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Critiques de Jacques Lacarrière (108)
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Chemin faisant

Dans ce livre, l'auteur va nous raconter son expérience de marcheur après avoir parcouru en 1971 seul et à pied quelques 600 km du Bas Rhin au Roussillon en marchant exclusivement sur des chemins. 



Au cours de son périple, il va croiser plusieurs personnes, certaines seront de belles rencontres et d'autres iront dans la case "mauvais souvenirs". Il va aussi tenter de nous transmettre la beauté des paysages que parfois (souvent ?), sous couvert de modernité, l'homme a saccagé, détruit, abimé.



Outre la résonnance que ce livre a eu en moi, grande adepte de la randonnée, c'est la finesse de l'écriture, la poésie qui en ressort qui m'ont le plus touchée. Les écrivains marcheurs contemporains n'ont pas réussi à me faire ressentir cette symbiose avec la nature, et cette sorte d'exaltation à la marche. 



C'est un beau récit de voyage à découvrir.
Lien : https://quandsylit.over-blog..
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Chemin faisant

Le meilleur livre jamais lu sur le voyage et la randonnée à pied en France ! Et je sais que je ne suis pas le seul à le penser.
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Chemin faisant

Excellent souvenir de lecture, à relire peut-être un jour ?
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Chemin faisant

Suivre l'auteur et découvrir la France. Découvrir cette France oublié, dont personne ne parle. Le paysage est le sujet principale, connaitre la vie de ces villes, villages et régions dépeuplés.

L'auteur nous montre à travers ses rencontres le paysage, nous explique la vie dans ces lieux reculés...



Le livre rejoint la notion de France démeublé dont parle Jean-Paul Kauffmann dans Remonter la marne.



Cependant, à prendre avec du recul aujourd'hui, le livre a été écrit dans les années 70.
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Chemin faisant

Je ne suis que randonneur, Jacques Lacarrière, lui, est randonneur et écrivain...Aussi, j'ai hésité à le citer, mais autant reporter ici son auto- critique : "Ce livre n'est nullement un guide, il n'est pas non plus une enquête sur les campagnes françaises. J'ignore si le fait de relater simplement ce voyage tel que je l'ai vécu - avec ses anecdotes banales ou signifiantes, ses rencontres éphémères ou essentielles, ses extases et ses lassitudes - suffit à donner de la France une image substantielle. C'est qu'une fois encore, il faut dire et redire qu'en marchant ainsi, on ne peut faire ni du tourisme organisé ou systématique ni un travail d'enquêteur ou de sociologue. Car pendant des kilomètres on est contraint de suivre le fil d'un seul chemin....C'est pourquoi on peut qualifier mon chemin d'impressionniste puisqu'il est fait avant tout d'impressions de voyage (véritables empreintes en mon âme et en ma mémoire)"



Merci Jacques, pour ce parcours... à nous de tracer le notre !

samedi 27/08/2016 je partirai sur les chemins, rallier Arles à Toulouse, pas sûr que je pourrai trouver autant de verves pour enrichir ton Lexique si bien commencé...



Edition 1977, Réédité 1997 avec supplément réactions des lecteurs et impressions de l'auteur
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Chemin faisant

Classique de la littérature de la marche à pied. Agréable lecture et invitations à la découverte.
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Chemin faisant

Après le livre d’Axel Kahn, j’ai continué ma route avec la lecture de celui-ci qui appelle la comparaison.



Lacarrière est parti des Vosges en août, improvisant les étapes de son voyage alors que le généticien, parti des Ardennes en mai, avait réservé ses chambres d’hôtes, parfois ses repas et empruntait les G.R. Ce périple était contraint dans le temps, l’obligeant ainsi à subir la galère d’un mois de mai pluvieux. Par opposition, l'aventure de Lacarrière est plus nomade avec ses conséquences : les chiens agressifs rencontrés, les sandwichs à l'aspect S.N.C.F mangés dans le Nord., les étapes improvisées et parfois inhospitalières...



Lacarrière intègre harmonieusement les commentaires nés de son voyage. Ses remarques sont parfois très critiques envers certains Français rencontrés alors que les réflexions de Kahn sont plus indulgentes à l’égard de l’esprit égocentré des Français du Nord et paraissent plus "plaquées".



Ce livre est celui d’un errant pédestre amoureux des mots qui fait l’apologie des ambulants, des divagants, des itinérants qui affrontent «l’imprévu quotidien des rencontres» à contrario des sédentaires, aujourd'hui dominant.

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Chemin faisant (suivi de) la mémoire des routes

Jacques Lacarrière racontait dans ce livre le récit de son expérience de marcheur, en France: en 1971, il avait parcouru, seul et à pied, la distance séparant le Bas-Rhin du Roussillon, en utilisant le plus possible les chemins étroits, et en négligeant tout espace goudronné.

