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Critiques de Denis-Pierre Filippi (595)
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Songes, tome 1 : Coraline

Aah, mais cachez ce sein que je ne saurais voir!





La belle Coraline, blonde aux yeux bleus, 1m30 ...de jambes et des formes affriolantes!





Non, non! Je ne veux pas tourner ces pages coquines, Coraline est une jolie, euh magnifique dame de compagnie pour un jeune inventeur obsédé... obsédé par ses livres et ses expériences (Mais qu'allez vous imaginer?)





Coraline est pulpeuse en diable! Non et non, je ne tournerais pas une page de plus, car Coraline parle au garçon, dont les yeux arrivent juste au niveau des seins de la jeune femme.





Mais, Vernère est un sage garçon qui n'a aucune mauvaise pensée, comme vous et moi!





Des robes longues et un corset, des gants et une chevelure soyeuse dans un sage chignon...





Aah! La nuit, Coraline fait des rêves délicieusement érotiques, dans une histoire qui mêle humour, mystère et sensualité !





Coraline qui voit partout des mains, euh des nains. Coraline enlevée par des sauvages, attachée à un grand mât, au milieu de pirates...





Les planches sont vraiment belles autant que l'héroïne ! Ah non, Coraline montrant ses bas, Coraline sous la douche, et qui perd partout ses vêtements.

-"C'est une manie, ces costumes qui partent en lambeaux" se plaint la jeune femme, dont les vêtements déchirés laissent entrevoir une cuisse fuselée, une croupe généreuse, des... Euh!





-"Ne vous gênez surtout pas, espèce de satyre!" Plaisante Coraline quand on prend ses mensurations, pour une nouvelle robe...





"Déshabillez moi, oui mais pas trop vite. Pas tout de suite "...

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La dernière ombre, tome 1

Le récit se passe durant la révolution qui a renversé le Tsar Nicolas II en Russie en proie à la guerre contre les allemands dans un premier temps. On suit le destin d'un petit groupe fuyant les combats et qui se retrouve dans une étrange demeure appartenant à une aristocrate.



Il y a une influence par rapport à l'excellent film « Le Labyrinthe de Pan ». En effet, nous avons des enfants qui vivent cachés et qui fantasme la triste réalité. C'est la guerre avec ses pires atrocités. Les soldats sont représentés par des figures lugubres qui font effroi. Bref, il s'agit d'oublier l'horreur. Au niveau du registre, c'est du déjà-vu.



C'est assez triste comme récit mais également avec une part de mystère qui fait qu'on ne sait plus très bien où s'arrête la réalité. Cette première partie appelle à une seconde qui va clôturer ce récit. On sent tout de même la tragédie arriver avec de terribles choix à opérer en conséquence.



Le dessin est vraiment très beau et magnifie les décors jusqu'aux détails. Cela sera d'ailleurs la première chose qui frappera le lecteur. Les couleurs donneront le ton également de ce récit qui se passe dans le grand froid de la Russie. Cela donne en tous les cas l'envie de lire.



Au final, on attend la suite qui a sans nul doute un bon potentiel.
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Colonisation, tome 1 : Les naufragés de l'esp..

Série découverte dans le cadres des 48H BD de l'édition 2019 !

Milla Aygon dirige pour l'Agence une équipe de récupération pour retrouver les 79 vaisseaux partis à la conquête de l'espace avant que l'humanité ne rencontre les Vulcains, euh pardon les Atils et leurs technologies bien plus avancées que celles des humains. Mais dès sa première mission elle se fritte avec les Écumeurs du dénommé Jonas et après avoir récupérer le dénommé Clarence Sternis qui n'en revient pas d'avoir passé 123 ans en réalité virtuelle, elle perd un de ses membres poignardée par un mutant fou à lier sur la planète d'à côté...

