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Critiques de Benoît Duteurtre (288)
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Les pieds dans l'eau

Agréable roman sur la station d’Etretat et ses estivants : on retrace l’évolution de cette station balnéaire normande de 1948 à nos jours en parallèle avec la famille (filles, petits-enfants…) du président René Coty dont l’auteur est l’arrière petit-fils.

Entre nostalgie et ironie, le ton est très personnel mais on aborde des thèmes universels : à travers l’évolution des mœurs des estivants, les changements d’été en été, l’auteur brosse le portrait de la société française.

J’ai aussi aimé « reconnaître » les lieux décrits, du Havre à Etretat et le ton particulier : personnel, impliqué mais aussi distancié, analytique et sans complaisance.

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L'ordinateur du paradis

Le nouveau roman de Benoît Duteurtre joue habilement sur les peurs liées à l’Internet pour proposer une intrigue qui se tient malgré un personnage central un peu falot.



Simon Laroche est un haut-fonctionnaire banal, un planqué payé pour pondre quelques rapports ampoulés dont lui seul est persuadé de l’importance. Dans sa vie personnelle, rien de très folichon non plus. Sa femme ne lui fait plus l’effet que d’une bouillotte agréable dans le lit conjugal et son fils adolescent s’enferme dans un mutisme moqueur. Mais Simon a pour lui une forme de naïveté. Féru de littérature, il affectionne particulièrement le Candide de Voltaire, et tente de se persuader, même lorsque les événements ont tendance à tourner vinaigre, qu’il vit bien dans « le meilleur des mondes possibles ».



Autour de lui, Benoît Duteurtre va broder un canevas de rumeurs et d’informations virales qui dessinent un piège se refermant peu à peu sur son anti-héros. L’auteur invente des caricatures qui pourraient exister, telles que la meneuse du mouvement féministe « Nous, en tant que femmes ! », et sa force est de rendre crédible les événements aberrants qu’il imagine.



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L'ordinateur du paradis

Le livre raconte parallèlement deux histoires, tout d’abord celle d’un homme venant de mourir et se retrouvant à faire la queue dans cette vie après la mort, un environnement où ses interlocuteurs ne parlent qu’anglais et où les mieux placés sont les mieux servis. La deuxième histoire est celle de Simon Laroche, un haut fonctionnaire, qui se voit lynché suite à une phrase ironique en off avec une journaliste qui sera exploitée hors contexte.



Contrairement à ce que le titre pourrait laisser pense, ce livre n'est pas fait pour les "geeks". Ce livre ne m'a pas convaincue. L'idée de base est bonne mais j'aurais vraiment préféré que le côté satyre de notre société actuelle soit pleinement exploité et je n'ai pas trouvé que c'était le cas.
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L'été 76

(Billet écrit en mai 2011)



Chronique autobiographique sur les années d’adolescence de l’auteur avec une douce nostalgie de cette époque où les jeunes croyaient à un avenir meilleur, et s’emballaient pour des idées ou des œuvres d’art.

L’histoire se déroule au Havre au milieu des années 70, après mai 68 et le choc pétrolier, dans un climat de fin des trente glorieuses.

Benoît est issu d’une famille de classe moyenne, chrétienne et progressiste. A quatorze ans, il est fasciné par Hélène une jeune fille un peu plus âgée qui lit Bakounine dans la cour de récréation. Une relation privilégiée, mais platonique, se nouera entre les deux jeunes gens et de cette amitié naîtra l’éveil politique puis artistique de l’adolescent. Benoît porte des cheveux longs et à l’instar d’Hélène se veut anarchiste, mais avec un petit côté frileux, apeuré à l’idée des violences révolutionnaires. Il va finalement se tourner vers un combat tout aussi passionné mais qui lui correspond davantage, celui de la révolution artistique. Il dresse d’ailleurs ce constat lucide : «Nous étions des bourgeois ; et puisque refusions cette idée trop simple, la solution la plus courante pour échapper au dilemme consistait à tenter de devenir artistes». L’été 76 est émaillé des références littéraires, picturales et musicales qui forgent la personnalité et le référentiel du jeune garçon.

