POur passer un bon moment à (re)découvrir la Grèce sans se prendre la tête
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Un grand souvenir de lecture.
Ne plus lacher l'auteur.
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dictionnaire très incomplet de mythologie mais l'on retrouve l'auteur avec plaisir car il parle avant tout d'une passion ce n'est en aucun cas de l'érudition pour l'érudition
pour un étude plus précise des mythologies voyez Graves
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Livre incroyable, romancé mais parfaitement étayé. Alexandrie s'y révèle à travers le portrait d'une femme ordinaire. La révélation est douce. Le désert sera l'endroit de l'extraordinaire.
On y croise des ermites et des fanatiques. Les mots choisis sont justes, parfois l'auteur cède à cette douce facilité de la musicalité.
Seul bémol... du sperme, beaucoup de sperme, à toutes les pages... jusqu'à l'écoeurement.
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Je suis fan de cet auteur.
Mais ici je suis un peu heurté dans ce dualisme si judéo-chrétien : corps / esprit, mal /bien, femme = représentation du mal. Mais je pense que c'est peut être un filtre déformant de ma part.
J'ai stoppé la lecture presque au milieu. Mais j'y reviendrai certainement car comme d'habitude le verbe, la flamme, la poésie, la richesse des paraboles et "images" de cette plume me fascine.
En même temps il y a tellement de livres de lui à lire que je ne suis pas frustré, car je le retrouve avec plaisir très prochainement dans son œuvre si riche.
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Une appétence du verbe, un chercheur marcheur autour des civilisations méditerranéennes Antique & Mystique et du petit chemin autour de sa maison et des campagnes. Digne Élu de la Philocalie ce “BonHomme” est un enchanteur qui parcourt les horizons lointains et celui du bout de son nez pour arriver toujours au dépouillement. Une production littéraire et spirituelle abondante et époustouflante pour vivifier la sobriété et la vigilance de l'Âme. Merci le confinement car son oeuvre est riche et j'en ai tout le loisir de le découvrir à petits pas.
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Il y a certains livres que l'on referme à regret. C'est le cas de "Chemin faisant", de Jacques Lacarrière. En tombant sur le point final, j'ai achevé moi aussi le voyage de l'auteur, 1000kms du nord-est au sud-ouest de la France. Là où les chemins noirs de Tesson ne m'avaient pas convaincue, là où les sentiers balisés de Ruffin ne m'avaient pas plus transportée que cela, les divagations philosophiques, poétiques et sensuelles de Lacarrière m'ont particulièrement séduite. "Chemin faisant", c'est aussi une galeries de portraits éphémères, dépeints sans angélisme. C'est l'observation d'une France qui entame sa fracture entre ville et campagne. Ce sont des considérations diverses, toutes ces idées qui jaillissent quand le cerveau est disponible, oublié par un corps occupé à mettre un pied devant l'autre. On retrouve dans "chemin faisant" l'écho d'un autre livre qui m'avait enthousiasmée : "Les pieds dans l'eau" de René Fallet. Un livre sur la pêche, cette dernière n'étant qu'un prétexte pour vanter les charmes de la solitude et de l'amitié, du bucolique et du temps retrouvé, mais qui n'apprend rien... sur la pêche. A lire donc. Je vous y invite généreusement.
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Pour qui , comme moi, a lu « L’été grec » l’amour de l’auteur pour cette terre, cette histoire , cette culture , ne peut être nié. Et sa compétence , son érudition , tout autant. Ce Dictionnaire n’est pas amoureux mais passionné , enivré de poésie , de mythes et de danses . Un bonheur aussi d’écriture car Lacarrière fut aussi un grand écrivain..
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Une lecture souvent ardue, car érudite, mais c'est un ouvrage à la fois instructif et humaniste, qui nous fait aimer les gens et l'auteur lui-même. Je n'ai pas lu L'été grec d'une seule traite, mais il fait partie des livres qui m'accompagnent, même la lecture achevée.
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Dans cet ouvrage désormais classique, Jacques Lacarrière nous raconte ses voyages initiatiques en Grèce réalisés dès les années 1940. Comment ce pays tant rêvé, tant désiré a marqué le jeune auteur dans sa chair ?
Cet ouvrage plein d'érudition constitue un viatique intemporel pour découvrir la Grèce.
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Suivre l'auteur et découvrir la France. Découvrir cette France oublié, dont personne ne parle. Le paysage est le sujet principale, connaitre la vie de ces villes, villages et régions dépeuplés.
L'auteur nous montre à travers ses rencontres le paysage, nous explique la vie dans ces lieux reculés...
Le livre rejoint la notion de France démeublé dont parle Jean-Paul Kauffmann dans Remonter la marne.
Cependant, à prendre avec du recul aujourd'hui, le livre a été écrit dans les années 70.
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J. Lacarrière nous livre ici une traduction de la "Légende d'Alexandre" du pseudo-Callisthène , auteur du IIIè et IV siècle. Alexandre est un personnage semi mythique proche des héros...Ce livre est accompagné d'une préface de Lacarrière et contient des notes de l'auteur...Intéressant tant au point de l'histoire politiue que de celle des mentalités ....
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« Ce bel et vivace aujourd’hui » de Jacques Lacarrière est la réédition du livre épuisé « Ce bel et nouvel » suivie de 12 textes d’inédits.