C'est une série qu'on aurait plus vu sortir chez Soleil ou chez Delcourt, mais c'est Glénat qui a donné sa chance à ce "Star Strek" nouvelle génération sous adrénaline : ça va à fond la caisse, mais du coup difficile de caractériser les personnages, de présenter l'univers et de poser les enjeux en 48 pages (et à mon avis, ce n'est pas un hasard si les 4e de couverture numériques utilisent beaucoup de lignes pour les expliciter, parce que cela est peu ou pas expliqué dans la BD)… On ne va pas se mentir, on se demande bien pourquoi dans un monde encore régi par l'argent autorités et criminels veulent absolument récupérer les naufragés de l'espace plongés dans leurs mondes virtuels (donc celui préféré du commandant Jean-Luc Picard) : pourquoi s'emmerder à récupérer des reliques du passé terrien quand toutes les richesses du cosmos te tendent les bras ??? (il y a des collectionneurs OK, mais au point d'équiper des armées entières, faut pas pousser quand même ^^)

Graphiquement les environnement sont variés et nous fait du mainstream de vraiment bonne qualité donc le dessinateur Vincenzo Cucca et le coloriste Fabio Marinacci ont bien travaillé, mais maintenant reste au scénariste Denis-Pierre Filippi à poser tout cela dans les tomes suivants pour que la mayonnaise prenne bien…
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Contes et Récits de Maître Spazzi, tome 1 : Pic..

je suis une quasi amoureuse du travail de Cecil sur Holmes.. et du coup j'avais envie de voir les autres BD ou il avait colaboré.

Et franchement ça n'a rien a voir. Les graphismes sont complètement différents... mais j'avoue qu'ils vont tellement bien avec l'histoire.

Ils sont beaucoup plus simple et plus naifs aussi..et très coloré (au antipode de Holmes) mais cette BD romantique a souhait est pour un public plus jeune.



Une belle façon de revisiter l'histoire des princesses... et de mettre en avant le bouffon du roi.

J'ai bien aimé cette BD assez distrayante, un bon moment de lecture
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Colonisation, tome 1 : Les naufragés de l'esp..

"Toute l'histoire de l'humanité n'est que de la science fiction." Ray Bradbury.



2019: l'humanité veut retourner sur la lune et aller au delà de Mars...

2100: l'homme a gagné les étoiles et traversé différentes constellations. C'est un nouveau Space Opéra, dans une galaxie lointaine, très lointaine...



Milla, jolie jeune rousse, est la cheffe d'une équipe de cadets et va devoir affronter des Écumeurs, dans des coursives. Tandis que dans l'espace, le vaisseau amiral Time-Explorer est attaqué par des torpilles...

" Dommages modérés, 3 compartiments touchés, 7 brèches dans la coque...10 minutes pour dégager la zone!" Le vaisseau amiral prend ses distances...



Dans cette "arche de Noé", où sont entreposés différentes sortes d'animaux et des humains, en stase de sommeil, c'est le baptême du feu, pour Milla et son équipe.

Ils ont récupéré le seul humain survivant.



Milla a reconnu un des assaillants: Jonas, un écumeur, un pirate de l'espace.

Peut-elle avoir confiance en Clarence, le colon qu'elle a sauvé ? L'homme a perdu la notion de réalité, à cause des " rêves " pendant ses 123 ans, d'hibernation.

La Terre avait lancé des vaisseaux, afin de coloniser de nouveaux mondes, mais les Atils, des Aliens, bons et pacifiques, ont donné aux terriens, la technologie pour aller encore plus vite...



Nell, une fille de son équipe, est morte poignardée.

Comment maintenir la cohésion du groupe, si c'est un test de l'Agence, une manigance d'Iliatov, son commodore, spécialiste des coups tordus?



Les vaisseaux, au design génial, dansent dans l'espace, et explosent encore dans une gerbe de feu. Les destroyers stellaires sont impressionnants, et les chasseurs sont ultra rapides...Les astéroïdes dérivent toujours et débordent sur certaines cases.

Alors, des Aliens bons et pacifiques? Pourquoi ont ils partagé leur technologie? Il reste 2 tomes, pour le savoir et pourquoi Jonas met-il Milla, en garde?

Lisez cette BD, sur la musique de John Williams!
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Gargouilles, Tome 1 : Le voyageur

Un bon premier tome de cette série de bd jeunesse qui nous entraîne dans un univers attachant où deux enfants vont voir changer le cours de leur vie.

