ? OSEF ! Par contre on s'est bien appesanti sur le moine fou qui pisse sur tout le monde (WTF ?), ou sur le pèlerin chercheur d'eau tué par erreur par les croisés Francs dans l'indifférence de ses assassins comme de ses compagnons (WTF ?). Sans doute encore un auteur belge victime du Syndrome Jean Dufaux...
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Les tours de Bois-Maury, tome 7 : William

Dans le tome 6, William fils de Landri seigneur normand grand et malingre voulait partir en croisade avec Aymar de Bois-Maury... Dans ce tome 7 William fils d'Harold seigneur anglais petit et gros veut partir en croisade avec Aymar de Bois-Maury... Décidément les auteurs de BD belges ont du mal avec le temps, l'espace et la cohérence de leur récit ! (si j'ai bien compris, Hermann voulait absolument qu'Aymar et William passent par Bruges, donc il a relocalisé les personnages du tome précédent...) Et pour ne rien gâcher, c'est pour des raisons que la raison ignore que les personnages décident de parler en vieux français... Si telle avait été la volonté de l'auteur, pourquoi n'avoir fait ainsi dès le tome 1 au lieu de balancer cela aux lecteurs en plein milieu de la série ? (surtout que passés quelques pages, il lâche plus ou moins l'affaire : ça n'a aucun sens !)

Nous sommes toujours dans un Moyen-Âge où absolument tout le monde est pauvre, sale, moche et méchant et le personnage éponyme méconnaissable n'est pas à la fête : il est saoul, il a la gueule de bois, il a le mal de mer, il est fiévreux, il est malade, il est agonisant... Cela prend pas mal de pages qui aurait nécessaires pour développer son propos vu que récit commence vraiment à 15 pages de la fin ! Car William part avec les chevaliers de Bruges tandis qu'Aymar retardé par sa maladie part avec un groupe de pèlerins du dénommé Géron, avant d'être rejoint par le chevalier sans le sou Hendrik qui s'avère être aussi vantard que canaille...

L'idée est de déconstruire la légende dorée des croisades, en mettant en scène un survival où dans le village hongrois de Plystov le groupe d'Aymar se retrouve assiégé dans une église car la population locale veut massacrer les pèlerins roturiers pour se venger des pèlerins chevaliers qui les ont massacrés... C'est extrêmement violent, tant physiquement que moralement, et William qu'on retrouvé par la grâce d'un bon vieux deus ex machina n'a rien retenu de ses mésaventures en associant Dieu qui est censément aux cieux à toutes les horreurs commises par les hommes en Son Nom. Sauf que cela démarre trop tard parce que l'auteur s'est perdu en racontant trop ou trop peu (Hendrik a un lien avec la fille d'un boulanger, la femme du charpentier est folle : qu'est-ce qu'on en a à faire vu que cela n'amène rien au récit et qu'on ne reverra jamais ces personnages par la suite ???)
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Les Tours de Bois-Maury, tome 5 : Alda

Même si l'auteur ne semble toujours pas savoir où il veut aller et ce qu'il veut raconter, la série est en progrès : ici c'est presque bien, et pour déjà lu les suivants cela va encore aller en s’améliorant... Toutefois vous devrez faire un clic de plus savoir ce j'en pense plus précisément... (avec la nouvelle monture de babelio qui s'est peu ou prou bien moquée du monde, vous ne devriez pas être choqués de devoir passer par un clic de plus n'est-ce pas ?)
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
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Les Tours de Bois-Maury, tome 3 : Germain

Un tome 3 intitulé "Germain" qui s'avère plus plaisant : entre western médiéval et survival méridional, les bandes de La Pie et de Marcus se tirent dans les pattes avant de devoir collaborer pour échapper aux poursuites des brutes menées par Favard le gardien du monastère qu'ils ont cambriolé.. Les graphismes gagnent en intérêt et en qualité, et les couleurs chaudes contrastes avec les froides violences morales et physiques qui sont mise sen scène sous nos yeux. On développe bien les thématiques survivalistes en opposant Germain qui fait tout pour sauver les membres de sa bande, et Ludovic le nain bossu qui trahit les siens à la première occasion (oui c'est sacrément cliché hein, le nain bossu traître ^^), Alda qui est prête à tout pour sauver les siens et Marcus qui est prêt à tout pour venger les siens. J'ai déjà vu tout ça dans les western italiens, mais la transposition marche bien !

