Bon, après avoir parcouru la Toile à la recherche d’avis sur ce roman, je dois me rendre à l’évidence, je suis la seule pour l’instant à avoir un avis plus que mitigé… Il n’y a pas non plus des tonnes d’articles sur ce roman !!!… mais j’avoue que je me sens un peu seule…
Tant pis, j’assume ! Le plus dur va être d’expliquer pourquoi !!!
C’est un roman qui aurait pu me plaire… Les thèmes : explosion d’une famille à l’apparence unie, critique d’une société bouffée par le désir collectif de vérité, manigances en tout genre pour se racheter une conduite, culte de la pseudo transparence… Tous les ingrédients étaient là pour me séduire… J’adore quand les auteurs sortent les griffes pour critiquer notre magnifique société !!! (Mais là, les griffes étaient cachées par d’épais coussinets !)
Je n’ai donc pas réussi à être captivée par cette histoire. Qu’a-t-il manqué ? De l’humour, de l’ironie ou du cynisme… en tout cas, un petit quelque chose que j’ai un peu de mal à définir. Je n’ai pas trouvé le style ébouriffant et j’avoue m’être un peu ennuyée.
Et puis cerise sur le gâteau : j’ai trouvé le personnage de Hamilton très grossièrement dépeint, trop caricatural. Or, il est au centre de l’intrigue dès la seconde moitié du livre… C’est-à-dire qu’on suit dans la majeure partie du roman un personnage qui arrive là comme un cheveu sur la soupe et qui n’illustre pas vraiment le propos de l’auteur. Oui, c’est un acteur imbu de lui-même et qui joue avec son image mais ses rapports avec l’héroïne et surtout le prétexte qui va les lier n’est pas très intéressant (pardon, il ne m’a pas intéressée… C’est vrai, quoi !!! On ne dit pas c’est nul, on dit je n’aime pas…)
Quant au personnage féminin, Helen, il m’a singulièrement agacée. Et je me suis sentie en adéquation parfaite avec sa fille, une adolescente en conflit ouvert avec sa mère…
Pour couronner le tout, je n’ai pas bien compris de quelle manière cette femme, sans grand caractère, pouvait convaincre ses clients de s’excuser publiquement.
J’ai cherché la férocité annoncée en quatrième de couverture et j’avoue que la même histoire racontée par un autre Jonathan m’aurait certainement davantage accrochée.
Bon, j’arrête là… D’autres ont apprécié et comparent même l’auteur à Francis Scott Fitzgerald… Je dois être complètement à côté de la plaque.
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