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Guillemette Belleteste (Traducteur)
EAN : 9782070306138
496 pages
Gallimard (24/02/2005)
3.97/5   1036 notes
Résumé :
Ian Mc Ewan
Expiation

Sous la canicule qui frappe l'Angleterre en ce mois d'août 1935, la jeune Briony a trouvé sa vocation : elle sera romancière. Du haut de ses treize ans, elle voit dans le roman un moyen de déchiffrer le monde. Mais lorsqu'elle surprend sa grande sœur Cecilia avec Robbie, fils de domestique, sa réaction naïve aux désirs des adultes va provoquer une tragédie. Trois vies basculent et divergent, pour se recroiser cinq ans plus... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (152) Voir plus Ajouter une critique
3,97

sur 1036 notes
En Angleterre, durant l'été très chaud de 1935, Briony, jeune adolescente d'une famille aisée, interprète à tort une scène surprise entre sa grande soeur et le fils d'une employée de ses parents.

Son erreur de jugement, liée à son imagination débridée, est le début d'une logique qui provoque un drame qui marque la famille à jamais. A partir de là, tous agissent et réfléchissent pour essayer de rattraper le mal qui a été fait, ou qu'on leur a fait - jusqu'au dénouement insoupçonné qui les attend, des années plus tard, alors que la guerre est là.

Ce roman est une petite merveille qui prend son temps pour révéler une analyse admirable de la complexité psychologique de ses personnages. On sort de ce récit, indélébile, ébahi par la justesse du ton et par la virtuosité de l'écriture de Ian McEwan.
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Expiation est un roman sur la culpabilité, le mensonge et les conséquences dramatiques que celui-ci peut engendrer.
1935. La jeune Briony, rêve de devenir romancière. Elle est témoin d'une scène que la jeune fille va mal interpréter entre sa soeur ainée Cécilia et Robbie fils d'une domestique. L'imagination fertile de la jeune fille, va provoquer un drame et changer à jamais leur destinée.
McEwan installe une dramaturgie qui se renforce pour atteindre une puissance et un souffle épique remarquable.
Partagée en trois parties, McEwan livre un roman d'une grande force, l'écriture donne toute la complexité des personnages enfermés dans une logique destructrice. La première partie peu laisser croire que l'on est dans une ambiance british un peu surannée, dans un ton lent mais McEwan réussit son effet car s'installe petit à petit une angoisse suggérée.
En cela les deuxièmes et troisièmes parties sont à mon sens, les plus réussies tant l'intensité dramatique va crescendo. On garde longtemps en nous, l'amour sacrifié entre Cécilia et Robbie, tandis que Briony doit se battre avec ces démons.
Un grand roman, normal McEwan est un grand écrivain.
Joe Wright a d'ailleurs signé une très belle adaptation ciné « Reviens-moi » avec Keira Keightley et James McAvoy.
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Voici un roman au titre mystérieux qui dévoile sur sa couverture une fillette assise sur les marches brûlées de soleil d'un parc. Il n'en a pas fallu plus pour me projeter en pensée dans la campagne anglaise, au sein d'une demeure figée dans ses traditions et son mobilier.

Et bien, je n'étais pas loin de la vérité.
Campagne anglaise, oui.
Gentry anglaise, oui.
Jardin à l'anglaise, oui.
Traditions, oui.

Bien qu'en cet an de grâce 1935, ces dernières soient écornées et achèvent de consommer le changement survenu pendant et à l'issue de la Première Guerre mondiale : les filles de la maison ont coupé leurs cheveux et plongent dans la piscine, les jeunes femmes fument et vont à l'université. Sous la canicule de cet été meurtrier, Briony, une jeune personne de treize ans, semble bien gonflée de son importance. Encouragée dans sa vanité, elle décide que seul le métier d'écrivain peut mettre en lumière son extraordinaire imagination et c'est en vrai tyran qu'elle se laisse mener par elle, au point de bouleverser à jamais les destins de ses proches.

Le pitch est très loin de révéler toute la complexité psychologique très fine qui structure ce roman tel un puzzle. La première partie est un huis-clos que n'aurait pas renié la Reine du Crime, la so british Agatha Christie. C'est la partie que j'ai le plus appréciée. Il n'y a pas que la chaleur qui oppresse, l'auteur communique avec talent à ses lecteurs le malaise qu'il installe page après page entre les murs de la riche demeure dans laquelle s'agitent les domestiques et où les maîtres périssent d'oisiveté. Dans cette première partie, l'auteur suit le point de vue de tous les protagonistes ; système de narration qu'il abandonnera hélas dès la seconde partie.

