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Critiques de Jacques Lacarrière (108)
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Chemin faisant

Suivre l'auteur et découvrir la France. Découvrir cette France oublié, dont personne ne parle. Le paysage est le sujet principale, connaitre la vie de ces villes, villages et régions dépeuplés.

L'auteur nous montre à travers ses rencontres le paysage, nous explique la vie dans ces lieux reculés...



Le livre rejoint la notion de France démeublé dont parle Jean-Paul Kauffmann dans Remonter la marne.



Cependant, à prendre avec du recul aujourd'hui, le livre a été écrit dans les années 70.
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Chemin faisant

La pratique de la marche et l'exercice de la pensée ont toujours fait bon ménage, en témoigne la création par Aristote de l'Ecole péripatéticienne.

Par ailleurs ne dit-on pas de quelqu'un qui a avancé dans sa construction interne, qu'il a cheminé?

Ce livre magnifique est un voyage dans la campagne française à la fin des années soixante dix, loin des autoroutes et des grands axes. C'est un espace à l'échelle humaine, où le temps est mesuré par les pas du marcheur.

Les rencontres scandent le récit, le "chemineau" comme on disait autrefois, dépendant étroitement de l'asile qu'on lui accorde pour le gîte et parfois le couvert.

Etranger et même étrange par le mode de voyage qu'il a choisi, Lacarrière note judicieusement que l'ennemi le plus féroce du marcheur est le chien, l'homme étant maintenant associé au véhicule motorisé, il effraie quand il se déplace sur ses jambes.

J'ai reconnu des paysages aimés, traversés en voiture ou parcourus en randonnée.

J'aime l'écrivain et l'amoureux de la Grèce de jadis et d'aujourd'hui qu'était Jacques Lacarrière. Il nous laisse des ouvrages à la fois simples et érudits, comme lui. Il nous laisse un éternel Eté grec.
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Chemin faisant

Excellent souvenir de lecture, à relire peut-être un jour ?
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Chemin faisant

Pour vivre heureux, vivons errants. Constatant que le temps passant, son pays lui échappait, Jacques Lacarrière fut l'un des premiers à vouloir redécouvrir la France par la marche. De Saverne à Leucate, son itinéraire se voulait sans prétention, préférant bavarder avec son pays plutôt que de le découper en tranches sociologiques. Il qualifiait humblement son enquête d'impressionniste, ignorant que quarante ans plus tard son flou artistique aurait toujours la cote ! L'époque était alors propice à ce genre de pèlerinage puisque des légions entières étaient prêtes à mourir (d'insolation) pour connaître charnellement le Larzac. Des temps bénis où les ondes wifi n'abreuvaient pas encore nos antiques sillons. Le monde était alors bipolaire, les intellectuels aussi. Un contexte qu'il faut rappeler pour relativiser certaines remarques de l'auteur pas toujours gonflées à l'hélium. Pourtant, en enfilant ses gros godillots frère Jacques ignorait qu'il allait éclairer à la chandelle une longue file indienne d'hexagons-libres comme Sylvain Tesson, Jean-Christophe Rufin, Axel Kahn, Jean-Paul Kauffmann, sans oublier l'incontournable Jean Lassalle !
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Chemin faisant

Après le livre d’Axel Kahn, j’ai continué ma route avec la lecture de celui-ci qui appelle la comparaison.



Lacarrière est parti des Vosges en août, improvisant les étapes de son voyage alors que le généticien, parti des Ardennes en mai, avait réservé ses chambres d’hôtes, parfois ses repas et empruntait les G.R. Ce périple était contraint dans le temps, l’obligeant ainsi à subir la galère d’un mois de mai pluvieux. Par opposition, l'aventure de Lacarrière est plus nomade avec ses conséquences : les chiens agressifs rencontrés, les sandwichs à l'aspect S.N.C.F mangés dans le Nord., les étapes improvisées et parfois inhospitalières...



Lacarrière intègre harmonieusement les commentaires nés de son voyage. Ses remarques sont parfois très critiques envers certains Français rencontrés alors que les réflexions de Kahn sont plus indulgentes à l’égard de l’esprit égocentré des Français du Nord et paraissent plus "plaquées".



Ce livre est celui d’un errant pédestre amoureux des mots qui fait l’apologie des ambulants, des divagants, des itinérants qui affrontent «l’imprévu quotidien des rencontres» à contrario des sédentaires, aujourd'hui dominant.

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Chemin faisant

Un grand souvenir de lecture.