J’ai beaucoup aimé.

Benoit Duteurtre retranscrit avec finesse cette époque, l’atmosphère provinciale et par contraste le mythe de la capitale. Il dépeint en couleur sépia les enthousiasmes fondateurs de l’auteur-narrateur et la naissance de sa sensibilité artistique.

J’ai pensé que les émois de l’adolescent auraient gagné à être un peu moins intellectualisés, et que le roman aurait pu faire un peu plus de place à l’éveil des sens (enfin cela n’engage que moi et ce n’était pas clairement pas le propos de l’auteur qui affirme d’ailleurs que les choses du sexe ne l’intéressaient pas à cette époque).

Mais j’ai beaucoup aimé.
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L'été 76

J'ai vraiment peiné à lire ce livre, je n'arrivais que difficilement à retrouver un peu de l'ambiance de cette année là également vécue adolescente en province !

Et pourtant je ne renie pas qu' il y a quelques beaux passages mais la construction du livre me parait un peu laborieuse et "intello"

Je n'ai pas trouvé l'écriture fluide, je me suis ennuyée car l'écrivain se gargarise un peu de son romantisme un peu "coincé "à mon gout

Bref je n'ai pas été emballée ni par le fond ni par la forme

Mais ce n'est que mon interprétation !
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Chemins de fer

Le livre est intéressant et je découvre Benoît Duteurtre avec beaucoup de curiosité. Chemins de fer est curieux : ce roman n'en est pas vraiment un car il n'y a pas vraiment d'histoire. Juste cette femme qui fait des allers-retours entre Paris et son village favori. Mais l'important est ailleurs, plûtot dans la réflexion apportée aux évolutions de nos temps modernes et en particuliers celles des services et du système de la SNCF et également de la vision que les urbains ont de la Province telle qu'ils veulent la conserver.
Lien : http://chezlorraine.blogspot..
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Le Grand Rafraichissement

Dans un assemblage de notes et de nouvelles où apparaissent des personnages récurrents, pour la plupart, caricaturaux, Benoît Duteurtre s’amuse à imaginer ce que serait son pays dans une période où contrairement à toutes les prévisions, un rafraîchissement durable se serait installé. Cette évolution paradoxale permet à Duteurtre, amoureux du passé et des traditions, de tailler des croupières au « politiquement correct » et aux préoccupations écologiques, jugées dépassées.

Si le fond de sa pensée peut prêter à discussion, sa forme est assez réjouissante. Dutreurtre a le sens de la caricature et ne manque pas d’humour. Dans une nouvelle, une femme BCBG vivant dans un quartier huppé, est condamnée à des travaux d’intérêt général, pour avoir traversé hors d’un passage protégé lors de la « rafle des beaux-quartiers » et s’adapte comme un charme au quartier sensible dans lequel elle purge sa peine : c’est réussi et très amusant.

Derrière la posture politique qui tourne en dérision l’empathie et le wokisme, il y a de bonnes histoires et une plume alerte.

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A nous deux, Paris !

Critique publiée sur Senscritique (2012)



Il y avait quelque chose d'attirant dans la quatrième de couverture de ce livre de Benoît Duteurtre, comme la promesse d'une nostalgie parisienne, du roman initiatique d'un jeune provincial parti mener grand train. Les premiers chapitres tiennent la promesse et dressent un tableau dans lequel il est difficile de ne pas s'identifier quand, comme moi, on a quitté la province pour s'installer à Paris. Même avec un récit fiché dans le début des années 80, on retrouve au fil des pages différents sentiments qui furent nôtres.



Ensuite le bouquin bascule dans le monde de la fête, et suit la lente descende du narrateur dans le Paris underground, ce Paris pseudo jet-set, ce Paris de la musique, de la célébrité éphémère, du bonheur que l'on sniffe sans faire de bruit dans les chiottes des lieux branchés.



