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Critiques de Jérôme Le Gris (168)
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Les âges perdus, tome 2 : La terre des meutes

Elaine et deux compagnons sont maintenant sans clan. Décimé lors d'un affrontement avec un autre clan et par une horde de monstres errants, leur clan n'est plus qu'un lointain souvenir déjà. Pire, ils sont pourchassés par les autres clans. Le père d'Elaine a commis un crime impardonnable en faisant sa propre loi et en ignorant les directives du conseil de sages.



Il ne reste à Elaine qu'à traverser l'eau pour quitter Anglia. Seulement ce bras de mer est survolé par d'énormes aigles.



Le tome est beaucoup plus violent que le précédent. Il informe encore sur l'univers post-apocalyptique issu de l'An Mil et du déluge de météores qui a ramené la civilisation à l'âge des cavernes, ou quasi. Le rêve de Primus, père d'Elaine, était justement de redresser la tête en récupérant les savoirs anciens, comme élevage, sédentarité et agriculture.



Elaine quitte donc Anglia et découvre un monde encore plus dur que celui qu'elle quitte. Elle rencontre Mara, une guerrière sans clan, qui l'emmène (non sans mal) à Lutécia, une ville gigantesque.



Ce tome 2 permet de raccrocher l'univers de la série à ce qui existait avant l'apocalypse. C'est plutôt bienvenu et je reste très emballé par le dessin et le storytelling.
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Lord Gravestone, tome 1 : Le baiser rouge

Bien qu'il ne révolutionne pas le genre, ce premier tome est diablement efficace!



Le récit est prenant et bien écrit. Les dessins et la colorisation le portent à merveille et installent une ambiance sombre, mystérieuse et angoissante, digne des plus grands récits du genre.



La fin de ce premier tome laisse le lecteur en suspens et donne envie de lire rapidement la suite de cette trilogie.



Moi qui suis friande de ce genre d'histoire, c'est un pari gagnant!
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Hawkmoon, tome 2 : La bataille de kamarg

Suite des aventures de Dorian Hawkmoon. Entré en Kamarg, il est chargé d'espionner Airain pour le compte des grands bretons mais rapidement il est découvert. Noblegent, conseiller d'Airin, comprend rapidement que le joyau au front de Dorian est maléfique et trouve une solution pour désamorcer cette bombe mystique. Mais ce n'est que transitoire...dans l'attente, il va jeter toutes ses forces à aider ses nouveaux amis à vaincre le baron qui a mis le siege devant le petit royaume d'Airin.

Un excellent tome centré sur la grande bataille opposant les grands bretons et les kamargais.

Un univers varié, empreint de magie aux personnages bien caractérisés.
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Les âges perdus, tome 2 : La terre des meutes

Elaine, Haran et Faucon s'apprêtent à franchir la mer des aigles, une étendue réputée infranchissable qui marque la limite d'Anglia. Tout ça dans quel but ? Partir à la recherche des écrits qui leur permettrait de revivre comme avant l'embrasement. Pour cela, Elaine et ses comparses devront affronter de nombreux dangers. À commencer par les terribles aigles des mers qui guettent le moindre faux pas lors de leur traversée.



Tout comme dans le premier tome, le dessin de Didier Poli est très réussi. Il contribue à immerger le lecteur dans ce monde dangereux. 

Quant à la quête scénarisée par Jérôme Le Gris, elle avance peu mais présente de nouveaux personnages qui aideront Elia dans ses recherches. La fin de cette seconde partie laisse le lecteur sur sa faim car un terrible danger guette nos héros avant que les pages ne se referment… 
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Hawkmoon, tome 1 : Le joyau noir

Une uchronie ou une histoire parallèle qui reprend les contours de l'Europe médiévale et redistribue les cartes : les grandbretons alias les anglais ont conquis quasiment toute l'Europe et l'a dévasté sous les coups des armées d'un empereur cruel. Koln vient de céder, son héritier, Dorian Hawkmoon, a été fait prisonnier et a été piegé par un artefact (une tqui lui a été implanté sur la tête. Il ne reste plus qu'un petit royaume au sud de la France, la Kamarg, Le baron Meliadius, ennemi de Hawkmoon, qu'il a défait à Koln de sinistre façon, a des vues sur la fille d'Airain qu'il a décidé de conquérir de gré ou de forcé. Malgré ses désirs de vengeance, comment Hawkmoon va t'il pouvoir aider Airan et son petit royaume?

