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Jean-Pierre Pugi (Traducteur)
EAN : 9782070336913
416 pages
Gallimard (06/04/2006)
3.82/5   60 notes
Résumé :
Boston est le théâtre d'une affaire pour le moins nauséabonde de crustacés empoisonnés, impliquant pêle-mêle la mafia locale, des adeptes de heavy-métal et tout un tas de produits polluants peu recommandables, psychotropes ou non.

Heureusement, SAngamon Taylor, chimiste de génie au look grunge, écologiste engagé, pensez, il utilise un ordinateur dont les émanations sont un million de fois moins nocives que celles d'un appartement repeint de frais, est... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Un excellent roman de science-fiction excessivement bien écris

Le roman se déploie à boston et dans les environs .
La pollution est en train de devenir réellement problématique et la bio-ingénierie qui apparaît comme une solution miraculeuse ( coût de production et propreté ) ne l'est pas moins .
L'auteur fait preuve d'une très grande culture ( chimie .. histoire .. sciences politiques .. ) .

Le personnage principal existe de façon parfaite ( il est aussi sympathique que pénible d'ailleurs( lol) ).
Il est comme vivant …
Ce Boston de fiction est également une réalité tangible .

La forme est celle d'un thriller très bien fait plein de pièges et de rebondissements .
Il faut clairement du souffle et de l'endurance pour suivre le personnage principal .
L'humour est présent à chaque pages ( ironie .. satires ...comique de situation ..)

C'est un texte de science-fiction très bien documenté très abordable et drôle .
Franchement un MUST sur le thème de l'environnement et de sa protection .
C'est aussi un incontournable pour l'exploration des méandres des industries chimiques et de leurs perspectives d'avenir .

Ce roman est parfait : forme et fond . Souvent il vaut mieux aborder par l'humour le drame , car contrairement à ce que pense beaucoup de gens , cela n'enlève pas au sujet le moindre mordant ou bien la moindre gravité à la problématique .
Le génie de l'auteur est de faire une fin heureuse tout en faisant comprendre pourquoi il y a toutes les chances au contraire de se montrer pessimiste .
L'auteur nous donne ainsi comme une sorte de tragédie pessimiste , nuancée d'espoir et lucide , tout cela ensemble.

Le mieux que l'on peut envisager pour l'avenir est-il de limiter les dégâts ?
C'est la question que pose ce roman , en fournissant des billes solides pour appréhender ces questions avec autonomie du point de vue du lecteur.
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Avant toute chose, je me dois de prévenir le lecteur innocent que, même si [a:Neal Stephenson|545|Neal Stephenson|http://photo.goodreads.com/authors/1192826259p2/545.jpg] est à mon sens l'un des plus grands auteurs de Science-fiction, ce roman n'a aucunement sa place dans une collection de science-fiction, qu'elle soit éditoriale ou bibliophile. Bon, maintenant, je ne suis pas éditeur, et il y a peut-être un secret que [a:Pierre-Paul Durastanti|12534|Larry Niven|http://photo.goodreads.com/authors/1182720933p2/12534.jpg] aura la bonté de me révéler. Toujours est-il qu'on peut considérer ce roman comme un bon techno-thriller écologique, ou autre chose, mais pas comme de la SF de mon point de vue. Cette précaution prise, passons à l'avis. On suit dans ce roman les traces d'un éco-guerrier, pendant américain de nos faucheurs en liberté (1), personnage complètement rock'n'roll et chimiste à ses heures. Ce brave bonhomme a décidé un beau jour de combattre la pollution chimique à Boston, et en premier lieu les gros industriels bien gras qui marchent gaiement sur le droit environemental (parce qu'il y en a un outre-Atlantique, oui monsieur). Bien sûr, à force de chercher, on trouve, et notre héros découvre plusieurs méfaits d'importance, et a au moins une fois l'occasion de sauver le monde, face à une menace qui m'a bizarrement rappelé [b:La musique du sang|340819|Blood Music|Greg Bear|http://photo.goodreads.com/books/1173891385s/340819.jpg|2563510]. le tout se terminant dans une ambiance franchement hard-rock (2) et un bazar digne des meilleures productions de [a:Catherine Dufour|848604|Catherine Dufour|http://www.goodreads.com/images/nophoto/nophoto-U-50x66.jpg]. Vous vous en doutez, ça m'a plu. Ca m'a plu avant tout parce que je suis fan du style de l'auteur, aussi bien dans ces romans que dans son histoire de l'informatique (3). Ca m'a aussi plu car le thème du combat écologiste m'intéresse d'autant plus qu'en France, on a essentiellement droit de ce côté-là à un Asterix ridicule et à un parti … euh, comment dire … politique digne des monty pythons. Oh, et puis ça suffit non. je sui fan de Neal Stephenson, ce bouquin est de lui, il me plaît, quand bien même ca n'est pas de la SF, et la vie est belle.(1) Quoi qu'en fait non, pas du tout(2) Les anciens frassiens se souviendront que je suis particulièrement fan de ces groupes qui sautillent sur scène, juste vétus d'un pagne en peau de bête, en poussant des beuglements apocalyptiques et en faisant l'amour à leur guitare d'une façon très SM (à peu près comme le morceau de Manowar que j'écoute en ce moment).(3) In the beginning was the command line
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Très déçue par ce roman qui promettait pourtant un bon moment de lecture. Tous les éléments semblaient être au rendez vous (thriller écologique, ambiance un peu rock and roll, science fiction intelligente,...). Si je les ait bien retrouvés dans le roman, l'écriture brouillon, peu lisible, les phrases à rallonges, les descriptions....m'ont vraiment dérangées et laissé un sentiment désagréable. Je n'ai donc pu entrer réellement dans le roman à aucun moment et j'ai été vraiment soulagée de le terminer. Mon gros flop de l'année jusqu'à présent....
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Taylor, un chimiste employé par le groupe d'extrémistes environnementaux (GEE) refile des migraines aux pollueurs de Boston. Son travail est de « terroriser » les usines qui déversent des cochonneries dans le port. Son arme à lui, c'est la mauvaise publicité ou encore la méthode de l'arroseur arrosé. Il n'hésite pas par exemple à boucher les évacuations d' »eaux usées » avec du ciment pour créer des inondations pollueuses et pestilentielles à l'intérieur de l'usine en question.