Les couleurs sont bien choisies et les dessins sont bien réalisés, et le scénario est assez original, bien qu'il ne sorte pas pas trop des grands classiques... Mystères, humour et magie seront au rendez-vous !
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Jacques Cartier : À la poursuite d'Hochelaga

Difficile de connaître un homme qui a laissé si peu d’éléments pour le connaître.



Ça m’a surpris. Je croyais naïvement que Jacques Carier avait laissé des monceaux de documents directs ou indirects en relation avec ses voyages au Canada. Que nenni ! Du coup, l’imagination a énormément d’espace pour se dégourdir les jambes.

Jacques Cartier donc, le premier frenchie (heu… Breton, pardon. A cette époque la Bretagne n’est française que depuis peu) à remonter le Saint-Laurent aux rives alors habitées par de nombreuses tribus d’indiens Iroquoiens (apparemment ce ne sera plus le cas quand Samuel de Champlain reviendra par là quelque 70 ans plus tard).



Comment s’y est-il pris ? Brutal à la Cortès, Rusé mais violent à la Pizarro ? Plus diplomatiquement ?

L’album joue le parti pris du diplomate qui ne perd pas de vue son objectif final : la colonisation de ce pays au nom du Roi de France. Il sait qu’il a besoin d’alliés sur place, qui connaissent le terrain. Les indiens sauveront d’ailleurs la mise des marins lors d’un terrible hiver où ils apporteront un remède efficace contre le scorbut. Il recherche les bonnes relations avec les locaux, afin de remonter le fleuve sans risque, destination les villes de l’intérieur qui, paraît-il, regorgent de richesses. Mais il est rusé et n’hésite pas à porter des coups pendables aux autochtones quand il en estime le risque modéré.



Les auteurs font porter le chapeau de la soudaine tension des relations avec les Iroquoiens aux nobliaux suffisants qui accompagnent Cartier lors de son troisième voyage (dont il n’est d’ailleurs pas le chef) ; un peu comme dans le film 1492 pour Christophe Colomb.



J’ai appris une chose importante : Alors que le pape Alexandre VI (Borgia de son état) réalise le partage du monde entre Espagnols et Portugais au traité de Tordesillas, François Ier finit par l’envoyer bouler. Pas question qu’il obéisse. Les terres découvertes par les Français seront françaises, point. La cristallisation du pouvoir de la péninsule sur le monde n’aura pas lieu.



J’ai beaucoup apprécié le dessin de Denis-Pierre Filippi que j’avais découvert dans Colonisation. Il maîtrise grave la nature, et ses personnages presque manga sont adorables.

Le dossier est de très bonne qualité également, malgré le manque de matière première.



Encore une bonne pioche Explora 😊

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Le Livre de Jack

Alors, vous aussi, vous voulez faire partie de la bande: alors écoutez bien vous aurez une petite épreuve à passer!

Tout d'abord, ouvrir le grand portail du domaine, une demeure digne du célèbre parc des monstres à Bomarzo, dans la province de Viterbe!

Non, ne reculez pas bande de froussards, le premier pas est franchi, maintenant il faut pénétrer dans la lugubre maison abandonnée, une maison Usher dans la pure tradition...

Vous ne croiserez pas la Chose ni Mme Adams en train de vous préparer quelques cakes aux tarentules mais bien mieux!

Ferez-vous comme notre jeune héros Jack ou vous direz-vous:" Mais qu'allais-je faire dans cette galère?"

Un univers fantastique peint avec talent par O. G. Boiscommun (et non Simpson comme on aurait pu s'y attendre: comme quoi c'est peu commun) ... Pffff je sais un peu facile comme humour!

Un album frais et palpitant pour retrouver vos quinze ans!

Le " Livre de Jack" serait bien capable de vous faire prendre des vessies pour des lanternes!
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Mickey et la terre des anciens

J'avais beaucoup aimé le travail de Filippi et Camboni dans Mickey et l'océan perdu, parce que j'avais trouvé cet ouvrage très bien réalisé. J'étais donc ravie de découvrir une nouvelle aventure de Mickey de ces auteurs-illustrateurs !



