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Citations de Molière (2248)


HARPAGON. (Il crie au voleur dès le jardin, et vient sans chapeau.) Au voleur! au voleur! à l'assassin! au meurtrier! Justice, juste ciel! Je suis perdu, je suis assassiné! On m'a coupé la gorge, on m'a dérobé mon argent! Qui peut-ce être? Qu'est-il devenu? où est-il? où se cache-t-il? Que ferai-je pour le trouver? Où courir? où ne pas courir? N'est-il point là? n'est-il point ici? Qui est-ce? Arrête! (Il se prend lui-même le bras.) Rends moi mon argent, coquin!... Ah! c'est moi.
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Mais que diable allait-il faire dans cette galère ? !
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La tranquilité en amour est un calme désagréable.
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Par ma foi ! Il y a plus de quarante ans que je dis de la prose sans que j'en susse rien.
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Vous vous moquez, la tranquillité en amour est un calme désagréable. Un bonheur tout uni nous devient ennuyeux. Il faut du haut et du bas dans la vie. Et les difficultés qui se mêlent aux choses réveillent les ardeurs augmentent les plaisirs.

(Les fourberies de Scapin)
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Le malade prend l'avis du médecin. Le médecin prend la vie du malade.
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 Molière
C'est n'estimer rien qu'estimer tout le monde.
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SCAPIN
Mais, pour plaider, il vous faudra de l'argent : il vous en faudra pour l'exploit ; il vous en faudra pour le contrôle ; il vous en faudra pour la procuration, pour la présentation, conseils, productions, et journées du procureur ; il vous en faudra pour les consultations et plaidoiries des avocats, pour le droit de retirer le sac, et pour les grosses écritures ; il vous en faudra pour le rapport des substituts ; pour les épices de conclusion ; pour l'enregistrement du greffier, façon d’appointement, sentences et arrêts, contrôles, signatures, et expéditions de leurs clercs, sans parler de tous les présents qu'il vous faudra faire. Donnez cet argent-là à cet homme-ci, vous voilà hors d'affaire.

Acte II, scène V
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TRISSOTIN - J'ai cru jusques ici que c'était l'ignorance
Qui faisait les grands sots, et non pas la science.
CLITANDRE - Vous avez cru fort mal, et je vous suis garant,
Qu'un sot savant est sot plus qu'un sot ignorant.

acte IV, scène 3
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CLÉANTE : Je ne le connais pas, puisque vous le voulez ;
Mais enfin, pour savoir quel homme ce peut être...
ORGON : Mon frère, vous seriez charmé de le connaître,
Et vos ravissements ne prendraient point de fin.
C'est un homme... qui, ... ha ! un homme... un homme enfin.

Acte I, Scène 5, (v. 268-272)
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DOM JUAN : Comment ? quelle vie est-ce que je mène ?
SGANARELLE : Fort bonne. Mais, par exemple, de vous voir tous les mois vous marier comme vous faites…
DOM JUAN : Y a-t-il rien de plus agréable ?
SGANARELLE : Il est vrai, je conçois que cela est fort agréable et fort divertissant, et je m’en accommoderais assez, moi, s’il n’y avait point de mal ; mais, Monsieur, se jouer ainsi d’un mystère sacré, et…
DOM JUAN : Va, va, c’est une affaire entre le Ciel et moi, et nous la démêlerons bien ensemble, sans que tu t’en mettes en peine.

Acte I, Scène 2.
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Qu'est-ce que cela soixante ans?
C'est la fleur de l'âge et vous entrez maintenant
dans la belle saison.
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 Molière
Stances galantes

Souffrez qu’Amour cette nuit vous réveille,
Par mes soupirs laissez-vous enflammer :
Vous dormez trop, adorable merveille,
Car c’est dormir que de ne point aimer.

Ne craignez rien dans l’amoureux empire,
Le mal n’est pas si grand que l’on le fait :
Et lorsqu’on aime et que le cœur soupire,
Son propre mal souvent le satisfait.