Une histoire empreinte de noirceur qui part sur les chapeaux de roues! Un graphisme étonnant et dynamique. Cela reste classique (une vengeance,) mais bien traitée. On attend le deuxiéme tome avec impatience.
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Lord Gravestone, tome 2 : Le dernier loup d..

La flamme ténébreuse



Les amateurs de récits gothiques et de créatures de la nuit ne peuvent faire l’impasse sur Lord Gravestone, histoire sombre et tourmentée se déroulant quelques années avant l’amorce du règne de la Reine Victoria.



Associant sa plume avec Nicolas Siner avec qui il avait déjà signé Horacio d'Alba, Jérôme Le Gris, scénariste des Âges Perdus et, plus récemment, de la prometteuse adaptation de Hawkmoon, nous livre un récit fascinant où se mêlent Eros et Thanatos dans un ballet mortel au final incertain…



Héritier d’une lignée de chasseurs de monstres, Lord John Gravestone, entre la vie et la mort, va devenir la proie de Camilla von Holbein, une strige qui a juré sa perte et projette de le faire renaître aux ténèbres… Mais un sentiment puissant va ébranler et faire voler en éclat leurs certitudes…



Un dessin somputueux, un travail sur la lumière remarquable, un sens de la composition confondant font de Lord Gravestone l’une des série les plus envoûtante de ces dernières années en matière de vampires… Un triptyque d’ores et déjà incontournable pour tout amateur du World of Darkness de Mark Rein-Hagen qui influença bon nombre d’auteur de jeux de rôles et modernisa, dans la lignée des romans d’Anne Rice, la figure du Vampire…
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Les âges perdus, tome 2 : La terre des meutes

Elaine est seule désormais, tout ceux de son clan sont morts. Elle veut poursuivre la quête de son père qui souhaitait qu'ils cherchent d'autres écrits qui parlent de culture, pour que cessent ces incessantes poursuites des animaux pour éviter de mourir de faim. S'installer quelque part et cultiver comme avant et pouvoir enfin sortir des âges sombres où les humains sont faibles et facilement attaquables. Car depuis la sortie des grottes, les hommes n'ont pas progressé. Pour cela elle doit passer dans le pays des meutes, donc passer la Manche. Elle y parvient et rencontre Mara, une arpenteuse. Une jeune femme qui n'appartient à aucun clan et qui parcoure les terres pour transmettre des messages. Elle fait partie d'une confrérie qui descend d'Armen, moine des années 1000 qui a assisté et survécut au déluge. Il a crée l'Aegis, esprit ou Dieu commun à tous ces clans qui vont sur les terres des Meutes et d'Anglia, et aussi une langue commune qui permettent aux jeunes femmes de communiquer. Elaine découvre qu'il existe des cités entières et non de simples forts.

l'intrigue progresse à son rythme, entre actions quand Elaine affronte moultes dangers et révélations, plus limitées dans ce tome. Cela reste une ambiance et une histoire forte qui parle d'un monde âpre, qui a du mal à se reconstruire. Le dessin réaliste permet de s'imprégner d'un monde qui se delitte, les couleurs, sombres et ternes y aident. Une belle réussite dans le genre.
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Lord Gravestone, tome 1 : Le baiser rouge

Malédiction(s)



Jérôme Le Gris retrouve Nicolas Siner avec qui il avait signé le fascinant Horacio d'Alba pour tisser un récit gothique envoûtant mettant en scène un inquiétant couple de vampire et une famille traquant et exécutant impitoyablement les créatures de la nuit.



