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3,33

sur 519 notes
Et mince ! La fan absolue d'Olivier Adam que je suis ressort hyper déçue de cette lecture... Mais que s'est-il passé ? Est-ce moi qui me lasse ou l'auteur qui s'encroûte ?
Car c'est un peu là le souci : nous revoilà en compagnie d'un écrivain raté, père à la manque, sa femme le trompe, au boulot c'est bof bof, une soeur inconnue débarque et lui apprend les infidélités de son père, des fachos s'en prennent à sa femme, son meilleur ami est mort, plus personne ne l'aime, il regrette Paris, où il regrettait la Bretagne... Bref, ça fait beaucoup pour un seul homme ! Car même s'il est évident que la vie est plus souvent une tartine de m**** que de confiture, là ça fait quand même une sacrée couche ! On dirait que l'auteur a voulu tout mettre, ne rien oublier des sujets "d'actualité", au risque finalement de tomber dans le catalogue des téléfilms gnangnans de certaines chaînes.
Je me suis assez copieusement ennuyée, je n'ai pas retrouvé le style d'Olivier Adam, ici c'est fade, plat, bourré de dialogues insipides et de poncifs interminables...
Après son précédent roman que j'avais trouvé mou du genou, cette fois c'est clair le divorce est prononcé !
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« La maturité, telle que je la concevais, consistait à reconnaître e qu'il pouvait y avoir de bizarre ou de douloureux dans l'existence, à admettre qu'on ne pouvait plus rien y faire, et à aller de l'avant en prenant le meilleur de la vie. » Richard Ford, Un week-end dans le Michigan

Paul Lerner, la quarantaine passée, écrivain social, personnage attachant, le double fictionnel de l'auteur, raconte son retour en Bretagne, alors que ses livres ne se vendent plus et que vivre à Paris n'est plus dans ses moyen.

« La vérité c'est qu'il n'avait jamais rien compris à cette vie. Et qu'il avait toujours été incapable de s'y mouvoir »

Une vie au calme, en apparence seulement, car les "emmerdes" ne tardent pas à s'enchaîner, les problèmes à s'accumuler et sa famille à exploser... Une épouse volage, une ado perturbée qui part en vrille, une femme qui le poursuit mystérieusement, un manque d'inspiration...

Un jour où l'autre on « en conclut que la vie [est] un sacré sac de noeuds, un putain de sport de rue [...] - Sûr, c'est pas du badminton. »

Mais Paul ne se laisse pas démonter et essaie de trouver des solutions pour sortir la tête de l'eau. « II était temps que ça cesse. Il avait quarante-cinq ans, merde. Il allait bien devoir un jour sortir de l'adolescence, arrêter de se défausser, de fuir, de se protéger. C'était ça, la vie. Des emmerdes, des deuils, des amitiés brisées, des secrets, des mensonges, des enfants qui partaient en vrille, des pépins de santé, des hauts, des has, le grand manège, du grand n'importe quoi. Et il fallait s'en contenter. La regarder bien en face, telle qu'elle était, et s'y mouvoir debout. »

Une vie de bobo type, votant à gauche, se targuant d'être ouvert sur le monde, tolérant, éco-citoyen dans la mesure du possible, honnissant la Manif pour tous et les replis identitaires, s'inquiétant de la montée du FN et du rejet des étrangers.

Paul témoin de sa vie personnelle qui déraille mais également témoin des tensions de notre époque,des crises économiques et sociales et notamment des tensions entre économie et écologie, de l' opposition entre le microcosme parisien et le reste de la France.

Très bien écrit, des mots justes teintés d'humour et d'autodérision.

Merci à Yves Grannonio, libraire à la Librairie du Château, Brie-Comte-Robert ; une nouvelle fois, ce fut une excellente pioche !

Une belle et étonnante partie à ne pas rater !
Lien : https://seriallectrice.blogs..
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On retrouve Paul dans ce dernier opus d'Olivier Adam. J'avoue que j'avais hâte de retrouver ce personnage si angoissé mais empli d'amour pour sa famille.

Dans cette partie de badminton, ce père de famille va devoir affronter différentes situations, qui vont mettre à mal encore une fois sa vie qu'il voudrait la plus tranquille, déjà qu'il angoisse pour un rien et somatise tous ses soucis.

Olivier Adam aborde donc des situations intra-familiales (tromperie, crise d'adolescence, fugue) mais également et comme toujours les conflits sociétaux (divorce et garde d'enfants, écologie vs création d'emploi, microcosme bobo-littéraire vs province classe moyenne, la gestion des migrants et la montée des extrêmes).
Tous ces sujets chers à l'auteur et auxquels on s'attend lorsqu'on ouvre un de ses livres.