Ne plus lacher l'auteur.
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Chemin faisant

Il y a certains livres que l'on referme à regret. C'est le cas de "Chemin faisant", de Jacques Lacarrière. En tombant sur le point final, j'ai achevé moi aussi le voyage de l'auteur, 1000kms du nord-est au sud-ouest de la France. Là où les chemins noirs de Tesson ne m'avaient pas convaincue, là où les sentiers balisés de Ruffin ne m'avaient pas plus transportée que cela, les divagations philosophiques, poétiques et sensuelles de Lacarrière m'ont particulièrement séduite. "Chemin faisant", c'est aussi une galeries de portraits éphémères, dépeints sans angélisme. C'est l'observation d'une France qui entame sa fracture entre ville et campagne. Ce sont des considérations diverses, toutes ces idées qui jaillissent quand le cerveau est disponible, oublié par un corps occupé à mettre un pied devant l'autre. On retrouve dans "chemin faisant" l'écho d'un autre livre qui m'avait enthousiasmée : "Les pieds dans l'eau" de René Fallet. Un livre sur la pêche, cette dernière n'étant qu'un prétexte pour vanter les charmes de la solitude et de l'amitié, du bucolique et du temps retrouvé, mais qui n'apprend rien... sur la pêche. A lire donc. Je vous y invite généreusement.
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Chemin faisant (suivi de) la mémoire des routes

Jacques Lacarrière racontait dans ce livre le récit de son expérience de marcheur, en France: en 1971, il avait parcouru, seul et à pied, la distance séparant le Bas-Rhin du Roussillon, en utilisant le plus possible les chemins étroits, et en négligeant tout espace goudronné.

Ce récit a des intérêts multiples. Tout d'abord, il est "objectif": contrairement à un usage trop répandu dans ce type d'exercice, il n'embellit pas le constat de l'auteur. Oui, on rencontre sur nos chemins et dans nos villages de gens sympathiques, généreux, ouverts, mais aussi des froussards, des mesquins, des goujats. Oui, nos paysages sont parfois d'une beauté stupéfiante, mais la main de l'homme peut les détruire, avec, par exemple, ces pylônes pour les lignes de haute tension, ces hangars recouverts de tôle ondulée….

Autre intérêt: notre homme est un écrivain. Certaines descriptions sont d'une finesse extrême, et plusieurs passages revêtent un fil poétique très agréable. Enfin, on apprend beaucoup de choses: vocabulaire rural oublié, moeurs animalières, caractéristique merveilleuse d'une fleur…..

Et nous lisons ce livre presque 50 ans plus tard: comparer la France d'alors à celle d'aujourd'hui présente évidemment un grand intérêt, même si le constat de beaucoup d'évolutions est cruel.

Il y a eu, depuis, beaucoup d'autres marcheurs qui ont également traversé la France à leur façon, et ont relaté leur expérience dans des livres. Récemment, Axel Khan et Sylvain Tesson par exemple. Par rapport à ceux-ci, J.Lacarrière est une sorte de précurseur. Pour ce qui est de la façon d'écrire, c'est presque aussi un maître.

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Chemin faisant (suivi de) la mémoire des routes

Retouver et arpenter des chemins connus; accompagner le marcheur en dégustant la littérature de l'écrivain; se perdre de nuit sur un sentier escarpé au risque de se rompre le cou, vivre les aventures qui émaillent parfois l'accueil paysan; redouter la mâchoire du chien qui ne reconnaît plus l'homme sous le chemineau, mais seulement perché sur ses deux roues ou au volant de sa 4L; savourer le temps retrouvé mesuré par le pas du marcheur.
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Chemin faisant (suivi de) la mémoire des routes

Je l'ai lu au moins 7 fois, à tel point que le livre se délite... Je ne peux me résoudre à l'échanger avec la nouvelle édition. Voilà ce que doit être un voyage, non seulement un déplacement physique,mais aussi une étude linguistique, historique, ethnographique des terroirs tout en mêlant une grande humanité, dans la rencontre avec les autres...
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Chemin faisant (suivi de) la mémoire des routes

L'auteur traverse la France des Vosges à la Méditerannée. Jacques Lacarrière est un grand intellectuel connu pour ses écrits sur l'antiquité grecque. Son récit ne se contente pas de décrire son parcours pédestre avec les inévitables anecdotes, d'autres l'ont fait, on trouve de tels récits sur internet. Ici l'auteur livre les réflexions qui lui sont inspirées. Son récit ne colle pas tout à fait aux chemins qu'il a parcouru. L'ensemble est inégal et un peu décevant. Je n'ai pas lu la mémoire des routes.
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Contre-nuits : Textes pour les gravures d'A..

Obscurité. Matière. Façon. Manière. Manière noire. Résonance de l'ombre. La manière noire est une technique de gravure. Une méthode qui fait croître un univers inverti. de l'obscurité, du sombre, de l'ombre, on fait entrer la lumière. La nuit ne tombe pas, elle s'élève, aurait dit Victor Hugo .

Les textes de Jacques Lacarrière et les gravures d 'Albert Woda c'est un peu le mariage de la brume et du rêve, l'alliance de l'eau et de l'aurore, un entre ciel et ombre. A contre-nuits apparaissent des mondes, des visages, un souffle, « C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière » écrivait Jean Rostand. Danse des astres, harmonie des sphère, Leibnitz parcourt avec nous ce chant idéal. Blancheur et grâce,... nuit et gravité. Profondeur et... vérité. Les ténèbres se posent là où le néant s'installe. Ici point de ténèbres. C'est la première nuit. Là où le temps n'est pas réalité. Là où le tremblement du monde s'annonce, se devine. Ici se parle l'espace, le seul langage qui contient tous les mondes. L'encre de la nuit, le miroir de toutes les libertés. Manière noire de l'artiste, matière noire du cosmos, la création connaît la Lumière c'est sa plus fidèle matière. Entre Clair et Obscur entre rêve et chair. Alchimie céleste. « vivre en reflétant l'envers du monde »...c'est un visage que l'on aimerait. Un sentier, une simple trace, le bruissement des sentiments, Rencontre d'un artiste et d' un poète. Un très beau et très profond moment de lecture. A contre-nuits , il semblerait qu'en nous se prononce l'éternité.



