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Critiques de Susie Morgenstern (1292)
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Comment tomber amoureux...sans tomber

La couverture est jolie, toute en couleurs pastel.

Le début du roman est entraînant, on découvre Annabelle et Samuel, leur rencontre sur les bancs d'un lycée parisien et leurs familles respectives. Les parents d'Annabelle sont séparés, momentanément espère-t-elle ; Samuel, lui, vit avec son père, l'ambassadeur des Etats-Unis. Les personnages sont sympathiques, mais vers le deuxième tiers du livre tout ça s'essouffle. L'évolution des personnages n'est pas décrite, je n'ai ^pas trouvé d'émotion dans les premiers pas amoureux d'Annabelle et Samuel.On peut se demander où tout cela nous mène et comment ça va finir. Dommage car le début était intéressant, avec l'écriture simple et directe de Morgenstern.
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Des roues roses dans la tête

Un anniversaire et des surprises.

Pour ce petit garçon, certes, qui ne connaît pas à l'avance ses cadeaux.

Mais aussi pour le jouet emballé, attendant impatiemment de découvrir son nouveau compagnon.

Et pour le lecteur, puisqu'il s'avère après quelques pages que le narrateur est ce jouet, une petite voiture rose.



Coup de foudre du petit garçon lorsqu'il la découvre, qui délaisse tout le reste.



Oui, pourquoi pas.

Le changement d'angle quand on comprend qui raconte l'histoire invite à reprendre la lecture au début.

Le fait que la voiture soit rose est aussi une bonne idée pour casser les clichés. Merci à Susie Morgenstern pour cet esprit.

Par contre, l'histoire du vilain 'voleur' (sic) m'a désagréablement surprise. La façon dont elle est tournée, peut-être ? Dont l'enfant envieux est montré du doigt ?



A part ça, les illustrations naïves de Charles Dutertre me plaisent toujours autant.

Et cette histoire m'a rappelé mon coup de foudre et ma passion durable pour une 2 CV Majorette orange, avec un parasol blanc à pois verts qui tournait sur le toit - cadeau d'une voisine.

Avis de recherche ! Ma mère a dû la donner en douce à un cousin (comme mes Pif)... 😒



Rectif, merci G**gle et eB@y : il s'agissait d'une Citroën Maharadjah Dyane.

https://picclick.fr/Vintage-Citro%C3%ABn-Maharadjah-Dyane-160-N237-France-Vhtf-303028599730.html#&gid=1&pid=2
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La Sixième

Voici une lecture qui m'a profondément réjouie!

Déjà, par une première surprise: vu la date de parution en France, j'aurais pu lire ce roman lors de ma propre entrée en sixième!!! Ensuite, par rapport à ma profession (professeur de français), la satisfaction de constater qu'il y eut bel et bien une époque où les élèves de sixième bénéficiaient de six heures hebdomadaires de français, et que, sans être en REP, les élèves n'étaient qu'à 24 par classe!!!

Mettons ceci à part.

J'ai vraiment beaucoup aimé la jeune héroïne de ce roman, Margot, à la fois frondeuse et réfléchie, généreuse avec une pointe d'égoïsme, petite enfant et presque une jeune femme. Ses réflexions sur le collège sont des perles. Je me suis revue collégienne et tout à la fois enseignante.

Un regard amusé a supervisé ma lecture et j'y ai pris un plaisir enfantin!!!
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Joker

J'ai découvert ce livre alors que je faisais un stage dans une classe de Ce2/cm1 lors de ma formation pour devenir "maîtresse". Ca a été un immense coup de cœur que j'ai partagé plusieurs fois avec mes élèves. Je le relis de temps en temps parce que ce livre est touchant, farfelu et qu'il délivre sans en avoir l'air de beaux messages sur la vie.



C'est la dernière année d'école primaire pour cette classe de CM2. Lorsqu'ils découvrent leur nouveau mais ancien maître (Hubert Noël devrait partir à la retraite) ils sont déçus un instant parce qu'ils imaginaient un prof sportif et plutôt cool. Mais Hubert Noël est plein de surprises et il va les guider sur le chemin de la vie.