Le bât blesse au niveau du personnage éponyme d'Aymar de Bois-Maury, guest star de sa propre série qui ici agit en interlude avec son écuyer Olivier en escortant un marchand et sa femme folle depuis qu'elle a perdu son enfant bâtard : ça n'a rien à voir avec le récit principal, ce qui l'ampute inutilement de toutes les planches qui leur sont consacrées...
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On a tué Wild Bill

Je ne suis vraiment pas fan de la coloration directe en BD, je préfère les illustrations d'Hermann avec la méthode traditionnelle de la colorisation après encrage au noir (On réalise le dessin à l'encre noire, l'imprimeur réalise une copie en remplaçant le noir par du bleu, l'illustrateur colorise cette copie, cette copie est scannée, séparée en cyan-magenta-jaune-noir et on rajoute le noir du dessin à l'encre par dessus), ici, ça donne une rendu assez glauque et fouillis, cependant, je dois reconnaitre que ça cadre avec l'histoire. Et Hermann se lançant dans le scénario de Western, c'est une réussite, il nous réalise là une saga efficace et redoutable, un road trip made in US qui s'étale su plus de sept ans, avec des salauds, des gentils, des salauds un peu gentils et des gentils pas si gentils... du western comme on les aime.
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Comanche, tome 2 : Les guerriers du désespoir

Wyoming, le ranch "Triple-six" - L'équipe est au complet. Comanche, la patronne, Ten-Gallons, le régisseur, Red Dust le rouquin, Clem cheveux fous et Toby face sombre sont en train de réunir le bétail vendu aux types du rail...

Lorsqu'une flèche vient se ficher sur une barrière !

"Cheval-Debout", fils de "Trois-Bâtons" le grand chef de tous les Cheyennes, est venu avec quelques guerriers pour s'approprier le bétail

Enfermés dans la réserve du "Mont-des-pendus", les squaws et les papooses agonisent sans nourriture.

"Cheval-Debout" dit que les traités sont morts !

Comanche part, en otage, avec les indiens vers la tribu tandis que Red Dust va s'enquérir de ce qui a flanché du côté des responsables des affaires indiennes....

Ce deuxième album de la série confirme l'intérêt suscité par le premier.

Les personnages, bien choisis, intelligemment imaginés et justement peints, sont attachants pour les uns et justement veules pour les autres.

La plume d'Hermann est déjà fine, précise et efficace.

L'éclairage rendu par la mise en couleur est à lui seul une belle réussite.

Les indiens sont aux prises avec la civilisation représentée en l’occurrence par un directeur des affaires indiennes corrompu et un vétérinaire ivrogne, prêt à toutes les bassesses.

Red Dust et son équipe auront fort à faire pour éviter une nouvelle guerre !

Dans un petit chapitre ajouté en fin d'album, un nouvel élément vient rejoindre le ranch. "Tâche de Lune", le dernier fils de "Trois Bâtons".

Il jouera un rôle important dans les volumes à venir.....
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Comanche, tome 8 : Les Shériffs

red dust aide Duncan a reconstruire sa maison. quand une bande d, hommes armés approche. se sont d, anciens sheriffs, qui viennent demandé de l, aide à red, pour délivré une ville assiégé par la famille ruhmann. red refuse jusqu'à ce qu'il apprenne que Comanche fait parti des assiégés. alors qu'il pensait être tranquille, il va devoir reprendre les armes. une histoire riche en action, dans la grande tradition du genre.
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Comanche, tome 5 : Le désert sans lumière

Hé oui, faire justice sois-même et éliminer de la vermine nuisible et malfaisante, ça ne donne pas droit à une médaille ! Red Dust en a fait l’amère expérience après avoir tué l’aîné des frères Dobbs, un assassin qui avait laissé une longue trace de cadavres derrière lui.



Mais ses amis ne sont pas restés les bras croisés et on fait des pétitions pour réclamer la libération de Dust. Cela fait déjà 20 mois qu’il casse des cailloux lorsque l’on lui apprend que ses amis ont eu gain de cause : il est libre, mais en conditionnelle !



