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Critiques de Paul Féval (173)
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Le Bossu : Le roman de Lagardère

Les romans historiques constituent mes lectures principales et c'est donc pleine d'entrain que j'ai tourné la première page du Bossu. Malheureusement, parvenue au tiers de l'ouvrage j'ai abandonné. Si l'écriture de Paul Féval est intéressante, je me suis terriblement ennuyée... Peut-être parce que j'ai vu l'adaptation à la télé ? Quoiqu'il en soit, je pensais avoir trouvé un rival pour Alexandre Dumas mais il n'en est rien... la déception et l'ennui l'ont emporté malgré ce brave Lagardère.
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Le Bossu : Le roman de Lagardère

A trop s'attacher aux apparences, rapidement notre jugement s'endort et s'égare aux croisées de routes parfois trop avenantes.



Quelle meilleure leçon que de se brûler à cette lumière trop facilement dédaignée?



Tant de modernité et d'actualité pour un tel roman, d'un autre temps.
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Le Bossu : Le roman de Lagardère

Jamais auberge aux abords du château de Caylus n'aura accueilli tant de fines lames : dix-huit d'entre elles sont louées par un prince et son serviteur pour tendre une embuscade au duc de Nevers, la vingt-et-unième appartient au chevalier de Lagardère. Lui veut apprendre la botte dudit Nevers, un infaillible et mortel enchaînement à l’épée, secret du duc, qui se termine invariablement l'adversaire terrassé d'un dernier coup fatal entre les deux yeux. Apprenant les plans de la funeste troupe, Lagardère va au-devant du malheureux duc, apprend la fameuse botte et défend son ami d’une heure contre les spadassins. Quand Nevers est tué d’un traître coup dans le dos, Lagardère marque la main de l’assassin avec son épée, jure de venger son ami et emmène la fille de celui-ci, fruit d’un mariage clandestin avec Aurore de Caylus.



"Lagardère, en haut des degrés, montrant son beau visage en pleine lumière, leva l'enfant qui, à sa vue, s'était prise à sourire.

- Oui, s'écria-t-il, voici la fille de Nevers ! Viens donc la chercher derrière mon épée, assassin ! toi qui as commandé le meurtre, toi qui l'as achevé lâchement par-derrière ! Qui que tu sois, ta main gardera ma marque. Je te reconnaîtrai. Et quand il sera temps, si tu ne viens pas à Lagardère, Lagardère ira à toi !"



Du Bossu, j'adore tout !

Tout d’abord la forme. Le roman a été publié dans la revue le Siècle sous forme de feuilleton. Chaque chapitre existe en lui-même et presque indépendamment des autres. Féval maîtrise ses chutes avec brio, tenant le lecteur en haleine. Les rebondissements et les coups de théâtre sont nombreux et maîtrisés. Chaque rebondissement est calculé, chaque détail est bien amené et sera réutilisé par la suite. La trame est cohérente, aucun personnage ne ressuscite, presque aucun événement n’est invraisemblable…

Et puis c’est un beau roman historique : écrit au milieu du XIXe siècle, l’action se passe en 1699 et 1717. Des personnages historiques permettent de raccrocher la fiction à la réalité, par exemple le régent Philippe d’Orléans ou John Law (« véritable précurseur de la banque contemporaine » grâce, selon Féval, à l’invention des agios !). Avec ce dernier, c’est aussi tout le monde de la finance et de la spéculation qui est décrit puis fustigé. Le mécanisme des actions, les fortunes qui se font et se défont à grands coups de rumeurs, fondées ou pas, le mirage du Mississippi sont autant de sujets brûlants qui déchaînent les passions. "Veuillez réfléchir : un louis vaut francs aujourd'hui; demain, il vaudra encore francs, tandis qu'une petite-fille de mille livres, qui ce matin ne vaut que cent pistoles, peut valoir deux mille écus demain soir. A bas la monnaie, lourde, vieille, immobile ! Vive le papier, léger comme l'air, le papier précieux, le papier magique, qui accomplit au fond même des portefeuilles je ne sais quel travail d'alchimiste ! Une statue à ce bon M. Law, une statue haute comme le colosse de Rhodes !"

En bref, j’ai adoré me mettre à la place d’un contemporain de l’auteur qui trépignerait en attendant chaque semaine de recevoir ses 15 pages d’aventure du Grand Siècle !