Evidemment telle une gosse j'ai adoré ces jokers et les différentes utilisations qui en sont faites. (Qui n'aimerait pas avoir un joker pour rester au lit par exemple au lieu de retourner au travail demain?)



Depuis j'ai gardé ce petit brin de folie d'Hubert Noël et repris en aménageant ces jokers. Chez moi ce sont des petits privilèges qui mettent des étoiles dans les yeux de mes loulous.
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Il pleut des parapluies

Le mois de juin, à Ploufragan, Bretagne. Il pleut depuis des jours, une pluie continue et qui semble ne jamais vouloir s’arrêter. Celia s’apprête à entrer au collège car sa ville à décider d’anticiper la Rentrée des 6e afin de leur ôter le stress de l’attente durant été. Parallèlement, elle cherche une solution à son problème : elle n’aime pas utiliser un parapluie, préférant garder les mains libres. Ne pourrait-elle pas inventer un parapluie sans manche ?



Ce roman fait partie de la collection Flash fiction chez Rageot, des lectures courtes et adaptées aux DYS. Le texte n’est pas centré, les pages sont jaunies, tout est fait pour faciliter la lecture et donner du confort.

Le roman est abondamment illustré en pleine page, en adéquation avec le texte, ce qui aide à la lecture. Pour ce roman-là les dessins sont dû à Aline Bureau et j’aime beaucoup son coup de crayon. Les personnages ne sont pas très nombreux et sont présentés avec leur portrait graphique en début d’ouvrage comme repérage.

Ce roman compte 123 pages mais la découpe en chapitres courts allège la lecture.



Le personnage de Célia est très positif, et du coup agréable, malgré le fait qu’elle râle beaucoup contre cette pluie surabondante. Mais qui ne râlerait pas ? Elle est à l’écoute de son entourage, disponible, et cherche toujours à aller de l’avant et n’est pas dénuée d’humour.

L’intrigue est bien menée avec plusieurs fils rouges à suivre. On ne perd pas d’intérêt en cours de route au contraire. Le récit est émaillé de références à des inventeurs célèbres, à un film et un chanteur très connu. Tout cela suscite la curiosité, ancre le récit dans la réalité et rend le personnage de Célia proche du lecteur.



En bref, un roman très agréable qui devrait plaire au plus grand nombre.

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Les fées du camping

Pas de bol Xavier. Depuis le temps qu'il rêve du camping et que sa famille s'est enfin décidée à approuver ce choix , il chope la varicelle. Et donc , pas d'Ecosse sous la tente . Bon ,a vouons que ce choix lui a semblé bizarre.

Il reste en France et sa famille lui trouve un étudiant pour s'occuper de lui. Sauf qu'il est trop occupé et décide de déléguer chaque jour la garde à une personne différente. Toutes des fées !



Petit livre pour les enfants, bien construit, mignon comme tout qui confronte notre Xavier à la diversité des existences et qui découvrent plein de nouvelles aventures avec ses gardiennes.

C'est frais , mignon tout plein et devrait plaire au public visé.
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La Sixième

Quand Margot reçoit enfin sa lettre d’admission en 6ème, elle doit la relire « au moins soixante dix fois » pour être certaine de ne pas rêver : elle va effectuer sa prochaine rentrée scolaire au collège du Parc des Grands Pins, « avec comme première langue vivante anglais ».



Elle est folle de joie, mais un peu inquiète également, bien que sa grande sœur lui prodigue quelques conseils avisés. Il faut dire qu’elle n’est pas très aidée par sa maman, invraisemblable tête en l’air (j’ai trouvé mon maître ! il y a donc pire que moi, me voilà tout à fait rassurée et soulagée de ne pas être une mère indigne qui parfois, oublie quelques tâches à accomplir pour sa progéniture !).



Il faut trouver le carnet de vaccination, sauf que Margot n’a pas de carnet, mais uniquement des feuilles volantes qu’il faut donc photocopier, faire des photomatons, acheter le cahier de correspondance…



Comment s’habiller le premier jour ? Faut-il prendre un cartable ? Que de questions, et déjà que de stress avant ce premier jour !