Le voici de retour à Greenstone Falls, au ranch du Triple Six… qui a bien grandi et a engagé du monde.



Ce tome va nous plonger en plein dans la déchéance de Red Dust qui, de "dur" est passé à celui de "faible" aux yeux d’une partie de la populace. Il est surveillé de toute part par un jeune flic car au moindre faux pas, à la moindre goutte d’alcool bue, au moindre coup de feu tiré, il repartira au bagne.



Alors, certains en profitent puisque Red ne peut pas répliquer.



Le scénariste nous démontrera la faiblesse de certains, qui, sachant que le chien a une muselière ou est enchaîné, en profitent pour le provoquer, sachant qu’il ne pourra pas répliquer. C’est très lâche et ils n’en sortiront pas grandis, Red Dust oui.



Pourtant, parmi tous ces fiers paons, pas un n’aurait osé s’attaquer à un seul des frères Dobbs il y a deux ans. À ce moment, ils faisaient tous des traces de freinage dans leur sous-vêtements.



Et si ces grandes gueules n’avaient rien à craindre de Dust, puisque muselé et sans armes, ils détalleront comme des lapins apeurés lorsque Shotgun Marlowe entrera dans la ville.



Encore un tome assez violent car vous vous doutez bien qu’avec un nom pareil, Shotgun n’est pas le nouvel épicier du coin mais un distributeur de plomb dans le corps…



Petite pique aussi à ces jeunes flics qui, parce qu’ils ont tout appris sur les bancs de l’école sur les "profils du suspect" pensent en savoir plus...



— Cours de droit ! Cours de psychologie ! Cours de criminologie ! Ces braves petits ont tant gratté de porte-plume que leurs doigts n’ont plus la force d’appuyer sur une détente…



La rédemption de Red Dust ne sera pas facile, mais heureusement, il y a encore des flics avec du plomb dans la cervelle !


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Comanche, tome 4 : Le ciel est rouge sur La..

"C’est une chasse", que dis-je, "c’est une traque, une poursuite infernale" à laquelle Red Dust va se livrer sur une bête fauve qui faut arrêter avant qu’elle ne commette un massacre de plus…



Sauf que le fauve, le prédateur, Celui-que-l-on-doit-arrêter, est un être humain.



L’aîné des frères Dobs s’est enfui, laissant derrière lui les cadavres fumants ou froids de ses 4 frères, tués par les gars du Triple 6 en légitime défense et ce bandit sème les macchabées sur sa route.



Red s’est juré de l’éliminer et patiemment, remontant sa piste, il lui colle aux basques, sachant que se sera lui ou Dobs qui y laissera sa peau.



Il est dit que celui qui cherche vengeance doit creuser deux tombes, une pour son ennemi et une pour lui.



Dans une Amérique qui oscille entre grand banditisme, laxisme ou culs-bénis, l’épopée sanglante de Dobs nous fera rencontrer quelques spécimens des plus représentatifs de ce jeune pays qui voulu rayer les anciens habitants afin d’avoir une histoire vierge.



Quête éperdue de vengeance, réflexions sur la justice personnelle ou le manque de justice tout court, cet album dans les tons ocres est une manière pour Red Dust de se donner un but, lui qui manie le six-coups aussi bien qu’un bandit de grand-chemin.



Ici, les méchants n’ont même pas le quart d’une once pour les racheter et ils sont juste bon à flinguer avant de mettre à la fosse commune ou à laisser leurs os blanchir au soleil.



Violent, sanglant, des innocents perdront la vie suite au laxisme de l’armée qui ne régla jamais le compte des frères Dobs…



Mais une fois la vengeance accomplie, que reste-t-il ?



Une fois de plus, du grand Herman et Greg…


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Comanche, tome 2 : Les guerriers du désespoir

Ben voilà, tout va pour le mieux au Triple 6 ! Le chemin de fer avance, Comanche a renfloué ses caisses, les bêtes livrées maigrichonnes se sont remplumées et ils doivent livrer du bétail sur pieds aux travailleurs qui construisent le chemin de fer.



Oui, mais, y’a un os… chez les Indiens, on crève la dalle ! Le commissaire aux affaires indiennes s’est fait la belle avec la caisse et les indiens, parqués dans leur réserves de merde où la terre inculte ne leur donnera jamais rien, en sont réduits à sucer leur pouce.



