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Sharko & Henebelle tome 2 sur 13
EAN : 9782266162951
341 pages
Pocket (24/08/2006)
3.94/5   4763 notes
Résumé :
Imaginez...
Vous roulez en pleine nuit avec votre meilleur ami, tous feux éteints.
Devant vous, un champ d'éoliennes désert.
Soudain le choc, d'une violence inouïe. Un corps gît près de votre véhicule. À ses côtés, un sac de sport. Dedans, deux millions d'euros.
Que feriez-vous ?
Vigo et Sylvain, eux, ont choisi.
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Critiques, Analyses et Avis (505) Voir plus Ajouter une critique
3,94

sur 4763 notes
Sylvain et Vigo sont amis, collègues et compagnon des déboires économiques de leur société. En effet, suite à un remaniement, nos deux amis se retrouvent à devoir pointer au chômage. Ne retrouvant pas du travail, Sylvain et Vigo, plein de rancoeur, se rendent à leur ancien lieu de travail pour y taguer quelques injures. Une fois cette tâche terminée, ils reprennent la voiture tout feu éteint et roulent à vive allure. Et là... CHOC ! Ils ont heurté quelque chose... ou plutôt quelqu'un. Que faire ? Nos deux énergumènes ne sont pas d'accord, mais un sac contenant 2 millions d'euros règle le problème : ne rien dire et faire disparaître le corps.
Rapidement, Sylvain et Vigo découvrent que cet homme n'était pas là par hasard. Il venait apporter la rançon de sa fille enlevée. Cette dernière est retrouvée assassinée. Les monstres sont par contre bien décidés à obtenir leur argent. Vigo et Sylvain l'apprendront de manière sanglante.
Lucie Hennebelle, jeune maman et brigadier est bien décidée à traquer et mettre fin aux agissements de ce monstre. Surtout qu'une autre jeune fille diabétique vient d'être enlevée...


Relecture de cet ouvrage qui m'avait glacé le sang à sa sortie. J'avais envie de retourner dans les premières oeuvres de Thilliez afin de me remettre dans l'ambiance et voir si cela se tenait encore. La seconde lecture et le fait de connaître la trame n'enlèvent rien à la qualité du livre. Franck Thilliez maîtrise magistralement sa plume et nous offre un magma d'horreur, de suspens et de stress incroyable. 😈 Dès les premières pages, le ton est donné avec l'enlèvement de la petite. le final est tout aussi machiavélique avec une scène décisive et un enterrement en épilogue. C'est bien pensé, c'est angoissant, c'est du Thilliez.


Un thriller haletant et prenant ! C'est simple, vous ne pouvez le lâcher puisque chaque chapitre se termine avec de nouveaux éléments vous donnant envie de poursuivre votre lecture. Pas de description en longueur, pas de bla-bla inutile, Franck Thilliez sait exactement où il souhaite amener son lecteur et cela se sent. À partir d'une situation de départ assez commune comme le licenciement pour difficultés économique de deux bons hommes, le cadre bascule petit à petit de manière angoissante avec des personnages bien sous tout rapport faisant fi de leur morale et une descente en Enfers.


Si vous aimez les animaux, ce livre n'est vraiment pas fait pour vous. Si vous avez envie, de lire avant de vous endormir... ce livre est à proscrire sous risque de cauchemar !😈
Si vous avez par contre envie de lire un bon thriller, celui-ci fait partie des valeurs sûres. 😈
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Laissez-moi... reprendre... mon souffle... après une... lecture pareille...angoissante... oppressante... sombre... qui m'a laissée... inerte...

Là, j'ai envie de me refaire l'intégrale du "Petit Spirou" ou des "Sales Blagues à Toto" pour me changer les idées !

Non, non, pas que le livre m'a déçu, que nenni ! J'ai même été entraînée dans cette atmosphère d'avant Noël sans aucun problème. Il faisait froid et Thilliez nous décrit si bien le Nord de la France que je m'y serais crue. Pour peu, j'attraperais bien un rhume...

Mais l'ambiance et le climat du livre sont lourdes, glauques, sombres et on descend dans les tréfonds de la perversité humaine.

De ce roman, on pourrait tirer deux enseignements : "Bien mal acquis ne profite jamais" et "L'argent ne fait pas le bonheur"...

De Thilliez, j'avais déjà lu "Syndrome [E] et [Gataca], mais là... J'en ai perdu mon souffle par moment.

Plusieurs fois ma glotte est montée et descendue à tout vitesse et mes mains se sont crispées sur la couverture du livre. Diable, pour l'angoisse, c'est réussi.

Par contre, je soupçonne fortement les éditions Presse Pocket d'avoir enduit leur bords de page d'une substance du style "Glue 3" parce qu'il m'était impossible de lâcher l'ouvrage.

