C'est résolument un conte pour adultes ou grands ados, car on y parle librement de sexualité (sans crudité ni vulgarité).
Ce n'est pas tout à fait ce à quoi je m'attendais, je pensais plutôt à une revendication du droit au poil et à la vulgarité chez la femme.
Ce conte brouille les pistes entre la mère absente et la gentille belle-mère, l'amante naïve et la mère impliquée, le père maladroit et l'amant amoureux, la fille soumise et la fille "poilue".
Il n'y a ni bon ni méchant, mais en revanche un certain pessimisme, car, quelle que soit la fin proposée (il y en a deux), les personnages s'aigrissent, enfermés qu'ils sont dans leur rôle.
Les oeuvres de
Guy Oberson soulignent le conte dans le même aspect quelque peu dérangeant.