Ils ne le suceront pas longtemps, puisque le Triple 6 a du bétail, ils débarquent en force pour leur prendre. Les amis du 666 ont les boules, pour une fois qu’ils s’en sortaient, tu penses !



Album rempli de suspense, sur fond de guerres indiennes qui pourraient reprendre et mettre le pays à feu et à sang si Red Dust ne revient pas à temps avec de la boustifaille pour nos indiens, à couteaux tirés entre eux, puisque les deux cadets ne sont pas toujours d’accord avec les décisions prisent par leur aîné, chef de la tribu, le tout sous le regard fatigué du patriarche.



Dans cet album, les auteurs ont décidés de montrer toute l’imbécilité de certains Blancs qui pensent qu’un bon indien est un indien mort… mais aussi du machisme des indiens envers les femmes, la colère des plus jeunes qui en ont marre de la résignation des anciens.



La fourberie et la vengeance auront pour conséquence de mettre le feu aux poudres… La stupidité et la cupidité humaine sont au centre de cette aventure et nos personnages favoris vont en faire les frais.



Dessins et scénarios toujours au top, une dimension tragique en plus. Non, non, pas question de roupiller au Triple 6 !



Encore un très bel album de cette série dont je ne me lasse jamais.


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Station 16

Album réalisé à quatre mains par le père et le fils Hermann, Station 16 nous emmène sur un archipel russe, la Nouvelle-Zemble, là où ont eu lieu les essais nucléaires soviétiques dans un récit à la fois historique et fantastique.

Si cet album est graphiquement très réussi, les couleurs sont un peu fades et le scénario, complexe n’ai pas des plus abordables.

Station 16 n’est certainement pas le plus réussi du duo mais possède un réel caractère documentaire notamment grâce à sa postface.

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Jeremiah, tome 15 : Alex

Je n’avais pas du tout accroché au 14ème tome, je l’avais même abandonné en cours de route. Autant dire que ce « Alex », 15ème tome de la saga « Jeremiah », avait valeur de test. Sans se hisser au niveau des meilleurs volets, « Alex » est plutôt réussi et me réconcilie avec la série.



Le scénario est parfois confus mais Hermann propose ici un tome original. Le ton, sombre et avec une touche d’étrangeté, est assez singulier. Il y a vraiment une atmosphère particulière dans ce tome. Ce volet offre une nouveauté, l’évocation d’autres pays. En effet, depuis le début de la série on restait centré sur un territoire, on pouvait presque croire que les autres nations n’existaient plus. Manifestement, ce n’est pas le cas. Il y a d’autres pays et ceux-ci peuvent avoir des velléités d’invasion. Ca ouvre tout un champ de possibles pour la suite de la série. Enfin, ce tome permet à Hermann de donner vie à un personnage secondaire très charismatique en la personne de Alex, une femme forte et déterminée qui peut se montrer brutale mais n’est pas dénuée de sentiments.



Ce tome ayant effacé le mauvais souvenir laissé par le précédent, je vais poursuivre la série.

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Jeremiah, tome 6 : La secte

Une lecture un peu décevante que ce 6ème tome. Et ce d’autant plus que le sujet était très prometteur. En effet, cette histoire de secte aurait pu donner un volet passionnant. Mais j’ai trouvé ce tome assez mal écrit. L’intrigue est mal menée, les enjeux mal posés, l’histoire ne parvient jamais à être prenante. Quant aux personnages, ils traversent cet album de façon assez passive.

Dommage. J’espère que le tome suivant sera meilleur.

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Jeremiah, tome 3 : Les héritiers sauvages

Errant sur les routes avec son pote Kurdy, Jeremiah cherche un petit boulot. Pas évident dans ce monde désolé. Mais ils finissent par atterrir dans un bled où une entreprise agricole propose du travail. Mais Kurdy et Jeremiah vont se retrouver au milieu d’un conflit opposant la Bancroft Farming Company aux paysans spoliés.



