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Critiques de José Carlos Somoza (421)
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La Théorie des cordes

la fascination du mal. Somoza décrit le mal absolu prouvant que chacun de nous porte au fond de lui un monstre. Une part de lui-même qui dans un laps de temps restreint n'est capable de faire que le mal. On avance à travers une nuit de cauchemars où des assassinats se succèdent, dans des conditions plus abominables les uns que les autres. On sent une lente dégradation de tous ses sens par la terreur absolue. On tremble à chaque page tournée vers une nouvelle découverte macabre. Au passage, parenthèse intéressante et il faut le souligner, on élargit ses connaissances en physique. Et puis on tombe de haut quand on découvre que le monstre il est là tapi au fond de chacun de nous, crevant de haine et prêt à tuer, torturer, déchirer, parce qu'il ne sait rien faire d'autre, parce qu'il n'est que cela.

Et les derniers paragraphes sont un gouffre sans fond.
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La Caverne des idées

L’histoire commence comme une intrigue policière au temps de Platon : un éphèbe est retrouvé mort dans les rues d’Athènes. Sa mort, annoncée comme l’oeuvre des loups, laisse son mentor perplexe. Celui-ci fait alors appel à Héraclès Pontor, celui que l’on nomme le Déchiffreur d’Énigmes - sorte de Sherlock Holmes des temps anciens – pour découvrir ce qui est véritablement arrivé au mort. Car les indices ne trompent pas le fin limier : il s’agit bien d’un meurtre.



Mais déjà, quelques notes en bas de page nous indiquent que cette intrigue policière est un récit ancien en cours de traduction. Le traducteur nous indique que les premières lignes du texte sont manquantes, et on comprend alors qu’il découvre l’histoire du récit en même temps que nous-mêmes. La tentation peut être grande d’ignorer ces quelques notes en bas de page : grave erreur ! Celles-ci font partie intégrante du roman et vont prendre de l’ampleur au fur et à mesure de l’histoire. Car c’est bien là toute l’originalité du livre : il nous offre deux histoires en une.



Mais qu’est-ce qu’il raconte ? me direz-vous. Patience, je m’explique : le traducteur, alors qu’il progresse dans le récit (et que l’on progresse avec lui), pense découvrir dans l’histoire… une eidesis !

Une quoi ???

Une eidesis ! Allez, bonne âme que je suis, je vous l’explique (je peux faire mon malin, j’ai lu le bouquin et apprit ce qu’était une eidesis) : il s’agit d’un message caché dans un texte. Certains mots peuvent ainsi détonner par rapport au reste du texte et attirer l’attention du lecteur. Ces quelques mots formeront alors un message caché à l’intérieur du texte original. On peut par exemple proclamer son amour pour quelqu’un au sein d’un texte décrivant la beauté de la nature. Une personne non-initiée ou inattentive passera alors à côté du véritable message véhiculé par le texte.



Voilà donc que le traducteur pense découvrir une eidesis au sein de l’enquête menée par Héraclès. Le voilà devenu enquêteur à son tour. Il travaille pour découvrir le sens caché de ce texte, il travaille dur, dans la solitude de son bureau, sa caverne à lui, et peu à peu… il croit se retrouver lui-même dans l’eidesis. C’est bien de lui qu’il s’agit, se persuade-t-il, c’est bien de sa vie dont on parle, c’est lui-même qui prend vie dans ce récit. La peur le paralyse, la tension monte, mais c’est déjà trop tard, il veut savoir si ce texte le mènera au bord de la folie ou s’il trouvera des réponses.



Vous l’aurez compris, « La caverne des idées » est bien plus qu’un simple polar. Les divers niveaux de lecture forment un tout cohérent et terriblement efficace. Les deux histoires – imbriquées l’une dans l’autre – sont passionnantes. Ce livre nous permet de nous plonger dans l’époque de la Grèce antique, des temples, des éphèbes aux corps de dieux, des affrontements entre les différentes écoles philosophiques… Un livre difficile à résumer, mais à conseiller. Précisons que l’auteur est psychiatre. Cela n’a sans doute rien à voir, mais quand on voit l’ampleur du roman, on ne peut pas ne pas y songer ;-)


Lien : http://lukesblog.fr/2010/05/..
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Clara et la pénombre

2006. Nous sommes dans un présent parallèle au notre.

Dans celui-ci les humains sont des toiles laissées à l'inspiration de maîtres célèbres tel que Van Tysch.

