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Critiques de Jennifer Johnston (64)
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Petite musique des adieux

Révoltée ! Je suis révoltée après avoir refermé ce roman.

Clara s'est bêtement laissée prendre au filet de James, ce beau mec qui lui a laissé le coeur et le CORPS ravagés par la douleur et l'inguerissable. Il faut toujours se méfier des hommes qui paraissent parfaits !!

Lar, lui, s'en sort bien dans cette histoire. Lui aussi marqué aux fers rouges de la douleur, il va trouver auprès de Clara un réconfort pour l'aider à reprendre la route de l'espoir et oublier le passé.

Cette petite musique des adieux est magnifique ! Elle résonne encore dans mon coeur et restera ancrée dans ma mémoire.
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Un Noël en Famille

J'aime ce livre, j'aime ces petits chapitres qui peu à peu nous font découvrir ces personnages sans jamais les décrire. On assemble les pièces du puzzle avec Henry.. j'ai hâte de lire les autres livres de Jennifer Johnston
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Si loin de Babylone

En ces temps de commémoration du début de la première guerre mondiale, pourquoi ne pas changer de point de vue et la considérer avec un regard irlandais ? C'est ce que propose Jennifer Johnston dans ce court roman dédié surtout à une histoire d'amitié faisant fi des différences sociales.



Alec, fils de propriétaires terriens, se lie d'amitié, à l'insu de ses parents, avec un fils de paysan, Jerry. Bien que leur éducation soit très différente, leur âge et une même passion des chevaux les rapprochent, d'autant plus qu'Alec vit dans une grande solitude affective entre une mère froide et indifférente, et un père âgé et désabusé. Une complicité nait entre eux mais les parents d'Alec veulent mettre fin à cette relation.

La première guerre mondiale éclate et les deux adolescents s'engagent pour des raisons opposées, l'un pour fuir sa mère et le secret qu'elle lui a révélé, l'autre pour apprendre à manier les armes dans la future IRA. Alec devient sous-lieutenant et Jerry se trouve homme de troupe dans son bataillon, leur proximité étant mal vue par le major, car il craint des entorses à la discipline militaire. Un drame absurde, comme en porte toute guerre, va se nouer à la toute fin du roman.

Beaucoup de dialogues dans ce court livre, mais aussi une évocation de la mélancolie d'une éducation solitaire dans une famille désunie, accompagnée de descriptions sensibles de la campagne et de la nature irlandaise. En revanche la peinture du monde des tranchées n'est guère convaincante, et l'auteur peine à en imaginer la boucherie guerrière.



Au total une lecture rapide, possédant certes des atouts, mais qui laisse un sentiment d'inachevé, en particulier parce que les positions des deux protagonistes vis à vis de future indépendance de l'Irlande restent peu explicites.

Lu en V.O.
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Ceci n'est pas un roman

A la mort de son père, Imogen hérite d'une malle remplie de photos, de papiers personnels, journaux intimes, articles de presse, correspondance diverse.

Après quelques hésitations, elle se décide enfin à en entreprendre la lecture, espérant peut-être ainsi comprendre la disparition de son frère Johnny, survenue trente ans plutôt.

Comment ce nageur émérite a-t-il pu se noyer ? Imogen ne croit pas à cette mort accidentelle survenue alors qu'elle-même était internée dans une clinique psychiatrique, suite à un accès de mutisme soudain.



Nous plongeons avec la narratrice dans l'océan du passé familial. Et la pèche sera fructueuse car, si elle n'obtient pas explicitement la réponse à sa question, Imogen y trouvera cependant de nombreuses révélations concernant les générations précédentes.

Non-dits, secrets, traumas, répétitions, tout cela balaiera d'un éclairage nouveau l'absence de Johnny.

Entre deux plongées en eaux troubles, nous refaisons surface dans le présent pour entendre enfin ce qui a plombé la langue d'Imogen en 1970.



Sans trop de surprise quant à l'intrigue, l'auteur nous dépeint, d'une écriture limpide et sans aternoiements, l'Irlande puritaine où solitude et fuites sont les seules issues de secours face aux conventions et à l'enfermement qui en découle.

Un roman qui ravira aussi les amoureux(ses) des ambiances de bord de mer.




Lien : http://moustafette.canalblog..
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Un homme sur la plage

Une femme, dans une maison isolée, à la sortie d'un village, au bord de la mer, en Irlande. Il y a comme une magie du roman irlandais, qui place les êtres au cœur de tensions extrêmes.