Ce récit a des intérêts multiples. Tout d'abord, il est "objectif": contrairement à un usage trop répandu dans ce type d'exercice, il n'embellit pas le constat de l'auteur. Oui, on rencontre sur nos chemins et dans nos villages de gens sympathiques, généreux, ouverts, mais aussi des froussards, des mesquins, des goujats. Oui, nos paysages sont parfois d'une beauté stupéfiante, mais la main de l'homme peut les détruire, avec, par exemple, ces pylônes pour les lignes de haute tension, ces hangars recouverts de tôle ondulée….

Autre intérêt: notre homme est un écrivain. Certaines descriptions sont d'une finesse extrême, et plusieurs passages revêtent un fil poétique très agréable. Enfin, on apprend beaucoup de choses: vocabulaire rural oublié, moeurs animalières, caractéristique merveilleuse d'une fleur…..

Et nous lisons ce livre presque 50 ans plus tard: comparer la France d'alors à celle d'aujourd'hui présente évidemment un grand intérêt, même si le constat de beaucoup d'évolutions est cruel.

Il y a eu, depuis, beaucoup d'autres marcheurs qui ont également traversé la France à leur façon, et ont relaté leur expérience dans des livres. Récemment, Axel Khan et Sylvain Tesson par exemple. Par rapport à ceux-ci, J.Lacarrière est une sorte de précurseur. Pour ce qui est de la façon d'écrire, c'est presque aussi un maître.

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Chemin faisant (suivi de) la mémoire des routes

Je l'ai lu au moins 7 fois, à tel point que le livre se délite... Je ne peux me résoudre à l'échanger avec la nouvelle édition. Voilà ce que doit être un voyage, non seulement un déplacement physique,mais aussi une étude linguistique, historique, ethnographique des terroirs tout en mêlant une grande humanité, dans la rencontre avec les autres...
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Chemin faisant (suivi de) la mémoire des routes

Retouver et arpenter des chemins connus; accompagner le marcheur en dégustant la littérature de l'écrivain; se perdre de nuit sur un sentier escarpé au risque de se rompre le cou, vivre les aventures qui émaillent parfois l'accueil paysan; redouter la mâchoire du chien qui ne reconnaît plus l'homme sous le chemineau, mais seulement perché sur ses deux roues ou au volant de sa 4L; savourer le temps retrouvé mesuré par le pas du marcheur.
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Chemin faisant (suivi de) la mémoire des routes

L'auteur traverse la France des Vosges à la Méditerannée. Jacques Lacarrière est un grand intellectuel connu pour ses écrits sur l'antiquité grecque. Son récit ne se contente pas de décrire son parcours pédestre avec les inévitables anecdotes, d'autres l'ont fait, on trouve de tels récits sur internet. Ici l'auteur livre les réflexions qui lui sont inspirées. Son récit ne colle pas tout à fait aux chemins qu'il a parcouru. L'ensemble est inégal et un peu décevant. Je n'ai pas lu la mémoire des routes.
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Contre-nuits : Textes pour les gravures d'A..

Obscurité. Matière. Façon. Manière. Manière noire. Résonance de l'ombre. La manière noire est une technique de gravure. Une méthode qui fait croître un univers inverti. de l'obscurité, du sombre, de l'ombre, on fait entrer la lumière. La nuit ne tombe pas, elle s'élève, aurait dit Victor Hugo .

Les textes de Jacques Lacarrière et les gravures d 'Albert Woda c'est un peu le mariage de la brume et du rêve, l'alliance de l'eau et de l'aurore, un entre ciel et ombre. A contre-nuits apparaissent des mondes, des visages, un souffle, « C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière » écrivait Jean Rostand. Danse des astres, harmonie des sphère, Leibnitz parcourt avec nous ce chant idéal. Blancheur et grâce,... nuit et gravité. Profondeur et... vérité. Les ténèbres se posent là où le néant s'installe. Ici point de ténèbres. C'est la première nuit. Là où le temps n'est pas réalité. Là où le tremblement du monde s'annonce, se devine. Ici se parle l'espace, le seul langage qui contient tous les mondes. L'encre de la nuit, le miroir de toutes les libertés. Manière noire de l'artiste, matière noire du cosmos, la création connaît la Lumière c'est sa plus fidèle matière. Entre Clair et Obscur entre rêve et chair. Alchimie céleste. « vivre en reflétant l'envers du monde »...c'est un visage que l'on aimerait. Un sentier, une simple trace, le bruissement des sentiments, Rencontre d'un artiste et d' un poète. Un très beau et très profond moment de lecture. A contre-nuits , il semblerait qu'en nous se prononce l'éternité.