Les 150 premières pages se sont tournées d'une traite, le regard fixé sur les tas de petites lettres que l'éditeur avait tamponné comme un fou. Désolée pour ma vie sociale, mais je n'étais plus là.

Au passage, je tiens à remercier mon homme de m'avoir signalé, vendredi, que le métro était presque arrivé à notre station, sans cela, je me serais retrouvée au terminus, oubliant de descendre pour rentrer à la maison...

Ce que j'ai aimé ? le style de l'auteur efficace, l'action qui est plus que trépidante et le suspens qui m'a fait haleter comme un chien sous la canicule.

Surtout que l'auteur utile, à un moment, une scène qui se trouve aussi dans le film "Le silence des agneaux", quand Jodie Foster sonne à une porte et que l'on découvre Hannibal Lecter dans sa cave, entendant aussi la sonnette. Mais elle ne sonnait pas chez lui...

Ici, l'auteur utilisera le même procédé et il m'a fait flipper un instant. Ce ne sera pas le seul twist qu'il utilisera non plus et j'aime bien quand on me fait peur dans un livre.

J'ai adoré aussi les quelques métaphores utilisées par l'auteur, tel que "Il régnait dans l'antre de chlorophylle une atmosphère de film à carnage" ainsi que l'utilisation de mots moins courants, ce qui est toujours bons pour la culture générale.

Sans oublier le fait qu'un événement aussi banal qu'un licenciement collectif débouche sur une horreur et un carnage pareil (sorry, je ne cautionne pas le dégraissage en entreprise, mais de nos jours, vu que c'est à tour de bras qu'on vire, ça en devient presque "banal").

Si vous voulez savoir comment de "chômeur tout frais" on devient "tagueur" puis "assassin" pour terminer "serial-killer", lisez le livre.

Faites juste bien attention au prologue, il décrit une scène assez pénible du mois d'août 1987 mais cela donnera tout son sens à la suite du récit, 17 ans plus tard. Rien qu'à lui tout seul, c'est déjà une entrée en la matière de ce que vous allez découvrir.

Et que se passe-t-il dans ce roman ? Une bagatelle, pour commencer. le taguage vengeur exécuté par deux informaticiens de l'entreprise qui les a licencié. C'est le battement d'aile du papillon au Japon qui produira le raz-de-marrée aux États-Unis, comme le dit le dicton...

Sur le chemin du retour, grisé par ce coup de main réussi, encore chargé d'adrénaline, l'un d'eux décide de faire un détour par un champ d'éoliennes afin de pousser un peu sa voiture, tous feux éteints, sur une longue ligne droite déserte.

Bardaf, c'est l'accident. Les deux amis viennent de faucher un homme seul. Près du corps, une mallette contenant deux millions d'euros.

Une véritable manne tombée du ciel alors que les difficultés financières s'accumulent pour Vigo comme pour Sylvain. le cadavre est promptement embarqué, les preuves escamotées et hop, le macchabée engloutit dans la flotte !

Sauf que rien n'est jamais simple : l'homme mort apportait une rançon aux ravisseurs de sa fille. L'enfant est assassinée et la pomme de la discorde solidement installée entre Vigo et Sylvain.

Surtout, le meurtrier entend bien récupérer son argent et les enlèvements continuent.

J'ai apprécié aussi que les personnages ne soient pas des caricatures d'eux mêmes. Même notre fliquette, Lucie Henebelle, jeune maman, n'est pas un super héros, juste une femme qui aimerait enfin trouver l'affaire qui la fera monter en grade. de plus, la traque du serial killer, c'est sa drogue, elle aime ça!

J'avais découvert Lucie dans "Syndrome E" et "Gataca" et j'ai pris du plaisir à la voir enquêter dans une grosse affaire pour la première fois. Surtout que le livre m'a bien scotché.

Quelle plongée dans la perversion humaine, le tout pour de l'argent. La palme du salopard revient à Vigo. "Bien mal acquis ne profite jamais" et en plus, il vous fera commettre des horreurs.

Comment une personne saine d'esprit peut-elle en arriver à commettre des actes pareils pour de l'argent ? A se demander si son comportement n'est pas encore plus dérangeant que celui du meurtrier d'enfant.

Quand au coupable (je ne dis rien de plus), pas de gros clichés qui lui collent à la peau. Un méchant bien réussi, même.

Une fois de plus, c'est une enquête qui va s'orienter vers la science (celle de la taxidermie) et mener Lucie sur les traces des Écorchés de Fragonard et qui lui fera mettre les pieds, non pas dans le plat, mais dans le gore.