Encore une fois, Hermann s’empare d’un thème classique du western et propose un traitement très réussi respectueux du genre et de ses codes tout en apportant une touche personnelle. Le mélange western / post-apo est ici plus marqué, notamment à travers le décor et des images visuellement très fortes. Avec cette histoire au point de départ très classique, Hermann fait preuve de subtilité et de finesse, évitant tout manichéisme et offrant un dénouement d’un grand pessimisme mais aussi d’une grande justesse.

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Jeremiah, tome 1 : La Nuit des rapaces

On ne peut pas reprocher à Hermann de perdre du temps en palabres. Une planche de 3 cases lui suffit à poser le contexte post-apo de sa série « Jeremiah ». Contexte post-apo finalement peu exploité, en tout cas dans ce 1er tome. En effet, « la nuit des rapaces » a plutôt les atours d’un western. Si je regrette un peu que le récit ne s’inscrive pas plus frontalement dans une veine post-apo, j’ai tout de même beaucoup aimé ce 1er volet et je ne suis guère étonnée que cette série ait si bonne réputation. L’intrigue est solide, les personnages bien campés et le dessin très réussi. C’est avec enthousiasme que je vais poursuivre cette série.



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Bernard Prince, tome 11 : La Forteresse des..

Cet album de Bernard Prince conte la troisième rencontre de Bernard Prince et de Wang-Ho.

Le terrifiant et cruel Général Satan ferait tout pour délivrer sa fille détenue par Moukh-le Mandchou... même jusqu'à faire appel à son pire ennemi qu'il considère comme honnête et seul à pouvoir mener cette délicate et périlleuse mission!... Et voilà Bernard Prince contraint d'accepter cette sorte de pacte avec le démon.

Ce ne sera certainement pas du gâteau pour le capitaine du Cormoran et le fidèle Barney Jordan, et l'achèvement de leur mission ne sera pas le bout de leurs surprises.

Un excellent récit de la série, tout en montagnes, bandits et brouillard.
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Bernard Prince, tome 6 : La loi de l'ouragan

Un beau récit d'aventure, pour un Bernard Prince au mieux de sa forme!

Et voilà l'équipage du Cormoran embringué dans un conflit local avec une murène géante! rien que ça..

Mais les marins ne vont pas s'en laisser conter, ni par le potentat local ni par le poisson belliqueux!

L'occasion pour Hermann de déployer son dessin soigné et musculeux sur un récit palpitant;

Un très bon Bernard Prince!
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Les Tours de Bois-Maury, tome 10 : Olivier

Avec ce tome 10 intitulé "Olivier", Hermann met fin aux mésaventures d'Aymar de Bois-Maury qui le plus souvent aura davantage été spectateur qu'acteur de la saga qui porte son nom...

Bien des mois se sont écoulés depuis le tome 9, puisqu'on retrouve Aymar et ses compagnons de retour en Europe pour reconquérir la Seigneurie de Bois-Maury grâce au magot du sultan récupéré par hasard, et on retrouve également Aymar époux de Guenièvre la fille d'Hendrik enceinte jusqu'au cou !

Ce dernier tome est centré sur l'écuyer Olivier alcoolique car nostalgique de l'époque il parcourait monts et vaux aux côtés de son maître qui l'a délaissés par sa jeune épouse en train de fabriquer son héritier. Il faut dire qu'il y avait du un peu de Corto Maltese, de Blueberry, de XIII et de Thorgal en Aymar, mais ici il est plus antipathique que jamais puisqu'on nous le montre orgueilleux, coléreux, peureux, hautain et arrogant... Il sort par chance victorieux du duel qu'il l'oppose à Messire Guibert, mais la famille du mort fait enlevé l'épousée pour gagner du temps et des renforts. Pendant qu'Aymar ne sait plus à quel saint se vouer et que William fait venir des chevaliers d'Angleterre donc son cousin John, Olivier qui sait où Guenièvre est doit choisir entre la loyauté envers son ancienne maîtresse et sa haine et sa jalousie pour sa nouvelle maîtresse. Les choses se précipitent et tout le monde va la rencontre de son destin tragique (à commencer par Aymar qui à la poursuite d'une illusion est victime du Syndrome Moïse)...

J'ai trouvé fort émouvant que se soit l'écuyer qui réalise le rêve du chevalier, mais encore une fois il y a des trucs qui ne vont pas !