Dans ce pays, chaque élément réclame sa part aux vivants: les exigences de la politique, du paysage, de l'amour, de tout ce qui, au terme du récit, prendra le nom de destin. Chacun des personnages de ce livre paraît précieux, fragile. Son héroïne, Helen, femme mélancolique, son fils, Jack, proche des milieux politiques extrémistes, ce jeune Damian, faune étrange qui ne semble que passer. L'Anglais enfin, original défiguré par la vie et qui retape les gares désaffectées.

Un roman que j'ai beaucoup aimé, à la fois très touchant , pudique, l'histoire se pose au fur à mesure, on apprend à connaître les personnages,mais on a un pressentiment que quelque chose va se passer...
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Petite musique des adieux

Petite musique des adieux de Jennifer Johnston, aurait pu n'être qu'une bluette rincée à l'eau de rose en raison de son scénario minimaliste : un homme et une femme broyés par la vie se rencontrent fortuitement et se côtoient platoniquement durant quelques jours, le temps pour chacun de purger ses souffrances, et de décharger son fardeau en racontant son histoire à l'autre.





Laurence a perdu sa femme et son enfant dans un attentat perpétré en Irlande du Nord ; il est enchaîné à la douleur qu'il garde au fond de lui, la nourrit, la laisse grandir au point qu'il n'y a de place pour rien d'autre que la haine. Clara ne se remet pas de sa liaison toxique avec James qui a amoindri ses facultés et laissé son corps meurtri. Ce qu'elle a pris un temps pour de l'affection et du réconfort, dissimulait en réalité des mensonges, de la manipulation.





Si l'intrigue est mince, forte est l'histoire. Jennifer Johnston, dont plusieurs romans ont été prestigieusement primés, murmure à l'oreille du lecteur une douce chanson, une ballade irlandaise, dont les mots simples et poétiques parlent de deuil, de tristesse, de désespoir, de mort... C'est beau, c'est grave, c'est humain et émouvant.
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Ceci n'est pas un roman

Je suis un inconditionnelle de Jennifer Johnston, mais je dirais que ce n'est pas par ce roman qu'il faut commencer pour découvrir son oeuvre, même s'il reste très bien construit et écrit.

Une histoire de secret de famille, ça donne toujours envie... Oui.

Je l'ai trouvé moins inspiré que les précédents.
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Un Noël en Famille

Ayant déjà lu un livre de Jennifer Johnston et l'ayant apprécié, j'ai acheté celui-ci. Une erreur. Tout sonne faux, ce n'est pas crédible. Le langage est-il mal traduit? Les personnages sont crispants, énervants, sans chair. A aucun moment on ne se sent concerné par cet homme qui a eu un accident et qui ne se souvient pas de ce qui s'est passé. Il est gravement blessé mais ne fait pas de rééducation. A perdu la mémoire mais reconnaît tout le monde. Tout le monde se détestait et tout le monde s'aime de nouveau, d'un coup.

Un très mauvais livre;
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Un Noël en Famille

Si vous avez aimé les livres de Katherine Pancol et les aventures de Joséphine, vous aimerez ce roman car on y retrouve la même ambiance.

C’est le titre qui m’a fait choisir ce livre, je cherchais une lecture en rapport avec noël. Le récit ne se passe pas à noël précisément, et le titre n’est pas trop approprié, toutefois, j’ai découvert l’histoire d’une famille très attachante.



Cette famille se compose de Stéphanie et son ex mari Henry, leurs deux enfants Donough et Ciara ; George, le frère de Henry et leur mère Tash. Suite à l’accident d’Henry, ils vont chacun leur tour venir le voir et lui racontait son quotidien dont il a oublié une partie. Il va aussi découvrir Jeremy, son ami et Brendan l’ami de son fils, par contre, il ne retrouve aucun souvenir de sa seconde femme Charlotte…



Le lecteur découvre cette famille en même temps qu’Henry, les secrets, les sentiments de chacun, et les révélations inattendues, c’est criant de réalité, les dialogues sont parfois décousus comme ceux de notre quotidien. C’est un très bon roman plein de sentiments et de douceur.

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De grâce et de vérité

J'ai eu du mal à me décider à parler de ce roman très intimiste. Sally, la narratrice, se remémore le décès de sa mère, qui s'est suicidée, et dans les moments de doute où elle se trouve, son mari la quitte… Dans cette situation pas très rose, Sally, qui est une actrice de théâtre reconnue, ne sombre pas complètement et essaye, pour donner un sens à sa vie, de connaître l'identité de son père que sa mère lui a toujours cachée. Elle va donc s'adresser à son grand-père, seule famille proche qui lui reste, et qui ne semble guère ravi de la voir. Ils feront tout de même plus ample connaissance, jusqu'à un aveu écrit par son grand-père.