Dans cette histoire, nous retrouvons Mickey qui est maître cordier et doit tenir en place des îles précaires dans un monde où les habitant•es n'ont presque plus rien, puisque le seigneur Fantôme s'accapare les terres des plus pauvres. Alors qu'il a perdu Dingo et qu'il ne voit plus Minnie, qui s'est alliée à Pat Hibulaire pour trouver un continent perdu et chimérique, Mickey doit se débrouiller seul...



L'histoire est très éloignée des aventures assez simples et enfantines que je pouvais lire, petite, dans Le Journal de Mickey. En effet, les auteurs nous livrent un récit plus mature mais également plus sombre... Le point négatif, c'est que je n'ai pas vraiment compris tous les enjeux du récit : la disparition de Dingo, l'alliance de Minnie et Pat, le rôle de Mickey sur cette île... Je ne sais pas si cela est expliqué dans les tomes précédents ou si chaque volume est indépendant.



Même si je n'ai pas compris tous les choix des protagonistes, j'ai bien aimé cette lecture qui m'a permis de retrouver des personnages de mon enfance dans un univers intéressant. Les illustrations sont vraiment superbes et j'ai pris mon temps pour les admirer, tant le dessin est un plus à cette histoire !
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Colonisation, tome 1 : Les naufragés de l'esp..

Cette B.D me faisait de l’œil depuis un certain temps. Le thème, le titre, la couverture m’attiraient. Hélas, j’ai été assez déçue. « Colonisation » n’est pas une mauvaise B.D. Il y a des tas de choses intéressantes, de très bonnes idées mais je n’ai jamais réussi à rentrer dedans. J’ai trouvé ce 1er tome extrêmement bavard et parfois un poil confus. Il faut dire que Filippe, le scénariste, se montre très ambitieux. Le contexte est dense, les enjeux complexes et les personnages très nombreux. On ne peut pas lui reprocher un manque d’ambition et c’est tout à son honneur mais je trouve que Filippi ne se montre pas à la hauteur de ses ambitions. Je n’ai pas trouvé le contexte immersif, les enjeux restent parfois flous et les personnages manquent de caractérisation. Il faut dire que le nombre de pages de l’album ne permet peut-être pas à l’auteur de déployer tout son univers.



Comme je l’ai dit, « colonisation » n’est pas une mauvaise B.D, elle a même pas mal d’atouts pour plaire malgré ses défauts. Mais je suis restée sur le côté, je n’ai pas été immergée dans le récit et malgré ses qualités ce 1er volet ne m’a pas donnée envie de poursuivre la série. Je vais donc m’arrêter là, il y a trop de B.D à lire pour que je m’attarde sur celle-ci.

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Colonisation, tome 2 : Perdition

Ce deuxième tome de Colonisation est à nouveau bien réussi et prenant. Je rappelle le pitch : l’humanité a essaimé dans la galaxie grâce à une technologie de trous de vers. On suit une équipe chargée de retrouver les vaisseaux de première génération – voyageant à une vitesse suffisamment en deçà de celle de la lumière et utilisant l’hibernation pour préserver les colons – dont on n’a plus de traces.



Ce tome est consacré à la découverte d’un de ces vaisseaux qui a « colonisé » (plutôt essayé de survivre sur) une planète perdue. L’équipe Mila Aygon dialogue avec l’un des rescapés ; les circonstances sont spéciales. Chacun raconte à l’autre comment ils sont arrivés là, en alternance, ce qui nous permet de lire deux histoires en une. Je ne peux pas trop en dire plus sous peine de spoiler. Disons juste que l’envie de survivre entraine des comportements extrêmes.



Ce rythme de deux histoires alternées est excellent. La série confirme la grande place qu’elle réserve aux techniques de réalité virtuelle dans la civilisation humaine. Les dessins de Vicenzo Cucca sont bluffant dès qu’il s’agit des décors planétaires ou spatiaux.

Un regret tout de même. On a introduit une équipe de huit personnages, et pour l’instant les auteurs n’ont fait aucun effort pour nous les raconter, nous les attacher. Ils ont préféré s’attacher à leur mission. Cela nuit à l’empathie que l’on a pour eux. Il va être temps de se concentrer sur le background des personnages, et d’introduire des contrastes de comportement. Parce que là, hormis leurs talents techniques, ils sont relativement interchangeables.

