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EAN : 9782070148356
256 pages
Gallimard (03/03/2016)
2.96/5   90 notes
Résumé :

Quand le narrateur de ce roman – un grand avocat allemand âgé d’une soixantaine d’années – tombe par hasard sur un célèbre tableau montrant une femme nue sur un escalier, dans une galerie d’art à Sydney, il décide de ne pas prendre son vol de retour et de mener l'enquête.

Est-ce pour essayer de comprendre comment ce tableau de l’illustre Karl Schwind a atterri en Australie ou pour tenter de retrouver la femme qui a servi de modèle au peintre ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
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S'inspirant d'un tableau de Gerard Richter, Bernhard Schlink propose un roman dans lequel le tableau d'une femme nue descendant un escalier devient un prétexte dans une rencontre complexe entre trois hommes et une femme.

Veuf et sexagénaire, un avocat allemand (le narrateur), en déplacement professionnel à Sydney, reconnaît un tableau représentant une femme qu'il identifie immédiatement, et de vieux souvenirs ressurgissent. Il se remémore une affaire qu'il avait traitée au début de sa carrière, une sorte de contrat amiable entre un industriel, Peter Gutlach, qui avait fait l'acquisition de ce tableau représentant sa femme Irène, et l'artiste Karl Schwind qui a peint le tableau mais qui était devenu l'amant de son modèle. Au centre de l'histoire la femme qui descend l'escalier et en qui on peut deviner la soumission d'une femme au pouvoir de l'homme ou peut-être la séduction d'une femme qui tient un homme sous son pouvoir.

Trois hommes, trois conceptions différentes du monde et que tout oppose, la soif de pouvoir d'un Gundlach manipulateur, la suffisance et l'égoïsme de Schwind, la nostalgie de l'avocat narrateur. Quant à Irène, on sait bien peu de choses sur elle, il restera une ombre dans le passé de cette femme vieillissante et malade à qui il ne reste que peu de jours à vivre. Il eut été intéressant d'en savoir plus sur son passé afin de mieux comprendre cette femme.

Un roman surprenant qui éveille la curiosité mais qui hélas transmet peu d'émotion.
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Lors d'un voyage professionnel à Sydney, un avocat ( le narrateur) reconnaît lors d'une visite à l'Art Gallery, le tableau de Karl Schwind, La femme sur l'escalier. Il ne pensait pas retrouver un jour ce tableau qui, quarante ans plus tôt, fut l'objet d'un contrat loufoque au début de sa carrière d'avocat. Il se souvient encore de ce couple, le peintre Karl Schwind et Irène, venu à son cabinet pour se plaindre de la dégradation du tableau par le riche industriel, Peter Gundlach.
Le peintre avait représenté la femme de Gundlach, Irène, descendant nue un escalier. Celle-ci avait ensuite quitté son mari pour s'installer avec le jeune peintre.
» Un vieil homme riche fait peindre sa jeune femme par un jeune peintre, ces deux tombent amoureux et partent ensemble. Un cliché, n'est-ce pas? »
Peut-être, si cette affaire s'arrêtait là. Mais ce n'est pas l'intention de l'auteur.
Les deux hommes se querellant pour la propriété du tableau et de son modèle, Gundlach propose à l'avocat de rédiger un contrat en vertu duquel il récupère sa femme en échange du tableau. L'avocat amoureux accepte d'aider Irène à s'échapper avec le tableau. Comment diable se retrouve-t-il aujourd'hui à Sydney? Une rapide enquête permet de retrouver Irène, en situation irrégulière sur une île proche de Rock Harbour. Notre avocat, toujours amoureux de la belle qui lui a fait faux bond dans sa jeunesse, s'empresse de la rejoindre pour comprendre le passé.
Il y retrouve une femme vieillissante, affaiblie par la maladie mais toujours dynamique pour soigner les habitants de l'île et s'occuper des jeunes en détresse. Très vite, avant que son corps ne la lâche, Irène fait aussi venir sur l'île Gundbach et Schwind.
» Je veux savoir ce qui est resté. Et ce qui, à l'époque…N'étais-je réellement qu'une conquête et une muse, pour eux? Et pour moi, qu'est-ce qu'ils étaient? Je pense que j'ai dû aimer chez eux l'opiniâtreté, l'âpreté avec laquelle Peter voulait devenir toujours plus riche et plus puissant, et Karl voulait peindre le tableau parfait….Je serais déjà contente si je les reconnaissais. Et si je retrouvais en moi pourquoi je les ai aimés. Pourquoi je les ai quittés. Ma vie, je la sens comme un vase qui est tombé par terre et s'est brisé en morceaux. »
Trois hommes, trois conceptions différentes du monde. Réunis comme des « hôtes incompatibles« , maintenant devenus vieux, ils s'opposent sur la nostalgie du passé et le mouvement du monde actuel, un monde sans alternative depuis la fin de la guerre froide selon Gundlach. L'art peut-il figer ce mouvement du monde?
Schwing et Gundlach, incapables une fois de plus de tenir compte des désirs d'Irène, regrettant simplement qu'elle fut l'échec de leur vie.
» Les grandes défaites d'autrefois ont réorienté notre vie dans une direction nouvelle. Les petites ne nous changent en rien, mais elles nous suivent et nous tourmentent, petits aiguillons obstinés dans notre chair. »
Seul le narrateur est encore ému par le corps vieillissant d'Irène. Pour elle, il invente et raconte la vie qu'ils auraient pu avoir ensemble si les choses avaient été différentes. Oublier le passé et la maladie qui la ronge pour lui créer un autre avenir. Ces moments de complicité entre le narrateur et Irène sont, pour moi, les plus beaux passages de ce roman.