C'est ce qui m'a gêné dans ce roman, et rétrospectivement, je sens que c'est tout à fait voulu par l'auteur : cette révélation est terrible et pourtant le grand-père semble se justifier, trouver des circonstances atténuantes à un acte impardonnable. C'est tellement bien écrit qu'on a l'impression de le cautionner en continuant sa lecture, ce qu'on ne peut s'empêcher de faire toutefois. Dommage aussi, pour qui aime l'Irlande, elle reste une toile de fond très discrète, à part le port et la jetée de Dun Laoghaire… Par contre, j'ai beaucoup aimé les références au monde du théâtre.

Je lirai volontiers d'autres romans de cet auteur, en espérant que le thème me heurte un peu moins la prochaine fois…
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De grâce et de vérité

De grâce et de vérité/Jennifer Johnston

Sally de retour à Dublin d’une tournée théâtrale entend son mari Charlie, un être volage, lui annoncer qu’il la quitte.

Elle trouve le réconfort auprès de son grand-père maternel, évêque de l’Église d’Irlande, incroyant notoire, qui prononce homélies et sermons, des chefs-d’œuvre de réflexion claire et inspirée, dont il ne croit pas un seul mot. Ses apparentes dévotion et conviction ont grâce à lui rapproché du Seigneur nombre d’âmes indécises. Il confesse :

« J’ai menti toute ma vie ! »

La mère de Sally, dépressive, finit par se suicider.

Une ambiance assez sombre plombe ce récit haletant dont une question persistante obsède Sally : pourquoi son père a-t-il été gommé de sa vie, comme s’il n’avait jamais existé ?

La première partie de ce roman est une sorte d’introduction, de mise en place des personnages avant que la seconde partie, essentielle, ne dévoile les secrets de famille.

Une construction très classique pour un roman poignant, écrit avec délicatesse et sensibilité, mais pour une intrigue peut-être un peu trop banale pour un thème universel, celui des origines.

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Un Noël blanc

Dans 'Un Noël blanc', Jennifer Johnston tisse un récit autour d'une femme irlandaise qui se construit une vie autonome : elle quitte ses parents et son Irlande natale pour s'installer à Londres avec le souhait de devenir écrivaine. Le récit alterne une narration à la première personne et une narratrice omnisciente. Malade et refusant des soins qui prolongeaient (un peu) sa vie mais ne la soignerait pas, elle rentre passer ses derniers jours dans la maison de son enfance. Elle revient sur ses choix de vie et raconte ses derniers affrontements avec sa sœur qui ne comprend pas ces choix et les lui reproche. J'ai aimé le style de l'autrice et sa façon de construire le récit, mais j'en ressors bouleversée.
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Ceci n'est pas un roman

Le titre de ce roman fait référence au tableau de Magritte intitulé « Ceci n’est pas une pomme », et qui représente… une pomme. Ce qu’a voulu signifier le peintre, c’est qu’il s’agit du DESSIN d’une pomme, et non de la pomme elle-même. Toujours est-il que je ne vois pas vraiment le rapport avec le récit de J. Johnston : l’importance de distinguer l’essence d’un objet de ce qu’il représente ne me paraît pas en être le but principal ! Ceci dit, ce n’est pas vraiment important. Non, ce que j’ai trouvé ici d’intéressant, c’est que la romancière s’essaie à une sorte de mise en abyme, faisant passer son héroïne pour l’auteure de ce « non-roman », dont elle aurait d’ailleurs elle-même choisi le titre. Il s’agit donc bien d’un roman, écrit par Jennifer, mais qui fait comme s’il avait été écrit par Imogen, la narratrice.



Cette dernière a décidé de publier ce récit à l’attention de son frère Johnny, disparu en mer trente ans auparavant, lors d’une baignade. Johnny étant un nageur émérite, elle n’a jamais cru à sa mort. Elle est persuadée qu’il est simplement parti vivre ailleurs, et espère que son « non roman » l’incitera à réapparaître. Au moment de ce drame, Imogen était internée dans une maison de repos, car elle avait perdu l’usage de la parole, pour une raison que le lecteur ignore. Elle revient, par bribes, sur les événements qui l’ont rendue muette, les entrecoupant d’extraits du journal intime de son père, et de celui de son arrière grand-mère paternelle, une mélomane brisée par la mort de l’un de ses fils parti sur le front. Ces témoignages familiaux, Imogen les a trouvés dans une vieille malle qu’elle a héritée de son père.