Cet art se nomme l'hyperdramatisme.

Les personnes souvent des jeunes femmes à peine sorties de l'adolescence sont "apprétées", "tendues" pour que l'artiste parvienne à représenter ce qu'il ressent. "Monstres" et "Fleurs" sont les expositions qui possèdent les toiles les plus coûteuses de l'histoire de l'art.

Annek la toile du tableau "Defloration" vient d'être découverte atrocement mutilée. La fondation Van Tysch est sur les dents et April Wood ainsi que Bosch tous deux responsables de la sécurité veulent trouver l'assassin le plus vite possible. Il faudra faire vite car Van Tysch est déjà en train de préparer sa nouvelle exposition, la plus coûteuse, un hommage à Rembrandt.

Essayez d'imaginer un monde dans lequel l'être humain aurait moins de valeur qu'une oeuvre d'art.



Somoza a poussé à son paroxysme cette idée à la fois fascinante et terriblement effrayante.

"La seule chose que faisait l'Europe était ce que l'on fait toujours dans ce cas : protéger les biens de l'humanité, l'héritage que l'humanité se transmettait à elle-même de génération en génération.

Devant cet héritage, on pouvait faire abstraction de l'humanité elle-même."

"Clara et la pénombre" m'a permis de découvrir un auteur que je ne connaissais pas encore mais qui m'a totalement convaincu.


Lien : http://l-ivresque-des-livres..
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La Théorie des cordes

Somoza nous entraîne une fois de plus dans un de ses univers fantastiques dont il raffole et dans lequel il nous embarquait avec un certain talent dans ces précédents romans. Ici, la recette est quelque peu échaudée.

Certes, l'histoire n'est pas sans intérêt, il y a même une vraie excitation à partager avec l'auteur ces questionnements métaphysiques, et l'on se surprend parfois à s'interroger, plus qu'on ne l'aurait voulu !

Mais mais... le style gâche beaucoup, les formules pour entretenir le mystère et le suspens sont attendues et sans cesse réutilisées. A l'instar d'un mauvais film d'horreur dont on connaît toutes les ficelles.



Dommage !
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La Théorie des cordes

Un vrai coup de coeur : du suspens jusqu'au bout !



http://missorchidee.over-blog.com/article-23075761.html
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Etude en noir

Le dernier Somoza était il à la hauteur de ce que j'attendais ?



BE MY GUEST !



Eh ben…Déjà il faut savoir qu'un de mes romans préférés de cet auteur restera L'appât, où il est question de théâtre, et comme c'est le cas dans Étude en noir j'avais forcément une attente de connections entre les deux romans.



Étude en noir. Même si t'as jamais lu les bouquins de Conan Doyle - comme moi, mais que l'univers de Sherlock Holmes ne t'es pas inconnu (purée ma vieille, j'avais bouffé la série avec Benedict Cumberbatch t'imagines même pas), Somoza m'a directement replongé dans cette ambiance crasseuse londonienne, ce côté dark d'un Dickens sous absinthe et donnant au style gothique une pièce supplémentaire dans son juke-box délirant.



Pour ce qui est de l'intrigue ça m'a fait bizarre. Elle est beaucoup plus classique que d'habitude. Et légère, genre poreuse. Facile quoi. Pourquoi pas ?



Grossomerdo, dans les précédents romans je comprenais la moitié de ce que je lisais jusqu'à la fin où tout était expliqué. Dans celui-ci c'est une enquête classique sauce victorienne, avec quelques petite clins d'oeil à droite à gauche pas trop difficiles à capter pendant 350 pages et les 50 dernières pages…décevantes et limite tirées par les veuchs.



Pour autant, Une étude en noir fonctionne. Et c'est même ultra efficace…. C'est exactement le genre d'intrigues dans laquelle on a envie de se plonger complètement en automne.



Réconcilié ? Oui. Déçu ? Un peu. Mais ça m'a tellement conforté dans cette sensation ressentie à regarder les épisodes créés par Mark Gatiss et Steven Moffat que ce serait dommage de passer à côté 🖤




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Daphné disparue

Il y avait très longtemps que je n’avais pas lu l’auteur, dont le seul titre que j’avais parcouru m’avait déçu (Clara et la pénombre).