On passe alors de l'atmosphère d'un thriller à celle d'un récit de guerre, témoin des drames humains sans nombre de la période. La Seconde Guerre mondiale a éclaté et l'auteur nous fait vivre la terrible retraite de Dunkerque. Le récit se concentre alors sur deux personnages et non plus sur une galerie ; c'est presque un second roman que l'on découvre, passant du crime à la quête de rédemption, pour finir par l'expiation qui donne son nom au livre.

Un beau roman construit de manière originale et qui m'aura bien embarquée malgré sa noirceur et sa violence. L'adaptation de Joe Wright (à qui l'on doit également celle d'"Orgueil et Préjugés" en 2005) ne m'a pas entièrement convaincue, bien qu'elle soit très fidèle au roman. Je n'en retiendrai que l'esthétisme des années 30 très bien rendu et le jeu délicat de Keira Knightley.


Challenge MULTI-DÉFIS 2020
Challenge BBC
Challenge Notre-Dame de Paris
Lecture commune avec Crazynath
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Ian McEwan nous entraîne dans ce roman magistral à travers les dédales de l'âme humaine.
Expiation retrace une foule de sentiments humains qui partent du désir, de l'envie, de la jalousie, à l'abominable Mal qui conduit inexorablement au titre: Expiation
En cette année 1935, un drame va se jouer, presque à mi-clos dans une famille bourgeoise anglaise. Un père , absent, haut fonctionnaire qui délaisse sa famille, sa femme Emily, névrosée, jalouse de sa soeur dont elle a toujours été l'ombre, doit s'occuper des enfants de celle-ci, l'été 1935. Deux jumeaux et leur soeur Lola
.Emily, elle, a trois enfants: deux filles: Cécilia et Briony et puis un fils.
Briony, petite dernière, adolescente , se cherche dans l'écriture, découvre la complexité de l'amour, va commettre l'irréparable. Laisser l'amoureux de sa soeur être accusé de viol sur sa cousine Lola.
Le drame est joué, il n'y a plus qu'à boire le calice jusqu'à la lie pour Briony le mensonge, le crime qu'elle vient de commettre.
Rien n'arrêtera la course du Mal fait et elle ne pourra jamais l'arrêter.
J'avoue avoir pensé au film: le ruban blanc en lisant ce livre, le mal tapi chez l'enfant, les enfants qui sont par définition innocents virtuellement.
Mais ce roman nous entraîne aussi, dans la guerre , Robbie a pu échapper à des années d' emprisonnement en s'enrolant comme soldat.
Les pages consacrées à l'exode et l'encerclement de Dunkerque sont saisissantes. On croit entendre réellement ces affreux Stuka foncer sur les civils et l'armée réduisant après leur "piqué" la vie à néant.
Là, aussi, un film m'est venu en mémoire, : Dunkerque qui raconte l'histoire de deux soldats qui tentent de fuir en Angleterre.
Au total, ce livre m'a beaucoup touché, même si mes débuts de lecture ont été un peu laborieux, un certain ennui m'a parcouru lors des cent premières pages. Ma ténacité m'a permis d'apprécier ce roman a sa juste valeur.
Un grand témoignage sur la guerre et des sentiments complexes qui peuvent mener au pire.
Un troisième film me reste à voir, celui de l'adaptation de ce roman : Reviens moi.
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Un jour d'été de 1935 voit la réunion d'une famille anglaise dans sa demeure plantureuse. Dans la chaleur étouffante, parents, enfants jeunes et adultes, cousins, invités et domestiques semblent presque figés. Mais sous cette surface lisse, les sentiments bouillonnent et une tragédie se noue…

Ian McEwan prend son temps pour brosser le décor et poser les bases de son drame : une jeune protagoniste qui découvre les vertiges de l'imagination et dont on ne sait plus si elle est naïve ou cynique (n'est-ce pas le propre de cet âge à la frontière entre enfance et adolescence ?), la précipitation chimique de désirs et frustrations inavouées et de réflexes de reproduction sociale, les mensonges qui arrangent presque tout le monde. La quatrième de couverture résume en quelques lignes les deux premiers tiers du roman, il ne se passe guère plus (ne la lisez pas si vous comptez découvrir ce roman). Page après page, on s'imprègne des lieux, on assiste à des mondanités et à des conversations apparemment anodines, on s'immisce dans les spirales de pensée des uns et des autres, retenant notre souffle en attendant que tout bascule.

Le revirement sera aussi abrupt que le chemin pour y parvenir aura été lancinant. Et nous voilà soudain cinq ans plus tard en pleine guerre mondiale. Dans le fracas des bombes et des combats décrits à longueur de pages, les enjeux du drame continuent de se révéler et ses contrecoups sont toujours palpables.