J’ai offert ce livre à ma fille alors qu’elle était en fin de CM2, pensant lui faire plaisir et l’amuser à passer le cap de l’entrée en 6ème, qui il faut l’avouer ne l’angoissait pas du tout, mais qu’elle attendait en trépignant d’impatience. Curieusement, elle a toujours repoussé le temps de la lecture jusqu’à cette dernière semaine, et m’en voilà ravie car j’ai trouvé ce petit livre… bien terrifiant !



En effet, même si tout cela est raconté sur un ton humoristique, il n’en est pas moins qu’on sent à chaque page le stress de cette pauvre gamine, qui doit faire face à pas mal de problèmes à la fois. Profs pas tous très sympathiques, devoirs à n’en plus finir, bousculades à la cantine et dans les couloirs, punitions et remarques désobligeantes de la part de ses camarades, la petite fille cumule les échecs en ce début d’année. Elle en fait même des cauchemars qui la laissent épuisée et démoralisée au petit matin… à tel point qu’elle est si stressée qu’elle arrive une heure en avance au collège ! Elle est prise d’angoisses devant ses devoirs ou l’interrogation de maths, et en plus la bouffe de la cantine est immonde !



Pourtant, elle est pleine de bonne volonté ! Elle accepte d’être déléguée et propose même un programme pour améliorer la vie de la classe. Las, il semble que son enthousiasme ne rencontre que des obstacles et j’ai vraiment eu pitié d’elle… Même si sa mère ne cesse de répéter « tu t’habitueras », on trouve le temps long… Heureusement, elle est bonne élève et arrive à se maintenir même si la sixième 6, sa classe, est réputée pour être la pire du collège…



Bref, je suis ravie que ma Charlotte n’ait pas lu ce livre avant sa rentrée… Au moins, maintenant qu’elle a passé le cap et qu’elle est super heureuse dans son collège, épanouie, bonne élève, et qu’elle s’est fait plein de nouvelles copines, peut-elle avoir le recul pour rire des histoires de Margot, mais je me serais mordu les doigts si elle avait lu ce petit roman avant…

Suite et avis de ma fille sur Les lectures de Liliba
Lien : http://liliba.canalblog.com/..
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Lettres d'amour de 0 à 10

Susie Morgenstern est d'une de mes auteurs jeunesse fétiches (découverte alors que j'étais stagiaire dans une classe de CM1 avec le fameux joker). Susie je l'ai adorée et je l'ai partagée avec bonheur avec plusieurs générations de CE2.

Je l'aime parce qu'elle écrit des choses amusantes et émouvantes. Ce titre que je connais bien pour l'avoir lu plusieurs fois me tire des larmes à chaque fois. Parce que je l'imagine ce petit Ernest de 10 ans. Vivant chez sa grand mère Précieuse âgée de 80 ans qui l'élève avec la domestique Germaine (70 ans). Une mamie qui n'a pas la télé, qui ne sort plus de chez elle, qui ne parle que très peu.

Ernest attend que le temps passe dans sa routine quotidienne ennuyeuse (le même goûter chaque jour pomme biscotte). Maison école devoirs soupe dodo. Que de tristesse.

Mais voilà que lorsqu'arrive Victoire, tout cela vole en éclat. Victoire est née après 12 frères (Ernest lui a perdu sa maman le jour de sa naissance). Elle est pétillante et va initier Ernest à la vie.

Un roman tendre et touchant.
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Lettres d'amour de 0 à 10 (BD)

Ernest a 10 ans et habite chez sa grand mere plutôt discrète et perdue dans ses pensées. Ernest n'a jamais connu ses parents, et lorsque le garçon évoque le sujet, sa mamie préfère éluder le sujet.



La vie du petit garçon est des plus ternes et calmes jusqu'à une nouvelle élève, Victoire, fait une apparition remarquée dans la classe. Victoire a 13 frères et soeurs elle est particulièrement vive et enjouée.



La vie du personnage principal va alors basculer et les questions qui se bousculent dans sa tête augmentent jusqu' à ce qu'il décide de se lancer dans une enquête pour retrouver son père.



Avec l'aide de Victoire des frères de celle ci et des carnets de son père , l'enquête d'Ernest va vite porter ses fruits.



