Le Cycle de Fondation, tome 2 : Fondation et Empire

Il existe des oeuvres qui nous font voyager dans un autre monde. Cette suite continue sur sa lancée et délivre les fondations d'une épopée magistrale. Une affluence de personnages, de lieux, de courants, de réflexion nous entraîne toujours plus loin aux confins de l'espace. Je me suis donc délecté et laissé transporter à des parsecs de mon canapé. Et j'ai été très surpris à la fin de ce livre, où l'onomatopée « oh » s'échappa de moi par mégarde…

La fondation, désormais dominée par les marchands, continue à déjouer les crises Seldon. Mais un jour, un redoutable adversaire semble remettre en cause les lois de la psychohistoire et menace de conquérir la fondation. Parmi les résistants, ce sont Toran et son épouse, Bayta, qui sont à l'honneur dans ce tome, à la fin duquel un enjeu majeur apparaît, trouver la seconde fondation.
Toujours aussi bien écrit, dans un style sans fioritures, ce deuxième tome est captivant.

Je poursuis ma lecture de l'intégrale de "Fondation" avec cette deuxième partie dans laquelle l'empire commence à s'effondrer, comme l'avait prévu le psychohistorien Harry Seldon. La Fondation qu'il avait créée quelques siècles plus tôt pour raccourcir l'ère de barbarie qui devait s'en suivre s'est bien développée, mais un ennemi imprévu, Le Mulet, conquiert peu à peu la galaxie et menace la Fondation.

Après un premier tome introductif un peu décousu, les évènements s'enchaînent plus vite, l'histoire étant concentrée sur quelques personnages et évènements. Si les chapitres font parfois encore un peu penser à des nouvelles, elles offrent au final un récit bien construit et de plus en plus prenant.

Le style et surtout les technologies apparaissent toujours aussi désuets (tout est atomique… mais les messages sont transmis sur papier et les calculs se font à la machine à calculer), mais cette saga est décidément d'une ambition assez folle dans l'espace comme dans le temps.

Le second tome se déroule directement dans la génération qui suit la fin du tome 1. On a d'abord l'impression qu'on pourrait tomber dans une continuité un peu lassante, mais l'intrigue principale est intéressante et finalement bien renouvelée. Un personnage féminin fait enfin son apparition !

Quand on commence le cycle on ne peut plus s'arrêter !

Génial.... comme le 1

Le deuxième tome du cycle Fondation se déroule plusieurs générations après la fin du premier.
Le plan Seldon se poursuit.
Mais comme tout plan dans la vie, même si tout est calculé et mis en place pour un futur lointain, n'importe quel imprévu peut survenir dans le présent et tout chambouler.

Avec ce volume, nous faisons plusieurs nouveaux bonds dans le temps. Pour commencer, nous rencontrerons le général Bel Riose, Ducem Barr, Lathan Devers et l'empereur du moment. Quelques décennies plus tard, nous voyagerons en compagnie de Bayta et Toran, accompagnés d'un étrange personnage. le déclin de l'Empire se poursuit, la Fondation est convaincue de survivre à toutes les attaques et se laisse ronger par la corruption. Il va falloir aller chercher des solutions ailleurs... vers la Seconde Fondation.
J'ai nettement moins aimé ce tome-ci que les précédents. On ne peut pas dire que je me suis ennuyée mais j'ai été moins captivée par l'histoire. J'espère que l'intrigue reprendra un peu de vigueur dans le volume suivant car j'étais déçue de ne pas autant frémir qu'avec les autres livres. On verra.

Challenge XXème siècle 2023

À peine commencé que je l'ai terminé… le cycle de Fondation a un sacré pouvoir hypnotique. J'ai rarement lu d'histoire aussi brillamment construite.

Bien qu'il y ait tout un tas de personnages qui se succèdent, je trouve ce choix parfait car ils concourt au sentiment que l'humain est peu de chose face à la grande Histoire, même s'il laisse une marque, influence le cours des événements, ou jouit d'une popularité qui rayonne à travers le temps, il n'est que la petite partie d'un tout, sans en être au centre.

Les intrigues et conflits politiques sont tout aussi palpitants dans ce second tome que dans le premier. Il me tarde de lire la suite car arrivé à ce stade, tout un tas de théories nous viennent en tête !

Le premier livre du cycle "Fondation" est composé de cinq nouvelles, dont quatre publiées individuellement entre 1942 et 1944. Ne vous laissez pas abuser par ces dates. le roman n'est en rien daté et se lit encore aujourd'hui avec bonheur. C'est donc un classique, une oeuvre qui peut plaire à bien des générations. Elle est au départ clairement inspirée par les historiens et sociologues de son temps. Dans un empire galactique qui comprend un million de mondes habités, tous peuplés exclusivement par des humains (pour comprendre pourquoi, lire un autre roman d'Asimov, "La fin de l'éternité") ,Trantor, un monde capitale qui ne constitue plus qu'une gigantesque cité, dicte sa loi à tous. Un universitaire qui y réside, Hari Sheldon, développe une nouvelle science: la psychohistoire, qui permet, grâce à la loi des grands nombres, de prévoir le devenir historique de l'humanité. A sa surprise, ses équations prédisent la chute de l'empire et une période de sauvagerie de trente mille ans. Ses travaux inquiètent le pouvoir qui le met en accusation, sans savoir que le scientifique a prévu cette action et va se servir de son procès pour obtenir ce qu'il veut: une chance de raccourcir cette longue période de décadence à un millier d'années.