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Critiques de Raymond Carver (211)
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Débutants

DÉBUTANTS de RAYMOND CARVER

Ce premier tome des œuvres complètes de CARVER présente un intérêt tout particulier, dans cette édition, en ceci qu’il n’a pas été remanié par son éditeur Gordon Lish. En effet celui ci bataillait en permanence avec CARVER pour lui faire « réduire « son texte qui n’était déjà pas très « gras ».

On trouve donc des nouvelles telles que CARVER voulait les voir éditer, c’est un peu moins épuré mais tout aussi émouvant si ce n’est plus. CARVER est expert dans la description d’une certaine classe moyenne engluée dans les divorces, la gestion des enfants, des amants et des maîtresses, des remboursements d’emprunts et tous les petits désagréments journaliers, sans oublier quelques menus plaisirs. Ce sont des croquis minimalistes, on sent chez lui un amour de ses personnages qui souvent baignent dans des flots d’alcool, problèmes que Carber a longtemps connus.

J’avais déjà lu Les Vitamines du Bonheur et Les Roses Jaunes, c’est du même niveau, toujours surprenant comme en quelques pages on est pris par la vie de ces gens comme si on les connaissait depuis toujours.
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Les Vitamines du bonheur

Douze nouvelles qui posent un regard désabusé et compatissant sur les faiblesses et les errements de la classe moyenne ou ouvrière américaine.



Des brèves, qui retracent des moments et entrent dans des histoires de couple, de familles, de ruptures, d’accidents bêtes, d’alcoolisme et de destins qui partent de guingois. Des histoires de fidélité et d’infidélité aussi, qui tracent un univers gris, un peu triste, un monde de losers un peu perdus qui cherchent, à leur manière, à atteindre le rêve américain.



Un ton qui m’a un peu agacé de prime abord, par son « affectation populaire », genre : « l’autre il me dit que (…) et moi j’y réponds… ». Mais c’est surtout vrai dans la première nouvelle, la Maison de Chef, ou bien je m’y suis habitué au fil de la lecture. Finalement ce n’est pas si gênant en tout cas.

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Les Feux

essais, poèmes, nouvelles c,est un peu tout cela que ce livre. Les nouvelles qui sont dans ce livres sont souvent celles de sa jeunesse, qui n'ont pas été publiées sous autre forme. Quant aux poèmes ils sont de même nature que ses nouvelles: courtes et les sujets traitent du quotidien. Je n,ai pas vraiment aimé
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Les Feux

Je découvre Raymond Carver avec ce recueil de poésies, d’essais et de nouvelles. L’auteur au style épuré à une façon bien a lui de restituer des scènes de la vie de tous les jours. Dans les essais au début du livre, il parle de son père puis de son rapport à l’écriture. Et on prend un réel plaisir à découvrir ses cheminements lorsqu’il a commencé à écrire, notamment lorsqu’il a rencontré un autre auteur qui lui a donné de nombreux conseils (John Gardner). Ces courts essais en début de recueil se révèlent très riches si l’on s’intéresse à l’écriture de fiction.



A la suite de ses réflexions sur sa vie et sur le métier d’écrivain, les éditions de l’Olivier ont fait le choix de rassembler plusieurs poésies de l’auteur. Je ne suis pas plus que ça réceptif en temps normal mais je dois reconnaître que je me suis laissé porter par la plume singulière de Carver qui a un ton bien a lui. Une économie de mots et en même temps une recherche du « mot juste » que l’on retrouve d’ailleurs dans les nouvelles qui suivent. Le recueil se termine donc avec quelques nouvelles. Là encore on y découvre une simplicité (de façade) dans l’écriture ce qui rend très agréable la lecture. Les personnages sont décrits dans leurs façons d’être, dans leurs petites réactions et on visualise tout de suite la scène. Que ce soit une dispute dans un couple ou la virée en solo d’un pêcheur un peu morose.
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Qu'est-ce que vous voulez voir ?

