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Citations de Jeanne Benameur (2357)


Elle la voit, cette peur, issue des cendres dans le matin.
La peur qui la fait aller de bras en bras
sans jamais s'attacher.
Sans jamais prendre le risque d'être aimée.
Aimer, elle, elle peut. Mais être aimée, non.
Elle s'est toujours tenue à l'écart de l'amour.
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Il se dit que les miracles c'est de là qu'ils viennent.
Pas d'un dieu tout-puissant hors de chaque être humain.
Les miracles prennent leur source dans la capacité
à être totalement présent. Il en est sûr.
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Elle bénit le libraire de rester ouvert si tard
et sa liberté à elle, de pouvoir rentrer à n'importe quelle heure
sans avoir à avertir qui que ce soit.
C'est la première fois qu'elle se formule les choses de cette façon :
Elle ne pense pas je suis seule
Elle pense : je suis libre.
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Un arbre, la façon dont la ramure dessine contre le ciel
un entrelacs très fin, aléatoire.
C'est beau parce que c'est. Voilà.
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Afrique ... le mot contient son année secrète, la plus belle de sa vie.
Une seule année parfois peut nourrir toute une existence.
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Son regard m'a frappé dès le premier entretien.
J'ai pensé à une grotte, à un fond sous-marin ou à un sous-bois,
des endroits ombreux où on s'aventure avec la sensation
d'être entouré, protégé et en même temps avec le sentiment
d'un risque, inexplicable.
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Il faut une confiance sans limite, sans frontière pour penser qu'on va pouvoir être accueilli par d'autres, ceux qu'on appelle des étrangers, ailleurs.
Et moi, à huit ans, quand je me sentais réduit et que j'avais fui,
c'était ça que je cherchais ? Une confiance plus grande dans le monde ?
Quelque chose qui permet de respirer vraiment large.
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Les autres, tant que toi, tu n’es as vraiment dans ta vie, eh bien tu crois que tu fais des choses pour eux mais c’est tripette, mon gars… tu te cours après à travers eux et tu te rattrapes jamais… alors crois-moins s’arrêter, traverser le temps mort, ça vaut le coup…
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Les paroles en friche dans ma tête. Celles de l’usine, celles de Karima. Je ne sais pas quoi faire de tous ces mots. Ils ne me quittent plus
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La voix de Frank ne lui ressemblait plus. Ils se foutent bien de notre gueule, il disait, tien ! et qu’est-ce qu’on va leur dire à nos enfants, ils y pensent des fois ? On va leur dire de travailler à l’école ? de faire des efforts comme nous ? comme des moins que rien ? On peut plus leur dire de faire comme nous, à nos gosses. On n’est plus des exemples pour eux, ah non ! Alors on est quoi ?
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Il pense à l'étymologie du mot profane: celui qui est devant le temple. Il est ce profane. Ils sont ces profanes. Au coeur de chacune de leurs vies, le temple. Vif. Le seul sacré qu'il connaisse. Cette vie qui vibre et échappe à chaque pas.
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Quand je n'ai plus de refuge, je vais dans les mots. J'ai toujours trouvé un abri, là. Un abri creusé par d'autres, que je ne connaîtrai jamais et qui ont œuvré pour d'autres qu'ils ne connaîtront jamais. C'est rassurant, de penser ça. C'est peut-être la seule chose qui me rassure vraiment.
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Elle est restée longtemps là, passant d'un livre à l'autre, s'imprégnant peu à peu de l'atmosphère paisible et en même temps animée, souterrainement, par la quête de ceux qui ouvrent, feuillètent, cherchent le texte qui va leur faire signe, les accompagner quelques heures, quelques nuits, toute une vie peut-être. C'est un lieu où elle se sent bien. À l'abri et en même temps prête à toutes les aventures intérieures.
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Elle avait employé plusieurs fois ce mot « tentative ». Un mot qu'il aimait. C'était celui qu'il employait pour baptiser le fait de vivre : une tentative. Un mot humble, qui donne le droit de se tromper, d'errer, de recommencer.
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La technique ne suffit pas. Nécessaire, pas suffisante. Il faut « sentir » au-delà. Comme si chaque geste était pris dans un geste bien plus vaste, relié au-delà du temps aux gestes des hommes, ceux qu'ils ont toujours fait, avec des outils plus ou moins sophistiqués, ou sans, à mains nues, pour retenir le vivant parmi les vivants. Dans ces moments-là, j'appartenais pleinement à l'espèce humaine.
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Elle a relevé brusquement la tête. Il a vu les larmes. Dans sa vie, il en a vu couler, dans son cabinet, à la clinique. Il ne s'est jamais détourné. Il a appris à ne plus être un regard. Juste être là. Ne pas ajouter au chagrin la honte d'être regardé.
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Les bêtes tuées en plein élan, c'était mon tribut à payer. Juste « redonner la vie » à des patients, ç’aurait été se prendre pour Dieu. La chasse, c'était ma façon de garder l'équilibre.
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- Il avait peur parce que ses parents criaient fort.
Sa mère lui caresse la tête.
- Alors, chez les oiseaux, c'est comme chez nous. Les parents se disputent aussi... mais les disputes c'est pas si grave, elles passent...
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Et ils s'occupent d'elle.
Et ils ne disputent pas.
Voilà. Elle a trouvé le remède.
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Elle voudrait prendre dans sa bouche l'air qui sort de la sienne quand il parle.
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