Ce qui démarre comme une situation un peu loufoque se concrétise ensuite en une grande histoire romanesque et lucide sur les regrets du passé, l'envol de la jeunesse et les occasions manquées. Les personnages de Gundlach et Schwind stigmatisent le monde cupide et égoïste, embourbé dans un capitalisme immobile.
Irène représente l'érotisme, le rêve de l'engagement pour une grande cause.
Seulement, comme souvent dans les livres de Bernhard Schlink, il y a une ombre dans le passé d'Irène. Entre le moment où elle fut cette jeune femme pétillante de vie, femme d'un riche industriel, muse d'un jeune peintre, puis princesse en détresse pour l'avocat narrateur et celui où on la retrouve en Robinson Crusoé altruiste sur une île australienne. Qui était cette femme au foulard et lunettes noires repérée en RDA? J'aurais aimé en savoir davantage.
Mais est-ce là la question? Ne faut-il pas voir simplement dans ce livre le regret d'un instant de jeunesse à jamais figé sur la toile d'un artiste.
Lien : https://surlaroutedejostein...
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Sixième livre de Bernhard Schlink. Sans doute un des moins convaincants.

Disons-le de suite... la femme sur l'escalier, ce n'est pas la concierge (selon l'expression consacrée), mais un modèle, une muse...

L'histoire est racontée par un brillant avocat d'affaires. Alors qu'il se balade à Sydney et dans la soixantaine bien entrenue, il voit un tableau, une femme nue descendant un escalier, et cela le projette dans le passé (première partie du livre). Il se revoit jeune et ambitieux, tombant amoureux de cette femme, sans réciprocité, laquelle est déjà l'objet d'un duel entre un riche entrepreneur et le peintre promis à un bel avenir.

Cette femme, Irène, se sert de l'avocat pour échapper à ses deux prétendants, égoïstes et exclusifs.

La deuxième partie nous ramène en Australie, au présent. L'avocat retrouve Irène sur une île. Elle est en situation illégale, mais s'en moque. C'est le moment du bilan, avec l'avocat d'abord. L'amour est toujours unilatéral. Puis avec le peintre et l'homme d'affaires qui débarquent tous les deux. L'enjeu reste "la Femme"... que ce soit Irène ou le tableau. Mais Irène mène le bal. Faire réapparaître le tableau, c'est un calcul, une stratégie, afin de faire venir ses amants et de faire ses adieux. Ce sont des moments très forts, que ce dialogues, ces rancoeurs, ces jalousies...