J'ai trouvé l'histoire tendre, drôle, émouvante, bien vue, je trouve le petit Ernest touchant et j'aime bien la partie enquête, avec les informations qu'on accumule peu à peu, on est facilement emportés par l'histoire.

éléna 10 ans

Complément Avis du Papa :



Très belle adaption en BD d'un classique de la littérature jeunesse .

Thomas Baas adapte avec beaucoup de talent et intelligence le roman éponyme de Susie Morgenstern paru aux éditions de L’école des loisirs en 1996.



On aime la candeur et la maturité de ce petit Ernest et comme le dit ma fille son enquête est vraiment prenante et elle finit bien en plus !


Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Espionnage intime

J'aime bien Susie Morgenstern, j'ai donc commencé ce livre avec plaisir.

L'histoire aborde les relations mère-fille, la vie de famille, mais je n'ai pas accroché, tout est trop simple, détaché. Quand à l'histoire du journal... c'est vraiment tiré par les cheveux.

Ma lecture m'a laissée sur ma faim, c'est agréable, sans plus..
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Si on chantait !, tome 1

Un vrai festival d'humour et de fantaisie réalisé grâce à 13 auteurs jeunesse dont le talent n'est plus à prouver, et qui tous figurent en bonne place dans la plupart des CDI. Je connaissais déjà "13 à table", un peu sur le même principe : 13 auteurs reconnus qui écrivent chacun une nouvelle sur un thème commun, le bénéfice tiré de la vente du recueil étant reversé aux Restaurants du Coeur.

Là l'exercice est plus compliqué pour les contributeurs, car il s'agit d'une histoire complète, chaque auteur recevant à son tour les chapitres précédemment écrits par ses pairs. A lui (ou elle) de se débrouiller pour tenir compte des éléments rajoutés par chacun pour que l'histoire soit cohérente, tout en y mettant sa "patte" personnelle. Ce qui donne un récit rocambolesque à souhait, et même carrément tiré par les cheveux par moment, et c'est totalement réjouissant !

C'est avant tout une histoire d'amitié entre Ambre et Louis-Edmond, 10 ans, qui un jour vont s'apercevoir par hasard qu'ils vivent dans des mondes bien différents, et pourtant ils se côtoient et s'apprécient depuis des années. L'un a des parents richissimes, l'autre vit dans 50 mètres carrés avec 7 frères et soeurs et une mère...insouciante, dirons-nous !

A l'occasion d'un exposé qu'ils doivent réaliser ensemble, chacun va découvrir le monde de l'autre, ce qui occasionnera des prises de conscience parfois surprenantes. Là-dessus va se greffer une aventure délirante, quand la mère d'Ambre va s'enticher d'un drôle de coco, qui sera soumis au test fatidique du canapé...

Je vous laisse découvrir la suite, et accomplir du même coup une bonne action, puisque les quelques euros dépensés pour lire ce condensé de talents tomberont dans l'escarcelle du Secours Populaire Français, dans le but de favoriser l'accès à la culture pour tous.

Si vous avez envie de passer un moment de franche rigolade avec (ou sans) vos enfants, petit-enfants, élèves ou autres, ce recueil de 228 pages s'y prête parfaitement. Il se lit vite, se prête bien à la lecture à voix haute, et chaque auteur y a apporté un petit plus avec son style personnel. Ils sont d'ailleurs répertoriés en fin d'ouvrage, avec pour chacun d'eux une courte biographie.

"Si on chantait", un vrai roman choral, à s'offrir et à offrir sans modération !



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iM@mie

Quand le dialogue semble devenu impossible entre l'adolescent et ses parents, une solution : l'éloigner de son environnement habituel. Et si l'addiction au net est une des composantes de la situation de crise, on peut l'envoyer chez une grand-mère qui n'a ni ordi ni téléphone portable, même si celle-ci n'a rien demandé.

Voilà comment Martha, jeune mamie douillettement installée dans sa solitude et son train-train de retraitée, se retrouve à héberger son petit-fils Sam pendant toute l'année de Première. A elle de le nourrir, de l'entretenir, de veiller à ce qu'il aille en cours et potasse le français. Le gamin est super mignon, il joue du piano comme un virtuose, il adore sa grand-mère qui le lui rend bien. N'empêche, la vie de Martha est chamboulée.