Encore une fois, on apprécie ses descriptions : du bleu du ciel et de la mer bretonne, des paysages venteux, mais surtout cette description introspective des sentiments qui nous bouleverse, de nos dilemmes internes, ... cette angoisse qui monte lorsqu'on croit déjà avec touché le fond.
Ce personnage peut paraître pathétique parfois, à se lamenter sur soi-même, obnubilé par ses livres qui ne se vendent plus, ses atermoiements sur ses parents et son frère mais malgré tout il est touchant. Prêt à tout pour garder son noyau familial intact, prêt à fermer les yeux, à céder à son ado quelques heures escapades.

Certes, il y a parfois quelques redites qui ne sont pas nécessaires, mais je passe outre, parce que je pardonne tout à cet excellent écrivain, j'attends donc le prochain avec joie et en attendant je poursuivrai avec ses autres livres que je n'ai pas encore lu.
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Excellent.
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J'ai beaucoup lu Olivier Adam, découvert à la sortie du film Je vais bien, ne t'en fais pas. Mais je l'ai beaucoup lu trop à la suite, et vaincue par trop de ressemblances dans les misères et tristesses de ses personnages, j'ai voulu prendre le large. Je pense qu'il m'a menée loin le large car les derniers livres lus le coeur régulier et Falaises, c'était il y a plus de cinq ans.
Et donc cinq ans après, je reçois une partie de badminton.
L'histoire des déboires d'un écrivain.
Je me dis que c'est malin. Qu'ils s'appellent Amélie Nothomb, Delphine de Vigan ou autres, je n'ai jamais accroché aux biofictions de lécrivain en perte de vitesse.
Je me dis qu'il a changé aussi un peu Olivier Adam.
Le livre est bien épais.
Et ! Oh ! Il y est même résolument optimiste.

Alors je ne vais pas vous mentir, j'ai eu du mal avec cette histoire que je trouvais pleine de longueur, langueur, et un diable passéisme du personnage principal, Paul,qui n'affronte rien, se ramasse les coups à la pelle sans vouloir comprendre et expliquer.
Et puis, malgré tout, une fois le premier tiers passé, j'ai joué la partie comme Paul, n'attendant rien, me laissant juste porter par l'écriture de l'auteur, et les aventures plus ou moins abracanavrantes de sa plume, et c'est passé beaucoup plus mieux bien (oui pour les grincheux de la langue, mes expressions pourrites sont voulues, vou-lues) et surtout bien plus vite.

Je continue de penser que pour des retrouvailles avec l'écrivain, ce n'était sans doute pas le bon bouquin. Mais J'ai aussi compris, un peu, la philosophe de Paul. Tout à un autre goût quand on en attend rien.

[Masse Critique]
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Depuis la rentrée littéraire de septembre, il était partout.
Plateaux TV, radio, presse écrite : partout Olivier Adam, partout sa mèche rebelle, sa barbe de trois jours et son regard d'acier.

Est-ce cette exposition médiatique qui m'a décidé ? A moins que ce ne soit le ton un peu désabusé du bonhomme - que j'ai d'ailleurs trouvé sympathique - ou le titre intrigant de son dernier roman, ou encore les avis plutôt positifs que j'ai pu lire ici même ? Mystère.
Toujours est-il que je me suis enfin décidé à faire la connaissance d'Olivier Adam, ou plutôt celle de Paul, son double fictionnel (ce qui, si j'ai bien tout compris, revient à peu près au même).
J'ai rencontré un personnage vaguement dépressif mais néanmoins attachant, et je me suis rapidement pris d'affection pour ce quadra un peu blasé, désarçonné, fatigué d'être lui, qui jadis connut son heure de gloire en signant quelques romans à succès, mais dont la carrière d'écrivain est aujourd'hui au point mort. Dur alors de faire le deuil d'une notoriété enfuie !

Après quelques fastueuses années parisiennes, le voilà qui revient piteusement avec femme et enfants s'installer en Bretagne (amis bretons, pardon !)
Horizons bouchés, inspiration en berne, petites piges dans le canard local : c'est le retour à la case départ et à l'anonymat. Seul. Son père vient de mourir, ses copains ne donnent plus de nouvelles et pour noircir encore la tableau, la femme de Paul lui réserve une bien mauvaise surprise et sa fille en pleine crise d'ado lui en fait voir de toutes les couleurs.
Les amis et les amours, c'est donc niet, mais pour ce qui est des emmerdes, Paul est largement servi ! D'où le moral dans les chaussettes, les nombreux verres de whisky sur la musique de Leonard Cohen et la tonalité passablement cafardeuse du roman.