Ce recueil de nouvelles fabriqué de toute pièce par l'éditeur français de Carver devrait n'avoir aucune cohérence. Et pourtant, il en a une. C'est comme si chacune des nouvelles partageait les même cellules, les mêmes gènes. On sent, derrière les mots, la singularité presque tyrannique d'un auteur qui cherche obstinément à donner à voir son monde. C'est précisément cela qui est merveilleux.



En apparence, les thématiques abordées par Raymond Carver ne sont pas très glamour : crise de la cinquantaine, difficultés de la vie en couple, alcoolisme, lassitude existentielle. Mais comme tous les grands écrivains de l'ennui, il n'est lui-même jamais ennuyeux. Ce qu'il raconte peut sembler banal, mais la façon dont il le raconte, elle, respire une profonde maîtrise de l'écriture et de ses ficelles.



Dans une langue d'une simplicité presque diabolique, Carver décrit parfaitement les relations complexes entre les êtres humains : des voisins qui se croisent en sortant leurs poubelles, un couple séparé après 15 ans de mariage, un vieil ami de lycée qu'on n'a pas vu depuis longtemps, un fils de presque trente ans qui revient désargenté à la maison…

La première fois que j'ai ouvert ce livre, j'étais dans le métro. J'ai oublié de sortir à mon arrêt. Rien n'aurait pu me faire lever les yeux de ces nouvelles – sinon peut-être le terminus de la ligne 11.



En le relisant (quelques mois plus tard), mesdames et messieurs, le charme opère toujours, la magie du texte ne s'est en rien estompée : je me sens à nouveau estomaqué. On sent que tout ça vient de très loin. Lorsqu'on fermera le livre, il restera quelque chose : un mystère dont on sait qu'il restera à jamais irrésolu.

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Les Vitamines du bonheur

Un recueil de nouvelles pour entrer dans l'univers sombre et décalé du grand Carver
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Débutants

Ces tranches de vie illustrent une certaine « middle class » américaine. Ce sont des êtres paumés, seuls ou mal accompagnés, addicts à l’alcool et violents parfois, l’auteur livre des descriptions sans concession pour des parcours ordinaires et trop courants.

Du réalisme sans catastrophisme et des personnages vrais qu’il sait nous rendre proches : on les plaint tout en s’attachant à ces héros ordinaires qui luttent pour une vie meilleure.

Une écriture fluide, un style sobre et une émotion toujours palpable pour une peinture d’une Amérique au bord de la rupture.

Ma nouvelle préférée est la dernière qui parle d’amour et du temps qui passe.
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Parlez-moi d'amour

•CHUTE MORTELLE•

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🦊 Il y a des grands auteurs dont on se fait une montagne. Des auteurs que l’on n’a encore jamais lu, pourtant on en a tant entendu parler. Des auteurs considérés comme des monstres de la littérature. Raymond Carver faisait partie de ceux-là dans mon imaginaire. Considéré comme le Tchekhov américain (qui a déjà lu Tchekhov ?) il fut couronné de nombreux prix. Dix ans durant j’attendais de lire sa prose, sans jamais m’en approcher de peur d’en tomber amoureux. Je m’approchais délicatement de ce petit livre de nouvelles comme si j’allais y découvrir de merveilleux trésors. Et là, le drame•••