Je m’attendais donc à quelque chose de bizarre en ouvrant ce roman. Le bizarre et l’étrange n’arrive que tard, ce qui m’a permis d’entrer dans la récit de cet écrivain amnésique qui revient sur la soirée de son accident.



J’ai aimé que ce roman parle des écrits et de la mémoire ; des écrits changeant ou falsifié et de la mémoire imparfaite.



J’ai aimé l’écrivain doutant de ce qu’il écrit : c’est un auteur, il est payé pour inventer.



J’ai aimé son tic de se frotter le nez du pouce tout en agitant sa jambe droite quand il est stressé.



J’ai aimé le leitmotiv « plein de fantaisie ».



J’ai aimé que les personnages secondaires et de passage soient tous des écrivains d’après le narrateur.



J’ai aimé Muse, payée pour faire ce que l’auteur la paye pour faire afin qu’il puisse écrire son passage.



J’ai moins aimé la théorie du rabat qui présente le livre au lecteur afin que celui-ci ne soit pas perdu.



J’ai passé un excellent moment de lecture dans ce labyrinthe qui continue jusqu’aux remerciements.



L’image que je retiendrai :



Celle du laurier présent sur les tables du restaurant dans lequel le narrateur a passé sa dernière nuit. Daphné signifiant laurier en grec.
Lien : https://alexmotamots.fr/daph..
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Le mystère Croatoan

Extrêment moyen, décevant même… J’avais déjà lu « Clara et la pénombre » que j’avais trouvé décevant, même si le sujet choisi aurait pu être très passionnant, là c’est pareil. Séduit par la mise en avant de la librairie comme la 4ème de couverture, je l’ai acheté et malgré tout terminé. Aurait pu mieux faire…

Je ne retenterai plus un JC Somoza…
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La Dame n°13

Avant que la manipulation ne puisse se faire grâce à Shakespeare (L'appât, Actes Sud), Somoza conçoit un livre de génie. Un brin fantastique, avec une ambiance malsaine de petites filles qui surgissent de nulle part, poupées de porcelaine qui vous glacent les globules rouges.



Il imagine que la poésie, peut elle aussi être à l'origine d'une manipulation physique, d'hallucinations morbides et destructrices. Pour Somoza, et pour bien des poètes, la vraie poésie est violente, cruelle, elle nous bouffe de l'intérieur pour produire en nous une folie à faire virer sa cuti à n'importe quel psy.



Qui aurait pu penser qu'un vers d'Isidore Ducasse puisse réduire l'autre à néant ? Voilà le point de départ de l'auteur.



Ajoutées à ce scénario très bien monté, il imagine un cercle de muses, nouvelles sorcières, cachées dans des corps humains, se trahissant les unes les autres pour accéder à la première place. Ici pas de sabbat ni de balais, par contre l'angoisse est au programme et je peux avouer que de lire ça aux alentours de minuit, c'est quasiment aussi rentable qu'une colique quand on éternue.



J'ai pas autant apprécié que L'appât, ce qui ne m'a pas empêché d'engloutir cette oeuvre, c'est magnifiquement écrit, on nage en plein délire littéraire, un hommage à un genre qui tombe en désuétude (et dont je ne raffole pas).



Un thriller fantastique et poétique, pari réussi !
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L’appât

L’appât, les appâts ce sont ses d es agents formés à la technique des « masques » : identifier en quelques secondes la nature du désir le plus profond du suspect pour provoquer en lui une overdose du seul plaisir auquel il ne peut résister. Il entre dans notre psyché. Ils sont formés au centre de formation ultramoderne de la police madrilène. Là un dispositif constitué de profileurs, d'appâts et d'ordinateurs est créé pour traquer l'insaisissable Spectateur qui terrorise Madrid.

Et Diana Blanco est leur meilleur élément. Quand elle découvre que sa jeune soeur est aux prises avec l'insaisissable Spectateur qui terrifie la ville, elle mène une course contre la montre qui la conduit jusqu'à l'antre du monstre. C'est du moins ce qu'elle croit.