Délicieux roman détente qui aborde plein de sujets qui me touchent : la complicité grand-mère/petit-fils, les conflits parents-ados, les solutions temporaires aux crises familiales, les erreurs qu'on reproduit d'une génération à l'autre, la solitude, l'ouverture aux autres, la vie amoureuse des seniors, l'addiction au net (chez petits et grands), les mirages des relations virtuelles - qui font tellement de bien, pourtant...

Susie Morgenstern a l'art de rendre son récit très réaliste, à la fois par son ton plein d'humour et grâce aux détails qui sonnent "comme à la maison".



Un grand merci, Laurence, pour ce roman. J'ai évidemment beaucoup pensé à toi au cours de cette lecture, pour plein de raisons, notamment l'ami G**gle, France Inter, les drôles de zèbres, la générosité et l'écoute, la douceur ferme avec les petits-enfants, etc. Tout pareil que l'adorable Martha, en clair, sauf qu'elle est beaucoup plus vieille - de huit ans... :-)



Lecture pour les ados, les parents, les grands-parents.

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Je t'aime (encore) quand même

C'est la Saint-Valentin. Le maître a collé des coeurs, des cupidons et des guirlandes rouges et roses partout dans la classe.

Quelle drôle d'idée de fêter ça à l'école ! On sait bien qu'une poignée d'élèves suscite « l'amour » de la majorité - question de physique, de style, de performances scolaires, de popularité...

Raphaël et Mina semblent avoir 'une histoire' ensemble. Ils sont officiellement amoureux, mais il lui a donné un « baiser raté » (??), et Mina hésite : l'aime-t-elle ? N'est-il pas trop possessif, trop jaloux, trop envahissant, trop imbu de lui-même ?



Encore un ouvrage de la collection 'Petite Poche' (éd. Thierry Magnier) qui me laisse perplexe, malgré deux lectures à quelques semaines d'intervalle. Je n'ai pas compris le propos de l'auteur, ou plutôt je ne le trouve pas adapté au public visé.

Mina nourrit de drôles de réflexions qui ne correspondent pas à celles d'un enfant d'école primaire :

• Il vaut mieux être seul que mal accompagné.

• Il vaut mieux l'amour à deux que l'ennui tout seul.

• Peut-on acheter l'amour ?

• On ne peut pas vivre sans amour.

De telles questions se posent-elles en ces termes avant la puberté ? Ces sentences et interrogations ressemblent plutôt à celles d'adolescents ou d'adultes en manque affectif, ou en pleine crise sentimentale.

La chaleur de l'amour parental/familial et la complicité des amitiés suffisent jusqu'à l'adolescence, en général, non ? Elles l'emportent en tout cas sur la recherche de l'Amour...
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Je suis un génie

Pas de quoi faire tout un plat de ce bouquin !



Susie Morgenstern veut être un génie, comme d’autres veulent être riches ou célèbres. Chacun son truc, me direz-vous, quand d’autres essaient tout simplement de rester eux-mêmes …



Non, Madame, elle, elle veut que sa vie soit justifiée. Rien que ça ! Alors moi je lui dis, à la dame, qu’y a pas besoin d’être un génie pour ça, qu’il y a mille et une façons de mener une vie « justifiable », y a qu’à penser à celles et ceux qui se sont coupés en quatre pendant la crise sanitaire (soignants, enseignants, caissières, nettoyeuses, éboueurs, pompiers, policiers, …), à celles et ceux qui accueillent des réfugiés-exilés-refusés, celles et ceux qui offrent de l’attention, de l’écoute, du temps aux plus démunis d’entre nous, aux exclus, aux inadaptés, …



Bon, voilà pour ce livre où j’ai eu envie de voir une parodie de manuel de développement personnel. Mais point de poésie, en fait…



Alors deux étoiles : l’une pour l’illustrateur, l’autre pour l’auteure, à partager en une demi-étoile pour l’humour, présent ici et là, et une autre pour avoir consacré une page entière à des génies féminins. Et ici je ne suis pas regardante, parce que les génies citées sont toutes tristement coincées dans leur rôle de femme (puisqu’on a l’inventrice du lave-vaisselle, de la planche à repasser, de la baratte à crème-glacée, du peigne chauffant, de la Barbie, des couches jetables, des porte-bébés, …). Il y avait bien d’autres grandes dames à citer, parmi les poétesses, les artistes, les physiciennes, les mathématiciennes, les philosophes, les exploratrices, … et bien d’autres encore.