Ces différentes voix permettent au lecteur de s’introduire dans le milieu de la petite bourgeoisie irlandaise du début du XXème aux années 1960-1970. Une bourgeoisie prude et obsédée par la normalité, où tout ce qui sort des critères établis (qu’ils soient sexuels, sociaux,…) doit absolument être dissimulé.

C’est ainsi qu’en même temps qu’elle découvre les secrets de ses aïeux, Imogen nous révèle les siens, des secrets somme toute plutôt banals, mais qui dans certain contexte s’avèrent très lourds à porter. D’autant plus lourds qu’Imogen a évolué entre deux parents très distants, qui pratiquaient une éducation où le pragmatisme primait sur les liens affectifs, et d’où la communication était quasiment absente.



« Ceci n’est pas un roman » est bien un roman… un roman mélancolique, dont les personnages, meurtris, orientent leurs vies en fonction des blessures qu’ils ont subies. Mais c’est aussi, grâce à la fluidité de l’écriture de Jennifer Johnston, un roman agréable à lire.
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Petite musique des adieux

Il se sont rencontrés, le long d’une falaise, au bord de la mer. Sur un malentendu. Parce qu’elle fermait les yeux, debout, en équilibre, et qu’il croyait qu’elle allait se jeter à l’eau, et qu’il a cherché spontanément à la retenir, à la prévenir. Il est professeur de mathématiques, vient d’Irlande du Nord et a fui pour quelques jours, avec son chien, dans ce coin de Dublin, la sollicitude de tous ceux qui cherchent à l’aider à se reconstruire. Elle a longtemps voyagé loin de chez elle, enseignant la littérature anglaise jusqu’en Amérique, avant de revenir ici, où elle vit une lente convalescence. Dans la vie de chacun d’eux, un drame, une rupture. Et entre eux, une rencontre qui ne peut pas avoir lieu...
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Un Noël blanc

Deux sœurs : l'une, Bibi, qui prie pour que leur mère vive, l'autre, Constance, qui prie pour qu'elle meure et ne souffre plus ; l'une qui pense que l'on doit faire tout pour vivre, que l'on ne doit pas laisser mourir quelqu'un, la vie est sacrée, l'autre, que l'on doit arrêter les souffrances d'un condamné par la maladie et le laisser mourir en paix. La médecine ne doit pas s'acharner sur les malades. Pour Constance, il est important de décider de sa fin de vie, c'est sa dernière liberté. Personne n'a le droit de décider à sa place. Constance est une femme libre, libre de décider de la manière de diriger sa vie. Elle refuse le conventionnel, c'est la raison pour laquelle elle ne partage pas les façons de vivre de sa sœur qui est trop soumise aux conventions, qui tient des propos stéréotypés.

Constance va mourir. Elle vient d'accoucher, le gynécologue lui apprend que son enfant va bien, mais que l'examen post-natal a révélé qu'elle est atteinte d'une leucémie. Il faut qu'elle soit hospitalisée immédiatement et qu'elle trouve une solution pour la garde de son enfant. Elle qui envisageait de courir le monde, elle rentre à Dublin dans la maison familiale. Ses jours sont comptés, l'échéance serait d'un an environ.

Elle décide de ne pas mettre sa santé entre les mains du corps médical, elle n'entrera pas à l'hôpital, malgré l'insistance de Bill, son médecin, et de sa sœur, elle ne subira pas les traitements qu'on lui imposerait. « Ils pourraient me clouer au lit et me faire durer six mois, un an... Mais... je préfère m'en aller à mon heure, pas à la leur. » Quand elle souffre, elle est hantée par l'image de sa mère endurant le martyre pour prolonger sa vie de quelques mois.

Constance voulait un enfant sans s'attacher au père par les liens du mariage. Elle rencontre Jacob Weinberg, le temps d'un été, et le choisit comme père de son enfant, un juif polonais écrivain, arrivé en Angleterre lorsqu'il avait 16 ans. Les nazis ont massacré son peuple. Son père a été tué, sa mère ensuite, puis ses deux sœurs. Jacob et Constance s'aiment, mais ne feront pas la route ensemble, elle ne le souhaite pas. Bill lui a aussi proposé le mariage, sans succès.

Le 18 décembre 1978, elle écrit à Jacob pour lui apprendre sa paternité et lui demander de venir chercher leur fille, s'il est d'accord pour la prendre en charge. Sinon, Bibi l'élèvera, ses quatre enfants sont grands. Pendant les quelques jours qui précèdent Noël, elle se remémore son passé : avec son père, insensible à la famille, portant peu d'intérêt à ses enfants, sa mère insignifiante, sans affection pour elle, sa sœur, quelque peu méprisante à son égard, ses rencontres avec Jacob, avec son ami médecin, la naissance de sa fille et la terrible nouvelle, le sapin de Noël de son enfance qui sentait si bon...

