Paul Auster

Le romancier de New York dresse l’inventaire concret de ses cicatrices, « des souvenirs et des perceptions 
qu’il continue à porter dans son corps », à la lumière de la disparition de son père.
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Pour la première fois une autobiographie avouée de Paul Auster. Malgré des critiques dures dans la presse, j'ai trouvé ce livre bien écrit, agréable et intéressant

J'ai longtemps été ému par cette histoire

Quel talent ! Je suis encore totalement déboussolée par le sort de ce personnage raconté par le personnage principal qui se trouve enfermé dans une cave sans espoir d'en sortir. Il semble que rien ne soit controlé par l'auteur et c'est sans doute cela la pate de l'artiste !

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Se choisissant pour objet d'étude, s'observant vivre, aimer, souffrir, jouir et s'abîmer, de l'enfance jusqu'à l'aube de la vieillesse, le processus que décrit Paul Auster est, profondément, le délitement progressif d'une illusion. [...] Un récit elliptique et fragmenté.
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Rien de plus fraternel que Chronique d’hiver, les nouvelles variations autobiographiques de Paul Auster, né en 1947. C’est le journal d’un corps tout couturé, un peu fourbu d’avoir longuement vécu, souffert, aimé, voyagé.
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Le livre surprend. Le style Auster a évolué. Les phrases ont pris de l'ampleur. Et puis il y a cette crudité de l'aveu, absente de ses précédents ouvrages autobiographiques [...] Ce livre est donc, avant tout, celui du corps, de l'enfance à aujourd'hui. Des sensations, des émotions perdues et retrouvées.
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Un livre magnifique, plein d'amour et de sensibilité. Paul Auster est à son top !

Pourquoi ai-je tant aimé ce livre ? ...

Pour son écriture? Possible. Pour ses digressions ? Probable.

Et pourtant la plupart des personnages m'ont irrité. Fortement. Alors ?

Alors une chose est sûre, je relirai ce livre; avec plaisir.

Et aussi avec l'idée qu'il pourrait bien y avoir une autre histoire cachée dans les trois autres.

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Le livre m'a un peu déçu. J'ai aimé le contour pruchologique des personnages et l'ambiance générale mais moins l'histoire.

Le meilleur roman de Paul Auster selon moi !

Toutes les conditions sont réunies pour passer un super moment de lecture : des personnages hors du commun, du suspens et du rebondissement jusqu'au bout !

L'histoire d'un jeune étudiant qui va partir en quête de ses origines sans le savoir, il va ainsi retrouver le père qu'il n'a jamais connu.

Il va partir du plus bas (en devenant sdf) et faire des rencontres qui modifieront le cours de son existence.

A lire et relire sans limite !

Sidney Orr est écrivain. Après un long séjour à l'hôpital, il tente de se remettre sur pied physiquement et de reprendre possession de sa vie. C'est la découverte d'un carnet bleu portugais dans une papeterie de son quartier qui va le faire de nouveau écrire. A peine penché sur ce carnet, les mots semblent jaillirent d'eux-mêmes. Mais quel est le prix à payer pour que l'inspiration revienne ?



Les mésaventures vécues par Sidney sont à la hauteur de son imaginaire d'écrivain. En quelques jours, beaucoup d'évènements perturbants vont se produire, et la vie du héros et de sa femme Grace va s'en trouver bouleversée. Mais c'est aussi et surtout le portrait d'un homme qui a échappé à la mort. Revenu parmi les vivants, il reste néanmoins diminué, assailli par d'horripilants saignements du nez, des vertiges; il est accablé de dettes, et se préoccupe de sa virilité amoindrie. Car sa femme tant aimée a dû faire longtemps face aux difficultés sans lui, et c'est elle maintenant qui fait vivre le couple. Sidney n'a plus de revenus, et c'est aussi pour retrouver sa dignité d'homme, et son amour-propre qu'il se remet à écrire. Mais en parrallèle il se rend bien compte que Grace a des sautes d'humeur, et un comportement pour le moins surprenant. Comment le mensonge peut-il s'installer si discrètement, de façon si insidieuse ? Comment sort-on du cercle vicieux de la dissimulation ?



C'est un bien étrange roman que celui-ci... Si vous vous lancez dans cette lecture, je vous donnerai le conseil suivant : lisez-le vite, sans trop d'interruptions. Parce que Paul Auster nous plonge au cœur d'un livre ressemblant aux poupées russes ; ces poupées qui, quand on les ouvre, vous ressortent d'autres poupées, de plus en plus petites, jusqu'à l'infini... On a ici l'histoire d'un écrivain qui écrit un livre, dans lequel son héros est éditeur, lit le livre d'une écrivain, et ainsi de suite. Sans compter les personnages secondaires, comme John Trause (anagramme d'Auster), l'ami du couple, qui est aussi écrivain. Entre l'histoire et les notes du narrateur/auteur, qui s'étalent parfois sur deux ou trois pages, il est difficile de suivre le fil. Mais il m'a semblé que la difficulté rendait toute sa saveur à ce roman. Ceux qui se décourageront de son aspect labyrinthique n'arriveront jamais à toucher du doigt la beauté qui réside dans cette histoire, jusqu'à sa chute, brutale - comme la vie et les livres ?