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Ils ont fait l'Histoire, tome 6 : Gengis Khan

Ce nouveau tome de la série « Ils ont fait l'histoire », collection de bandes dessinées prenant la forme de biographies historiques à dimension pédagogique, à destination du grand public, et qui espère vraiment que le public scolaire se prêtera au jeu, est consacré à l'Unificateur des peuples de la steppe : Gengis Khan !



Temüdjin, tel qu'il est dépeint dans "L'Histoire secrète des Mongols" (une chronique anonyme du XIIIe siècle), semble suivre toutes les étapes de l'universelle quête du héros aux mille et un visages. Quelque part c'est un personnage fantasy qui appartient plus à la Légende qu'à l'Histoire. Il ne lui manque finalement pas grand chose pour être l'équivalent asiatique d'un roi Arthur ! (Excalibur ? Merlin ? Lancelot du Lac ? Morgane ? Mordred ?)

La bande dessinée commence par l'annonce de la mort de Gengis Khan, qui parvient au monastère chinois de T'ien-Ch'ang Kuan. Alors qu'un jeune moine se demande si c'est une bonne ou une mauvaise nouvelle, le vieux patriarche Chang Chun lui conte le destin de celui qui fut Temüdjin, fils de Hö'elun et de Yesügei, du clan des Bordjigins.

On suit ainsi pas à pas les grands moments de la vie de celui qui fut une légende : son enfance difficile, sa captivé chez les Taïchi'ut, son amour indéfectible pour la belle Börte, son étrange amitié pour le fier Djamuqa, son irrésistible ascension et la guerre fratricide qu'il mena contre son ancien anda… jusqu'à sa victoire finale et la proclamation de son titre de Gengis Khan. Bref, comme Sergey Bodrov, les auteurs ont fait le choix de raconter l'histoire de Temüdjin plutôt que celle de Gengis Khan, et c'est très bien ainsi. Ensuite le Loup Bleu mongol passera de l'unification des nomades à la vocation impériale, mais ceci est une autre histoire… ^^



Bref, un bien beau récit pour celui qui ne le connait pas déjà, ici servi par du bien bel ouvrage.

Les dessins de Manuel Garcia sont plutôt bons, et l'alchimie entre dessins, encrage et colorisation est assez plaisante.

La 1ère planche nous montre le convoi funéraire du grand homme vers sa dernière demeure… Et la dernière planche nous montre un loup bleu montant la garde d'une tombe inconnue perdue en haute montagne… Que c'était bien vu et bien fait !

Le charadesign n'est pas très poussé, mais la gravité et la sérénité que dégagent les visages collent bien au ton de la narration.

Action et batailles manquent de souffle épique, mais visiblement ce n'était pas le but des auteurs de miser là-dessus.

Pour ne rien gâcher, l'historienne Marie Favereau, spécialiste du sujet à l'université d'Oxford, supervise le tout et nous livre un dossier et un making-off passionnants autant pour le grand public que pour l'amateur d'histoire.



J'avais envie de mettre 3 étoiles, parce l'histoire de l'enfant de steppes devenu roi des rois ses propres mains m'avait été mieux contée dans le roman "Le Loup bleu" de Yasushi Inoué ou dans le film "Mongol" de Sergey Bodrov, qui tous les deux avait instillé davantage de souffle dans leur récit, mais quand c'est bien fait pourquoi chipoter ? L'histoire est bonne, les graphismes sont bons, le personnage fascinant...
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Colonisation, tome 4 : Expiation

J’avais laissé le volume trois sur l’impression que l’intrigue allait décoller. Que nenni, notre scénariste avait encore besoin de faire durer le suspense. A moins qu’il ne sache plus trop quoi faire de son idée de départ.

Ce ne doit pas être pour déplaire au dessinateur qui fait un très bon travail graphique. Les planches sont belles, éclatantes de couleurs comme les nouveaux mondes explorés par nos colons de l'espace et constituent finalement quasiment le seul argument de cette série.