La fin du roman m'a déçu, l'auteur y propose deux fins alternatives, puis réapparais au profit d'un message personnel en forme d'épilogue. Bien sûr, il n'a échappé à personne que le narrateur et l'auteur ont eu des parcours extrêmement proches, au point que l'on se demande quelle part tient du récit, et quelle part tient de la biographie.



Qu'importe, l'ensemble fournit une lecture assez agréable, digeste, mais un peu trop disparate pour en faire un très bon roman.
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La petite fille et la cigarette

Un roman sans concession sur notre vie future si nous continuons à tout détruire. L’auteur décrit parfaitement les incohérences d’un système qui organise par exemple des journées de protection de l’air toutes les semaines et que des milliers de participants viennent tous avec leur voiture polluante.

Le tabac est interdit absolument partout et particulièrement dans les prisons. Un condamné à mort a vu son exécution annulée car le décret de loi qui stipule que le condamné à mort a droit à sa dernière cigarette n’a pas été revu ! s’en suivent des procès qui donnent raison au condamné qui ne fait que demander que la loi soit appliquée.

Les enfants sont roi. Gare à celui qui oserait aller fumer dans les toilettes en oubliant de tirer le verrou. Surpris par une petite fille qui pousse la porte, celle-ci racontera qu’il lui a fait des choses dégoutantes, et tous les parents exigeront qu’il soit condamné. Il l’est et trainé dans la boue, insulté alors qu’il jure n’avoir rien fait que disputer la gamine de cinq ans parce qu’elle était entrée sans frapper : sa parole contre celle de l’enfant. On ne dit plus pédophile mais « criminel contre l’enfance »

Très dur, très juste aussi, l’auteur nous démontre que nous allons vers une société que nous ne gérons plus : tout ce que vous pourrez faire pourra être retenu contre vous…

triste, sans aucun doute mais s’il voyait juste ?



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La mort de Fernand Ochsé

Ce roman est une ode à la capitale française des années 1920-1935 où fêtes et plaisirs ponctuaient les soirées joyeuses de Paris.



Je ne connaissais pas le compositeur et décorateur Fernand Ochsé, au départ j’ai même pensé que ce nom était l’un des personnages du roman. J’ai été fascinée et terrifiée par sa vie d’artiste puis sa vie qui bascule lors de la seconde guerre mondiale et du départ vers les camps de concentration. Cette histoire est celle de nombreux artistes et intellectuels juifs qui ont été déportés et tués sous les ordres d’une Allemagne nazie folle et destructrice.



Ce temps de la belle époque nous fait voyager à la découverte de cet artiste intime. L’auteur, Benoît Duteurtre, a les mots justes, son écriture fine et détaillée nous entraîne à travers ce brillant hommage à l’artiste Fernand Ochsé, injustement méconnu.
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Chemins de fer

Usagers de la SNCF ou pas, le récit de Benoît Duteurtre interpelle. Son sujet est d'une grande actualité bien que la publication date de 2008. Ce n'est pas seulement de l'évolution de la société de chemins de fer qu'il traite. C'est de l'ensemble d'un monde qui bascule dans le profit à outrance et le chacun pour soi, reléguant à la précarité une grande partie de l'humanité. Le sujet est bien amené. Florence, la narratrice, est partagée entre une vie professionnelle réussie et lucrative, toute en compromis, et des aspirations à un retour à l'authentique. Benoît Duteurtre souligne avec justesse et pertinence les échecs d'une économie qui fait fi de la justice sociale. Dommage que la fin de son roman se perde dans une étrange nébulosité.



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Livre pour Adultes

Objet livresque non identifié, ce "livre pour adulte" est un ouvrage bâtard entre le recueil de nouvelles, l'essai ou l'autobiographie, ses genres se croisant au fil des chapitres.