Seul regret : les personnages ont un unique trait de caractère et s’y tiennent. Ainsi, malgré l’abondance de rebondissements et de perturbations, leurs réactions sont prévisibles du début de l’histoire dans les fossés de Caylus à la fin 18 ans plus tard. Il faut aussi reconnaître à Féval le talent de faire accepter à son lecteur un héros qui, certes pour la bonne cause mais tout de même, a à la fin du livre une vingtaine de morts à son actif…
Lien : http://leclubdesnatifsduprem..
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Le Bossu : Le roman de Lagardère

Ce troisième volume est, fort heureusement, bien meilleur que le tome deux.



Le découpage retenu nous permet ici de nous recentrer sur le cœur de l’intrigue. Celle-ci va donc avancer à petits pas. Les éléments commencent à se mettre en place… et il faut bien reconnaître que le grand méchant de l’histoire s’en tire plutôt bien !



Lagardère aura donc faire à faire ici, d’autant que les coups durs sont légion. Le lecteur qui pensait devoir composer avec un héros prévoyant que tout épargne se retrouvera pour ses frais. Ces surprises apporteront du sel à l’intrigue.



La réussite de ce volume doit également beaucoup aux personnages et notamment au duo composé par Cocardasse et Passepoil. A eux seuls, ils parviendraient, presque, à faire oublier une galerie de personnages plus au moins intéressants. Seuls peut-être Chaverny tentera de leur faire de l’ombre.



L’autre grand point positif repose ici sur l’aspect « historique » de l’intrigue. Certes le respect de l’histoire n’est pas le principal souci de l’auteur, mais le contexte joue ici un rôle important. Il est difficile de passer à côté, tant celui-ci est habilement inséré. Il s’agit bien moins de la régence que du système Law ici tourné en dérision avec beaucoup de talent. La leçon sous-jacente reste toujours d’actualité.



Cette troisième partie parvient donc à relever la barre à nous amener tranquillement vers le dernier volume.
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Le Bossu : Le roman de Lagardère

Je suis conquise par Le Bossu, vraiment, malgré des passages qui ont été difficiles pour moi (notamment la description du Palais-Royal).

La plume est très belle toutefois !

Elle nous rend amoureux de Lagardère !



Ce livre est empli de rebondissements qui nous font frémir du début jusqu'à la fin et je dirais même surtout à la fin où on ne cesse de trembler !

On pense la situation finie mais non ! Un rebondissement inverse tout !

Le duc de Nevers va-t-il être enfin vengé ? Capédédiou !!!



Les personnages sont tous attachants, les gentils comme les méchants.

J'ai adoré principalement Lagardère, le pauvre chevalier, qui se bat contre les nobles méchants !

Mais aussi le marquis de Chevery, la princesse de Gonzague, Gonzague lui-même, Peyrolles, les deux compères Passepoil et Concordasse, Mlle de Nevers...

Je les ai tous aimés pour ma part même si j'ai une grande préférence pour le héros !
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Le Bossu : Le roman de Lagardère

Fin du 17e siècle. Le règne de Louis XIV touche à sa fin. Non loin des Pyrénées, à Caylus-Tarrides, Henri de Lagardère, jeune soldat écervelé mais virtuose de l’épée découvre un complot visant à attirer le duc Philippe de Nevers dans un traquenard et à le tuer ainsi que la fille qu’il a eue avec Aurore de Caylus, fille du seigneur local. Lagardère se range aux côtés de Nevers mais il ne peut empêcher un mystérieux individu masqué de frapper le duc à mort. Il réussit cependant à sauver la petite fille et s’enfuit en Espagne. Vingt ans plus tard, Lagardère est de retour à Paris, bien décidé à venger Nevers et à rendre à sa fille son nom et sa position dans le monde. L’assassin de Nevers, Philippe de Gonzague, est devenu un seigneur puissant et prêt à tout pour mettre la main sur l’héritage de Nevers. Il est entouré d’une cour d’hommes dévoués corps et âmes, dont un bossu bien énigmatique.

L’œuvre la plus connue de Féval est un pur roman de cape et d’épée empli de grands sentiments et d’actions chevaleresques, servi avec le style plein d’ironie et une galerie de personnages secondaires dont les pitreries donnent une vraie tonalité humoristique au récit.



