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Critiques de Paul Féval (173)
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Le Bossu : Le roman de Lagardère

A trop s'attacher aux apparences, rapidement notre jugement s'endort et s'égare aux croisées de routes parfois trop avenantes.



Quelle meilleure leçon que de se brûler à cette lumière trop facilement dédaignée?



Tant de modernité et d'actualité pour un tel roman, d'un autre temps.
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Le Bossu : Le roman de Lagardère



Ingéniosité de l'intrique, un roman de cape et d'épée digne d'un Alexandre Dumas ,un livre qui m'a accompagné adolescente à l'esprit romanesque!



La botte de Nevers! Vive l'escrime! Vive Lagardère ! superbement adapté au cinéma avec Danièle Auteuil!
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Le Bossu : Le roman de Lagardère

Contrairement à certains lecteurs Babélio, j'ai lu quelques œuvres de Paul Féval avant de lire Alexandre Dumas : il est breton né à Rennes (comme moi..). je me souviens surtout de certaines couvertures de ses livres, assez angoissantes pour moi petite fille.

Avais-je déjà lu le Bossu, en version intégrale sûrement pas, des extraits sûrement.

C'est donc avec un grand plaisir que j'ai attaqué les 695 pages (édition livre de poche).

Je ne résumerai pas ce roman, tout le monde connaît l'histoire de "si tu ne viens pas à Lagardère, Lagardère ira à toi", sans doute non pas par la lecture du roman mais par les nombreux films et séries télévisées réalisées sur le sujet.

Mon préférée le film (1959) de A. Hunebelle avec Jean Marais (comme de nombreuse petites filles de ces années là, j'étais presque amoureuse du beau, courageux et chevaleresque Jean Marais), la plus détestée mais jamais regardée, la série (ou téléfilm ) qui a modifié la fin (le bossu se marie avec Aurore, la mère et non avec Aurore, la fille !!!). Je n'ai pas détesté celui de 1997 avec Daniel Auteuil en Bossu (P. de Broca),mais désolée Auteuil n'est pas jean Marais!!.



Je reconnais que dans les 695 pages il y en a de nombreuses qui ne s'écriraient plus de nos jours. Mais il faut se souvenir qu'à l'époque où le roman fut écrit (1857) la très grande majorité des lecteurs avaient rarement eu l’occasion de voir les paysages comme ceux des fossés de Caylus, des Pyrénées, de l'Espagne, les portraits des grands seigneurs du XVIIIeme (le Régent, Philippe de Gonzague...) et des petites gens (Cocardasse et Passepoil....), il était donc indispensable pour l'auteur de faire de longues descriptions.

Il est vrai que de nos jours si un livre fait 695 pages on veut 695 pages d'action... les paysages, les portraits sont accessibles en un clic! En ce qui concerne les états d'âme point trop n'en faut...car les grands écrivains qui savent faire sans ennuyer sont rares.



Conclusion: Dans l'ambiance mondiale actuelle, j'avoue que c'est "super" bon de se replonger dans la littérature du XIX eme siècle et d'oublier l'actualité quotidienne.





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Le Bossu : Le roman de Lagardère

Les romans historiques constituent mes lectures principales et c'est donc pleine d'entrain que j'ai tourné la première page du Bossu. Malheureusement, parvenue au tiers de l'ouvrage j'ai abandonné. Si l'écriture de Paul Féval est intéressante, je me suis terriblement ennuyée... Peut-être parce que j'ai vu l'adaptation à la télé ? Quoiqu'il en soit, je pensais avoir trouvé un rival pour Alexandre Dumas mais il n'en est rien... la déception et l'ennui l'ont emporté malgré ce brave Lagardère.
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Le Bossu : Le roman de Lagardère

un bon roman de cape et d, epes ,mélange d,espièglerie, de duels,

et de cavalcades qui maintient l,intérêt jusqu'au final.
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Le Bossu : Le roman de Lagardère

Ce troisième volume est, fort heureusement, bien meilleur que le tome deux.



Le découpage retenu nous permet ici de nous recentrer sur le cœur de l’intrigue. Celle-ci va donc avancer à petits pas. Les éléments commencent à se mettre en place… et il faut bien reconnaître que le grand méchant de l’histoire s’en tire plutôt bien !