Les thèmes abordés sont multiples :



- Le Montmartre d'entant

- Les maisons de retraites et la fin de vie

- Une nouvelle racontant les déboires d'un mélomane au prise avec un musicien de rue

- Un texte misanthrope sur fond de côte Normande

- L'amitié

- Les chanteurs du début du vingtième

- Le déclin de la langue Française face à l'hégémonie de l'Anglais

- Un regard désabusé sur le tourisme de masse

- Une nouvelle très bien ficelé sur les contradictions des conservateurs et des progressistes face à une tribu récemment contactée par la "civilisation"

- Les souvenirs d'enfance avec les grands parents

- Le déclin de la vie rural Vosgienne, entre suicide paysans, alcoolisme et épiceries

- Un panégyrique de la ferme traditionnel

- Une critique du tourisme de masse

- Une nouvelle sur un milliardaire bunkerisé dans une île privé

- Une réflexion sur la vie et la mort

- Un cimetière pour chien...



Si l'on devait tout réduire à un mot se serait le mot de nostalgie qui viendrait tout de suite à l'esprit. C'est le fil conducteur de tout l'ouvrage. Une sensation que Benoit Duteurtre sait très bien transmettre aux lecteurs qui doit s'accrocher parfois pour ne pas sombrer dans la sinistrose. Heureusement les nouvelles, pleines d'humours redonnent le sourire.
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L'été 76

Un roman sur la vie de l'auteur que j'ai apprécié moyennement, il nous livre ses émotions, son premier amour, ses passions...

Certains chapitres m'ont accrochés mais j'ai vite relâché car beaucoup de longueurs et d'incompréhensions sur certains sujets.

Mais c'est surtout son histoire avec Hélène dont il est épris et dont il espère voir naitre un amour passionnel mais qui resteras surtout une très forte histoire d'amitié qui va les suivre de nombreuses années.

J'ai eu l’impression qu'il manquait quelque chose a ce livre, une accroche, une trame ...

Dommage je reste sur ma faim...
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Livre pour Adultes

Un livre sympathique, chatoyant, un brin dandy et souvent candide. Glissant sans plan apparent de la fiction à l'essai ou à l'autobiographie, ce "Livre pour adultes" séduit par sa liberté, son anticonformisme, et n'a d'autres défauts que ceux de ses qualités : nous offrir une échappée nostalgique, vibrante et légère, hors du fatum auquel nous sommes promis, comme individus et comme espèce. Remontant le fil de lui-même et de son époque, l'auteur révèle une pensée circulant en permanence entre tragique et épicurisme, les deux pôles se nourrissant l'un l'autre pour nous offrir cette élégante fantaisie, à la fois tableau d'un radeau de la Méduse et robinsonnade (parisienne, vosgienne ou égéenne) tendre et pétillante. Une écriture limpide, peu apprêtée, pour un livre pour "adultes" d'évidence marqué par une innocence sincère.
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Requiem pour une avant-garde

Il fallait du courage à l'auteur pour rédiger pareil essai, qui lui coûta cher quand il parut. Les artistes d'avant-garde qu'il évoque, en effet, se réclament des grands rebelles incompris du XIX°s, mais n'oublient pas les solides avantages matériels que procurent les subventions d'état, et n'hésitent pas à classer "à l'extrême-droite" ceux qui osent leur déplaire. Ce qui valait pour la musique à l'époque de Duteurtre vaut aujourd'hui pour l'art contemporain dans son entier. Aussi pareil livre n'aura-t-il eu aucun effet, sauf celui de réjouir les esprits libres, qui auront su le dénicher malgré l'omerta de la presse.
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L'ordinateur du paradis

Duteurtre Benoît - "L’ordinateur du paradis" – Gallimard, 2014 (ISBN 978-2070134175)



Un roman bien vu, bien écrit, dans lequel s’imbriquent avec légèreté une multitude de thèmes récurrents de notre époque, perturbés par quelques dérèglements dans le fonctionnement d’Internet et de ses tout beaux «réseaux». Le tout doublé d’une réflexion sur la modernité dévoyée par la «société du spectacle» étroitement contrôlée par les médias : même les deux hurluberlus à la démarche originale (ils osent défendre les hommes !) finissent par s’y engluer… La fin est poignante, puisque même le Bon Dieu est gagné par la frénésie, si bien que le bon vieux passé bucolique est vu comme étant l’enfer…



Original, humoristique : un plaisir de lecture.



