Toni Maguire

Un livre difficile à lire par certains moments, une enfance gâchée par un homme sans scrupule, pervers, par un entourage qui semble savoir mais ne fait rien…



Un livre poignant, qui met en avant que les choses horribles peuvent aussi venir de voisins, de gens que nous connaissons et qui nous semblent serviables.



Un livre dans lequel j’ai été embarqué en espérant une fin heureuse pour Marianne.

Voilà une lecture tout aussi difficile que Ne le dis pas à maman de Toni Maguire, mais avec des thèmes tout aussi importants.



J’ai vraiment apprécié : encore une fois, le style est épuré et laisse place à l’histoire glaçante qui se trouve derrière. C’est soutenu et clair, avec un très bon rythme. On s’enfonce toujours un peu plus dans les vices, et ce pauvre garçon n’a jamais de répit.



Toute la partie sur son enfance, je l’ai trouvé très importante à la fois pour montrer qu’il n’a jamais eu de figure maternelle/paternelle acceptable, et qu’il a dû, presque pour sa survie, se rapprocher énormément de ses frères. C’est d’autant plus terrible pour les évènements suivants, car aucun ne va y échapper et l’un d’eux en sortira à jamais transformé.



La seconde partie à l’orphelinat, avec les religieuses, était extrêmement dure à tout point de vue. Le traitement, les sévices, le manque d’humanité, la séparation, l’accident du frère, leur jeune âge, bref tout était là pour nous glacer le sang et nous faire mal. C’est toujours tellement plus dur de lire tout ça quand on sait que c’est un témoignage.



Aussi, toute la partie avec les garçons qui n’arrivaient pas à se satisfaire de leur liberté bientôt retrouvée à 15 ans était très intéressante, ça montrait bien le traumatisme de ces gamins qui ne voyaient pas le bout du couloir, qui n’arrivaient pas à s’imaginer une vie après tout ça, qui savaient que rien ne les attendait à l’extérieur. J’ai trouvé ça très juste.



La relation entre les frères était aussi très belle, notamment avec John qui finalement a toujours espéré pouvoir les retrouver. Cette fin était touchante, et savoir que tous ces crimes sont restés impunis, comme souvent, me brise le cœur. Et le fait que, d’une certaine façon, les garçons ont eu beaucoup de mal à trouver un certain bonheur, à parler de ce qui s’est passé, et qu’ils ont vécu avec ça jusqu’à la fin.



En résumé, c’est un très bon livre, très touchant, que je recommande (attention tout de même car les thèmes sont durs, à ne pas mettre en n’importe quelles mains).

Un roman bouleversant.



Ne le dis pas à maman est une histoire difficile : non seulement par rapport aux évènements qui ont eu lieu dans l’enfance de Toni, mais également par rapport au fait qu’elle est encore obligée de côtoyer son père des années après. Que, finalement, il n’a vraiment pas eu la punition qu’il méritait, qu’il continue de vivre sa vie comme si rien ne s’était passé pendant toutes ces années.



Ce roman se déroule sur plusieurs années, et c’est dès un très jeune âge que les sévices commencent pour Antoinette. Sur la couverture on pouvait lire “les abus d’un père, la trahison d’une mère” et c’est vraiment ce qui est arrivé. Comme si les actes de son géniteur n'étaient pas suffisants, Toni voit la seule personne qui a jamais compté pour elle se détourner. Jamais sa mère ne l’aidera, jamais sa mère ne prendra son parti.



La manière dont les choses étaient racontés était juste : une narration chronologique qui part de sa très jeune enfance jusqu’à son adolescence, avec des détails précis sur la manière dont elle percevait les choses, sur comment elle se rendait à l’école, sur la différence qu’elle percevait en changeant d’environnement, etc.



Je pense que ce qui m’a le plus peiné est que finalement, on lui a réellement dit que c’était sa faute. Pendant toute ma lecture je me disais, comme beaucoup, que ce que son père lui disait n’était qu’une ruse pour qu’elle se taise ; malheureusement, quand la vérité est enfin sortie, on lui a réellement fait comprendre que c’était de sa faute. La manière dont les gens lui parlaient, leurs actes, leurs regards, etc, tout ça était vraiment dur.