Lagardère aura donc faire à faire ici, d’autant que les coups durs sont légion. Le lecteur qui pensait devoir composer avec un héros prévoyant que tout épargne se retrouvera pour ses frais. Ces surprises apporteront du sel à l’intrigue.



La réussite de ce volume doit également beaucoup aux personnages et notamment au duo composé par Cocardasse et Passepoil. A eux seuls, ils parviendraient, presque, à faire oublier une galerie de personnages plus au moins intéressants. Seuls peut-être Chaverny tentera de leur faire de l’ombre.



L’autre grand point positif repose ici sur l’aspect « historique » de l’intrigue. Certes le respect de l’histoire n’est pas le principal souci de l’auteur, mais le contexte joue ici un rôle important. Il est difficile de passer à côté, tant celui-ci est habilement inséré. Il s’agit bien moins de la régence que du système Law ici tourné en dérision avec beaucoup de talent. La leçon sous-jacente reste toujours d’actualité.



Cette troisième partie parvient donc à relever la barre à nous amener tranquillement vers le dernier volume.
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Le Bossu : Le roman de Lagardère

Je suis retombé l'autre jour sur l'adaptation cinématographique du roman avec Luchini dans le rôle d'un Gonzague mellifluent, ça faisait un moment que j'avais envie de le relire car ma première lecture doit bien dater d'une quinzaine d'années... Je l'avais sur mon kindle, et un coup de tête en a donc fait la premières lecture de mes vacances.

Le Bossu vieilli bien : toutes les scènes épiques le sont autant que dans mon souvenir, et j'ai redécouvert tous les détails d'intrigue que j'avais oubliés, les personnages secondaires sympathiques tels que nos deux spadassins au grand cœur Cocardasse Junior et Passepoil ou la gitane Flore, Le petit marquis de Chaverny et toute la cohorte de Gonzague, mais également le style littéraire très plaisant. Bien sûr, Lagardère reste presque irritant de perfection et de noblesse, mais on le lui pardonne bien volontiers tant Le Bossu reste un roman de cape et d'épée emblématique et efficace. Et quand à la romance potentiellement louche avec Aurore (qu'il a tout de même élevée comme sa fille ou presque depuis le berceau, s'il faut le rappeler), elle passe finalement mieux que je le craignais car - ce que j'avais oublié - elle n'intervient que tardivement et devient l'un des nœuds du scénario et presque la cause de leur perte car la réticence de Lagardère à abandonner la jeune fille fait un temps de la veuve de Nevers leur ennemie...

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Le Bossu : Le roman de Lagardère



Et, quand il sera temps, si tu ne viens pas à Lagardère, Lagardère ira à toi ! »



Je ne bouderai mon plaisir! je me suis régalée avec le Bossu de Paul Féval. Le roman de cape et d'épée par excellence si merveilleusement interprété par Jean Marais et Bourvil , ce film des années 1960 qui fleure bon ma jeunesse...Publié en feuilleton en 1857, ce roman a traversé les âges . Tout y est le bon , le méchant, l'amour, la haine, l'appât du gain et de la gloire face à la pauvreté et à l'honnêteté . Bref de l'action, du plaisir de lecture à gogo, un contexte historique , La Régence et Law , une écriture fluide , des pages qui se tournent toutes seules et même si la trame de l'histoire m'était parfaitement connue, une lecture addictive qui apporte une bouffée d'oxygène . Bref du plaisir que demander de plus ?

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Le Bossu : Le roman de Lagardère

Lagardère, fine lame reconnue, se retrouve par hasard au côtés de Philippe de Nevers, victime d'une embuscade. Ce dernier y perd la vie, non sans confier à son nouvel ami la garde de sa fille.

En fuite en Espagne, recherchés par le maître du complot Philippe de Gonzague, Aurore de Nevers et son protecteur vont être obligés de se cacher.

Bien des années plus tard, de retour à Paris pour finir d'accomplir sa vengeance et rendre une jeune fille à sa mère, Lagardère utilisera un bossu pour rester incognito.



La première partie est pleine d'aventures, sans temps morts.

Dans la seconde partie, à Paris sous la Régence (début du règle de Louis XV, trop jeune pour gouverner, où Philippe d'Orléans assure la gestion du pays), il se glisse une peinture de la société qui nous montre que la bourse et le capitalisme ne datent pas d'hier. Nous côtoyons des marchands, des nobles, les grands du royaume, parfois le petit peuple. Le Palais Royal et ses jardins, la Bastille sont quelques uns des lieux que nous retrouvons à leur âge d'or.