NB : Benoît Duteurtre est aussi – entre autres multiples publications - l’auteur de l’essai «Requiem pour une avant-garde» portant sur la musique dite «contemporaine» à la Boulez ainsi que d’un récit témoignage sur «L’été 76».

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Service clientèle

Plutôt une longue nouvelle qu'un roman. Ce livre avec l'excellente écriture de B. Duteurtre se révèle une critique de notre monde de consommation, hyperactif et connecté.

Le fait qu'il ne soit pas long est très bien, car un passage un peu avant la fin s'avère assez pauvre. L'auteur semble ne pas savoir finir un début très prometteur.
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L'ordinateur du paradis

L'ordinateur du paradis est une critique du monde dans lequel nous vivons : rapport entre les hommes et les femmes, petite bourgeoisie bien pensante, association qui s'émeut sur chaque mot prononcé, esclavage par rapport aux nouvelles technologies... Tout y passe....

Simon, haut fonctionnaire au parcours sans faute voit sa carrière et sa vie basculer pour une phrase prononcée devant une caméra qui ne devait pas filmer... Le paradis, extension du monde actuel, doit mettre en place un protocole pour filtrer l'entrée face à une demande qui explose... Le buzz monte autour de deux jeunes dont le seul talent est de savoir sentir l'air du temps... La société voit son pire cauchemar prendre forme : tous nos mais et recherches réalisées sur le net se retrouvent déballés sur la place public à cause d'un bug...

Ce roman à le mérite de nous faire réfléchir sur notre société et les courants qui l'animent...

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L'ordinateur du paradis

C'est le premier roman que je lis de Benoit Duteurtre. J'ai beaucoup aimé l'originalité du texte, de "l'intrigue". Un homme meurt et se retrouve aux portes du .... Paradis... de l'Enfer, pas encore ce n'est que l'antichambre encombrée par l'excès de démographie en bas et de décés (en haut ?). Mais pourquoi tant d'hésitations pourquoi tant d'attente pourquoi tant de complications... Mais qu'a t il fait pour mériter cela ??? IL y eut un soir il y eut un matin, il y eut un commencement et celui ci est ici et maintentant. Le moins qu'on puisse dire est que le récit est "contemporain" et même plus il fait partie de notre quotidien. L'engouement du web, les mystères et les inconvénients aussi. Fiction ? Réalité ? un appel du pied aux intransigeants, au laisser-aller de toutes sortes ... Moralité diriez vous ? je ne sais, mais des questions se posent à l'heure où tout ce qui est dit, écrit est recherché, dévoilé, mis sur la place publique, pour mieux dépecer l'adversaire. Je vous dis rien de plus actuel. Nos politiques devaient à leur moment de détente lire ce livre.

Un bon moment de lecture avec un style fluide et agréable, une recherche dans l'intrigue, dans le questionnement de la vie. Une vision peu ragoutante de notre système de communication, et si l'éternité s'en mêle alors là, on n'est pas sorti de l'auberge.... Attention, en lisant ce livre, une petite lampe rouge risque de s'allumer mettant peut être le doute dans votre esprit "mes mails sont ils bien tous détruits ?..... attention, on s'y laisse prendre....
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L'ordinateur du paradis

Arriver à entremêler autant critiques sur des sujets apparemment sans lien, relève du tour de force. On est emmené très rapidement par l auteur et on en vient, comme lui, on se demander si, finalement, l enfer n est pas déjà la.

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