Ce caractère oppressant du livre se fera ressentir de plus en plus, au fur et à mesure que je tournais les pages (toujours enduites de Glue 3) et sur la fin, on atteint le Neuvième Cercle de l'Enfer.

L'horreur est tellement bien décrite, tellement bien suggérée, que je ne pouvais pas m'empêcher de "voir" et je vous jure que ce n'était pas beau !

L'épilogue m'a fait sourire, par contre. Peut-être pas très "réaliste", mais tellement bon, après tout ses horreurs. C'est là que "Bien mal acquis ne profite jamais" prend une fois de plus tout son sens.

Dans l'ensemble, le roman est plutôt déconseillé aux âmes sensibles...
Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Vigo et Sylvain sont amis et collègues. Informaticiens de formation, ils viennent de se faire virer et ne l'acceptent pas. En pleine nuit, ils décident de tagger les murs de leur entreprise et s'enfuient en vitesse. Pris dans leur délire, Vigo s'amuse à rouler à vive allure, tous phares éteints quand ils entendent un grand bruit. Ils se rendent vite compte qu'ils viennent de renverser quelqu'un. L'homme est mort sur le coup. Paniqués, ils décident de ne pas avertir la police et de faire disparaître le corps. D'autant plus qu'ils découvrent une mallette contenant 2 millions d'euros près du corps. Malgré quelques réticences de la part de Sylvain, les deux amis mettent le cadavre dans le coffre de la voiture pour le cacher ailleurs et décident de mettre l'argent dans un endroit secret. Ils devront maintenant cacher à leur entourage cette somme et faire semblant de rien...
De son côté, après son congé maternité, Lucie Hennebelle reprend du service au sein de la police. Contente de retrouver son poste et ses collègues, elle va très vite être plongé dans un véritable cauchemar. En effet, le corps d'une petite fille aveugle vient d'être retrouvé dans un entrepôt désert. Impeccablement mise, le tueur semble s'être tout particulièrement bien occuper d'elle. La maman, inquiète de ne plus avoir de nouvelles de son mari, informe la police que celui-ci était parti donner une rançon aux ravisseurs de sa fille. Très vite, le lien s'établit entre les deux faits. Une enquête épineuse commence alors pour Hennebelle et ses collègues qui tacheront d'éclaircir toute cette histoire...

Un premier chapitre qui donne le ton... Une petite fille enfermée, de mauvaises odeurs, des bruits étranges et tout bascule... La Bête rode... Attention où vous mettez les pieds ! La première enquête de Hennebelle augure de bons présages. Des héros attachants avec leur lot de soucis quotidiens, des Bêtes étranges au comportement effrayant, des décors plus vrais que nature, une ambiance froide, palpitante et crispante, ce polar au rythme soutenu décortique les blessures et les déviances humaines. Franck Thilliez maîtrise avec noirceur et brio l'art de nous plonger tête baissée dans ses aventures. La relève est là !

La chambre des morts... nuit blanche en prévision...
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27 ans, informaticiens au chomage,crise économique, terrils, triste, tu déambules avec ton pote, tu tagues l'entreprise qui t'a viré, tu t'enfiles des bieres et tu roules à fond, phares éteints: adrénaline pour oublier cette putain de vie.

T'es un mandarin, super prof de medecine, mais tu souffres aussi: ta fille est aveugle, 13 ans la gamine, et on vient de la kidnapper: 2 millions d'euros pour la récupérer sans contacter les flics , evidemment. Alors, tu te pointes au rendez vous, tu vois la bicoque où ta fille souffre, t'as plus quà traverser la route, tu fonces et tu te fais défoncer par un bolide et c'est fini pour toi... et pour ta fille.

T'es le kidnappeur, tu vois le toubib arriver avec ton pognon puis être réduit en compote par deux connards qui se tirent avec le fric, t'as juste le temps de repérer l'immat, tu vas les saigner ces mecs!

T'es une jeune flic de base dans un commissariat bien glauque, tu éléves seule tes deux jumelles, biberons sur biberons, mains courantes sur mains courantes, t'es crevee et tu t'emmerdes.
C'est la veille de noel, t'es de garde quand ton n+1 t'emmene vérifier des tagues illicites et puis un femme dit que son mari a disparu avec deux millions. Et pour toi aussi la vie va basculer.

Roman noir, trés noir, violent, rythmé, rebondissements succesifs, final éblouissant
a lire absolument par tous les amateurs du genre.
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Au nord, c'étaient les corons
La terre c'était le charbon
Le ciel c'était l'horizon
Les hommes des mineurs de fond …

Bienvenue dans le ch'nord pour le deuxième roman de franck Thilliez, le premier ayant pour héroïne Lucie Hennebelle.

Un roman où il est encore une fois question d'animaux ( STP arrête Franck). Une ambiance sombre, comme un dimanche pluvieux.