Les personnages sont d'une psychologie assez simple. C'est vraiment plus l'action et les rebondissements, saupoudré d'un peu de cocasserie, qui font le plus grand attrait du livre.
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Le Bossu : Le roman de Lagardère

Certes, beaucoup de topoi et de stéréotypes (l'homme de main, la jeune fille pure), du pathos voire du mélo. Mais le récit de cet homme qui sacrifie toute sa vie n'est plus du panache, c'est de l'héroïsme. J'aurais souhaité que les tourments du héros soient justement plus présents, qu'il soit davantage un héros romantique torturé.
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Le Bossu : Le roman de Lagardère

Un grand classique dans le genre cape et épée que je recommande vivement.
Lien : https://mojenn-ou.blogspot.com
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Le Bossu : Le roman de Lagardère

je ne suis pas un fan des classiques mais je trouve que le bossu est très intéressant!!!
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Le Bossu : Le roman de Lagardère

L'un des meilleurs romans de cap et d'épée
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Le Bossu : Le roman de Lagardère

Au vu des longues années d’adulation exclusive que je vous ai vouées et de toute l’affection que je vous porte encore, vous me pardonnerez cette petite infidélité, m’sieur Dumas, si j’admets que le jour où j’ai tourné la dernière page du « Bossu » de Paul Féval, vous avez brutalement perdu à mes yeux le statut de meilleur auteur de cape et d’épée de tous les temps. Et oui, coiffé au poteau par un petit écrivaillon, un petit auteur de rien du tout dont presque toute l’œuvre a sombré dans l’oubli… Mais vous m'excuserez surement, m’sieur Dumas, car j’ai une très bonne excuse : « Le Bossu » ce n’est pas un roman de cape et d’épée parmi d’autres, c’est LE roman de cape et d’épée par excellence ! Jugez vous-même, il y a tout : des mercenaires aux épées aiguisées et aux cœurs de bronze, de belles jeunes filles enlevées en plein galop sur des chevaux écumants, des coups de lame dans le noir, des duels à un contre six, des vengeurs masqués, des gitans, des traitres, des bals costumés… Tout, je vous dis !



L’histoire débute en France à la fin du règne de Louis XIV par un assassinat. Philippe, duc de Nevers, possède tout : la beauté, l’esprit, la noblesse, la richesse, un talent d’épéiste hors-pair – toute la France ne parle plus que de la célèbre « botte de Nevers » capable d’expédier ad patres n’importe quel escrimeur d’élite en le touchant entre les deux yeux. Il a surtout l’amour d’une adorable demoiselle – la belle Aurore de Caylus. Mais, comme on pourrait s’en douter, tous ces privilèges attirent forcément la jalousie des envieux et particulièrement celle du cousin et meilleur ami du duc, le prince de Gonzague (moins riche, moins beau, moins noble, mais considérablement plus malin et dépourvu de scrupules…). Une nuit, le drame survient. Dans les fossés du château de Caylus, alors qu’il rendait visite à sa belle et la petite fille qu’ils ont eu tous deux en secret, Philippe de Nevers tombe dans un guet-apens et succombe sous les coups de ses assaillants après un combat héroïque. De cette sinistre tragédie, un seul témoin survit : Henri de Lagardère, jeune chevalier de dix-huit ans à la tête folle mais au cœur d’or, qui, faute de pouvoir sauver le duc, parvient à protéger sa petite fille des poignards des agresseurs et s’enfuit avec elle.



Vingt ans après, Louis XIV est mort, la régence bat son plein et tout le monde a oublié le drame des fossés de Caylus. Gonzague a prospéré, devenant l’homme le plus riche de Paris et épousant au passage la veuve éplorée de son défunt cousin, Aurore de Caylus. Quant au chevalier de Lagardère et à l’enfant enlevée, plus personne n’en a entendus parler depuis des dizaines d’années. Tout va donc à merveille dans le meilleur des mondes ? Peut-être pas… Car, un peu partout en Europe, des hommes sont retrouvés morts, le front transpercé d’un coup de lame entre les deux yeux. Et – comme c’est curieux – ces braves gens s’avèrent ceux qui avaient participé au guet-apens contre Nevers des dizaines d’années plus tôt. Le fantôme du duc assassiné hanterait-il l’Europe en quête de vengeance ? Tremblez, traitres et meurtriers ! Car la justice est en marche, et si elle est tardive, elle n’en sera pas moins meurtrière, sans pitié et diablement ingénieuse.