Rideau sur les deux anciens amants. Et la troisième partie commence. C'est la fin. Cancer du pancréas. Irène cède, affaiblie, éreintée. L'avocat va enfin pouvoir lui montrer son amour. Parce qu'elle le laisse faire. C'est aussi le moment pour lui de se remettre en question. le feu purificateur de l'incendie final est riche de symboles.

Comme le dit le personnage principal, "j'envie la jeunesse d'avoir derrière elle un passé qui est bref". C'est un des thèmes habituels de Schlink. le passé. Et comment il conditionne le présent. Mais on retrouve la violence des rapports humains. L'Allemagne est aussi bien présente, ce qu'elle était, ce qu'elle est devenue... Même à travers le combat communiste, anarchiste d'Irène qui n'est qu'effleuré. Ce sont des thèmes récurrents chez Schlink.

Qu'en penser?

Schlink a 70 ans... son écriture est froide, dépassionnée. Je pense que c'est son style. Mais cela colle bien au propos. Les colères des protagonistes sont calculées. Froides. Tactiques. Même l'amour de l'avocat est simple, routinier, pépère... Et la remise en question est lente, mais n'en est pas moins brutale. le dernier § en témoigne.

Si on ne connaissait pas Schlink, on pourrait penser qu'il donnera une suite à ce roman. Il y a de la matière. le tableau est reparti à New York, malgré tout. Irène a eu un passé militant. Elle a une fille que l'avocat a promis de retrouver. Il a soixante ans, mais semble n'avoir pas réglé ses comtpes avec le passé ni avec les deux amants d'Irène...

Schlink réinvente, en quelque sorte, le ménage à trois... en y mettant un valet, un laquais (selon les mots du peintre et de l'entrepreneur) en la personne de l'avocat, servile, amoureux. C'est une comédie de moeurs. Pour peu, on verrait débarquer Beaumarchais, ou le Théâtre des Galeries...

A titre personnel, j'ai été bluffé par la description de la maladie. Ma mère est morte d'un cancer (après en avoir combattu plusieurs) et je l'ai vue au travers d'Irène. Cette volonté d'aller de l'avant, alternant avec des moments d'abndon, de relâchement... Une certaine méchanceté aussi. Avec des moments de lumière ensuite.

Que m'a-t-il donc manqué alors? Plus de tension, plus de tripes. Une perte de contrôle. Suivre des personnes qui contrôlent tout, qui calculent, qui avancent leurs pions, rationnellement, avec mesure. Incapables de débordement, même dans leurs colères... je ne me suis pas senti impliqué, immergé. Et c'est ce que j'aime en général.
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C'est le deuxième livre que je lis de cet auteur. le premier étant " le liseur" donné avec raison sans doute comme son chef d'oeuvre. C'est avec étonnement que j'ai retrouvé dans celui ci les mêmes névroses et une grande part de la construction littéraire du premier. Ce roman est très plaisant, même s'il n'est pas tout de même de la qualité du" liseur".
Pour rappel, il s'agissait là de l'histoire d'un adolescent faisant la lecture à sa maitresse, une femme qui bien que jeune aurait presque pu être sa mère. le déroulement de l'intrigue se passait sur deux temps, les amants se retrouvant dix ans plus tard, la femme en tant qu'inculpée, et lui la défendant, avocat commis d'office, et découvrant alors tout ce qu'il ignorait sur cette femme. Une histoire ramenant l'accusée comme comparse du troisième Reich.