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Même les princesses doivent aller à l'école

Magnifique histoire d'une petite fille qui vit dans un grand château. Hélas, ses parents ruinés et couverts de dettes le vendront pour aller habiter un trois pièces. Alyestère sera vite attirée et intriguée par l'endroit où les autres enfants se rendent chaque matin. « N'oublie pas que tu es une princesse » ne cessent de répéter ses parents. Comment faire ?

C'est touchant, drôle et ça montre qu'il y a du bon à l'école.
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Premier amour, dernier amour

La rencontre de Susie Morgenstern et Jacques à Jérusalem, il est français et participe à un colloque. Elle est américaine et étudiante pas très bien dans sa peau mais volontaire et têtue.

L'histoire d'une rencontre et d'un amour immense, même si tout a commencé vraiment très doucement. Avec franchise et candeur Susie nous raconte cette aventure incroyable. Jolie plongée dans une histoire atypique. C'est la lecture de son roman "Jacques a dit ", où elle y fait allusion qui m' a donné envie de découvrir cette "romance' vécue.

Jacques Morgenstern s'était opposé à cette parution au début.

Cela aurait été dommage. Je le conseille vivement aux ados.

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Lettres d'amour de 0 à 10

Lettres d'amour de 0 à 10, est pour moi un grand livre de la littérature de Jeunesse, l'histoire est simple, émouvante, drôle. Le livre raconte comment la vie triste et morne d'Ernest va être bouleversée par Victoire : seule fille d'une fratrie de 14 enfants. On voit ce jeune Ernest si réservé et timide, se transformer au contact de cette famille hors norme, on le voit découvrir l'amitié, l'amour et l'esprit de famille. Je trouve qu'Ernest est très touchant, en effet on a oublié d'apprendre une chose à ce jeune homme de 10 ans, c'est justement d'être un enfant, et grâce à Victoire il apprendre à le devenir, et cette rencontre va être synonyme de première fois inoubliable pour notre personnage principale. Ce que j'ai beaucoup apprécié également c'est le courage d'Ernest car malgré son jeune âge il va tout faire pour deux connaître ses origines et sa famille.

Ce livre est une bouffé d'optimisme, un hymne a la vie et à la bonne humeur.

De plus j'ai trouvé le style très agréable et claire.



Pour finir si vous souhaitez offrir un livre à un enfant de votre entourage vous pouvez pencher pour ce Livre, je suis sur que celui-ci de par son humour et sa sensibilité ferra mouche. Et si comme moi vous êtes un ou une grande enfant, il est également fait pour vous aussi, parce que parfois un peu de douceur et de Happy End dans ce monde ça fait du bien.
Lien : http://leslivresdelily.over-..
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Touche-moi

Rose a deux soeurs, Brune, étudiante en BTS et en couple avec Omar, Blanche, lycéenne et un frère, Olive ; ses parents sont respectivement nutritionniste en charge de jeunes obèses pour sa mère et sage-femme pour son père ; ils vivent à Antony. Rose est albinos et cette particularité peut susciter des réactions de peur. Son professeur d'anglais, M. Aubert, lui impose un travail en binôme avec Augustin Barbier de Preville, un jeune homme brillant mais défiguré par l'acné, il s'agit d'aller voir un film et de rédiger un exposé, ils choisissent Bohemian Rhapsody sur la vie de Freddie Mercury. A la maison, la famille décide de louer la chambre d’Olive et accueille un étudiant canadien, Liam qui arrive avec son bébé, Charlie.



Susie Morgenstern propose ici un texte certes sympathique, nous pensons un peu à un récit d’Anna Gavalda dans la période Ensemble, c’est tout mais le roman est plus court et moins drôle. En revanche, ce titre ne correspond pas à la ligne de la collection L’Ardeur chez Thierry Magnier, il ne s’agit pas d’un roman érotique à destination dess adolescents. C’est une bluette un peu mièvre et Susie Morgenstern utilise des références extrêmement datées. Le jeu des listes de mots pour évoquer l’anatomie est presque consternant. Lorsque nous comparons les titres de cette collection, ce roman peine à susciter quelque enthousiasme et il y a un abîme avec le travail des autres auteurs pour ancrer le texte dans la réalité du monde contemporain..

