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Critiques de Paul Auster (1741)
Mr Vertigo

le meilleur Auster pour moi avec la trilogie Newyorkaise
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Sunset park

Ce livre est une description précise de la décadence sociale dans la société américaine d'aujourd'hui. Les caractères jeunes adultes du livre se trouvent face à des décisions importantes de leurs vies mais ils ne sont pas capables de les prendre car aucune valeur réelle leur à été transmis de leurs parents. A la fin du livre ils squattent dans une maison abandonnée sans avoir aucun but, sans savoir quoi à faire ensuite.



Le squat signifie plus que le fait d'occuper une maison abandonnée. Il est aussi représentatif de leur état spirituel et émotionnel tandis que leurs vies s'effondrent continuellement devant eux-mêmes. C'est réellement une histoire triste et le dénouement heureux ne vient pas. Pourtant, malgré toute la tristesse et la décadence, l'auteur garde partout un sens d'espoir dans les personnages. Les jeunes doivent continuer avec leurs vies et avoir la foi dans l'avenir même si leur condition présente ne les donne pas des raisons de croire dans un meilleur future.



Le philosophe américain-allemand Eugen Rosenstock-Huessy a dit dans un contexte social que "Décadence signifie de ne pas être capable d'arriver à l'avenir dans le corps, l'esprit ou l'âme. La décadence d'une génération plus vieille condamne la génération plus jeune au barbarisme. La décadence des parents laisse les enfants sans patrimoine." (Speech and Reality, 1970. Discours et Réalité, 1970) (Traduction de l'anglais la mienne)



Sunset Park est un cri de désespoir d'une jeune génération qui vit parmi nous, une génération qui est moralement et économiquement abandonnée. Le livre devrait être une alarme pour tous parents pour ne pas laisser le développement émotionnel et spirituel de leurs enfants à n'importe quelle influence.

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Invisible

ce livre ma quand même boulversé le personnage principal adam walker est le narrateur de histoire après il passe la torche a son ami don je ne me rappelle plus le nom... bref un livre a lire pour les fan de paul auster une lecture agréable mais une fin un peut longue est bizzare
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Sunset park

De nombreuses références au base-ball, en particulier à un joueur surnommé La Chance, parce qu’il reste en vie malgré les catastrophes qui fondent sur lui. Ainsi va la vie. Vivre est un sport. On a des atouts, on peut gagner mais le rapport des forces, le déroulement des événements liés au hasard viennent tout changer. Smiles semble échapper à la relégation (il vide les maisons dont le mobilier a été saisi) dans laquelle il s’est lui-même enfermé en squattant avec quelques paumés de rencontre une maison abandonnée. Ce monde en marge (Sunset ParK) ne tarde pas à s’effondrer comme si c’était un hasard imprévisible qui gouvernait le monde. Ce qui est vrai de l’individu est vrai des sociétés. L’écrivain est un témoin et un collecteur d’éléments de la réalité contemporaine : Smiles au début du roman prend des photos des objets abandonnés dans les maisons dont il effectue le déménagement, objets qui parlent des anciens occupants. Le texte fourmille ainsi de métaphores de l’écriture.
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Sunset park

C'est le premier Paul Auster que je lis, et je suis un peu déçu par le style (certaines lourdeurs, de longs passages consacrés au base-ball et à ses joueurs : univers inconnu pour un Européen. Idem à propos d'un film sur lequel une étudiante consacre une thèse). Sinon l'histoire est plutôt bien. Miles Heller 28 ans doit quitter précipitemment la Floride parce qu'il couche avec une mineure et craint la prison. Il se retrouve dans un squat de Brooklyn. C'est l'occasion pour lui de retrouver son père et sa mère qu'il a quittés il ya 7 ans sans jamais donner de ses nouvelles.
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Sunset park

Un super roman que j'ai dévoré.

Une si belle découverte que cet auteur américain!

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Trilogie new-yorkaise, tome 1 : Cité de verre

Par un glissement adroit depuis la faillibilité du langage vers celle de l’image, Karasik et Mazzuchelli avaient […] parfaitement compris ce que devait être une adaptation en bande dessinée ; et […] force est de constater que bien peu ont réussi à réitérer cet exploit.
Lien : http://www.du9.org/dossier/c..
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Léviathan

Le style de Paul Auster m'impressionne toujours dès les premières phrases. Je trouve que cela glisse naturellement, sans acoup. L'histoire est également bien amené. Parfois je suis un peu "ennuyé" par la longueur dans certain passage, mais j'aime bien tout de même.
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Le Livre des illusions

Le livre relate parallèlement la vie de deux hommes : le premier, en la personne du narrateur, a perdu accidentellement sa femme et ses enfants, et trouve refuge dans la création littéraire ; le second a perdu de manière toute aussi tragique et accidentelle la femme qu'il aimait, et trouve refuge dans la création cinématographique. Le premier ayant écrit un livre sur le second, il part à sa rencontre lorsqu'il apprend qu'il est encore en vie. Les descriptions y sont fantastiques, et les caractères, complexes eux aussi, dépeints de manière à rendre le tout très fluide - une définition en quelque sorte de ce qu'est pour moi la littérature. Si j'en avais pris note alors, comme j'ai l'habitude de le faire, j'aurais reproduit ici un passage fort intéressant sur l'impossible comparaison entre la littérature et le cinéma.
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Tombouctou

j'ai eu beaucoup de mal a lire ce roman je n'aime pas qu'on fasse parler des animaux ni qu'on leur prete des sentients humains (anthropomorphisme)
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Au pays des choses dernières (Le voyage d'Ann..

mon livre prefere de paul auster
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Au pays des choses dernières (Le voyage d'Ann..