Le métier d'avocat, qu'a pratiqué l'auteur, est encore celui du héros de l'histoire. le voilà qui s'enflamme comme un ado pour une jeune femme représentée sur un tableau, qui est au centre d'un litige que le propriétaire a envers le peintre qui a réalisé le tableau. C'est celui ci qui lui demande de défendre ses intérêts. Sa femme, le beau modèle de l'escalier, a en effet été séduite par le peintre, et le tableau se trouve au centre des rivalités, et de la possession, réelle et symbolique.
Voilà donc trois hommes s'affrontant pour le récupérer, autant le tableau que le modèle. Ils n'ont pas le même âge, les même arguments, la même fortune. le plus vieux est riche, l'autre est un artiste qui sera mondialement reconnu, le dernier est un avocat faisant pour le mieux pour s'affirmer dans le monde des affaires au sein d'un cabinet, et jouant dissimulé.
Quant à la belle, c'est une sorte d'égérie chargée de mystère....Le jeune avocat réalisera un peu tard qu'il s'est fait berné, comme un adolescent, et que la femme lui échappe autant qu'aux deux autres hommes, semblant dévaler l'escalier symbolique du tableau bien plus qu'eux.

Comme pour le liseur, le principal se joue dans le deuxième temps du livre.
Le tableau a disparu avec la femme. Mais quand celui ci resurgit 30 ans plus tard, exposé au musée de Sydney, notre avocat saute dans un avion pour remonter la piste.
Celle qu'il retrouve a bien plus vieilli que lui-même. Elle est très malade, vit sur une ile quasi déserte, faisant office d'infirmière envers une population pauvre. Elle garde pourtant une part de son mystère, comme celui de la jeune femme du tableau, qui émerveille les foules, descendant cet escalier d'un pas léger, jeune et pleine d'avenir, figée sous le vernis, pour l'éternité des jours.

Que nous dit ce livre? Que des rencontres, même brèves peuvent être fondamentales, et que l'élan de la jeunesse, et les insatisfactions liées à une déchirure ne cicatrisent pas.
L'amour physique n'est plus à envisager maintenant. Mais pourtant dans les limites circonscrites par la maladie, et le devoir d'assistance, l'intime peut prendre le chemin du nursing, et l'amant frustré d'hier peut exceller dans le rôle de soignant.
L'amour après tout a bien des chemins de traverse, et cette relation d'aide est une confrontation avec l'ultime, une preuve inéluctable de l'oubli de soi même au profit de l'autre. Ainsi les preuves d'amour sont changeantes au cours de la vie. Ces pages sont peut être un brin irrationnelles, mais elle m'ont ému. Et la vie après tout est parfois plus invraisemblable qu'un roman.

Que font ils de ces jours crépusculaires, tout près de la mer? Ils mangent, ils boivent, ils parlent des jours anciens, comme dans une chanson de Trenet. Ce sont des jours précieux, tout près du précipice, que l'on voudrait retenir, conscient que l'on est qu'ils font partis des plus essentiels de notre vie. Les larmes sont ils de peine, ou de bonheur.?
Les intéressés peuvent ils le savoir eux mêmes?
Impossible encore de ne penser au "lecteur", ce chef d'oeuvre. L'homme de la même façon que dans ce livre amuse la femme, redevient "ce beau chevalier" dont elle le flattait trente ans plus tôt. Mais il semble bien que cette fois cela n'est plus un mensonge. Il la distrait, se rend indispensable en racontant lui aussi des fictions. Mais ce ne sont pas des fictions littéraires. Mais des hypothèses assez burlesques, pleines d'humour et de rebondissement de ce qu'aurait pu être leur vie, s'ils ne s'étaient pas quitté. Un genre littéraire qui rappelle la fiction sud américaine, avec Vargas Llosa traitant souvent des intrigues à tiroirs, ou l'imagination tire les rallonges sur le réel et l'embellit.
Toutes ces déambulations m'ont fasciné, dans la répétition de l'oeuvre première, comme si le romancier répétait le même motif sur la toile, comme ces peintres flamands qui parfois s'échinaient toute leur vie à peindre la même composition, faisant juste varier la lumière, à la recherche d'une question qui leur était propre.
Il a bien sûr des défauts en nombre. Mais l'essentiel est ailleurs, comme disait Rimbaud