On aurait pu poursuivre avec Aymar Junior élevé par Hendrik et Guenièvre et protégé par Olivier : oui mais non, la saga se poursuit par des tomes indépendants consacrés à ses descendants à travers les âges...
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Comanche, tome 8 : Les Shériffs

Si Red Dust comptait se la couler douce à la ferme des Duncan, il en est pour ses frais.



Le passé n’est jamais bien loin et le voilà qu’il se matérialise sous les traits d’un curieux cavalier mexicain qui débarque à la ferme. Un mexicain basané qui sait manier les armes…



Éclaireur d’une troupe de fines gâchettes, ils sont venu demander l’aide de Red Dust afin d’éliminer la famille Ruhmann qui terrorise partout où elle passe, semant des cadavres sur son chemin. Là, ils assiègent la ville de Summerfield.



Si Red refuse tout d’abord, il acceptera en apprenant que Comanche fait partie des gens retranchés dans la ville. Cela fait déjà six jours qu’ils se défendent… Et on se doute que le cœur de Dust bat plus fort quand il voit la belle Comanche.



Comanche… celle à cause de qui il avait quitté Greenstone Falls car la belle flirtait un peu trop avec les jolies robes et un jeune futur gouverneur.



Ici les héros ne sont pas des preux chevaliers. Tous des anciens shérifs, mais pas vraiment des hommes purs, hormis peut-être l’ancien shérif de Greenstone, celui qui avait aidé Red Dust.



Nos hommes sont fatigués, les Ruhmann leur ont pris des êtres chers, ils sont brisés, cherchant avant tout une sorte de rédemption à travers un ultime exploit car ils savent que c’est leur dernière chance de se battre pour une cause noble.



Il y a des « 7 mercenaires » dans ces 6 shérifs accompagné de Red Dust.



Le scénario est travaillé, les couleurs oscillent dans des tons ocres et rouges, le rythme est trépidant des les dernières pages et même avant car leur voyage ne sera pas de tout repos.



Heureusement, ils pourront compter sur un allié de poids.



J’ai bien aimé l’utilisation du procédé de la « voix off » dans certains passages pour illustrer les pensées de Red. Cela renforçait encore plus le côté désespéré de cette chevauchée « de la dernière chance ».



Les dialogues sont aussi parfois incisifs.



Au moins, Comanche aura compris que la vie est un bien précieux et changera de tout au tout, remisant ses jolies robes et son service à thé au placard.


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Caatinga

Dans le cadre de l’opération "Signé Babelio", qui propose des albums de la collection Signé au Lombaard, j’ai reçu la BD "Caatinga" de Hermann.



L’action se situe dans les années tente, alors que le mouvement de révolte paysanne Cangaço, mené par les cangaceiros, vit ses derniers soubresauts. Il est né dans le Sertão (dans le Nordeste à l’ouest de Recife) après les sécheresses meurtrières de 1877-1878 et atteint son paroxysme d’activité avec celle de 1919. Antonio Silvino qui fut un des chefs de cette révolte à la fin de la Belle Époque a gagné une image de Robin des bois, un autre leader surnommé " Lampião" est mort en 1938 et avec le décès de son lieutenant deux ans plus tard on assiste à la fin des cangaceiros. Ces derniers vivaient en groupe d’une vingtaine à une quarantaine de personnes, anciens paysans ils erraient et étaient soutenus par une bonne partie de la population locale du fait qu’ils redistribuaient une partie de leur butin aux paysans appauvris de la région.



Cette BD a une illustration qui utilise l’aquarelle, des personnages au physique réaliste et une grande capacité à rendre compte des paysages. Au départ de l’action apparaissent des jagounços, des mercenaires travaillant pour quiconque payait le prix. Un conflit entre une famille de pauvres paysans et un grand propriétaire terrien dégénère en une succession de meurtres et deux fils d’une vingtaine d’années, ayant par chance échappés au massacre doivent fuir. Ils vont, en donnant un coup de main aux cangaceiros attaqués par les milices dites "les volantes", rejoindre la rébellion. Les haines personnelles perdurent des deux côtés et les règlements de compte tiennent quasiment lieu de guerre privée dans cet album.



La caatinga est une forêt épineuse en milieu aride, qui couvre 8% du territoire brésilien, le terme est issu de la langue Tupi, il se traduit par "forêt blanche".

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