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Citations de Éric-Emmanuel Schmitt (7971)


Éric-Emmanuel Schmitt
Il n'existe pas d'humain plus légitime à habiter ici que là. Le migrant, ce n'est pas l'autre; le migrant, c'est moi hier ou moi demain. Par ses ancêtres ou par ses descendants, chacun de nous porte mille migrants en lui.

dans LA TRAVERSEE DES TEMPS -1-
PARADIS PERDUS
Deuxième partie - le déluge - chap -1-
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L'expérience est une bougie qui n'éclaire que celui qui la tient.
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Éric-Emmanuel Schmitt
Certaines émotions se révèlent si puissantes que, heureuses ou malheureuses, elles nous brisent
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Éric-Emmanuel Schmitt
Ce n'est pas parce qu'on est envahi par un sentiment amoureux qu'on est capable d'aimer
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Éric-Emmanuel Schmitt
Je cultive l’esprit d’enfance,
qui est la faculté de s’étonner,
de s’émerveiller,
de se réjouir.
En plus, l’enfant a l’humilité
de son ignorance,
il sait qu’il ne sait pas.
Et il est heureux.
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Regarde chaque jour le monde comme si c'était la première fois
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Éric-Emmanuel Schmitt
Découvrir les autres procure la meilleure façon d'arriver à soi.
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– Les snobs, ce sont des paresseux qui ne savent ni penser ni juger par eux-mêmes. Pour occuper les snobs, on a inventé la mode, le dernier cri, la nouveauté.
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Car il faut vous préciser qu'à l'époque, je souffrais d'allergie. J'étais devenu intolérant à la terre entière. Y compris à moi. Un sujet captivant pour la médecine si elle s'était penchée sur mon cas : je faisais de l'allergie universelle. Rien ne m'attirait, tout me répugnait, vivre me provoquait des démangeaisons, respirer mettait mes nerfs en pelote, regarder alentour me poussait à m'éclater la cervelle contre les murs, observer les humains me filait la nausée, subir leur conversation couvrait ma peau d'eczéma, approcher leur laideur me secouait de frissons, les fréquenter m'ôtait le souffle ; quant à les toucher, à cette seule idée, je pouvais m'évanouir.
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Quel que soit l’âge auquel on apprend la mort de ses parents, ce jour-là tue l’enfant. Devenir orphelin, c’est devenir veuf de son enfance.
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Éric-Emmanuel Schmitt
La foi, c’est le silence intérieur, pas le bruit.
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Ton amour pour elle, il est à toi. Il t'appartient. Même si elle le refuse, elle ne peut rien y changer. Elle n'en profite pas, c'est tout. Ce que tu donnes, Momo, c'est à toi pour toujours; ce que tu gardes, c'est perdu à jamais !
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Éric-Emmanuel Schmitt
Liszt stupéfie . Chopin enchante. Sa virtuosité, sitôt qu’elle apparaît, s’excuse presque de sa présence et s’interrompt.
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Je n’avais jamais noté combien l’âge nous rend libres. A vingt ans, nous sommes le produit de notre éducation, mais à quarante ans, enfin, le résultat de nos choix –si nous en avons fait.
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J'avais saisi que répéter des formules n'est rien ; seul l'effort produit des bénéfices. J'avais saisi que le bien demande plus de volonté que le mal. J'avais saisi aussi que mon corps est un navire fragile ; si je le charge de crimes, il sombre ; si je l'allège en pratiquant le détachement, la générosité, l'oubli de moi, il me mène à bon port. J'avais enfin saisi qu'auparavant je n'étais pas un homme, mais seulement un deux-pattes, faiblement poilu et doté d'un langage articulé ; l'humanité m'apparaissait au bout de la route. Elle était loin, une cible. Parviendrais-je jamais à devenir un homme ?
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Dans un rêve d’amour, tout est beau, sauf le réveil.
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– En amour, le mérite réside dans celui qui aime, pas dans celui qui est aimé.
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Je ne supporte plus Hitler.
Non seulement je le hais, comme avant, pour sa politique criminelle, pour ce qu'il est devenu, un barbare messianique persuadé d'avoir toujours raison, mais désormais je le hais aussi pour la vie qu'il m'impose depuis des mois.

J'ai hâte de le faire mourir.

Je dédierai ce livre au premier homme qui a voulu l'abattre, Georg Elser, cet Allemand simple et sans prétention qui avait compris avant tout le monde que le Führer emmenait le monde à sa perte.
Oui, je dédierai mon livre à ce « terroriste ».

Savoureux paradoxe : je rédige quatre cents pages pour faire revivre un homme et je dédie le livre à son assassin.

(Extrait du Journal de « La part de l'autre »)
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Certains cherchent leurs racines dans la terre.

Moi je les ai trouvées dans le ciel.
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L'athéisme n'impose pas une croyance mais une incroyance. Il n'assène pas la parole de Dieu et les devoirs qui nous incombent, il nous intime l'ordre de nous débrouiller.
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