C'est un très beau livre qui nous fait réfléchir sur l'acharnement thérapeutique, l'euthanasie, l'accompagnement à la fin de vie. Les mots choisis sont sobres, le style élégant, les réflexions sages. J'ai vécu au rythme du passage de Constance dans l'autre monde, avec des retours en arrière comme pour prolonger sa vie. C'est un livre à lire lentement pour qu'elle vive le plus longtemps possible et dépasse l'échéance du 25 décembre.
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L'Illusionniste

Une histoire un peu compliquée, j’ai dû m’accrocher pour arriver à finir ce livre.

L’histoire d’un couple, deux personnes qui n’ont pas vraiment de choses en commun. Ce qui agace la femme par-dessus tout, c’est le mystère que conserve son mari, qui ne veut rien lui dire de sa famille, de ses origines et de la nature même de son métier, si je me rappelle bien. Elle sait seulement de lui qu’il est illusionniste.



J’ai trouvé qu’il ne se passait pas grand-chose, que tout était lent, lent !

Au final, un an plus tard, je ne me rappelle pas très bien de l’histoire, ni de la façon dont elle se termine, ni des messages passés par l’auteur. Il ne reste rien que l’incompréhension entre la femme et son mari d’une part et entre la mère et sa fille d’autre part ; l’impression d’un roman assez triste.
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Un Noël blanc

Je débarque sur ce site avec mon livre sous le bras. Je l'ai déniché au cours d'un voyage à Paris au mois d'avril. Etait-ce à cause de la chaleur caniculaire de ce début de printemps dans la Capitale ... ou le bonheur d'arpenter de "vraies" librairies ?

Le titre m'a séduite bien que l'auteur me soit totalement inconnu...

J'ai commencé quelques page ce matin

Le roman débute par une longue lettre de Constance au père de son enfant, une petite Anna de quelques mois. constance va bientôt mourir et elle écrit à cet homme pour lui annoncer qu'il est le papa de cette petite fille...
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Un Noël blanc

Constance Koenig, une quarantaine d'années, sait qu'elle va mourir, condamnée par une leucémie.



Elle décide de revenir en Irlande, son pays d'origine qu'elle avait quitté dans sa jeunesse en quête de liberté.



Nous sommes en décembre et Noël approche.



Elle s'installe dans la maison familiale, renoue avec sa soeur Bibi à qui elle confie sa fille encore tout bébé.



Au même moment alors qu'elle se prépare à mourir, accompagnée par l'un de ses plus fidèles amis et médecin, elle décide d'écrire au père de l'enfant. C'est un écrivain juif d'origine polonaise qu'elle avait rencontré lors d'un bref séjour en Italie. Il ne sait pas qu'il est le père de l'enfant et pourtant elle lui demande de venir chercher sa fille.



Une femme meurt prématurément.

Elle se retourne derrière elle, revisite sa vie, ses relations conflictuelles avec ses parents, sa soeur. Relations toujours empreintes de la bienséance que se devait d'avoir sa famille. Elle a fuit cette vie, pleine d'espoirs mais dans quel but, pour quel résultat?



Amer bilan que dresse Constance.

Une personne complexe qui n'a jamais vraiment su trouver sa voie. Une personnalité compliquée qui a toujours eu du mal à vivre et qui maintenant meurt, vidant bouteille sur bouteille pour moins souffrir.



Ce n'est pourtant pas un personnage qui attire la sympathie, beaucoup trop complexe et passive face à "l'échec" que fut sa vie.



Elle décide alors de "mener sa mort" comme elle l'entend, seule chez elle et d'aller à l'encontre des convenances et de sa soeur.



On sort de livre triste, seulement triste et c'est bien là le problème, Constance n'est pas un personnage attachant. Il n'est pas vraiment possible d'éprouver d'empathie pour elle.



Un livre triste, une lecture attristante.
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De grâce et de vérité

Une histoire poignante sur les secrets de famille, le déni et le pardon. Un bon livre.

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Les Ombres sur la peau

Ce qui m'a plu dans ce livre plus que le style est l'ambiance que l'écrivaine installe au travers d'une histoire familiale et d'un amour entre un garçon et une professeure d'anglais.. Je n'avais jusqu'ici pas lu sur cette période sombre que fut le conflit nord-irlandais. Les relations tendues intra et extra-familiales agissent comme miroir de ce que vécurent les Nord-Irlandais dans les années 70. Belle prouesse !

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