Avis à tous les amateurs de cape et d’épée, ne manquez pas le passionnant chef-d’œuvre de Paul Féval ! Vous y trouverez tout pour vous plaire : une intrigue trépidante alternant tragédie et comédie, un style vif et plein d’esprit, de la baston, de la romance… Contrairement à Alexandre Dumas (qui, malgré tout le respect que je lui dois, souffre d’une fâcheuse tendance aux digressions plus ou moins oiseuses), Féval mène son récit sans temps morts, entraînant son lecteur des bouges parisiens les plus immondes aux palais les plus prestigieux avec un dynamisme joyeux et contagieux. Le style très souvent ironique et les dialogues enlevés ajoutent énormément à l’attrait de l’intrigue. Les personnages secondaires, un peu stéréotypés comme c’est généralement le cas dans ce type de roman, sont solidement campés et attirent aisément la sympathie ou l’antipathie : qui ne pourrait pas adorer les inénarrables maîtres Cocardasse et Passepoil, l’hilarant petit marquis de Chaverny ou l’immonde et grotesque Peyrolles ? Mais, parce que l’on ne se refait pas, j’avoue que c’est pour l’ignoble et manipulateur prince de Gonzague que mon petit cœur sensible bat très fort : un « magnificent bastard » dans toute sa splendeur que l’on adore haïr, tout en se retenant d’applaudir des deux mains aux succès de ses brillantes manigances. Rooooh, qu’est-ce que j’aime les méchants intelligents…



Hélas, il faut terminer sur un petit bémol, pas sur le roman lui-même mais sur les suites que lui a donné Paul Féval Fils (« la jeunesse du bossu », etc…). Honnêtement, ça vaut à peine le papier sur lequel c’est imprimé, donc ne gâchez pas votre plaisir : dévorez l’œuvre original et tenez-vous en là. (Par contre, n’hésitez pas à mettre la main sur la très divertissante adaptation en mini-série de 1967 : c’est excellent et Jean Piat a une façon incroyablement sexy de hausser le sourcil gauche).

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Le Bossu : Le roman de Lagardère

J'ai du mal à accrochée
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Le Bossu : Le roman de Lagardère

Duels, poursuites, enlèvements : un grand roman de cape et d'épée.....
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Le Bossu : Le roman de Lagardère

"Et, quand il sera temps, si tu ne viens pas à Lagardère, Lagardère ira à toi !" et c'est ce qui s'est passé par l'entremise de la magnifique critique de Tatooa.



J'avais bien aimé le film.. vu il ya quelques années, mais en aucun cas je n'aurais pensé qu'il était extrait d'un roman. Grande fan de Dumas je ne pouvais faire autrement que lire celui ci .

Et franchement une super belle découverte avec une écriture fluide et agréable . Mais surtout une histoire prenante de capes et d'épées comme je les aime.

Et le tout mitonné aux petits oignons avec une critique de la société a faire palir Voltaire mais a la sauce Féval.



Bref tout ce que j'aime et que je conseille vivement a tous les amateurs du genre
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Le Bossu : Le roman de Lagardère

Huit maîtres d'armes, tous experts dans l'art de l'escrime, ont projeté d'assassiner, dans les fossés du château de Caylus, Philippe de Lorraine, duc de Nevers et première lame de France et de Navarre.

Capédédiou !

C'est que le duc de Nevers est un gaillard qui vous taillerait des croupières.

Et c'est sans compter la fameuse botte dont il détient le secret : "engage en tierce, coup droit retenu, pare, coup droit, remets à fond, pare prime et riposte, passe sur l'épée et aux yeux".

Mordiou !

C'est aussi sans compter le "petit parisien", le chevalier Lagardère.

"Si tu ne viens pas à Lagardère, Lagardère viendra à toi" ...

En septembre 1862, un drame en cinq actes et onze tableaux est présenté sur la scène du théâtre de la Porte Saint-Martin : "Le bossu ou le petit parisien".

Il serait ici inutile, presque malséant d'en refaire un abrégé.

L'histoire en est universalement connue.

Un diabolique cousin, le duc de Gonzague, envieux d'un héritage arraché à un mort, et volé à une orpheline ...

Une mère qui pleure, et qui demande à dieu son enfant disparue ...