Superbement mis en scène et en image par le trait puissant et virtuose et les couleurs somptueuses de Nicolas Siner, ce premier tome réussit le tour de force de poser le background du récit tout en prenant le temps d’installer des personnages bougrement intéressants et de leur construire un passé étoffé et tourmenté qui justifie les tragiques évènements dont les lecteurs seront les témoins…



Ce premier tome de Lord Gravestone est mené sur un rythme haletant savamment entretenu par des flashbacks parfaitement maîtrisés et aboutissant à un cliffhanger des plus vertigineux. Rouge Baiser amorce une trilogie captivante qui s’annonce des plus prometteuses et qui s’avère dores et déjà incontournable pour tout amateurs de dark-fantasy… et ce d’autant que l’idée de situer l’action à l’aube de l’Epoque Contemporaine, et donc quelques décennies avant le Dracula de Stocker, lui apporte une coloration et une saveur unique !
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Les âges perdus, tome 1 : Le fort des landes

En l'an 1000, la terre est dévastée par une pluie de mort er de feu. Après cette pluie est venue une nuit sombre qui enveloppa le monde et forca les humains à se terrer dans des frottes. Lorsque le soleil revint et qur les humains purent sortir au jour, la civilisation était oubliée. Tout était à reprendre à zéro avec une nature devenue hostile.



Une premier volume accrocheur. Un style graphique assez classique mais lisible et agréable. Les couleurs sont un peu ternes mais ça colle avec le récit.

Série prévue en 4 tome, c'est un bon commencement !
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Les âges perdus, tome 1 : Le fort des landes

Un premier tome que j'ai pris plaisir à lire .



Les dessin sont assez sombre et détaillé ce qui rend bien avec l'univers transmis .



Je suis pas sur un coup de coeur car ce n'est pas mon style de lecture mais pourquoi pas lire la suite à sa sortie.

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Horacio d'Alba, tome 1 : La République du poi..

La série a commencé à paraître chez 12bis avant sa disparition et a ensuite été reprise par Glénat en même temps que la sortie du tome 3. La maquette de couverture de l'édition Glénat est franchement moins élégante que l'originale, de même que l'illustration.



Dans une Renaissance italienne uchronique, les cités du Nord de l'Italie se sont unies en une République transposant tout conflit dans des duels réglementés. Depuis cent ans l'art du duel est enseigné dans deux puissantes académies sous la coupe d'un Sénat empruntant aux traditions de la Rome antique. Le plus doué des duellistes est Horacio d'Alba. Pris entre son respect des traditions, l'obéissance au chef et les bouleversements politiques qui se trament dans l'ombre, il devra faire des choix... qui impacteront jusqu'à ses plus proches.



Horacio d'Alba est une très belle série historique politique au format court et à l'ambition importante, pour deux jeunes auteurs (c'est la première BD du dessinateur, la seconde du scénariste). Les trois tomes semblent écrits par un chevronné tant ils sont équilibrés dans leur exposition et la montée en régime. Le côté dramatique, shakespearien est assumé et porté par des tableaux d'intérieur relevés par le dessin très encré de Siner, par des dialogues nombreux et des personnages tragiques (dès la scène d'introduction où Horacio tue sa femme en duel). J'ai trouvé le dessin très classe extrêmement proche de ce que faisait Alex Alice à ses débuts (regardez le premier volume du Troisième testament et celui d'Horacio d'Alba, Siner n'a pas à rougir), avec la même puissance mais aussi les mêmes défauts. L'illustrateur est en progression et propose tantôt des plans magnifiques de contrastes, d'encrages, de superbes visages, quand sur un certain nombre d'autres cases sa gestion des regards est un peu flottante. Il y a une grande proximité avec le travail de Dimitri Armand, tous deux ayant un vrai talent mais quelques défauts à corriger. Le second volume est l'un des plus réussis que j'ai lu en BD historique depuis quelques temps, avec notamment une scène d'affrontement à grande échelle entre les deux académies extrêmement puissante.