Illustration : Épée de la salle militaire au musée saint Rémi, photo de G. Garitan (licence Cc-By-Sa-3.0).

> Écouter un extrait : Chapitre 01.



..: Voir la page complète de ce livre audio :..
Lien : http://www.litteratureaudio...
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Le Bossu : Le roman de Lagardère

Lagardère, fine lame reconnue, se retrouve par hasard au côtés de Philippe de Nevers, victime d'une embuscade. Ce dernier y perd la vie, non sans confier à son nouvel ami la garde de sa fille.

En fuite en Espagne, recherchés par le maître du complot Philippe de Gonzague, Aurore de Nevers et son protecteur vont être obligés de se cacher.

Bien des années plus tard, de retour à Paris pour finir d'accomplir sa vengeance et rendre une jeune fille à sa mère, Lagardère utilisera un bossu pour rester incognito.



La première partie est pleine d'aventures, sans temps morts.

Dans la seconde partie, à Paris sous la Régence (début du règle de Louis XV, trop jeune pour gouverner, où Philippe d'Orléans assure la gestion du pays), il se glisse une peinture de la société qui nous montre que la bourse et le capitalisme ne datent pas d'hier. Nous côtoyons des marchands, des nobles, les grands du royaume, parfois le petit peuple. Le Palais Royal et ses jardins, la Bastille sont quelques uns des lieux que nous retrouvons à leur âge d'or.

Les personnages sont d'une psychologie assez simple. C'est vraiment plus l'action et les rebondissements, saupoudré d'un peu de cocasserie, qui font le plus grand attrait du livre.
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Le Bossu : Le roman de Lagardère



Un roman de cape et d’épée mais aussi historique, qui se passe sous le Régent au début du 17ème. Quelques personnages sont historiques, le Régent bien sûr, l’abbé Dubois, le financier Law, et quelques nobles auxquels Paul Féval prête une nouvelle biographie.

Le marquis de Caylus, dit Caylus Verrou, a déjà fait mourir d’ennui ses deux jeunes femmes, ce qui ne l’empêche pas de cadenasser sa fille Aurore. Mais cela ne fait pas obstacle au mariage secret de la jeune femme avec Philippe de Mantoue, duc de Nevers, dont elle a une fille. Ce duc de Nevers est l’un des trois Philippe qui avec le Régent, et le prince de Gonzague, constitue un trio d’amis depuis l’enfance. Mais parfois l’amitié ne résiste pas à l’intérêt.

Mais où donc est dans cette histoire le chevalier de Lagardère, celui auquel l’on pense en entendant ce titre Le Bossu ? Eh bien cet enfant abandonné, a appris l’art de l’escrime avec les deux maitres d’arme Passepoil et Cocardasse, que l’on retrouve toit au long de cette histoire. Présent lors du meurtre de Philippe de Nevers qu’il a défendu, il a recueilli des mains de sa mère sa petite fille de deux ans. Lui qui jusqu’alors avait eu une vie assez peu édifiante va consacrer son existence à l’élever et la protéger.

Je n’en dirai pas plus pour le cas où vous envisageriez de lire ce roman pour la première fois.



Il fut publié tout d’abord en feuilleton, dans le journal le Siècle, au début de la seconde moitié du 19ème siècle. Il a peut-être le défaut de ces publications qui devaient tenir en haleine les lecteurs, et ceux de la littérature populaire avec un héros beau, invincible et pur malgré une jeunesse tumultueuse, une héroïne, belle elle aussi, et sans défense. Mais tous ces rebondissements, avec style très vivant, quelques descriptions bienvenues, font que l’on ne s’ennuie pas dans ce roman qui malgré ces 700 pages, se lit vite.



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Le Bossu : Le roman de Lagardère

Certes, beaucoup de topoi et de stéréotypes (l'homme de main, la jeune fille pure), du pathos voire du mélo. Mais le récit de cet homme qui sacrifie toute sa vie n'est plus du panache, c'est de l'héroïsme. J'aurais souhaité que les tourments du héros soient justement plus présents, qu'il soit davantage un héros romantique torturé.
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Le Bossu : Le roman de Lagardère

C'est très rare, mais j'ai relu un livre que j'avais adoré dans ma jeunesse. Je l'avais trouvé très romanesque, plein retournements, bourré de beaux sentiments.