Je me suis demandé 459 pages durant où l'auteur voulait en venir en délayant autant une intrigue somme toute limpide. Puis j'ai lu l'épilogue de 25 pages qui vient éclairer l'ensemble d'une lumière inattendue. Ce dénouement qui nous interroge sur l'imagination, les pouvoirs et limites de la littérature est véritablement brillant… mais j'aurai peiné pour y parvenir.

Une fresque mélancolique et ambiguë qui récompensera les lecteurs tenaces !
Lien : http://ileauxtresors.blog/20..
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Citations et extraits (84) Voir plus Ajouter une citation
Il posa les mains sur ses épaules et rencontra la fraîcheur de sa peau nue. Lorsque leurs visages se rapprochèrent, il était si peu sûr de lui qu'il crût qu'elle allait s'enfuir, ou le gifler du plat de la main, comme dans les films. Sa bouche avait un goût de rouge à lèvres et de sel. Ils s'écartèrent, le temps d'une seconde, il la prit dans ses bras et ils échangèrent un nouveau baiser, plus confiants cette fois. Avec audace, ils se touchèrent du bout de la langue, et c'est alors qu'elle laissa échapper ce soupir de défaillance qui, il le comprit plus tard, était le signe d'une transformation. Jusque-là, le ridicule d'avoir un visage familier si près du sien avait perduré. Ils se sentaient observés par les yeux stupéfaits des enfants qu'ils avaient été. Mais le contact des langues, muscles vivants et fuyants, chair humide contre chair, et l'étrange plainte qu'il lui arracha changèrent tout. Il eut l'impression d'être pénétré, transpercé de haut en bas, de sorte que son corps s'ouvrait et qu'il fut capable de sortir de lui-même et de l'embrasser librement. Cette conscience de soi était maintenant devenue quelque chose d'impersonnel, de presque abstrait. Le gémissement qu'elle avait poussé était avide, et le rendait avide à son tour. Il la poussa brutalement dans l'angle, entre les livres. Pendant qu'ils s'embrassaient, elle tira sur ses vêtements, s'acharnant sans résultat sur sa chemise, sa ceinture. Leurs têtes roulèrent et chavirèrent l'une contre l'autre tandis que leurs baisers se faisaient plus dévorants. Elle le mordit à la joue, pas vraiment par jeu. Il s'arracha d'elle, puis revint et elle lui mordit profondément la lèvre inférieure. Il lui baisa la gorge, lui renversant la tête contre les étagères, elle le saisit par les cheveux, guidant son visage vers sa poitrine. Apres quelques tâtonnements maladroits, il trouve la pointe de son sein, petite et dure, et l'entoura de sa bouche. Le dos de Cecilia se raidit, puis frémit tout du long. Un instant, il crut qu'elle s'était évanouie. Elle lui entoura la tête de ses bras et, lorsqu'elle resserra son étreinte, il se redressa de toute sa taille, pour tenter de reprendre souffle, et l'enveloppa, lui écrasant la tête sur sa poitrine. Elle le mordit de nouveau et tira sur sa chemise. Lorsqu'ils entendirent un bouton rebondir sur le parquet avec un léger bruit, ils durent réprimer un petit sourire et détourner les yeux. Un effet comique aurait tout gâché entre eux. Elle emprisonna son téton entre ses dents ; la sensation fut insupportable. Il lui renversa le visage et, l'enserrant contre sa poitrine, lui baisa les yeux et sépara ses lèvres avec sa langue. Frappée d'impuissance, elle laissa de nouveau échapper comme un soupir de déception.
*******[...] Ils étaient au-delà du présent, en dehors du temps, sans souvenirs et sans futur. Il n'y avait plus qu'une sensation qui effaçait tout, excitante et envahissante, et le son de l'étoffe sur l'étoffe de la peau sur l'étoffe tandis que leurs membres se coulaient l'un par-dessus l'autre dans cette lutte sensuelle et sans relâche. [...] Ils s'embrassèrent de nouveau, les bras de Cecilia noués derrière la tête de Robbie. Elle lui lécha l'oreille, puis en mordilla le lobe. Accumulées, ces morsures l'aiguillonnèrent, l'enragèrent, le stimulèrent. Sous sa robe, il chercha ses fesses et les serra violemment. Les yeux dans les siens, elle allongea le bras pour ôter ses chaussures. Une agitation désordonnée s'installait à présent, recherche de boutons, de positions de jambes et de bras. Elle n'avait vraiment aucune expérience. Sans dire un mot, il guida son pied sur l'étagère la plus basse. Ils étaient gauches, mai trop oublieux d'eux-mêmes à présent pour ressentir une quelconque gêne. Lorsqu'il retroussa de nouveau la robe de soie moulante, il pensa que son expression d'incertitude reflétait la sienne. Mais il n'y avait plus que l'inévitable, et il ne leur restait plus qu'à l'atteindre.