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🦊 Ce recueil regorge de nouvelles, genre qui ne m’émeut que peu en général. Des textes courts, entre 4 et 6 pages, faisant état d’un quotidien, le plus souvent de couples qui sincèrement, ne respirent que bien peu l’amour. Seulement une banalité. J’abordais chaque nouvelle avec passion, j’attendais qu’elle prenne toute sa dimension. Dès le premier paragraphe me voilà embarqué, dès le second, me voilà noyé. Jamais la nouvelle ne prenait son envol, jamais je ne décollais. Pas-meme sur l’une d’entre elles. Est-ce moi qui ai fauté ? Suis-je passé à côté d’un grand livre ? À côté d’une plume exquise ? Je ne sais pas mais force est de constater que Raymond Carver a une belle écriture sans forcément être transcendante, sans me décoller la rétine, sans émotion particulière. De manière douce, sans jamais forcer le trait, sans jamais nous heurter tel une âme sans peine, un texte désincarné. Sur le fond, les nouvelles sont inégales mais aucune n’a fait mouche sur mon cœur de lecteur. À chaque fois j’espérais. J’espérais que la chute d’une nouvelle soit forte et puissante. Je ne l’ai jamais lue. Mais je continuais, je m’obstinais. Raymond Carver ne pouvait pas être cet écrivain, j’ai même pensé que ce n’était pas lui qui avait écrit cela. Malheureusement si. Tout cela, sans jamais l’avoir lu. Jamais avoir effleuré sa plume (sans jeu de mots). J’ai donc fantasmé sur un « grand » écrivain qui n’en sera pas un dorénavant pour moi. Peut-être me laisserai-je tenter par un autre recueil une fois la déception passée...
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Les Vitamines du bonheur

Raymond Carver, champion américain de la catégorie Nouvelles, offre des plaisirs indicibles de lecture avec des nouvelles, exaltant le quotidien comme des diamants brillants dans la nuit sous la lumière de la lune.
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Les Feux

Dans ce recueil, Raymond Carver nous parle de sa famille, de l'écriture, des ateliers d'écriture créative à travers un de ses mentors, John Gardner. Il y a aussi des poésies et quatre nouvelles. Les poésies se lisent comme des petites nouvelles, en ce sens qu'elles nous racontent des histoires et les nouvelles sont précises et cruelles. Un bon moment de lecture.
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Parlez-moi d'amour

A une époque ou la sérialité maladive et sa dictature de la Péripétie semble avoir contaminé l'ensemble des récits de fiction, filmique mais aussi littéraire, lire les (légendaires) nouvelles de Raymond Carver c'est expérimenter un effet de contraste saisissant. Ici chaque nouvelle ne dépasse pas quatre pages et peut parfois se limiter à deux. Un tel format pourrait laisser espérer une densité littéraire et dramatique particulière, pourtant , faute peut etre d'une traduction à la hauteur , aucun de ces récits n'atteint une quelconque dimension ni ne manifeste le moindre enjeu existentiel. J'ai souvent pensé aux Microfictions de Régis Jauffret , et à sa cruauté désespéré , tout ce que n'est pas ce fade recueil désincarné.
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Les Trois Roses jaunes

Dans ses nouvelles, Raymond Carver réussit à faire vibrer le quotidien. Il conte la banalité mais qu'est-ce qu'il le fait bien !
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Débutants

Un style, une ambiance: un de ces rares auteurs dont l'écriture a défini une nouvelle façon d'appréhender la vie et la littérature. Pas seulement un écrivain, mais aussi le marqueur d'une époque dont la "petite musique" traverse le temps sans vieillir et sans trembler, toujours juste et émouvant quelque soit le thème abordé. A lire absolument.
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Parlez-moi d'amour

Ce livre est un petit recueil de 17 nouvelles qui met en scène des américains ordinaires, de la simplicité, des vies chaotiques et malgré le titre plus de mal-être que d'amour.

Ca a peut être été ma première déception vis-à-vis de ce livre, mais l'ensemble est harmonieux et se lit très facilement. La plupart des nouvelles sont par contre très courtes et ne laissent pas le temps de s'imprégner des histoires et des personnages.
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Débutants

Je ne suis pas fan des recueils de nouvelles et le début de celui-ci n'a rien pour me faire changer d'idée. Sauf que... dès la sixième, le charme a opéré et j'ai été envoûté par la subtilité de cet auteur qui évoque avec raffinement et style des événements pourtant forts courants. Que ce soit le père qui confesse longuement une infidélité à son fils pas vraiment intéressé ou une effroyable méprise qui mène à un harcèlement inutilement cruel, Carver nous sert de banalités qu'il charge de sens et nous atteint sans coup férir. Définitivement une lecture qui me donne le goût d'explorer cet auteur.
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Débutants

Il faut faire l'expérience de lire les deux ouvrages ("parlez-moi d'amour" et "débutants") pour se rendre compte combien un auteur doit concéder en style pour se faire publier. Carver et Lish illustrent à merveille cette situation où les coupes opérées par l'éditeur (Lish) dénaturent l'intention de l'auteur (Carver).