Des braves gens envoyés coloniser des planètes, des vaisseaux spatiaux perdus, des armes rendues inefficaces lorsqu’on a besoin de rééquilibrer un scénar, un flou sur les motivations des uns et des autres...rien de bien folichon. Il y a tellement mieux...

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Terra prohibita, tome 1

C'est la très belle illustration de la couverture qui a attiré mon attention sur Terra Prohibita et c'est vrai que j'ai adoré les dessins et les couleurs magnifiques de l'univers foisonnant et menaçant imaginé par les auteurs.



En revanche, j'ai eu du mal avec l'intrigue de ce premier tome : il y a beaucoup de personnages à introduire, tout un monde à nous présenter alors que l'histoire démarre déjà. Du coup, le récit m'a paru très brouillon, voire même difficile à comprendre parfois, avec toutes ces informations livrées avec si peu d'explications...



J'espère que le second tome sera plus accessible.
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Colonisation, tome 5 : Sédition

Je continue à emprunter les volumes de cette série bien que le dernier m’avait laissé dubitatif...

En premier lieu : les graphismes sont toujours aussi beaux, mais certaines scènes d’actions toujours aussi difficiles à appréhender, essentiellement dès que c’est aérien ou spatial. A « terre », on assiste à une débauche de couleurs pour la flore qui donnent envie de coloni... visiter des exoplanètes. Jusqu’à l’apparition de la faune et là c’est moins top...

En deuxième lieu le scénario : une nouvelle nef de colon, une nouvelle race alien, des récits croisés. Je n’ai toujours pas accroché.

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Marshall, tome 1 : D'ombres et de lumières

J’ai découvert cette BD il y a déjà quelques temps sur Priceminister mais elle était encore trop chère à l’époque pour l’acheter. Je l’ai ensuite trouvé en intégralité sur Iznéo. Et j’en suis bien contente.



Les personnages évoluent dans un monde futuriste où les marshalls sont aidés de robots pour mener à bien leurs missions. Jusqu’à ce que l’un d’eux se mêle d’une histoire ne le concernant pas en théorie. On entre rapidement dans le vif du sujet, j’ai tout de suite accroché aux graphismes très bien réalisés et au personnage féminin. On n’a pas le temps de s’ennuyer et il me tarde de pouvoir lire la suite de ces aventures. Qu’a donc découvert ce traducteur pour que le monde en soit chamboulé ?



Comme vous l’aurez compris, ce début de série est une excellente découverte pour moi et il me tarde d’en lire la suite. Le scénariste a créé un monde futuriste très original que le dessinateur a bien réussi à retranscrire. Si vous êtes amateurs de BD fantastique de ce type, je vous conseille très fortement de découvrir cette série. Pour ma part, je compte en lire la suite sous peu.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Le voyage extraordinaire, tome 1

Les amateurs de Jules Verne se sentiront « à la maison » même avant d'ouvrir ce magnifique album car le voyage débute dès la couverture, qui est une référence aux publications originales de l'oeuvre du célèbre auteur et génie visionnaire.



Dans le Voyage extraordinaire, le charme désuet des héros dans un style steampunk magnifiquement illustré fonctionne instantanément.



Le illustrations sont très soignées, avec des pleines pages majestueuses, le trait est beau et rafraîchissant.

Les cadrages ultra-dynamiques semblent inspirés par des dessins animés.



Cet album haletant rétro-futuriste respecte tous les codes du style.

En équilibre instable entre le réel et l'onirique Filippi et Camboni nous entraînent dans l'univers éblouissant de l'utopie industrielle du 20ème siècle.



Et la bonne nouvelle c'est que le Cycle 1 compte 3 tomes et un Cycle 2 composé de 2 tomes réservent une bonne poignée d'heures de bonheur.



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Terra prohibita, tome 2

Comme dans le premier tome, l'intrigue m'a semblé un peu brouillonne. Il y a beaucoup d'action, de nouveaux personnages entrent en scène, d'autres révèlent leurs véritables desseins,... Le tout avec le minimum du minimum d'explications, ce qui rend la compréhension parfois difficile.

C'est dommage car les dessins sont vraiment splendides avec des couleurs éclatantes et ils laissent deviner un univers tellement riche...