*******[...] Elle murmura son nom avec la circonspection d'un enfant qui s'essaie à des sons distincts. Lorsqu'il énonça le sien en réponse, on aurait dit un mot nouveau - les syllabes restaient les mêmes, le sens était différent. Enfin, il prononça ces trois mots simples que nul art médiocre, nulle mauvaise foi ne réussiront jamais à déprécier tout à fait. Elle les répéta, avec exactement la même légère insistance sur le dernier mot, comme si elle était la première à les dire...
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Les répétitions gênaient aussi son sens de l’ordre. Le monde contenu qu’elle avait défini avec des lignes nettes et parfaites avaient été défiguré par les gribouillis d’autres esprits, d’autres besoins ; et le temps lui-même, si facilement divisé sur papier en actes et en scènes, s’écoulait à présent de facon incontrôlable. Sans doute qu’elle n’aurait plus Jackson jusqu’après le déjeuner. Léon et ses amis devaient arriver tôt dans la soirée, peut-être même plus tôt, et la représentation devait avoir lieu à sept heures. Et il n’y avait pas encore eu de vraie répétition et les jumeaux ne savaient pas jouer, ni même énoncer, et Lola avait volé le role qui revenait de droit à Briony, et rien ne pouvait être organisé, et il faisait chaud, ridiculement chaud. Opprimée, la jeune fille s’agita et se leva. La poussière des planches avait sali ses mains et le dos de sa robe. Perdue dans ses pensées, elle s’essuya les paumes sur le devant de sa robe tout en allant vers la fenêtre. La facon la plus simple d’impressionner Léon aurait été d’écrire pour lui une nouvelle, de la lui remettre elle-même entre les mains, et de l’observer pendant qu’il la lisait. Les lettres du titre, la couvertures illustrées, les pages reliées—dans ce mot même, elle ressentit l’attrait du format net, limité, et contrôlable qu’elle avait abandonné en décidant d’écrire une pièce. Une nouvelle était directe et simple, n’autorisant rien à s’interposer entre elle-même et son lecteur—pas d’intermédiaires avec leurs ambitions personnelles et leur incompétence, pas de pression de temps, pas de limites de ressources. Dans une nouvelle, vous n’aviez qu’à souhaiter, vous n’aviez qu’à mettre sur papier, et vous pouviez posséder le monde ; dans une pièce, vous deviez vous débrouiller avec ce qui se présentait : pas de chevaux, pas de rues de village, pas de bord de mer. Pas de rideau. Cela semblait si évident à présent qu’il était trop tard : une nouvelle était une forme de télépathie. En inscrivant des symboles
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Et bien qu'elle en fût horrifiée, ce fut une nouvelle découverte, un moment qui prenait vie, une autre première que d'inspirer de la haine à un adulte. Les enfants haïssaient en abondance, par caprice. Cela n'avait guère d'importance. Mais incarner l'objet d'une haine adulte constituait une initiation à un univers solennel, neuf. C'était une promotion.
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Enfant, Turner avait essayé une fois de se persuader qu'éviter les joints du trottoir devant la cour de récréation de son école, pour empêcher sa mère de mourir subitement, était une bêtise. Mais il n'avait jamais marché dessus et elle n'était pas morte.
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Mais qu'était-ce que la culpabilité aujourd'hui ? Elle ne valait pas grand chose. Tout le monde était coupable et personne ne l'était...
Les témoins étaient coupables eux aussi. Toute la journée, nous avons assisté à nos crimes mutuels. Vous n'avez tué personne aujourd'hui ? Mais combien en avez-vous laissé mourir aujourd'hui ?.
Ici, au fond de la cave, nous resterons discrets. Le sommeil va dissiper tout ça Briony.
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Vidéo de Ian McEwan
Rencontre avec Ian McEwan à l'occasion de la parution de son roman Leçons aux éditions Gallimard.


Ian McEwan a passé une grande partie de sa jeunesse en Extrême-Orient, en Afrique du Nord (en Libye), et en Allemagne, où son père, officier dans l'armée britannique, était envoyé. Il a fait ses études à l'université du Sussex et l'université d'East Anglia, où il a été le premier diplômé du cours d'écriture créative créé par Malcolm Bradbury. Insolite et insolente, provocatrice, hautement originale, l'oeuvre de Ian McEwan surprend par ses tours de force de concision et d'humour. L'auteur joue avec les énigmes qui sont l'essence de la narration. Tous ses romans affichent une parenté lointaine, sous forme de simulacre, avec l'énigme policière. Il a publié plusieurs nouvelles et romans pour adultes et, en 1994, le Rêveur, un recueil de nouvelles pour la jeunesse.
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13/03/2024 - Réalisation et mise en ondes Radio Radio, RR+, Radio TER
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