L'auteur nous emporte dans son univers et nous lâche pas. Ce livre se dévore...

Le suspense est à son paroxysme mais l'auteur connaît la musique et nous emmène jusque dans les tréfonds de l'âme humaine, dans ce qu'on a de plus noir en nous, c'est glaçant...Attention la bête est dans chacun d'entre nous prête à surgir.

C'est une découverte pour moi, j'ai pris un énorme plaisir à lire ce roman (grâce à vous mes amis)
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Citations et extraits (191) Voir plus Ajouter une citation
Assez d'être considérée come du jetable, un pion quelconque sur l'échiquier de la rue .
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Vigo roula l’emballage de ses croissants, le jeta au bas des marches puis observa les passants qui déviaient pour éviter le maigre obstacle. Amusante cette manière d’agir sur les courbes de vies sans le moindre effort. Là, cette femme avec son sac rouge. Hop ! Un pas de travers à cause de la boulette. Une demi-seconde dérobée à sa matinée. Une action qui allait se répercuter sur des milliers de gens, des milliards d’atomes. Elle allait croiser d’autres personnes que celles initialement prévues – prévues par qui ? –, influer inconsciemment sur leurs rythmes, leurs comportements. L’air se déplacerait d’une façon différente, les odeurs aussi, de timides molécules olfactives donneraient soudain l’envie au buraliste du coin de fumer et donc de servir un client cinq secondes plus tard. Pressé, plus nerveux, l’homme roulerait un peu plus vite au retour. Pas grand-chose, peut-être un kilomètre par heure supplémentaire. Son attitude jouerait sur une infinité de trajectoires, de comportements, qui eux-mêmes… Tellement anodin. Il croiserait les doux rebonds d’un ballon d’enfant, freinerait, mais trop tard. Appellerait la mort. Pleurs, enterrements. Suicides peut-être. Et ainsi de suite.
À l’origine ? Une boulette de papier…
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- Tu sais, j'adore les marmots, confia Norman d'une voix douce. Je crois qu'ils arrivent sur Terre tous égaux, avec un esprit pur. De nombreux passages de la Bible rapportent que les bébés naissent sans péché. Ce sont les parents qui créent des monstres. Combien de fois sommes-nous intervenus dans des familles où les maris, les mères parfois, tabassaient leurs enfants à coups de pied dans la figure ? Ces petits êtres ne demandent que le réconfort d'un sourire, la chaleur d'une main. Et que leur apportons-nous ? Nos peurs, notre haine, notre colère. Ils deviennent le miroir cassé de nos propres tourments.

- Tu veux dire que nous créons leurs vices ? Qu'ils absorbent nos défauts ?

- Bien sûr. Tu vois, ma nièce, Sophie, a quatre ans. Un jour, je la regarde s'amuser avec une araignée dans un jardin. Le minuscule insecte grimpe sur son bras et la petite rit comme seuls savent le faire les enfants. Ses gestes sont déliés, délicats, elle a déjà conscience du rapport des forces et de la fragilité des vies. D'un coup, sa mère arrive et se met à hurler, complètement hystérique. Sophie ouvre grand la bouche, ses yeux écarquillés, trahissent son incompréhension. "Que m'arrive-t'il ? Pourquoi maman hurle-t'elle ? Est-ce à cause de cette petite bête ?" La mère saisit alors une serviette, frappe sur le bras de Sophie pour en chasser l'araignée et l'écrase ensuite avec une rage inouïe, ordonnant à sa fille de ne plus jamais approcher d'araignées, que les araignées sont méchantes, dangereuses, et qu'il faut en avoir peur. Il faut en avoir peur, c'est comme ça : je crains les arignées, tu dois les craindre aussi ! Depuis ce temps, Sophie se met à pleurer à chaque fois qu'elle rencontre une fourmi, un scarabée ou une araignée...
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On dit qu'en additionnant une infinité d’événements qui découlent les uns des autres, un vol de papillon au Japon peut déclencher un cyclone aux États-Unis.
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Le moteur chauffait, la Bête bouillait, le scalpel la démangeait. Allait-elle rentrer bredouille ? Pas question ! Il fallait encore progresser ! Elle darda des regards noirs sur les passant, méprisant ces êtres amphibies qui respiraient l'haleine des pots d'échappement.

Elle s'orienta vers des rues plus étroites, à moins grande fréquentation. Attente plus longue mais risques minimisés.
Le hasard précipita une proie dans ses filets. Un beau brin de femme, fraîche et spontanée.

Caroline Boidin. Trente-deux ans, enceinte de six mois. Disparue alors qu'elle indiquait le chemin de l'hôpital à une vieille dame....
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