On sent néanmoins le plaisir de dépeindre une époque faite d'art et d'artisanat. Ainsi le compagnon de route d'Horacio est un imprimeur et les auteurs présentent maintes digressions sur les avancées scientifiques ou médicales de la Renaissance, ce qui habille le contexte et donne un fonds très intéressant à la série. Une petite connaissance des périodes historiques aidera à s’immerger dans Horacio d'Alba mais n'est pas indispensable, le lecteur pouvant aussi se laisser porter par le récit comme il le ferait dans de la Fantasy. Car la série est à cheval entre les deux: un peu comme Servitude, elle revête un traitement résolument historique dans un contexte fictif et fantasmé (ce qui permet selon moi d'allier le meilleur des deux genres!). La dimension politique est centrale, avec une République soumise aux assauts d'un cardinal en passe d'être élu au pontificat, un roi de France observateur mais interventionniste et  des conflits internes entre les Anciens et les Modernes de la Républiques du point d'honneur. Les dessins insistent sur les détail des objets, des costumes et des paysages (ces derniers ne sont cependant pas le point fort de la série) pour retranscrire une époque fascinante dont Horacio d'Alba propose d'être un moment caché, comme la chute du scénario l'amène très intelligemment. J'aime toujours quand la première case réponds à la dernière en bouclant la boucle, procurant une grande satisfaction de lecture.



Avec ses quelques petits défauts graphiques, Horacio d'Alba donne pourtant envie que l'histoire continue tant les personnages et cette histoire sont originaux, dans la même idée que celle du Troisième Testament ou du Château des étoiles: une passion de l'Histoire et des histoires, en proposant de la BD d'aventures politiques et d'action à la fois grand publie et intelligente. On souhaite en tout cas de beaux projets pour ce couple d'auteurs qui confirme leur talent sur leur première série.
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Lord Gravestone, tome 3 : L'Empereur des Ce..

Un dernier tome qui conclut parfaitement cette trilogie vampirique.



Ce troisième opus amène l'histoire à son point culminant, avec des révélations sur John et son destin et un récit sombre et dramatique.

On retrouve l'atmosphère gothique créée par les auteurs, avec un récit très bien mené et des dessins maîtrisés qui rendent le tout très prenant.



J'ai adoré ce voyage à l'époque pré-victorienne, entre Dracula et Penny Dreadful, où les personnages ne sont pas épargnés.





Peut-être aurons-nous le droit à une nouvelle trilogie dans le même univers de la part des auteurs? Si c'est le cas, ce sera un grand OUI pour moi!

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Pendragon, tome 1 : L'épée perdue

Cette nouvelle adaptation du mythe Arthurien dans un univers d'Heroic Fantasy est une réussite. Soutenu par un dessin assez fou, avec un découpage mettant systématiquement en avant le côté dantesque et / ou dangereux des lieux et des ennemis, l'adaptation proposée par Le Gris va certainement nous promettre moult rebondissements (on appréciera son sens du rythme).



Un premier tome qui nous offre de nombreuses clés pour comprendre tout ou partie des enjeux et des différents protagonistes.



Vivement la suite.
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Pendragon, tome 1 : L'épée perdue

Comme mes prédécesseurs l'auront noté, cette revisite de la légende arthurienne à la sauce fantasy est prometteuse. Ce premier tome nous laisse cependant dubitatif et reste à savoir comment la suite va être assaisonnée. S'il est clair que nous sommes dans un niveau de fantasy supérieur à celui du merveilleux moyenâgeux, nous pouvons nous demander à quel point celle-ci va être développée.

Le début du récit nous plonge immédiatement dans une guerre des origines, entre les clans unifiés de l'Angleterre et une armée d'homme-loups menée par un dieu, et tend plutôt vers l'épique ; tandis que le reste du volume a plus tendance à se concentrer sur des intrigues de pouvoirs et de religions plus classiques (si ce n'est la nymphe, il n'y a pas vraiment de magie ou de créatures surnaturelles).

Tout ca n'est pas sans nous rappeler Game of Thrones, reste à espérer que cette série sera aussi riche que les romans.
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Pendragon, tome 1 : L'épée perdue

Relecture à sauce fantasy du mythe arthurien en y intégrant quelques réalités historiques (peuplement de la Grande Bretagne après le départ des légions romaines). Le sorcier Merlin veut faire revenir les anciens dieux, faire revivre l'ancienne religion dans une contrée déchirée entre les différents rois en conflits perpétuels. Pour cela, il doit s'associer à un roi qui pourra étendre son pouvoir sur la totalité de l'Angleterre. Il a fait un choix, Arthur, fils batard d'un des nombreux rois du pays. Mercenaire, il loue ses services à qui veut le payer. Derniérement il s'est allié à Leodan, roi au pays de Galles, qui est en but à l'ex fiancé de sa fille Elwen qui a renié sa parole pour s'engager auprès d'Arthur.