Là où ca va se corser c'est le jour ou Sangamon Taylor découvre un grand nombre de PCB dans l'eau du port. Cet eco-guerrier va partir en guerre et va surtout devenir l'homme à abattre. Un peu comme dans un polar, la notion de complot est le fil conducteur de cette histoire.

Zodiac est un livre fort documenté du côté scientifique et technologique avec, ce qui ne gâche rien, une grande part d'humour et de sarcasme. J'ai quand même eu un peu de mal au début à savoir où Stephenson voulait m'emmener (même si rien que pour le narcissisme exacerbé du narrateur Zodiac vaut le détour).

Greenpeace en prend plein pour son grade ainsi que le duo politico-industriel travaillant main dans la main vers plus de profit. Il est effrayant de voir que plus de 20 ans après sa sortie, les problèmes environnementaux abordés n'ont pas changé.
Pour en discuter, c'est par ici :
Lien : http://www.valunivers.fr/201..
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Une lecture très plaisante et un récit drôle et intelligent (attention, il faut rester concentré pour suivre). le héros est plein de ressources ; pas toujours sympa, comme il le reconnaît lui-même, mais on l'aime quand même. C'est un partisan de l'écologie non-violente à l'humour noir qui préfère toujours utiliser ses neurones plutôt que ses biscoteaux pour trouver des solutions à des problèmes d'envergure. Un peu hypocondriaque, mais il ne manque pas de courage et l'auteur a dû vraiment se creuser la cervelle pour trouver toutes ces idées !
Bon, ça a été écrit il y a quelques décennies, et du coup, la perception des femmes et des minorités a peut-être légèrement évolué depuis, mais rien de trop choquant. Je recommande !
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
"En condamnant le diffuseur placé à l'extrémité de cette conduite, les inconscients du GIE prennent le risque de la faire éclater quelque part par ici...", il désigna un quartier résidentiel, "ce qui répandra son contenu dans le sol. Voilà qui indique clairement quelle importance ils accordent à la population de Blue Kills. Ce qu'ils sont, purement et simplement, c'est...
- Ce qu'il veut dire", hurlai-je en me dressant derrière lui avec un saladier à bout de bras, "c'est que cette conduite...", je montrai la carte, "qui transporte des tonnes de déchets toxiques sous les habitations, est si fragile, de si mauvaise qualité et si mal entretenue qu'elle est moins résistante qu'un bouchon improvisé pour la circonstance avec un joint de W.C. et un bol à salade."

Je le vis se dégonfler, sans oser se retourner vers moi.
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-Ma mission consiste à expliquer des trucs techniques au pékin moyen ,d'accord ? Le pékin en question a pu apprendre par cœur le règlement de la ligue nationale de football ,mais il ignore ce que sont les PCB et il ne saurait pas différencier un microgramme d'un cunilingus.
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-Amusez-vous bien,S.T ."
C'est toujours en ces termes qu'elle me dit au revoir et elle se fait des idées bizarres sur mes activités .
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Ma mission consiste à expliquer des trucs techniques au pékin moyen, d'accord ? Le pékin en question a pu apprendre par coeur le règlement de la Ligue nationale de football, mais il ignore ce que sont les PCB et il ne saurait pas différencier un microgramme d'un cunnilingus.
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Les atomes, c'est comme les humains. Plus ils sont nombreux, moins ce qui va se passer est prévisible.
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Videos de Neal Stephenson (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Neal Stephenson
Created by the world's leading paper engineer and art director, Gérard Lo Monaco, 'A Train Journey' is a beautifully layered, pop-up celebration of trains.
The book begins in 1829 with Robert Stephenson's ‘Rocket' locomotive, the most advanced of its day, which operated on the Liverpool and Manchester Railway. The journey then hits the heights with Manhattan's elevated railroad: see the trains buzzing and alive among 1900 New York's distinctive high-rises! Skipping forward to the 1920s, marvel at what was the most powerful locomotive on the London and North Eastern Railway: the ‘Flying Scotsman', which provided a non-stop daily service from London to Edinburgh. Readers will then encounter the glamour of the 1930s and 40s on the celebrated Orient Express as it travels between Paris and Istanbul. Finally, readers are taken on a sprint to the present to see Japan's Shinkansen ‘Bullet' and China's CHR 400 high-speed intercity trains, travelling at an impressive 320 km/hr.
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