Le mal d’aimer, c’est de le vouloir taire :
Pour l’éviter, parlez en ma faveur.
Amour le veut, n’en faites pas mystère ;
Mais vous tremblez, et ce Dieu vous fait peur.

Peut-on souffrir une plus douce peine,
Peut-on souffrir une plus douce loi,
Qu’étant des cœurs l’unique souveraine,
Dessus le vôtre Amour agisse en roi ?

Rendez-vous donc, ô divine Amarante,
Soumettez-vous aux volontés d’Amour ;
Aimez pendant que vous êtes charmante,
Car le temps passe, et n’a point de retour.
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ALAIN:
C'est que la jalousie... entends-tu bien, Georgette,
Est une chose... là... qui fait qu'on s'inquiète...
Et qui chasse les gens d'autour d'une maison.
Je m'en vais te bailler une comparaison,
Afin de concevoir la chose davantage.
Dis-moi, n'est-il pas vrai, quand tu tiens ton potage,
Que si quelque affamé venait pour en manger,
Tu serais en colère, et voudrais le charger?

GEORGETTE:
Oui, je comprends cela.

ALAIN:
C'est justement tout comme:
La femme est en effet le potage de l'homme;
Et quand un homme voit d'autres hommes parfois
Qui veulent dans sa soupe aller tremper leurs doigts,
Il en montre aussitôt une colère extrême.

(Acte II, scène 3)
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SGANARELLE : Quoi ? vous ne croyez rien du tout, et vous voulez cependant vous ériger en homme de bien ?
DOM JUAN : Et pourquoi non ? Il y en a tant d’autres comme moi, qui se mêlent de ce métier, et qui se servent du même masque pour abuser le monde !
SGANARELLE : Ah ! quel homme ! quel homme !
DOM JUAN : Il n’y a plus de honte maintenant à cela : l’hypocrisie est un vice à la mode, et tous les vices à la mode passent pour vertus. Le personnage d’homme de bien est le meilleur de tous les personnages qu’on puisse jouer aujourd’hui, et la profession d’hypocrite a de merveilleux avantages. C’est un art de qui l’imposture est toujours respectée ; et quoiqu’on la découvre, on n’ose rien dire contre elle. Tous les autres vices des hommes sont exposés à la censure, et chacun a la liberté de les attaquer hautement ; mais l’hypocrisie est un vice privilégié, qui, de sa main, ferme la bouche à tout le monde, et jouit en repos d’une impunité souveraine.

Acte V, Scène 2.
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SGANARELLE : A-t-on jamais rien vu de plus impertinent ? Un père venir faire des remontrances à son fils, et lui dire de corriger ses actions, de se ressouvenir de sa naissance, de mener une vie d’honnête homme, et cent autres sottises de pareille nature !

Acte IV, Scène 5.
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Sganarelle
Un cordonnier, en faisant des souliers, ne sauroit gâter un morceau de cuir qu'il n'en paie les pots cassés ; mais ici l'on peut gâter un homme sans qu'il n'en coûte rien...
Léandre
Il est vrai que les morts sont fort honnêtes en cette matière.
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 Molière
Souvent on entend mal ce qu'on croit bien entendre.
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Et parfois il me prend des mouvements soudains
De fuir dans un désert l'approche des humains.
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MARTINE : Ivrogne que tu es !
SGANARELLE : Je vous battrai.
MARTINE : Sac à vin !
SGANARELLE : Je vous rosserai.
MARTINE : Infâme !
SGANARELLE : Je vous étrillerai
MARTINE : Traître, insolent, trompeur, lâche, coquin, pendard, gueux, belître, fripon, maraud, voleur... !
SGANARELLE : il prend un bâton et lui en donne Ah ! vous en voulez donc ?
MARTINE : Ah ! ah, ah, ah !
SGANARELLE : Voilà le vrai moyen de vous apaiser
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