Trente ans après, la magie n'a pas opéré de façon aussi forte. C'est sûr que je connaissais la fin, et que j'ai aussi vu le film avec Jean Marais, ainsi que celui avec Daniel Auteuil, et également sous forme de pièce de théâtre (très réussie!). Mais je l'ai tout de même bien apprécié en deuxième relecture.



Le romantisme, avec les personnages qui s'aiment et ne se le disent pas, qui se haïssent très cordialement ou brutalement, tout ça me plait. Même si j'y reconnais un côté un peu adolescent.



L'aventure, avec ces changements de lieux et d'époques, donnent beaucoup de rythme au roman. L'histoire commence en 1699 sous Louis XIV et se termine en 1717, sous la régence, époque de grand laisser-aller et de débauche.



Le suspens, surtout si on ne connait pas du tout l'histoire, est immense et est maintenu pendant au moins les trois quart du roman.



Et un peu de comique avec quelques personnages qui viennent nous faire sourire de temps en autres, en particulier Cocardasse et Passe-Poil (rien que leurs noms nous font sourire).



Bref, ce fut une très belle découverte de jeunesse, et une relecture intéressante aujourd'hui.

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Le Bossu : Le roman de Lagardère

"Et, quand il sera temps, si tu ne viens pas à Lagardère, Lagardère ira à toi !" et c'est ce qui s'est passé par l'entremise de la magnifique critique de Tatooa.



J'avais bien aimé le film.. vu il ya quelques années, mais en aucun cas je n'aurais pensé qu'il était extrait d'un roman. Grande fan de Dumas je ne pouvais faire autrement que lire celui ci .

Et franchement une super belle découverte avec une écriture fluide et agréable . Mais surtout une histoire prenante de capes et d'épées comme je les aime.

Et le tout mitonné aux petits oignons avec une critique de la société a faire palir Voltaire mais a la sauce Féval.



Bref tout ce que j'aime et que je conseille vivement a tous les amateurs du genre
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Le Bossu : Le roman de Lagardère



Et, quand il sera temps, si tu ne viens pas à Lagardère, Lagardère ira à toi ! »



Je ne bouderai mon plaisir! je me suis régalée avec le Bossu de Paul Féval. Le roman de cape et d'épée par excellence si merveilleusement interprété par Jean Marais et Bourvil , ce film des années 1960 qui fleure bon ma jeunesse...Publié en feuilleton en 1857, ce roman a traversé les âges . Tout y est le bon , le méchant, l'amour, la haine, l'appât du gain et de la gloire face à la pauvreté et à l'honnêteté . Bref de l'action, du plaisir de lecture à gogo, un contexte historique , La Régence et Law , une écriture fluide , des pages qui se tournent toutes seules et même si la trame de l'histoire m'était parfaitement connue, une lecture addictive qui apporte une bouffée d'oxygène . Bref du plaisir que demander de plus ?

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Le Bossu : Le roman de Lagardère

L'un des meilleurs romans de cap et d'épée
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Le Bossu : Le roman de Lagardère

J'ai du mal à accrochée
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Le Bossu : Le roman de Lagardère

Un grand classique dans le genre cape et épée que je recommande vivement.
Lien : https://mojenn-ou.blogspot.com
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Le Bossu ou Le petit parisien Lagardère, tome 1

Après avoir vu plusieurs adaptations télévisuelles des aventures du Chevalier de Lagardère, j'avais envie de découvrir les romans originaux. Lagardère vient au secours d'Aurore de Nevers et Philippe de Nevers en déjouant le complot monté contre par eux, par leur cousin Philippe de Gonzague. Mais dans la bataille Largardère est contraint de s'enfuir avec la fille d'Aurore et de Philippe afin de la protéger.

Il ne manque rien à ce roman de cape et d'épée : de l'aventure, des batailles, de la romance, un style dynamique et ironique, des personnages attachants notamment maîtres Cocardasse et Passepoil... Le tout raconté avec un Paris aux ruelles sordides et une Cour étincelante et dépravée en toile de fond.
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Le Bossu ou Le petit parisien Lagardère, tome 1

L’éternelle rivalité entre Paul Féval et Alexandre Dumas perdure encore de nos jours. Il faut bien se l’avouer, que ce soit chez en librairie, ou pire, dans sa pile à lire, le second à souvent les faveurs du public…



Moins connu, Paul Féval a pourtant conçu LE chef d’œuvre, le modèle de la littérature de cap et d’épée : le bossu. Lire ce pavé, ce chef d’œuvre de la littérature dite de feuilleton au XXIème siècle reste-t-elle pertinente ?