A la fin de la lecture de ce livre, je me dis que le voyage d'Anna Blum se rapproche plus du livre d'histoire que de celui d'anticipation qu'il état censé être au départ...

Nous ne sommes plus dans l'anticipation mais dans une fiction très proche de la réalité ....
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Dans le scriptorium

Le moins bon avec la nuit des oracles
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Le Livre des illusions

Le chef d'oeuvre de Paul Auster, incontestable...
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Trilogie new-yorkaise, tome 1 : Cité de verre

Fascinant, lu et relu.. Je n'y ai jamais compris deux fois la même chose ^^ Donc à relire ;)
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Au pays des choses dernières (Le voyage d'Ann..

Un Auster à part mais passionnant. Lu et relu et je suis tentée de le relire encore.
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Mr Vertigo

On n'en parle pas souvent quand on cite Auster et pourtant il est bien aussi. C'est le premier que j'ai lu de lui et je m'en souviens encore j'étais scotchée aux pages..
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Trilogie new-yorkaise - Intégrale

Une oeuvre majeure même si je n'accroche pas trop à Revenants.
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Invisible

Critique de Nathalie Crom - (Telerama n° 3141 - 27 mars 2010)



Bien davantage que New York - la métropole à laquelle son nom et son oeuvre sont invariablement associés -, le labyrinthe est le lieu naturel où évolue Paul Auster. Pour tout dire, son biotope. Un espace suffisamment ténébreux, anfractueux, artificiel, pour que s'y déploient ses intrigues invariablement sophistiquées, cérébrales et très noires. Aux parois de ce labyrinthe, il arrive que le lecteur se heurte, dans ses méandres qu'il s'égare - excès d'intelligence froide, de scepticisme. Ce fut régulièrement le cas au cours de la dernière décennie. Doit-on incriminer l'auteur ? Pas sûr. Après tout, lui suit son chemin, tantôt piétine dans l'obscurité, tantôt avance, les bras tendus droit devant lui pour fouiller les ténèbres opaques - devrait-il, pour qu'on lui emboîte le pas, changer d'itinéraire et de rythme ?La question, cette fois, n'a pas lieu d'être soulevée. S'il ne s'impose sans doute pas avec la même puissante évidence que le firent naguère L'Invention de la solitude (1987) ou Léviathan (1993), le nouveau roman de Paul Auster, Invisible, est de ces architectures romanesques dont l'intelligence et la complexité dispensent un charme puissant, captivant au sens propre du terme - une séduction trouble, mélancolique, plus vénéneuse que radieuse, faut-il le préciser ? Un roman d'apprentissage, dira-t-on pour faire court, sachant bien que l'expression ne rend pas compte de la singularité de celui-ci. Soit donc, aux premières pages du livre, la prise de parole du dénommé Adam Walker, racontant des souvenirs qui remontent à l'année 1967 : il était étudiant en lettres à Columbia, aspirant poète - en outre, un beau jeune homme de 20 ans, aimable et sans aspérités, en apparence du moins -, lorsqu'un soir il fit la connaissance du dénommé Rudolf Born. L'exact contraire d'Adam, ou presque : Européen, 36 ans, éminemment toxique, ne cherchant à dissimuler ni son cynisme ni son penchant pervers pour la manipulation. Les destins des deux hommes seront désormais indéfectiblement liés, auxquels s'agrégeront d'autres personnages, féminins notamment, au fil de la narration virtuose que construit Auster, enchevêtrant les époques, mais aussi les narrateurs, les voix. Le récit à la première personne d'Adam, qui ouvre le roman, s'avère en effet constituer le premier chapitre de ses Mémoires que, quarante ans plus tard, en 2007, il a confié en lecture à un ancien camarade d'université, Jim Freeman. Lequel, devenu un écrivain célèbre, accepte, à la demande d'Adam - désormais mourant - et au nom de leur camaraderie ancienne - en proie aussi à la compassion, pitié mêlée d'une certaine fascination face à la déchéance de son ami de jeunesse -, d'en lire la suite et d'en écrire la conclusion.



La complexité indéniable de la construction d'Invisible n'est jamais un obstacle à sa lisibilité - elle oeuvre à l'intérêt romanesque du récit, aux rebondissements qui le jalonnent. Le suspense ainsi ménagé permet à Paul Auster de s'autoriser à laisser planer, sur l'histoire et son interprétation, la plus grisante incertitude. Qui, de tous ceux qui ici prennent la parole ou prétendent détenir une part de la vérité -Adam, sa soeur Gwyn, ses anciennes amantes Margot et Cécile, Jim, Rudolf Born...-, faut-il croire ? Lesquels se tiennent du côté du mal et de la transgression, lesquels du côté du bien ? Quelle est la part du réalisme, celle de l'artificialité, dans cette intrigue où s'agitent des personnages faussement tangibles et solides, en fait souvent archétypaux ? Questions sans réponse qui sont le socle et le ciment de ce livre intranquille, intrinsèquement vertigineux.


Lien : http://www.telerama.fr/livre..
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Sunset park

Dans un monde en voie de décomposition sociale avancée, on ne s'étonnera nullement de voir Paul Auster s'inquiéter, par personnages interposés, de la montée des injustices et des précarités. La vie peut-elle être réparée? C'est la question posée par un livre qui refuse le jetable en toutes choses - humains compris.
Lien : http://rss.nouvelobs.com/c/3..
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