Avec "L’appât" Somoza nous propose un fantastique roman policier fantastique et d’anticipation où il rend un vibrant hommage à l’œuvre de Shakespeare. Avec ce thriller ambitieux et captivant il constate aussi le talent et le génie du dramaturge Mais attention l'intrigue de ce polar est très alambiquée et la lecture pas forcément aisée. Bref du Somoza dans le texte. Subversif ? Troublant ? Inventif ? Ingénieux ? Ce qui est certain c’est que les qualificatifs ne manquent pas pour décrire cette œuvre .

J'aurai pu mettre cinq étoiles car j'ai adoré ce livre, mais la complexité des rouages de ce polar m'a retenue. En effet je crois réellement que c'est un vrai frein qui pourrait en décourager plus d'un, d'où ce demi point en moins. Mais franchement j'ai eu un vrai coup de cœur pour ce titre et cette auteur.


Lien : https://collectifpolar.com/
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La Théorie des cordes

Un très bon roman, bien construit jusque dans son dénouement, une écriture soignée, un sens aiguisé de la description et l'on obtient un livre que l'on prend plaisir à parcourir et qui fait monter le suspense pour finalement surprendre assez habilement le lecteur....

A recommander, donc...
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La clé de l'abîme

Un peu comme dans son roman "La caverne des idées", Somoza construit ici un récit haletant dans la lignée de H.P. Lovecraft. Révélant progressivement un monde futuriste et post-apocalyptique, le récit entraîne le lecteur dans une course-poursuite, à la fois roman de science-fiction et réflexion sur la foi. Tout en jouant avec les codes du roman populaire. C'est brillant. Passionnant. Et redoutablement bien écrit.
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La Caverne des idées

Un roman poupée russe, on commence gentiment par un thriller se passant à Athene et au fur et à mesure de la lecture on se retrouve aujourd'hui avec un traducteur qui nous commente le livre que l'on lit et nous emmène dans une réflexion sur la lecture , le roman, la traduction.

Surtout ne passez pas les notes de fin de pages comme on a tendance parfois à le faire, ces notes sont à elles seules un autre roman dans le roman. Intéressant .

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La Théorie des cordes

La théorie des cordes est une théorie de physique qui permettrait d'ouvrir le temps et donc de pouvoir contempler le passé.

Le professeur Blanes y serait arrivé. Il embarque avec lui des étudiants brillants et des collègues d'autres spécialités, tel que la paléontologie, sur un atoll, afin de concrétiser cette expérience. Mais cette mission se termine par une tragédie et ramène à leur vie ces scientifiques.

Dix ans plus tard on retrouve Elisa Robledo, une des étudiantes qui a participé à cette mission, à Madrid, et qui se voit rattrapée par l'horreur de ce qui s'est passé à l'époque.

Pour sauver leur vies, ils vont devoir revenir sur les lieux où tout à commencer pour essayer de mettre fin à ce qu'ils ont créer.

Roman d'anticipation, comme toujours chez Somoza, on est entre le triller et l'érudition. Pas de panique pour ceux qui, comme moi, n'y comprennent rien en physique, tout ce qui concerne la théorie des cordes est clairement raconté.

On est rapidement pris par cette histoire et on tient à savoir et à comprendre le comment du pourquoi.

Encore un très bon Somoza.
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Le mystère Croatoan

Il m'avait bien tenté ce roman ! Mais : je n'ai pas du tout apprécié l'écriture, c'est plat, et pour le reste, comme le dit si bien la quatrième de couverture c'est "horrifique".

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La Caverne des idées

C'est un des livres les plus surprenants qu'il m'ait été donné de lire au moins depuis la lecture du "Gödel Escher Bach" de Douglas Hofstadter, livre lui aussi hautement "autoréférenciel", comme l'est "La caverne des idées". Le défi littéraire et philosophique que se donne l'auteur est terriblement audacieux. Et ce défi est à mon sens parfaitement relevé. Il arrive qu'on ait peur que l'auteur ne se laisse emporter par son sujet philosophique (la prééminence entre l'Idée et l'instinct) et qu'il néglige l'intrigue du roman ou au contraire que les nécessités romanesques ne l'amènent à caricaturer les positions philosophiques. Mais José Carlos Somoza se révèle un maître du jeu remarquable et il conduit remarquablement son projet (fou ? diabolique ?) entre Raison et Passion au milieu des "boucles étranges" dont raffole Doug Hoftstadter. Et il fait revivre sous nos yeux l'Athènes du temps de Platon avec beaucoup de maestria.