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Mes 18 exils

« La sixième », « Lettres d'amour de 0 à 10 » « La famille trop d'filles »… Hé, hé, tous ces titres de Susie Morgenstern vous rappellent bien quelque chose… votre jeunesse, peut-être, ou les lectures de vos gamins (à l'époque où ils lisaient encore!) Eh bien, l'autrice-aux-lunettes-roses-en-forme-de-coeur nous propose son autobiographie et franchement, c'est pétillant, drôle, coloré, pêchu, sensible, exubérant, décomplexé, bourré de vie, de folie, d'énergie et d'amour, elle est tellement attachante, vivante… Quelle belle rencontre et comme je n'avais vraiment pas envie de la quitter ! Elle retrace, à travers ces 18 exils, l'histoire de sa vie, de sa jeunesse à Belleville dans le New Jersey, dans une famille juive pleine de joie, de rires, de rites, de fêtes où l'on s'empiffre allègrement, avec deux sœurs aussi rigolotes et originales qu'elle… Les années d'école, de fac, puis un départ vers Jérusalem, la ville sacrée où elle rencontre Jacques, un mathématicien français, l'amour de sa vie (elle n'aime pas les maths et ne connaît pas un mot de français !) Et la voilà partie, la fleur au fusil dans un pays étrange et un peu coincé où l'on mange des légumes verts (adieu muffins, bagels, chocolate chip cookies et brownies), où les études sont gratuites et où il existe un truc incroyable qui s'appelle la Sécurité Sociale. Pas facile de s'habituer à cette nouvelle vie à Nice, loin des siens… Un poste à la fac, la thèse, les enfants, l'écriture et la vie qui passe, les deuils et d'autres rencontres toujours aussi extraordinaires, et de nouveau l'amour, inattendu et sublime…

Hymne à la vie, à l'amour, livre de philosophie, de sagesse, « Mes 18 exils » éblouit de bonheur, de gaieté et de jouissance et nous invite à entrer dans la danse. On se régale ! Et puis, ce texte nous dit tant de ce qui fait la différence (l'abîme, le gouffre) entre la France et les États-Unis et c'est tellement drôle et tellement juste aussi !

Allez, on a juste envie d'attraper l'autrice, de lui claquer quatre énormes bisous sur les joues et de la serrer très fort dans ses bras…

En attendant, je voudrais juste lui dire : MERCI !
Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/
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iM@mie

Les parents de Sam, lycéen, souhaitent le guérir de ses addictions à certaines drogues et à Internet. Pour cela, ils vont mettre le paquet et l'envoyer dans le Sud de la France, chez sa grand-mère, endroit calme et serein, où il va pouvoir travailler sérieusement pour obtenir de meilleurs résultats scolaires.

Mais arrivé là-bas, le projet des parents pour Sam va être réalisé bien sûr, il travaille assidument mais un nouvel ordinateur est acheté ! Sam va pouvoir l'utiliser mais celle qui va le plus en bénéficier, évidemment c'est Mamie ! Dés lors le jeune homme initie sa grand-mère aux arcanes de l'informatique, plus précisément au web 2.0. C'est ainsi que Mamie devient "e-mamie" , elle est complètement accro aux réseaux sociaux et au tchat ! Ce qui prouve qu'il n'y a pas que les jeunes qui développent des addictions aux réseaux sociaux. Il s'agit plutôt d'un échange de bons procédés entre les deux générations . Elle va même rencontrer l'âme soeur... Elle y consacre désormais tous ses loisirs, elle doit même se cacher pour assouvir sa nouvelle passion, Sam et sa grand mère se rejoignent alors dans une communion d'esprit toute numérique...

Ce roman jeunesse est bourré d'humour, d'amour aussi, le rythme est dynamique, les renversements de situation sont hilarants. A recommander en ces temps de grisaille.

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