C’était une très bonne lecture, très dure et vraie. Je l’ai trouvé aussi très bien écrite, de manière fluide et poignante avec des mots justes et parfois crus : on n’a pas offert au lecteur un voile afin qu’il soit peut-être moins choqué, car elle n’en a pas eu non plus.



Je recommande, avec bien sûr un avertissement pour les personnes sensibles.

Dans ce témoignage poignant et émouvant, l'autrice raconte son enfance : violée depuis l'âge de 6 ans par son père, à maintes et maintes reprise, sans pouvoir trouver le soutien de sa mère qui mise au courant n'en croit pas un mot et ferme les yeux et les oreilles sur ce que vit sa fille...

Enceinte à l'âge de 14 ans de cet homme, elle passe proche de la mort en tentant d'avorter...



Cette autobiographie ne peut pas laisser insensible, elle est lourde d'horreurs, et pourtant on a peine à poser le livre...

J'ai beaucoup "aimé" ce livre, même si ce mot est très étrange dans ce contexte.

Dans son livre Marianne Marsh nous raconte son enfance malheureuse.

Petite, elle manque d'affection et va se rapprocher de son voisin qui ne lui veut pas que du bien.

Une histoire des plus invraisemblables et pourtant bien réelle.

Comment peut-on imaginer un tel parcours pour une petite fille et, surtout, comment ce qui lui arrive une première fois se renouvelle sans qu'elle réagisse?

Le dicton dit "un homme averti en vaut deux" et pourtant ce ne fut pas le cas de cette petite fille.

La naïveté, la peur et la confiance qu'elle donne à ce voisin qui devient son confident va faire que cette petite fille de huit ans garde son secret et ne se confie à personne.

Même plus âgée, à l'âge de quinze ans l'incroyable va se reproduire. La mauvaise influence, la pression de son confident est toujours là.

Heureusement la rencontre avec son futur mari va la sauver et la faire réagir.

L'auteure nous fait le parallèle entre son passé et son présent suite à une lettre qu'elle a reçue.

Un témoignage poignant, bouleversant, parfois dur, qui ne laisse pas indifférent et nous rappelle qu'il existe encore beaucoup trop de cas d'incestes.

Je le conseille !
Lien : http://scoobydu41.over-blog...

Comme chaque livre de Toni Maguire, ce dernier est à la fois haletant et d’une atrocité révoltante. Le livre se lit facilement mais le sujet est délicat et concerne l’auteur directement ce qui donne une dimension encore plus réelle à l’histoire. Pourtant, nous aimerions que cela reste de la fiction. Je conseille ce livre, âmes sensibles s’abstenir.

A vrai dire, je commence tout juste a m'interesser aux bouquins et celui-ci qui m'a conquise .. je ne sais pas décrire ce que je ressent pour ce livre, pour la petite antoinette .. Quand je m'arreter de lire, a certains moment je me questionner et m'inqueter pour toni .. L'histoire, le deroulement et les injures sont si révoltant !

j'ai lu une critique qui enuméré les raisons pour lesquelles les gens lisent ce genre de livre , ce genre de livres fait avancé les choses dans les années 50 antoinette a parlé a plusieurs reprises en vain. il a fallu qu'elle frole la mort pour qu'elle soit crus et encore, je dit bien et encore ! Aujourdh'hui dans la societé dans laquelle je vis donc dans laquel l'irlande vit ainsi que l'anglettere enfin je ne m'attarde pas.. Ces crimes sont pris très au serieux et c'est un grand pas.. En lisant ce bouquins j'ai d'une certaine maniere ressenti le vécu de toni que je pourrais transmemettre.

En tout cas pour la jeune fille de 15 ans que je suis ce livres m'a changé a jamais .

Un nouveau témoignage signé Toni Maguire sur le viol, la pédophilie et la maltraitance envers les enfants. L’autrice a été victime d’inceste durant toute son enfance et en a parlé dans son livre Ne le dis pas à maman, Toni Maguire aide d’autres personnes victimes à témoigner dans des biographies.