Un petit bijou donc, peu accessible aux lecteurs non assidus, mais assez rare. Je ne regrette absolument pas d'avoir persévéré, et je relirai avec grand plaisir un autre livre de Paul Auster.



http://manouselivre.com/la-nuit-de-loracle/
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le meilleur Auster pour moi avec la trilogie Newyorkaise

Ce livre est une description précise de la décadence sociale dans la société américaine d'aujourd'hui. Les caractères jeunes adultes du livre se trouvent face à des décisions importantes de leurs vies mais ils ne sont pas capables de les prendre car aucune valeur réelle leur à été transmis de leurs parents. A la fin du livre ils squattent dans une maison abandonnée sans avoir aucun but, sans savoir quoi à faire ensuite.



Le squat signifie plus que le fait d'occuper une maison abandonnée. Il est aussi représentatif de leur état spirituel et émotionnel tandis que leurs vies s'effondrent continuellement devant eux-mêmes. C'est réellement une histoire triste et le dénouement heureux ne vient pas. Pourtant, malgré toute la tristesse et la décadence, l'auteur garde partout un sens d'espoir dans les personnages. Les jeunes doivent continuer avec leurs vies et avoir la foi dans l'avenir même si leur condition présente ne les donne pas des raisons de croire dans un meilleur future.



Le philosophe américain-allemand Eugen Rosenstock-Huessy a dit dans un contexte social que "Décadence signifie de ne pas être capable d'arriver à l'avenir dans le corps, l'esprit ou l'âme. La décadence d'une génération plus vieille condamne la génération plus jeune au barbarisme. La décadence des parents laisse les enfants sans patrimoine." (Speech and Reality, 1970. Discours et Réalité, 1970) (Traduction de l'anglais la mienne)



Sunset Park est un cri de désespoir d'une jeune génération qui vit parmi nous, une génération qui est moralement et économiquement abandonnée. Le livre devrait être une alarme pour tous parents pour ne pas laisser le développement émotionnel et spirituel de leurs enfants à n'importe quelle influence.

ce livre ma quand même boulversé le personnage principal adam walker est le narrateur de histoire après il passe la torche a son ami don je ne me rappelle plus le nom... bref un livre a lire pour les fan de paul auster une lecture agréable mais une fin un peut longue est bizzare

De nombreuses références au base-ball, en particulier à un joueur surnommé La Chance, parce qu’il reste en vie malgré les catastrophes qui fondent sur lui. Ainsi va la vie. Vivre est un sport. On a des atouts, on peut gagner mais le rapport des forces, le déroulement des événements liés au hasard viennent tout changer. Smiles semble échapper à la relégation (il vide les maisons dont le mobilier a été saisi) dans laquelle il s’est lui-même enfermé en squattant avec quelques paumés de rencontre une maison abandonnée. Ce monde en marge (Sunset ParK) ne tarde pas à s’effondrer comme si c’était un hasard imprévisible qui gouvernait le monde. Ce qui est vrai de l’individu est vrai des sociétés. L’écrivain est un témoin et un collecteur d’éléments de la réalité contemporaine : Smiles au début du roman prend des photos des objets abandonnés dans les maisons dont il effectue le déménagement, objets qui parlent des anciens occupants. Le texte fourmille ainsi de métaphores de l’écriture.

C'est le premier Paul Auster que je lis, et je suis un peu déçu par le style (certaines lourdeurs, de longs passages consacrés au base-ball et à ses joueurs : univers inconnu pour un Européen. Idem à propos d'un film sur lequel une étudiante consacre une thèse). Sinon l'histoire est plutôt bien. Miles Heller 28 ans doit quitter précipitemment la Floride parce qu'il couche avec une mineure et craint la prison. Il se retrouve dans un squat de Brooklyn. C'est l'occasion pour lui de retrouver son père et sa mère qu'il a quittés il ya 7 ans sans jamais donner de ses nouvelles.

Un super roman que j'ai dévoré.

Une si belle découverte que cet auteur américain!

Par un glissement adroit depuis la faillibilité du langage vers celle de l’image, Karasik et Mazzuchelli avaient […] parfaitement compris ce que devait être une adaptation en bande dessinée ; et […] force est de constater que bien peu ont réussi à réitérer cet exploit.
Lien : http://www.du9.org/dossier/c..