Je ressors donc déçue de ce premier cycle de Terra Prohibita...

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Colonisation, tome 1 : Les naufragés de l'esp..

Commencer une nouvelle série BD ? Ooh, que ce n’est pas raisonnable !

Mais bon, l’interview de Denis-Pierre Filippi et Vincenzo Cucca sur le site ActuSF m’a tellement donné l’eau à la bouche que j’étais en passe de me noyer. Pour rester en bonne santé, je devais acheter ce premier tome de Colonisation.



Eh bien j’ai trouvé le contenu très bon, même si ce n’est pas le coup de cœur absolu. On est en plein space-opera. Le pitch : fut un temps où les vaisseaux terriens emplis de colons sont partis coloniser les étoiles à bord d’engins plutôt lents. Pendant leurs voyages, les Terriens ont rencontrés une race extraterrestre, les Atils, qui leur a donné les moyens de voyager à travers des tunnels, trous de vers, appelez-les comme vous voulez. La seconde vague d’humains s’est donc installée un peu partout dans la galaxie, mais elle a perdu contact avec la plupart des premiers vaisseaux lents. Des équipes de l’Agence s’affairent donc à les retrouver. Et c’est une équipe de bleus, des cadets, que l’on va suivre. Ce n’est pas qu’une partie de plaisir car les vaisseaux lents intéressent de nombreux loulous contrebandiers : les écumeurs.



Explorations de mondes inconnus et combats tactiques entre équipe de l’Agence et écumeurs sont au programme. L’équipe de l’Agence est conçue comme une équipe de jeu de rôle, avec un rôle spécifique dévolu à chaque membre : l’agent de liaison, le doc, l’archiviste, le tacticien, l’armurier, le méca (sorte d’ouvreur de portes geek). La dimension réalité virtuelle d’inspiration Matrix est également très importante dans le récit.



Le nombre de personnages est important et ce premier tome de présentation n’a que le temps d’en approfondir un seul. J’espère que les autres auront droit à un focus qui nous permettra de comprendre d’où ils viennent et pourquoi ils ont choisi cette carrière. Il y a un manque émotionnel encore.



Le dessin aussi a devant lui un espace de progression. A base de brun et de bleu, il est timide, se restreint à des cases relativement petites alors qu’il veut souvent exprimer des décors assez grandioses. Quand on fait un plan large sur toute l’équipe sur une petite case, on ne distingue plus grand-chose.

Mais plus la fin approche et plus Vincenzo Cocca se détend et offre de l’espace à son art. On a même droit à un dessin pleine page.



J’ai donc confiance en l’avenir. Je lirai certainement la suite en espérant m’attacher un peu plus aux personnages.

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Mickey et l'océan perdu

J'ai voulu retrouver un peu mon âme d'enfant en empruntant cet ouvrage à la bibliothèque et j'avoue que je ne suis absolument pas déçue car le graphisme est vraiment à couper le souffle !



17e année après le grand conflit : Mickey, Minnie et Dingo sont en exploration dans le grand Nord, sur les traces d'une épave afin de recueillir, s'il en reste, des énergies qui pourraient bien leur valoir une belle fortune. Cependant, Pat Hibulaire est également sur le coup et bien décidé à les doubler. Si cette expérience va s'avérer désastreuse pour nos trois amis, il se pourrait bien qu'il y ait un énorme détournement de situation ! En effet, si de nouveaux ennemis se présentent, il se pourrait bien qu'en changeant toute la gravité et en inversant et en faisant disparaître celle-ci des courants marins, nos redoutables scientifiques machiavéliques (dont je ne citerai pas le nom afin de laisser un peu de suspense) ait inversé la pesanteur qui régnait également dans le cerveau de Pat. Non, là j'extrapole bien sûr mais il se pourrait bien que dans les situations les plus extrêmes, ce dernier ne soit pas aussi méchant qu'il veut bien paraître...mais chut, je n'en dirai pas plus car cela risquerait de ternir à na renommée de grand méchant et d'incontournable ennemi juré de Mickey...



Un plaisant moment de lecture que je ne peux que vous recommander et je dois dire que les auteurs n'ont pas manqué d'imagination sur ce coup-là !
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