C’est le cas avec Ils ont volé mon innocence, qui raconte l’histoire tragique de Madeleine Vibert, placée dès la plus tendre enfance en orphelinat. A 5 ans, elle est placée à l’orphelinat de la Haut-de-la-Garenne, sur l'île de Jersey, et l’horreur commence. Tout commence par le directeur de l’établissement puis par des hommes de passage, les gardiens et gardiennes ferment les yeux et encouragent même les enfants à la violence entre eux. Madeleine va subir cette violence durant des années. Sa mère ne pourra rien y faire malgré sa bonne volonté. La biographie alterne entre les souvenirs d’enfance et son entretien avec les autorités des années plus tard, quand l'Affaire de l'orphelinat de Jersey éclate en 2008. (Vous pouvez trouver des informations sur la page Wikipédia).



Une biographie terrible, une descente en enfer qui commence bien avant la naissance de Madeleine, avec sa mère qui n’a pas eu de chance, pauvre et qui souhaitait juste vivre sa vie comme elle le voulait. Tout au long de ma lecture, j’étais bouleversé et vraiment en colère contre ces autorités qui abusaient de leur pouvoir. Je suis toujours en colère et triste encore un mois après ma lecture de ce livre ! Cette affaire est horrible, Madeleine n’était pas la seule, tous les enfants de cet orphelinat y sont passés. Je n'ai pas les mots pour décrire plus le livre, ce que j’en ai pensé. C’est terrifiant.



Merci à Toni Maguire de prêter sa plume à l’histoire de Madeleine Vibert.


Lien : https://mathildelitteraire.b..

Accrochez-vous, ce n’est pas une lecture facile. Elle n’est pas facile dans le sens où l’histoire est sordide, où l’injustice est flagrante et où on est profondément choqué par les gens et par le système. Le récit se passe dans les années 60 en Irlande. Antoinette subit les viols répétés de son père depuis l’âge de 6 ans, sa mère le sait et ne dit rien, car elle a le syndrome de la famille parfaite, et du « qu’en-dira-t-on ». Antoinette tombe enceinte à 14 ans, sa mère l’envoie chez le médecin qui lui pratique un avortement clandestin avec des suites catastrophiques. Elle ose enfin dire tout à son institutrice et dès lors la machine judiciaire se met en marche.

Dans ce second tome, on retrouve Antoinette, qui essaie de se reconstruire et de créer une relation normale avec sa mère, pendant que son père n’a écopé que de 4 ans de prison pour 7 ans de sévices. Seulement voilà, au bout de 2 ans, il sort de prison et sa mère le laisse revenir dans leur maison. Les insultes, les coups, le harcèlement moral, la soumission vont être le lot quotidien d’Antoinette jusqu’à ce jour où son père exige qu’elle quitte la maison. Antoinette va commencer une descente aux enfers et se retrouver enfermée dans un hôpital psychiatrique jusqu’à sa délivrance. Vous aurez compris que dès les premières lignes on s’attache à Antoinette, et que l’injustice qu’elle subit vous serre le cœur. Un témoignage très dur, mais où la vie gagne malgré tout.

Bouleversant, dramatique je ne comprendrais jamais ce qui pousse l’humain à agir de la sorte , c’est impossible pour moi . Je n’imagine pas être au courant de telles agissements sur mon/ mes enfants et de ne rien faire , de faire comme ci ça n’existait pas. C’est a se demander qui est le plus monstrueux dans l’histoire la mère au courant qui ne fais rien ou le père qui abuse sexuellement de sa fille .

Avis : Un énorme coup de coeur pour ce livre. Une grosse claque que prend le lecteur en découvrant l'horreur qui peut exister dans ces orphelinats.Après avoir lu ce livre, osez dire que l'humanité existe ...

J'ai pris une claque, le bonheur n'existe pas Forcément dans les orphelinats Robbie Garner avait préféré oublier son enfance. Mais une macabre découverte dans l'orphelinat où il fut pensionnaire a fait ressurgir en lui de terribles souvenirs. Il les raconte dans ce livre.