Oui, assurément, surtout dans cette vieille édition proposée par les éditions Famot, dans le cadre d’un tirage réservé (que l’on trouve de temps à autres chez des bouquinistes). Il faudra parfois mettre de temps pour avoir la collection complète. Mais cela vaut le coup d’attendre.



Le premier tome débute sur une courte préface (dix-sept pages) consacrée à l’auteur et à l’œuvre dont il va être question dans les prochains tomes. Le propos est franchement agiographique mais permet de placer le contexte et donne envie de se plonger à l’intérieur dans les plus brefs délais.



Il faudra ensuite s’attendre à lire environ 250 pages, qui nous mèneront d’abord dans le passé, ce qui nous permet de vivre l’événement au centre de l’histoire, avant de subir une ellipse, pour finir sur un coup de théâtre lié à une réunion de famille.



La chute est bien pensée et donnera (même si nous la connaissons déjà), envie de lire la suite… Les illustrations, d’un autre temps, rajoutent au charme de cette édition un brin datée, par ailleurs bien pensée pour résister au temps.



Un grand classique dans une édition destinée aux amateurs et amatrices de livres classiques. Même s’il manque des explications, qui auraient pu être bienvenues, voici un premier contact qui réussit son office et qui parvient à convaincre son public de continuer.
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Le Bossu ou Le petit parisien Lagardère, tome 1

Pour ce premier tome, comme toujours ce qui mine autour du pouvoir est de l'avidité, hé bien l'heure est à la gloutonnerie, on veut de l'or, on en veut avec acharnement, de l'or, encore et encore, au point que le prince Gonzague manigance un coup avec des bandits de grand chemin pour terrasser son cousin le prince Philippe de Nevers, car il faut le dire, celui-ci est un grand chevalier, un dieu de l'escrime qu'il est parvenu à créer un coup qui porte son nom les bottes de Nevers, indomptable, on estimait que seul un gaillard était capable de le battre dans un combat corps à corps, c'est en effet le chevalier de lagardere nommé aussi le petit parisien...
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Le Bossu ou Le petit parisien Lagardère, tome 1

18ème siècle, dans le royaume de France, le prince de Gonzague assassine Philippe de Nevers avant d’épouser sa veuve pour récupérer toutes les richesses du défunt. Témoin de l’assassinat, un jeune orphelin aux origines incertaines élevé par le duc de Nevers, promet de tout mettre en œuvre pour venger celui-ci. Ayant recueilli Aurore, la fille du duc, il va s’introduire dans la cour du prince de Gonzague pour tenter de démasquer les assassins.



« Si tu ne viens pas à Lagardère, Lagardère ira à toi ! ». Je suis sûr que cette phrase parlera au plus grand nombre d’entre vous. Pour les autres, il ne vous reste plus qu’à vous plonger dans ce livre qui vous tiendra en haleine jusqu’à son dénouement. Alternant chevauchées à cheval et combats à l’épée, il s’inscrit dans la plus pure tradition du roman de cape et d’épée dont il constitue l’une des plus grandes réussites. Et si l’histoire a une tonalité résolument tragique faite de trahison et de vengeance, Paul Féval n’a pas manqué d’y ajouter une dimension comique, multipliant les clins d’œil et les personnages divertissants.
Lien : https://mangeurdelivres.word..
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Le Bossu ou Le petit parisien Lagardère, tome 1

C'est par une belle maîtrise de l'intrigue que Paul Féval nous entraine dans ce célèbre roman de cape et d'épée. Les scènes très imagées renvoient inévitablement aux adaptations cinématographiques et les bons mots fleurissent dans une langue française depuis bien longtemps, hélas !, perdue.

Quelques expressions désuètes désormais ("la pauvre enfant", "la belle enfant", ...) pourraient chagriner quelque lecteur soucieux de "modernité" ou d'écriture inclusive...

Cette langage française n'a jamais été aussi vivante que lorsque l'on s'entre-tuait dans les auberges, juchés sur des escabelles, alors : A vos rapières !
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