Un bossu tordu comme un tirebouchon ...

Ce petit opuscule, paru en 1958 à la Librairie Théâtrale, reprend le texte intégral de la pièce d'origine qui, en 1949, avait été amputée de son quatrème tableau lors de sa reprise par la compagnie de Madeleine Renaud et Jean-Louis Barrault sur la scène du théâtre Marigny.

Il y a de l'intrigue, de la cape et de l'épée, du mystère et de l'amour.

Mais il n'y a pas la fameuse tirade : -"Touchez ma bosse, Monseigneur !"

Elle ne figure pas dans le roman, ni dans la pièce ici présentée.

Elle fût prononcée plus tard, beaucoup plus tard, par Pierre Blanchar, puis par Jean Marais, Jean Piat et Daniel Auteuil.

Car Lagardère, comme tout grand héros de la littérature populaire semble avoir connu mille vies, mille interprétations et le théâtre lui offrit quelques unes des plus belles de celle-là.

Un excellent volume de la collection "Omnibus" des "Presses de la cité" en fait, de sa jeunesse à sa mort, d'ailleurs la somme :

"Le bossu, le roman de Lagardère par Paul Féval père et fils".

Et partout y rôde l'ombre de l'infâme Gonzague ...
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Le Bossu : Le roman de Lagardère

Je suis conquise par Le Bossu, vraiment, malgré des passages qui ont été difficiles pour moi (notamment la description du Palais-Royal).

La plume est très belle toutefois !

Elle nous rend amoureux de Lagardère !



Ce livre est empli de rebondissements qui nous font frémir du début jusqu'à la fin et je dirais même surtout à la fin où on ne cesse de trembler !

On pense la situation finie mais non ! Un rebondissement inverse tout !

Le duc de Nevers va-t-il être enfin vengé ? Capédédiou !!!



Les personnages sont tous attachants, les gentils comme les méchants.

J'ai adoré principalement Lagardère, le pauvre chevalier, qui se bat contre les nobles méchants !

Mais aussi le marquis de Chevery, la princesse de Gonzague, Gonzague lui-même, Peyrolles, les deux compères Passepoil et Concordasse, Mlle de Nevers...

Je les ai tous aimés pour ma part même si j'ai une grande préférence pour le héros !
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Le Bossu : Le roman de Lagardère



Un roman de cape et d’épée mais aussi historique, qui se passe sous le Régent au début du 17ème. Quelques personnages sont historiques, le Régent bien sûr, l’abbé Dubois, le financier Law, et quelques nobles auxquels Paul Féval prête une nouvelle biographie.

Le marquis de Caylus, dit Caylus Verrou, a déjà fait mourir d’ennui ses deux jeunes femmes, ce qui ne l’empêche pas de cadenasser sa fille Aurore. Mais cela ne fait pas obstacle au mariage secret de la jeune femme avec Philippe de Mantoue, duc de Nevers, dont elle a une fille. Ce duc de Nevers est l’un des trois Philippe qui avec le Régent, et le prince de Gonzague, constitue un trio d’amis depuis l’enfance. Mais parfois l’amitié ne résiste pas à l’intérêt.

Mais où donc est dans cette histoire le chevalier de Lagardère, celui auquel l’on pense en entendant ce titre Le Bossu ? Eh bien cet enfant abandonné, a appris l’art de l’escrime avec les deux maitres d’arme Passepoil et Cocardasse, que l’on retrouve toit au long de cette histoire. Présent lors du meurtre de Philippe de Nevers qu’il a défendu, il a recueilli des mains de sa mère sa petite fille de deux ans. Lui qui jusqu’alors avait eu une vie assez peu édifiante va consacrer son existence à l’élever et la protéger.

Je n’en dirai pas plus pour le cas où vous envisageriez de lire ce roman pour la première fois.



Il fut publié tout d’abord en feuilleton, dans le journal le Siècle, au début de la seconde moitié du 19ème siècle. Il a peut-être le défaut de ces publications qui devaient tenir en haleine les lecteurs, et ceux de la littérature populaire avec un héros beau, invincible et pur malgré une jeunesse tumultueuse, une héroïne, belle elle aussi, et sans défense. Mais tous ces rebondissements, avec style très vivant, quelques descriptions bienvenues, font que l’on ne s’ennuie pas dans ce roman qui malgré ces 700 pages, se lit vite.



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