L’auteur fait une description de notre monde actuel à travers des découvertes, des lieux ou des objets qui font notre quotidien : la conquête de l’espace, le clonage, le téléphone portable, les éoliennes, les supermarchés, la radio, l’évolution des modes de transport, la moissonneuse batteuse, l’exploration des fonds sous-marins, les grues, internet,…
Cette liste est forcément subjective mais reste bien représentative de notre environnement car la transformation de notre quotidien conduit souvent à des évolutions sociologiques ou est révélatrice de notre perception de la société.
Un regard lucide sur la modernité avec des chapitres courts sur des sujets très variés. Le ton est parfois incisif, certains textes sont poétiques, d’autres plein d’amertumes, d’autres enfin non dénués d’humour.
En effet, si certains changements de notre vie sont de réelles avancées et certaines découvertes sont sources d’évasion pour plusieurs générations, quelques inventions techniques ou technologiques ont en revanche un usage plus discutable.
Ce livre nous incite à faire le tri dans ce que propose le monde moderne.
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J'aime beaucoup les livres de Jacques Lacarrière. L'été grec reste mon préféré.
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CHEMIN FAISANT / Jacques Lacarrière
"Chemin faisant", encore un de ces livres qui font en vous leur petit bonhomme de chemin et vous marquent pour longtemps.
" Rien ne me paraît plus nécessaire aujourd'hui que de découvrir ou redécouvrir nos paysages et nos villages en prenant le temps de le faire. Savoir retrouver les saisons, les aubes et les crépuscules, l'amitié des animaux et même des insectes, le regard d'un inconnu qui vous reconnaît sur le seuil de son rêve. La marche seule permet cela. Cheminer, musarder, s'arrêter où l'on veut, écouter, attendre, observer. Alors, chaque jour est différent du précédent, comme l'est chaque visage, chaque chemin.
" Ce livre n'est pas un guide pédestre de la France, mais une invitation au vrai voyage, le journal d'un errant heureux, des Vosges jusqu'aux Corbières, au cœur d'un temps retrouvé. Car marcher, c'est aussi rencontrer d'autres personnes et réapprendre une autre façon de vivre. C'est découvrir notre histoire sur le grand portulan des chemins. Je ne souhaite rien d'autre, par ce livre, que de redonner le goût des herbes et des sentiers, le besoin de musarder dans l'imprévu, pour retrouver nos racines perdues dans le grand message des horizons. "
Jacques Lacarrière.
Il y a des livres qui vous font signe : ceux qui, vendus au poids, affranchis de la condamnation au pilon, celui de Vincenot sur le rail évoqué hier, d'autres, qui échouent dans des magasins d'occasion, abandonnés pour diverses raisons. Ceux-là pour moi sont comme ces petits chiens des refuges qui viennent spontanément à vous. Celui-ci s'appelle "Chemin Faisant", le genre de nom à me faire craquer. Je l'ai adopté. Un vrai petit bonheur qui, depuis les Vosges, m'a entraîné vers le Midi et son protecteur. L'auteur, sensible au feu chaleureux des Sud, relève parmi ses sensations celle qui fait passer des terres du Nord à l'Occitanie. Du petit lait pour moi, même sur une île au lait de coco... Quel dépaysement ! Et ce grand saut dans la plaine à partir du Causse du Larzac ! Les villages sous les eaux du Salagou... les hippies, les chasseurs, le Minervois, les viticulteurs contre le vin d'Algérie... Et oui, les années 70...
Mais celui qui finit en sa compagnie avec les bleus de la mer, du ciel, les falaises de Leucate à la blancheur grecque (Lacarrière était particulièrement attaché à cet éclat hellène sur toute la Méditerranée), ne peut que ressentir un vent d'éternité aussi intemporel qu'universel... être porté par un sentiment de destinée commune à travers l'Histoire. Ceux qui marchent vers la nature et les autres, pas seulement pour Compostelle, comme nos aïeux le faisaient par force il y a encore un siècle, le ressentent mieux encore sous la plante des pieds.
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Abandonné au bout de 50 pages, je ne suis pas du tout rentrée dans ce récit de Jacques Lacarrière. J'ai beaucoup de mal avec la littérature complaisante autour de la prostitution, on est en plein dedans.
J'avais été attirée par ce livre d'abord car je n'avais jamais lu cet auteur, pourtant l'un des préférés de ma maman, et par intérêt pour le traitement littéraire de la figure de Marie l'Égyptienne.
Effectivement cette sainte a été assimilée au Moyen âge à celle de Sainte Marie Madeleine, confusion entretenue par le schéma de la "prostituée repentante". On retrouve donc dans ce livre, pour ce que j'en ai lu, les biais de certains discours sur Marie Madeleine... J'ai lu quand même les quelques pages historiques qui terminent l'ouvrage.
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" Au début, je n'éprouvai rien qu'un peu de mal à respirer et un léger picotement par tout le corps, comme en éprouvent les chenilles avant de se chrysalider ... Et juste après, un fourmillement plus intense, plus ramifié, comme si je m'effritais, m'excoriais, écorché par l'écorce de l'arbre. Mes nerfs apparemment s'enchevêtraient, s'enroulaient, sur eux-mêmes et son sang s'allégeait, ma peau se craquelait. Je percevais encore les bruits de l'air, le silence de l'eaux. Je percevais aussi d'infimes présences sous l'écorce. Et l'arbre tout entier, sa sève, ses rumeurs, l'émoi de ses branches et le désir nocturne des racines. Rien de tragique, en somme. J'étais entre deux mondes et je vivais toujours. "
Cette introduction n'est qu'un infime aperçu de toute la poésie que vous pourrez lire à haute voix pour vous en souvenir toujours.
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