Astrid Shriqui Garain
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Dans la forêt des songes

La forêt où nous entraîne Jacques Lacarrière est une forêt de nulle part et de partout, une forêt d'Orient champenoise, forêt des chevaliers et des sylves, traversée par des chasses à cour fantomatiques, ermites et autres hères. Un lieu de quête comme il en existe dans les contes traditionnels remis au goût du jour. D'ailleurs notre héros, Ancelot, et son acolyte volatile l'ara Thoustra, rencontreront bien des personnages étranges, un stylite gangréneux, une ondine sensuelle, ou encore la belle au bois d'orient bien sûr endormie. Un conte qui allie humour et fantaisie, agréable à lire, dans la langue généreuse de l'écrivain poète voyageur toujours aussi passionné par la mythologie et les légendes.
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Dictionnaire amoureux de la Grèce

Par Zeus, c'est bien le Dictionnaire d'un AMOUREUX de la Grèce !
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Dictionnaire amoureux de la Grèce

Un merveilleux ouvrage que je ne me lasse pas de lire et relire en piochant, ici ou là, telle ou telle entrée.

L'hommage enchanté à la Grèce d'un auteur qui a l'humilité de s'oublier lui-même devant son sujet alors que son savoir est immense et qu'il a le don de nous le faire partager avec grâce et légèreté. Un pur bonheur !
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Dictionnaire amoureux de la Grèce

POur passer un bon moment à (re)découvrir la Grèce sans se prendre la tête
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Dictionnaire amoureux de la Grèce

Pour qui , comme moi, a lu « L’été grec » l’amour de l’auteur pour cette terre, cette histoire , cette culture , ne peut être nié. Et sa compétence , son érudition , tout autant. Ce Dictionnaire n’est pas amoureux mais passionné , enivré de poésie , de mythes et de danses . Un bonheur aussi d’écriture car Lacarrière fut aussi un grand écrivain..
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Dictionnaire amoureux de la mythologie

dictionnaire très incomplet de mythologie mais l'on retrouve l'auteur avec plaisir car il parle avant tout d'une passion ce n'est en aucun cas de l'érudition pour l'érudition


pour un étude plus précise des mythologies voyez Graves
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En cheminant avec Hérodote

Un voyage dans le temps et dans le berceau de notre civilisation qui permet de mieux comprendre l’incroyable dialogue des civilisations méditerranéennes dès l’antiquité. Le propos est soutenu par un style très fluide qui rend plaisante l’acquisition de nombreuses connaissances historiques.
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En cheminant avec Hérodote

Jacques Lacarrière (1925-2005) connaissait admirablement la civilisation grecque ancienne et contemporaine. Dans cet ouvrage, il nous introduit aux "Enquêtes" d'Hérodote (480-425 av. J.-C.). Celui-ci a été qualifié autrefois de "père de l'Histoire" mais, ensuite, il a été durement critiqué par les historiens pour son manque de rigueur et pour sa propagation de fables non avérées. Lacarrière défend Hérodote. D'abord il souligne les différences entre les conceptions antique et moderne de l'Univers; ensuite il pointe l'exactitude d'assertions qui passaient pour légendaires. Il fait également remarquer qu'Hérodote, en qualifiant les non-Grecs de "Barbares", ne voulait pas promouvoir l'idée d'une supériorité des Grecs.



L'auteur présente de manière simple et agréable quatre Enquêtes concernant la quasi-totalité du monde connu dans l'Antiquité. On y trouve beaucoup de récits historiques, mais aussi de la géographie et de l'ethnologie. En fait, les considérations historiques – qui ne m'étaient pas inconnues - ne sont pas ce qui m'a le plus intéressé dans ce livre. Pour moi, les écrits d'Hérodote valent surtout par ce qu'ils révèlent des limites de la connaissance antique. Le monde connu était alors borné par des espaces déserts, à l'Est (au-delà de l'Indus), au Nord (au-delà de la Scytie) et au Sud (le Sahara). A l'Ouest, la géographie des pays qui présentement se nomment France, Espagne et Maroc était complètement floue. Je trouve excitante la considération des contrées lointaines et mystérieuses qu'Hérodote ne connaissait pas de première main et qu'il cherchait à caractériser. Ce faisant, il cédait parfois à la tentation de transcrire des informations non vérifiées, mais il a aussi mentionné des faits qui ont été ultérieurement confirmées (comme, par exemple, les chars des Garamantes au Sahara).



En résumé, j'ai trouvé ce livre intéressant et plaisant à lire, notamment grâce aux commentaires de Lacarrière.

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