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Un avocat allemand en voyage d'affaires à Sydney découvre par hasard un tableau qu'il reconnait dans une galerie: portrait d'une femme dont il fut amoureux dans sa jeunesse. le tableau avait disparu, le modèle également. Et voilà le narrateur qui décide d'ajourner son retour pour retrouver la trace de la femme sur l'escalier.
Ça commençait bien, pourtant, j'aime bien la balade au jardin botanique de Sydney. Mais c'est tout, hélas. La suite est aussi élégante qu'un immeuble en béton de feu la RDA, les personnages ne s'éloignent pas des stéréotypes, l'intrigue est prévisible de bout en bout... Après quelques chapitres, je me suis surprise à penser qu'il ne manquerait plus qu'un soupçon d'espionnage: gagné! la belle Irène fut- elle compromise avec ses lunettes noires? Pas de réponse, ce n'était qu'un cliché de plus...
Décidément, je ne n'entre pas dans le monde de Bernhard Schlink, malgré tout le talent de son traducteur, Bernard Lortholary.
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critiques presse (1)
LaPresse
27 mai 2016
Une réflexion lucide sur le sens de la vie, la culpabilité, le temps oublié que l'imagination permet de réanimer pour se réinventer et se réconcilier avec ceux qu'on a trop longtemps négligés.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
Être jeune, c'est avoir le sentiment que tout peut encore se réparer, tout ce qui est allé de travers, ce que nous avons raté, ce que nous avons fait de mal. Quand nous n'avons plus ce sentiment, quand événements et expériences deviennent irréparables, nous sommes vieux.
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"Vous avez passé le bachot à dix -sept ans,votre premier diplôme de droit à vingt et un ans et le second à vingt- trois: je n'ai encore jamais eu de candidats aussi jeune, et rarement qui fût aussi bon."

"Si vous débutez le mois prochain,vous passerez quarante- deux ans à juger autrui.
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La femme est nue, son corps est pâle,les poils pubiens et les cheveux sont blonds, la chevelure brille à la lumière d'un éclairage.Nue, pâle,blonde- sur l'arrière plan gris- vert des marchés et de murs flous-, la femme s'avance vers le spectateur avec une légèreté aerienne.
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Elle arriva le samedi. Elle toqua et, sans regarder par la fenêtre, je sus que c'était elle, je dévalai l'escalier et j'ouvris la porte.
"Je voulais juste..." Elle avait la clef à la main.
"Monte un instant. Il faut que nous parlions".
Elle monta l'escalier devant moi, d'un pas lent, et j'eus devant les yeux ses pieds nus dans des sandales ouvertes, ses orteils, ses longues jambes, ses cuisses et son derrière dans un pantalon moulant qui s'arrêtait à ses genoux. Elle entra lentement en regardant autour d'elle.
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Irène avait le sommeil agité . Lorsque je voulus arranger sa couverture, je vis que son T-shirt et sa culotte étaient trempés de sueur. Trouver une serviette et un pyjama : voila ce que je devais faire.
Je trouvai des pyjamas dans l'armoire et des serviettes aussi. Lorsque je soulevai Irène, j'ôtai son T-shirt et sa culotte et lui mis son pyjama. Entre-temps je l'essuyai, les épaules, la poitrine, le ventre, les cuisses et même ses pieds nus. Elle avait dû perdre du poids.
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La petite-fille de Bernhard Schlink et Bernard Lortholary aux éditions Gallimard https://www.lagriffenoire.com/la-petite-fille.html • le liseur de Bernhard Schlink, Bernard Lortholary aux éditions Folio https://www.lagriffenoire.com/le-liseur.html • • • Chinez & découvrez nos livres coups d'coeur dans notre librairie en ligne lagriffenoire.com • Notre chaîne Youtube : Griffenoiretv • Notre Newsletter https://www.lagriffenoire.com/?fond=n... • Vos libraires passionnés, Gérard Collard & Jean-Edgar Casel • • • #lagriffenoire #bookish #bookgeek #bookhoarder #igbooks #bookstagram #instabook #booklover #novel #lire #livres #conseillecture #editionsgallimard #editionsfolio
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