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La Dame n°13

De José Carlos

Edition J’ai Lu

Paru en 2005



Salomon est un professeur de lettre classique dépressif, hanté par de nombreux souvenirs. Depuis quelques temps, toutes les nuits, il fait le même cauchemar. Une jeune femme décapitée l’appelle à l’aide. Alors qu’il tente d’en percer le secret, il croise le chemin de Rachel, une jeune prostituée à la beauté surnaturelle. Elle aussi, nuit après nuit, fait le même cauchemar. Ensemble, ils vont suivre la piste des Dames, créatures mystiques qui accompagnent l’homme depuis la nuit des temps. Ensemble, ils devront se battre.



Un roman sympathique, même si ce n’est pas ce à quoi ce je m’attendais.

L’histoire est vraiment prenante, le rythme est dense, on ne s’arrête pas une seconde. J’ai avalé les 473 pages avec une étonnante facilité. Il faut dire qu’un roman qui joue avec le mythe des Muses et fait de nombreuses références à des poètes de toutes les époques, ça ne pouvait que me plaire ^^.

L’angoisse est le point central du livre, constamment présente sans être étouffante. Les révélations ponctuent le livre, et même si on en voit venir certaines, d’autres sont complètement inattendues. Idem pour les retournements de situation.

Par contre, je trouve que le roman monte un suspens incroyable autour de la Dame numéro 13. On ne peut pas en parler, malheur à qui l’appelle, etc. Pourtant, elle est loin d’être impressionnante et une fois apparue, elle disparaît au bout de quelque page. Le personnage est intéressant, mais ne méritait peut-être pas de devenir le titre du roman. Mais bon, les voix des auteurs sont impénétrables ^^



Mais ne me faîte pas dire ce que je n’ai pas dit. J’ai adoré ce livre, dévoré l’histoire, et j’ai bien flippé en le lisant ! Je remercie Vendredi Lecture et les éditions J’ai Lu pour ce livre. Si vous aimez les livres d’angoisse à l’ambiance un peu malsaine, ce livre est pour vous !
Lien : https://les9muses.wordpress...
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La clé de l'abîme

Plutôt inspiré de la science fiction.... à mon sens pas un des meilleurs Somoza
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La Théorie des cordes

Je termine la lecture de cet ouvrage avec le goût amer de promesses galvaudées. L’idée de base était intéressante et la thématique m'inspirait bien des espoirs. Malheureusement les premières pages m'ont rapidement laissé entendre qu'il ne fallait pas trop espérer de la suite.

Le style est catastrophique et je ne sais pas si la traduction française (mauvaise ?) en est responsable. Les méthodes narratives s'inspirent des séries américaines avec des cliffhangers répétitifs mais sans saveur.

Il ne faut pas s'attendre à de la « hard science-fiction » : l'auteur ne maîtrise pas son sujet et les « explications » scientifiques sont invraisemblables.

Le livre me fait penser à un scénario de mauvais film d'horreur : quelques touches d'érotisme, des personnages sans profondeur et une histoire sans « queue ni tête ».
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La Dame n°13

Deux personnages se retrouvent dans la maison de Lidia Garette, riche italienne, incarnation passagère de l'une des « dames » : "Baccularia, Fascinaria, Herberia, Maliarda, Lamia, Maleficiae, Veneficiae, Maga, Incantatrix, Strix, Akelos et Saga, qui est la 12, la dernière à posséder un nom..."



Ces deux personnages sont une prostituée de luxe hongroise, Raquel, et Rulfo, professeur de lettres désespéré par la mort de sa compagne .

La « treizième dame » ne doit jamais être évoquée, mystère, suspens, fantastique, poésie, essai sur la douleur et l'impérieuse nécessité d'écrire : ce livre a tout pour séduire, envoûter. Les douze comme inspiratrices, et tortionnaires, aussi « mythiques que tristement humaines », comme les douze dieux de l'Olympe : une découverte !
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