Robbie Garner n'a que 5 ans lorsqu'il assiste à la tentative de suicide de son père. Le même jour, sa mère alcoolique décide de le placer dans un orphelinat, ainsi que ses deux frères et sa sœur. Tenu par des religieuses, le Sacré-Cœur est en apparence un orphelinat paisible. Pourtant, on y commet les pires abus. Privations, sévices corporels, humiliations.. Robbie trouve la force de résister, mais son frère cadet Davie gardera d'importantes séquelles psychologiques. Plus tard, Robbie est transféré à Haut-de-la-Garenne, où des gardiens pervers et violents organisent en toute impunité des orgies sexuelles d'une cruauté inouïe. Certains enfants se suicident, d'autres disparaissent mystérieusement... En 2008, la médiatisation de l'affaire de " l'orphelinat de l'horreur " à Jersey a brusquement fait jaillir les terribles souvenirs de Robbie Garner. Personne n'est venu est son témoignage.

C’est un livre magnifiquement poignant, l’intrigue nous prend au tripes. Je ne sais définir ce qui m’a le plus peinée entre la trahison de sa mère et les actes de son père, les actes physiques sont d’une injustice sans nom mais le fait de ne pas se sentir écoutée et jugée par sa propre mère nous ramène tous à un événement déjà vu de notre propre vie et je crois qu’il n’y a rien de pire que de ressentir cette injustice et ce jugement, se sentir abandonné par son propre cercle familial, ceux en qui nous avons le plus confiance. Toni définit très bien dans ce livre l’abandon qu’elle a ressenti, la solitude et la rancoeur malgré l’obligation qu’elle a d’aimer sa mère

Voici un nouveau témoignage que Toni Maguire à écrit avec Cassie Cook, elle aussi victime d'inceste. Un témoignage bouleversant mais écris avec beaucoup de délicatesse. On suit l'évolution de Cassie à travers sa thérapie qui retrace sa vie d'enfance perdue, comme beaucoup d'autre. Des témoignages nécessaires pour rompre les tabous et les silences mais aussi les secrets de familles dans lesquelles tout se rejoue de génération en génération.

Voilà une lecture qui ne laisse personne indifférent, le récit d'une enfant victime de la noirceur d'un adulte, qui va détruire sa vie... On a du mal à imaginer ce qu'elle a pu vivre, entre la violences et surtout l'indifférence de ses proches.

Néanmoins, il reste dans ce récit une force, celle de se relever et d'avancer malgré tous les obstacles.



Ce genre de récit autobiographique a tendance à me prendre aux tripes, et c'est exactement ce qu'il s'est passé pour ce livre. Lu en deux jours, il fait partie de ces histoires qui vous bouleversent et qui, on espère, n'arrivera jamais à nos proches.

Lu une deuxième fois en Mai 2020. Ce livre peut être lu plusieurs fois, cela ne gêne pas.

C'est le témoignage d'une femme sur son enfance.

Marianne reçoit une lettre d'une de ses filles adoptées. Elle va nous narrer son enfance douloureuse : famille pauvre, elle a besoin de tendresse et d'attention, la rencontre avec le voisin pervers et pédophile, ses grossesses jeunes non désirées...

Il y a des passages où elle nous raconte son passé et d'autres c'est son présent où elle affronte ses souvenirs.

Ce livre ma beaucoup bouleversée. Ce qu'on vécu ces pauvres enfants me fend le coeur j'avais qu'une envie c'était de prendre ces enfants avec moi et de les protéger contre toutes ces atrocités. Récit très bien écrit et très poignant toni maguire est et resteront mes lectures les plus poignantes que jai lue

C'est la deuxième fois que je lis ce livre et je suis toujours aussi avalée par cette histoire. Biographie de l'enfance d'un petit garçon, ce livre est plein d'émotion. J'ai apprécié le fait d'avoir vraiment toute l'histoire et la fin est vraiment complete. Ce n'est pas un coup de cœur mais un bon moment même si l'histoire n'est pas facile.