Je me suis renseigné, il paraît que cette grisaille uniforme est la marque du fabrique du sieur Adam, l'expert du "feel-bad book".
Il paraît même que sa mélancolie chronique et sa propension à radoter sans cesse les mêmes variations plus ou moins autobiographiques sur les mêmes thématiques moroses (héros à la dérive, en perte de repères, mal-être et quête douloureuse de reconnaissance, inadaptation sociale, cellule familiale en crise...) a fini par lasser quelques-uns de ses lecteurs les plus assidus.
Ce ne fut pas mon cas, moi le néophyte qui ressors plutôt conquis par cette première rencontre, et qui n'ai eu aucun mal à me laisser porter par une écriture agréable et maîtrisée, teintée parfois d'ironie et de second degré.

Olivier Adam fait preuve d'un réel talent pour nous décrire le quotidien, dans ce qu'il a parfois de plus maussade, et dresse un tableau assez déprimant (et parfois un peu caricatural) d'une "France périphérique" bien terne qui tourne au ralenti si loin de la capitale...
Il mêle enfin à son récit des faits de société et d'actualités récents (questions environnementales, problématique des migrants, Pénélope Fillon, Charlie Hebdo et Notre Dame des Landes...), sans oublier d'évoquer le monde de l'édition et du cinéma, que Paul et Olivier connaissent si bien. Dommage que leur vision commune de la littérature semble se limiter au nombre de ventes et de couvertures de magazines...

Pas de quoi pour autant gâcher mon plaisir : voilà une partie de badminton très réussie, à la fois sensible et enlevée. Sous les mots (maux ?) de Paul affleurent bien sûr ceux d'Olivier Adam, lui qui déclare d'ailleurs volontiers : "je réutilise tout ce qui m'arrive d'une manière ou d'une autre. Tout ce qui me donne de la matière pour alimenter ma trame romanesque est bon à prendre".
Prenez donc, Olivier, prenez et je continuerai à vous lire !
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Hormis pour les fans absolus d'Olivier Adam, Chanson de la ville silencieuse, son avant-dernier roman, constituait un pas de côté un brin décevant. Il fallait bien qu'il revienne à son double littéraire, Paul, pour que la machine reparte de nouveau même si les ingrédients sont connus. D'ailleurs, l'impression laissée par Une partie de badminton est celle d'un livre écrit à la première personne, alors que ce n'est pas le cas, où le personnage principal ressemble beaucoup à l'auteur, et il ne s'en cache pas dans ses interviews, avec l'humour, l'auto-dérision, la lucidité plaintive et l'attention au monde qui le caractérise. Une partie de badminton évoque beaucoup les romans de Jean-Paul Dubois et Philippe Djian, deux écrivains cités dans le livre, ce qui n'est pas désagréable ni gênant, à partir du moment où Adam conserve son style propre dans un enchaînement de situations qu'il a voulu plus nombreuses que d'habitude, désireux qu'il était de donner plus de densité à sa trame romanesque. Et c'est réussi, avec un héros fort cabossé, "retiré" su la Côte d'Emeraude, en proie à de gros soucis familiaux, professionnels et accessoirement physiques. Paul n'est pas un égocentrique forcené mais son côté spectateur et un peu lâche nous ressemble et nous concerne au premier chef, ayant au moins le mérite de faire preuve de clairvoyance dans le tombereau de malheurs qui s'abattent sur lui. Une partie de badminton, avec son côté désenchanté, où chacun fait ce qu'il peut avec ce qu'il a, capte avec brio l'air du temps et celui de la mer. Il est assurément l'un des meilleurs romans d'Olivier Adam depuis longtemps, et tout simplement l'un des plus nourrissants de la dernière rentrée littéraire.
Lien : https://cin-phile-m-----tait..
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« Ses trois derniers livres n'avaient emballé ni la presse, ni les lecteurs. Il était passé de mode. Ou il avait écrit de mauvais romans. En matière de littérature, le succès, l'échec, tout cela lui semblait relever en partie du malentendu, de l'air du temps ou des circonstances. de la chance il en avait eu très tôt, et par paquets entiers. Elle avait fini par le quitter, voilà tout. »
Ainsi s'exprime Paul Lerner, double littéraire très fictif d'Olivier Adam, déjà croisé dans plusieurs romans, avec sa compagne Sarah et leurs enfants Manon et Clément. C'est la lose pour Paul, après plusieurs années passées à Saint-Malo il a convaincu (facilement, on le verra) sa petite famille de la nécessité d'un retour à Paris (là où « tout » se passe versus la désolation du bord de mer hivernal (mais surtout son désert culturel) (image frappante de sa prise de conscience, d'ailleurs, « on n'a pas soixante-dix ans, merde »)) mais il y ont brûlé la chandelle par les deux bouts. Trop cher, trop de sollicitations, et le succès qui se dérobe pour Paul. Bref, les voilà revenus la queue entre les jambes, exilés de l'autre côté de l'eau, même plus les moyens de se loger à Saint-Malo. le maire lui a obtenu un poste de journaliste local, Sarah a pu avoir une mutation, Clément à dix ans est heureux partout mais Manon, adolescente, vit très mal cet exil. Paris lui manque atrocement. Paul n'est pas heureux mais Paul n'est jamais heureux et n'a toujours pas fait ce travail sur lui-même qui lui permettrait peut-être de comprendre pourquoi. Non, lui, il préfère constater, se trouver incompréhensible et puis se dire oh allez, après tout hein. Avec un petit whisky et un cigarillo, de préférence (seul passage que je n'ai pas aimé, tiens, la piteuse défense du fait de fumer. le ridicule n'est pas dans la cigarette électronique, non…).