Les histoires n'ont pas le même sens ni la même intention selon que l'on les lit dans l'un ou l'autre ouvrage. Et pourtant, à la base, ce sont les mêmes textes !

Bref, je retiens une chose de cette expérience: derrière un auteur se cache un éditeur.
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Elephant

Les sept dernières nouvelles que Carver a écrites dans sa vie. Elles me semblent visiblement plus mûres, mieux construites - parfois avec des matériaux déjà utilisés - , plus longues pour certaines et toujours stylistiquement plus abouties par rapport à leur contenu.

La toute dernière, "Errand" (qu'on pourrait traduire par "La commission"), si la 4e de couverture la mentionne spécifiquement comme un possible "étirement musculaire" en vue d'un développement plus long - un roman -, hypothèse à laquelle je n'adhère pas, reste cependant totalement singulière par rapport à toutes les autres nouvelles (que j'ai lues) de l'auteur. En effet, elle représente la mort de Tchekhov (qu'il adorait), un sujet donc très éloigné de l'univers de Carver qui, comme on sait, était celui-là-même où il évoluait.

Une évidence trop tardive : mon plaisir est centuplé à le lire dans le texte (même s'il s'agit d'anglais américain souvent en registre oral).

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Parlez-moi d'amour

Dans ces dix-sept nouvelles, je suppose que Raymond Carver nous parle d'amour, d'où le titre. Il y a nouvelle et nouvelle. Certaines sont assez longues pour que je puisse m'accrocher à une branche mais ici, elles sont toutes courtes et parfois, je n'ai pas réussi à comprendre le propos de l'auteur. Je n'ai presque jamais compris l'intérêt des nouvelles et parfois, je ne suis pas sûre d'en avoir compris le sens. La seule que j'ai aimée (mais je ne suis pas non plus dithyrambique), c'est un problème de mécanique qui est une nouvelle avec de l'humour grinçant. Je tire donc deux conclusions de ce recueil, je ne lirai plus de nouvelles et je ne lirai plus Carver.
Lien : http://vallit.canalblog.com/..
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Débutants

J'ai acheté cet ouvrage suite à la diffusion du feuilleton "short stories" (nouvelles de Carver) diffusé sur France Culture. D'ailleurs, suite à une erreur de manipulation, j'ai effacé ces podcasts que je conservais ; si vous les avez, un petit message me ferait plaisir. La version audio m'avait séduit et c'est confiant que j'ai commandé ce premier volume. Séduction confirmée et l'univers de Carver m'a envoûté. D'après les critiques que j'ai pu entendre de ci, de là, on aime ou pas, sans compromis possible. Certains y verront un univers d'alcolos pathétiques et de "middle-age crisis", certes les apparences ne sont pas toujours flatteuses et ne cela ne donne pas forcément envie de s'y attarder.

Cependant, la poésie de Carver repose sur la situation ou plutôt la présentation de celle-ci ; d'une banalité, Carver nous emmène à la goutte d'eau qui fait déborder le vase, ce petit rien qui fait basculer une situation, qui change le meilleur des hommes en monstre. La tragédie de l'intime en quelque sorte. Une des nouvelles les plus poétiques : "Et si vous dansiez", ma préférée : "Une petite douceur".
Lien : http://doglivre.blogspot.fr/..
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Débutants

Décidément, je ne comprends pas l'espèce d'aura qui entoure l'oeuvre de Raymond Carver. Middle-age crisis, alcoolisme triste et banal, tranches de vie ratée... Me suis considérablement ennuyée. Même Houellebecq est plus drôle.
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