Arthur n'est pas particulierement religieux et lorsque son mariage devient complexe à organiser, il est prêt à le faire bénir par les chrétiens ou par Merlin.

Une relecture classique allié à un graphisme puissant et vigoureux, des décors sombres et sauvages, des personnages violents et prêts à tout pur faire triompher leur cause.

Un premier tome bien fait. A suivre.

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Pendragon, tome 1 : L'épée perdue

Vous prendrez bien un peu de légende arthurienne sauce fantasy ?



Dans un contexte qui se veut très historique mais qui est surtout très, très fantasy (et c'est bien aussi), nous retrouvons une grande partie des personnages tirés de la quête arthurienne, certains avec un nom modifié et tous légèrement modifiés.



L'idée n'est pas mauvaise et l'exécution est efficace. Je vais sûrement avoir droit à de mauvais regards en disant que ça fait Arthur revu et corrigé par les éditions Soleil, mais c'est un peu ça.

Pour l'instant l'équilibre est trouvé car ça reste qualitatif, avec les tropes habituels de la fantasy.



A voir sur la suite : un premier cycle est annoncé sur quatre tomes.
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Hawkmoon, tome 1 : Le joyau noir

Après avoir retranscrit en bd les aventures d'Elric le Nécromancien, les éditions Glénat décidèrent en octobre 2021 de piocher une nouvelle fois dans le vaste univers (ou plutôt multivers) de dark fantasy proposé par le grand Michael Moorcock avec ce premier tome consacré à un autre Champion Eternel : Dorian Hawkmoon.



Peut-être moins connu que son fameux camarade albinos , Hawkmoon est pourtant un prolifique héraut de l'univers de Mr. Moorcock avec pas moins de sept romans divisés en deux cycles à son actif et, une nouvelle fois, les éditions glénat délivrent ici une adaptation classe, épique et ténébreuse à souhait.



L'intrigue se déroule dans une espèce de vielle Europe partagée entre sombre magie et technologie aux élans steampunk, une Europe survivante fourbue du Tragique Millénaire, un évènement cataclysmique qui l'a repropulsé dans une période moyenâgeuse. Une Europe déchirée par les guerres et surtout par la soif de conquête de la GranBretanne qui étend peu à peu sa main crochue sur tout le continent. Un empire cruel et puissant face à lequel vient pourtant se heurter le brave Duc Dorian Hawkmoon, guerrier-protecteur au service de la cité de Koln... mais le destin est impitoyable. Koln tombe aux mains de l'empire granbreton et Hawkmoon est fait prisonnier. Il devient alors le bras armé, maudit et manipulé des forces impériales tandis que de son côté, , dans le sud de France , un puissant royaume au nom de Kamarg et mené par le brave comte Airain continue de résister face à l'envahisseur cruel.



Adapté judicieusement par Jérôme le Gris et porté par le dessin sublime de Benoit Dellac et Didier Poli, ce premier tome de Hawkmoon démarre de manière spectaculaire avec une plongée directe sur une bataille entre la cite de Koln et les forces de l'empire granbretton.



Tout au long de ce premier tome, les dessinateurs font honneur au terrain de jeu concocté par le romancier britannique avec au programme des cases épiques portées par de fantastiques environnements architecturaux. La ville de Londra plus spécialement évoque une cité de terreur par ses tours pointues et acérées tandis que le duché de Kamarg et sa cité d'Aigues-Mortes sera porté par des couleurs plus lumineuses sans éclipser la menace que représente l'Empire.



C'est une vision cauchemardesque et terrible d'une Europe qui s'effondre comme en témoigne cette pleine page sur la cité de Lyon en train de brûler. Le continent devient ici le vaste terrain de jeu d'une fantasy impitoyable à laquelle les dessinateurs donnent agréablement vie avec force et fureur. Le chara-design est également très réussi que ce soit du côtés des bad guy avec une petite mention pour le roi-empereur et ses acolytes qui incarnent à eux seuls tout le côté horrifique de cette fantasy. Bien qu'il soit moins nuancé et moins intéressant que le personnage d'Elric, Hawkmoon demeure un antihéros dans la pure lignée des héros de Moorcock , un héros maudit et rongé par la vengeance dont on attend avec impatience l'évolution ou la régression dans les prochains tomes.