« Comme toujours il redoutait la confrontation, d'avoir à hausser le ton, d'en faire trop ou pas assez. Comme toujours et face à n'importe quelle situation, il n'avait aucune idée de la façon dont il lui fallait agir. Et dire que pendant des années il avait prétendu comprendre quelque chose aux relations humaines, aux sentiments, au point d'en faire des livres qui avaient l'ambition d'éclairer son prochain. Quelle imposture. La vérité, c'est qu'il n'avait jamais rien compris à cette vie. Et qu'il avait toujours été incapable de s'y mouvoir. »
Et puis les choses s'emballent, Sarah ment sur son emploi du temps, Manon fugue pour retourner à Paris, une femme semble le suivre de près, un de ses articles ne va pas du tout plaire au maire, Paul ne va plus avoir beaucoup de temps pour pleurer sur son sort…

Enfin un roman d'Olivier Adam qui me surprend ! le ton, en premier lieu, qui flirte avec la farce (c'est discret, hein, pas de franche rigolade, mais), qui a des accents de Philippe Djian, on visualise ce grand dadais de Zorg, un peu, une ambiance, comme ça, la manière dont le vrai se mêle au faux (bien malin qui pourrait trier d'ailleurs), et puis le tournant dramatique qui déboule sans qu'on l'attende (en tout cas moi je ne l'attendais pas) et qui apporte un élément de vrai suspens qui a conquis toute mon attention. L'épilogue, aussi, apaisé, esprit de Noël, tout ça, différent. L'ensemble est entraînant, intéressant, sent bon l'iode et le vent cinglant, même si tout n'est pas parfait, loin de là. Pas mal de redites (certaines pas huilées), un peu trop de poncifs, mais c'est bien mené, ça touche et on apprécie, au passage, l'espèce d'hommage rendu à Kad Merad via son avatar de Castro. Beaucoup aimé !
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Mon premier roman de l'auteur est donc une jolie surprise.
Le narrateur se raconte, sans aucune suffisance mais beaucoup de dérision. Il raconte sa vie, ses questionnements d'auteur, sa famille et ses échecs.
Il y a des longueurs qui concrétisent son propre ennui.
Un bon moment de lecture
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Olivier Adam maîtrise l'art d'utiliser les mêmes ingrédients pour concocter de savoureuses recettes. Toujours iodées. Comme souvent son héros (un double de l'auteur ?) se nomme Paul Lerner et est écrivain. Paul a grandi en banlieue parisienne, il a un frère avec qui il ne s'entend pas. Il est en couple avec Sarah et ils ont deux enfants, Manon et Clément. Après quelques années à Paris, ils ont dû renoncer à un train de vie trépidant mais onéreux pour retourner à leur « port d'attache », la région de St Malo. Comme souvent, Paul est en prise avec des problèmes professionnels, de couple, familiaux, existentiels. Problèmes qui s'additionnent, s'entremêlent au fil des pages pour former un écheveau de tensions contre lesquelles il se débat comme il le peut.

Pourquoi ce titre ?
Pendant toute la lecture je me suis interrogée sur le choix du titre, paroles d'une chanson d'Alain Chamfort. La partie de badminton est-elle une expression imagée de la vie ? On s'essouffle à se renvoyer le volant, objet léger qui peut être le jouet d'une bourrasque de vent et que l'on s'évertue à ne jamais laisser toucher le sol.

Les romans d'Olivier Adam ne sont pas unanimement salués par la critique. On lui reproche ses névroses, son univers sombre et dépressif, ses redites. Pour ma part je suis sensible à sa plume, qui sait si justement et finement retranscrire les sentiments et les émotions.
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