Toni Maguire est l'auteure des documents best-sellers Ne dis rien à personne, Pourquoi personne ne m'a aidée, Ils ont laissé papa revenir et Ils ont volé mon innocence (tous publiés aux éditions City). Avec Les larmes et la soie, elle signe un premier roman historique sur les travers de l'époque victorienne. Certes, l’intrigue est sordide. Il y est question de prostitution, de séquestration, de trafic d’enfants et si certains passages font froid dans le dos, ils témoignent surtout de la duplicité morale de la société victorienne.

Si les personnages sont pour beaucoup dans le roman de Toni Maguire, l’atmosphère de Londres et de ses quartiers insalubres captivent également le lecteur. Transporté dans les bas-fonds crasseux de l’East End, on y découvre avec stupeur les conditions de vie des plus misérables. C’est un portrait saisissant de réalisme que Toni Maguire offre à ses lecteurs. On y arpente les venelles sombres et mal famées, on y rencontre ce qu’il faut de filles perdues, abandonnées à leur sort, d’ivrognes et de voyous prêts à tout pour délester le chaland de ses espèces sonnants et trébuchantes. L’enquête à propos du rapt d’Emily et des autres filles purement et simplement vendues par leurs parents captive par sa noirceur et son côté scandaleux. On suit avec beaucoup d’intérêt les pérégrinations d’Agnes dans ces quartiers sombres où le danger et la mort rôdent à chaque coin de rue…

Dans un luxe de détails sordides (mais nécessaires), l’auteure laisse éclater une vérité aussi sombre que les quartiers de Londres sans lesquels son intrigue se déroule. C’est glauque, dérangeant, inquiétant, malsain et révoltant mais c’est surtout une critique implacable et véhémente à l’égard de cette société victorienne dont on ne nous dépeint souvent que le faste et les bons côtés ! La condition féminine constituant un véritable paradoxe en la puissance et la richesse de la nation britannique et la misère sociale qui prédominait alors dans le pays.

On apprend notamment que sur le plan juridique, les droits de la femme mariée s’apparentent à ceux de l’enfant mineur. La femme ne dispose pas du droit de vote. Elle ne peut ni porter plainte et ni posséder de biens propres. Cantonnée dans un rôle de mère et de maîtresse de maison, la femme du début du XIXème siècle au Royaume-Uni n’a pas le droit d’occuper un emploi (hormis dans l’enseignement), ne peut pas divorcer et peut tout à fait être jetée à la rue par son époux, à qui elle doit d’ailleurs prêter obéissance.

Toni Maguire illustre parfaitement le dogme social qui pèse sur les femmes de l’époque. On comprend, grâce à l’histoire d’Agnes, Emily et de leurs familles respectives, à quel point les femmes étaient cantonnées plus ou moins à un rôle d’« ornement social » auprès de leur époux, l’obéissance et la soumission étant alors considérées comme des qualités primordiales. Diverses réformes (auxquelles l’auteure fait référence dans son récit) seront mises en œuvre au cours du siècle et permettront de poser les premiers jalons de l’évolution vers une émancipation de la condition féminine. Malheureusement, il faudra attendre bien longtemps encore pour que les conditions de vie des plus misérables (et notamment des prostituées) s’améliorent…

Les larmes et la soie n’est pas le mélodrame que le lecteur peut s’imaginer de prime abord. C’est un roman sans apprêt, brut et percutant, qui assimile la prostitution à l’esclavage et révèle en creux l’hypocrisie de la société victorienne ainsi que la détresse de toutes celles qui ont été abusées et exploitées.
Lien : http://histoiredusoir.canalb..

Le lecteur suit le témoignage bouleversant d’une petit fille abusée par son père. A travers elle, il assiste à la passivité de sa mère. Un récit dérangeant, où le lecteur reste seul, impuissant. Il est courageux de mettre des mots sur un tel drame.Le roman se lit très vite, 4 petites heures sont suffisantes pour venir à bout des chapitres qui traînent parfois en longueur. Le dégoût est perceptible à chaque page. A ne pas mettre entre des mains trop sensibles.
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Une histoire qui m'a particulièrement bouleversée. Une sensation de gêne et de malaise à sa lecture à la hauteur des atrocités racontées. L'histoire est bien écrite. Merci pour ces émotions.