Mais pour ce premier tome, force est de reconnaître que l'intrigue reste assez simple avec un côté plus manichéen et plus classique avec cette image de l'empire du mal et ses braves héros comme le Comte Airain. Hawkmoon annonce une intrigue possiblement moins nuancée et individualiste que celle entourant le tourmenté Elric.



Ainsi, cette aventure sera peut-être moins déchirante et recherchée que celle d'Elric de Menilboné mais il n'en reste pas moins que ce premier volume de Hawkmoon en bd fait une nouvelle fois honneur à l'univers de Michael Moorcock qu'on soit connaisseur ou pas du matériau original.
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Hawkmoon, tome 1 : Le joyau noir

L’autre Champion Eternel



Après Elric, c’est donc à Hawkmoon, autre avatar du Champion Eternel, de faire l’objet d’une adaptation en bande-dessinée…



Scénariste d’Horacio d'Alba et de Lord Gravestone, tous deux dessinés par l’impressionnant Nicolas Siner, Jérôme Le Gris s’empare de la matière du roman et revisite avec une bonne dose d’audace et une indéniable inventivité l’histoire tissée par le grand Michael Moorcock, lui apportant cette touche de modernité nécessaire pour rendre le récit aussi fascinant pour nos contemporains qu’il le fut lors de sa sortie au crépuscule des années 60…



Mais si cet album inaugural, premier diptyque couvrant le premier tome de la saga, le Joyau Noir, s’avère aussi impressionnant, c’est indéniablement dû aux formidables talents conjugués de Benoît Dellac et Didier Poli qui parviennent le tour de force d’imposer leur vision de l’Europe d’après le Tragique Millénaire, et ce même aux lecteurs l’ayant arpenté au cours de longues heures de jeu à travers le JdR Hawkmoon né sous la plume de Kerie Campbell-Robson… Indéniablement, leur Londra et ses architectures inquiétantes et tourmentées fera date…



Ce premier opus amorce une adaptation plus que prometteuse d’une saga violente et épique dont il nous tarde de lire la suite…
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Lord Gravestone, tome 1 : Le baiser rouge

Chasseur de vampires et autres monstruosités de père en fils, John Gravestone a enfin l’occasion de venger la mort de son père, Luther, quand il rencontre Camilla Von Holbein, le monstre qui en est responsable.







Mais cette dernière, aussi rouée que puissante, compte bien mettre à exécution la terrible promesse qu’elle a faite à Luther avant de le tuer. L’oncle de John, Téophile, devenu exorciste, pourra t-il l’en empêcher ?











J’avais beaucoup aimé la première collaboration entre Jérome Le Gris et Nicolas Siner, Horacio d’Alba, que, pour la petite histoire, j’avais même adapté en scénario de jeu de rôle pour les jeunes de mon boulot à l’époque (il y a déjà une décennie !).







Si j’ai également bien apprécié Malicorne, scénario suivant de Le Gris, j’ai été moins client des œuvres suivantes des deux auteurs ; néanmoins j’étais curieux de les voir réunis sur un récit vampirique.







Il est clair que le genre a été surexploité dans tous les domaines depuis le Dracula de Stoker et, si le duo Le Gris-Siner a un métier certain pour raconter les histoires et les mettre en image, je suis passé complètement à coté de cette nouvelle variation sur les buveurs de sang qui m’a fait penser pèle mêle à d’autres choses dans le même registre, et pas forcément mes préférées (le Van Helsing avec Hugh Jackman par exemple, la série du Prince de la Nuit…).







Néanmoins les amateurs de fantastique sanglant et sexy devraient apprécier ce premier tome de Lord Gravestone à l’action omniprésente, illustrée de façon convaincante dans un style réaliste qui s’inscrit dans la lignée de ceux de Laufray ou Montaigne (excusez du peu !)
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Ils ont fait l'Histoire, tome 14 : Jeanne d..

Je me suis plongé avec plaisir dans cette bd. Une très bonne collection pour (re)découvrir celles et ceux qui ont fait l'histoire. Ici il s'agit de celle qu'on appelle la pucelle d'Orléans.
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