Astrid Shriqui Garain
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Dans la forêt des songes

La forêt où nous entraîne Jacques Lacarrière est une forêt de nulle part et de partout, une forêt d'Orient champenoise, forêt des chevaliers et des sylves, traversée par des chasses à cour fantomatiques, ermites et autres hères. Un lieu de quête comme il en existe dans les contes traditionnels remis au goût du jour. D'ailleurs notre héros, Ancelot, et son acolyte volatile l'ara Thoustra, rencontreront bien des personnages étranges, un stylite gangréneux, une ondine sensuelle, ou encore la belle au bois d'orient bien sûr endormie. Un conte qui allie humour et fantaisie, agréable à lire, dans la langue généreuse de l'écrivain poète voyageur toujours aussi passionné par la mythologie et les légendes.
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Dictionnaire amoureux de la Grèce

Par Zeus, c'est bien le Dictionnaire d'un AMOUREUX de la Grèce !
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Dictionnaire amoureux de la Grèce

Un merveilleux ouvrage que je ne me lasse pas de lire et relire en piochant, ici ou là, telle ou telle entrée.

L'hommage enchanté à la Grèce d'un auteur qui a l'humilité de s'oublier lui-même devant son sujet alors que son savoir est immense et qu'il a le don de nous le faire partager avec grâce et légèreté. Un pur bonheur !
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Dictionnaire amoureux de la Grèce

POur passer un bon moment à (re)découvrir la Grèce sans se prendre la tête
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Dictionnaire amoureux de la Grèce

Pour qui , comme moi, a lu « L’été grec » l’amour de l’auteur pour cette terre, cette histoire , cette culture , ne peut être nié. Et sa compétence , son érudition , tout autant. Ce Dictionnaire n’est pas amoureux mais passionné , enivré de poésie , de mythes et de danses . Un bonheur aussi d’écriture car Lacarrière fut aussi un grand écrivain..
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Dictionnaire amoureux de la mythologie

dictionnaire très incomplet de mythologie mais l'on retrouve l'auteur avec plaisir car il parle avant tout d'une passion ce n'est en aucun cas de l'érudition pour l'érudition


pour un étude plus précise des mythologies voyez Graves
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En cheminant avec Hérodote

L'arpenteur écrivain de "Chemin faisant", feu Jacques Lacarrière (que j'ai eu la veine d'entendre au café du théâtre Saint-Gervais, à Genève, autour de 1995) s'est penché sur l'oeuvre d'Hérodote d'Halicarnasse. Celui-ci, considéré souvent comme "le père de l'Histoire" - quoique... on pensera plutôt à Thucydide - est selon J. L. le pionnier de l'ethnologie. De volet en volet des "Enquêtes" d'Hérodote d'Halicarnasse, l'auteur de l'inoubliable "Eté grec" montre un chroniqueur antique curieux de tout. Hérodote s'intéresse par exemple longuement à l'Egypte encore pharaonique (basse époque) qu'il définit comme un "don du Nil". Il décrit également Babylone, mégapole de l'Antiquité, en son temps, avant que n'advînt la (vraie) chute de Babylone. A l'origine de ses enquêtes, il y a la volonté d'Hérodote (natif de l'actuelle Bodrum, sur la rive orientale de l'Egée, jadis Halicarnasse, célèbre pour son tombeau géant appelé Mausolée, l'une des sept merveilles du monde antique) d'expliquer pourquoi les Perses et les Hellènes se sont affrontés lors des "guerres médiques" connues de beaucoup de nos jours - la bataille de Marathon reste l'écho le plus durable de ces guerres-là qui inspirèrent également Eschyle, auteur de la tragédie "Les Perses".

L'homme de la cité grecque symétrique et harmonique, policée et régulée, va jusqu'à raconter les usages et coutumes des Sakas, des Scythes. Pour un Grec, ces nomades des steppes entre l'Ukraine et la Russie méridionale actuelles représentent une sorte d'antithèse même de sa propre culture. Bien plus tard, les Khazars, d'une tout autre souche, conquerront l'ancien pays scythe.

L'homme a des traits d'esprit. Il raconte qu'une reine mésopotamienne, Nitocris, à moins qu'elle n'ait eu un autre nom (Nitocris a servi à désigner une pharaonne hypothétique dotée d'une belle fortune romanesque) bref, ce n'était pas Sémiramis, laquelle a existé, qui fit graver sur son tombeau l'inscription suivante: "Si tu ne pensais pas sans cesse à l'argent, tu n'irais pas ouvrir les tombeaux des morts". La coutume, note-t-il, est reine du monde.
Lien : https://www.bookcrossing.com..
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En cheminant avec Hérodote

Jacques Lacarrière nous présente ici les fameuses enquêtes d'Hérodote, le père de l'Histoire, au Proche-Orient, en Perse, en Égypte, chez les Scythes...



Attention, après cette lecture, vous aurez peut-être une irrésistible envie de lire Hérodote dans le texte ou de partir sur ses traces, c'est ce qui m'est arrivé...
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