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EAN : 9782379040030
170 pages
prem'édit (29/04/2018)
3.5/5   15 notes
Résumé :
« Je me sens bien, animé d’un sentiment de plénitude. Les yeux plissés en guise de protection solaire, je respire profondément, hyperventilé, et tout un tas de fictions et scenarii me pénètrent, me traversent, se bousculent. L’inspiration revient comme un cheval au galop, à la vitesse de la marée montante. Je médite. Je somnole. Je m’évade, néo adepte de contemplation. Je platonise. La journée a fusé, si j’en crois le ciel qui commence à rosir, formant des halos ent... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Tout d'abord un grand merci à Léonnic Asurgi pour m'avoir proposé son roman . Attirée par l'idée de partir au large de la Pointe du Raz direction le phare de la Vieille je ne pouvais qu'accepter...
Une histoire surprenante" aux confins de l'irréalité "comme l'annonce la présentation de l'ouvrage. Ronan est un être fragilisé traumatisé par un grave accident de voiture, Lui en est sorti indemne mais pas son meilleur ami Tristan , de plus l'inspiration ne vient plus , la page reste blanche !! Il a beau se faire aider par un psy atypique, son état dépressif ne s'améliore pas jusqu'au jour où ....
Je vous laisse découvrir par vous-même la suite de cette odyssée qui vous apportera son lot de surprises et de rebondissements.
Côté positif: un scénario original mené tambour battant. Côté négatif : l'abus jusqu'à l'outrance de jeux de mots dont la légèreté n'est pas la qualité première. L' écriture au style parfois ampoulé et tarabiscoté ne facilite pas l'adhésion, une écriture sans doute adaptée à la personnalité du narrateur mais pas à lcelle d'une simple lectrice.
Quelques bons passages quand le breton égratigne le breton appréciés par la bretonne que je suis .
Léonnic Asurgi nous offre ici un roman qui à l'évidence sort des sentiers battus , où nous mènera t'il la prochaine fois ?
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Encore une lecture d'un livre reçu en service de presse, le deuxième consécutif par l'intermédiaire de la plateforme Simplement.pro, après La Symétrie de l'Effet dont je parlais en fin de semaine dernière. C'est l'auteur qui m'a contacté sur le site pour me proposer de découvrir son roman. Je n'accepte pas toutes les sollicitations, j'essaye de ne pas m'éparpiller, je préfère plutôt me concentrer sur les oeuvres susceptibles de m'intéresser mais aussi garder du temps pour mes lectures hors service de presse, les livres que j'ai achetés et prévus de lire indépendamment des sites comme Simplement.pro ou NetGalley.

Dans le cas de ce roman Un secret halo de rose, le synopsis m'a intrigué et m'a donné envie d'accepter cette lecture :
« Je me sens bien, animé d'un sentiment de plénitude. Les yeux plissés en guise de protection solaire, je respire profondément, hyperventilé, et tout un tas de fictions et scenarii me pénètrent, me traversent, se bousculent. L'inspiration revient comme un cheval au galop, à la vitesse de la marée montante. Je médite. Je somnole. Je m'évade, néo adepte de contemplation. Je platonise. La journée a fusé, si j'en crois le ciel qui commence à rosir, formant des halos entre ciel et mer, entre chien et loup. Sans emphase il y a encore peu de temps, je suis désormais en phase de réanimation. Sans envie il y a si peu de temps, je suis désormais en vie. »

Ronan est en détresse depuis la mort de son meilleur ami. Un banal accident de la route aux abords d'un rond-point damné. Que s'est-il vraiment passé ce soir-là ? Ronan ne sait plus très bien. Pourtant, il était aussi dans la voiture. Depuis, ses souvenirs s'entrechoquent, brouillent sa mémoire et les pistes, le mènent à l'impasse. Harcelé par le père du défunt, otage de ses propres démons et hallucinations, lâché par son psy, il s'exile alors sur le phare de la Vieille, au large de la pointe du Raz, où il vivra une odyssée aussi salvatrice qu'extraordinaire, aux confins de l'irréalité.

Ceux qui me suivent depuis longtemps ici savent que les romans qui parlent du deuil, de l'absence, du manque, m'ont toujours interpelé, Philippe Besson qui est passé maître à ce jeu n'étant pas par hasard mon auteur favori. J'avais donc envie de plonger dans ce livre, publié par Prem'Edit, une petite maison d'édition dont la particularité est d'avoir un comité de lecture "citoyen" composé de 120 lecteurs ; c'est en quelque sorte une maison d'édition participative, et je dois dire que je trouve cette idée plutôt sympathique et que j'ai envie de l'encourager ici.

Le narrateur est agent immobilier le jour, écrivain amateur la nuit. Ronan est hanté par la mort de Tristan, son meilleur ami décédé dans un accident de la route. Ayant lui-même survécu à cet accident, il culpabilise et les circonstances du drame le hantent. Autour de lui gravitent un psychothérapeute pour le moins excentrique et un père au deuil vengeur.

Le style d'écriture est assez étonnant. L'humour est omniprésent, cela fonctionne parfois, mais pas toujours. le texte est émaillé d'une succession de jeux de mots et de mots d'esprit, parfois réussis, mais qui finissent par peser et ont un peu perturbé ma lecture au bout d'un moment. Je comprends le jeu que cela constitue pour l'auteur au moment de l'écriture, ainsi que la volonté de bien faire, mais mon impression en tant que lecteur a parfois été proche de la saturation sur cet aspect. Ce qui est assez drôle, c'est que le narrateur, lui aussi écrivain amateur à ses heures perdues, commence son récit en expliquant qu'il a tendance à vouloir trop en faire quand il écrit, qu'il relit et retravaille sans cesse ses textes jusqu'à ce qu'il soit totalement satisfait de chaque phrase. J'ai pris cela comme une auto-critique déguisée de l'auteur, et j'ai trouvé cela assez malin.

Ce qui est également malin, c'est le déroulement du roman lui-même. C'est un récit décousu et par moments difficile à suivre, avec des temps faibles, notamment au milieu du livre où j'ai parfois perdu à la fois le fil et l'attention. Mais c'est aussi un récit qui retrouve du rythme et qui trouve tout son sens dans sa dernière partie. Je me répète, mais j'ai vraiment envie de dire que c'est un livre malin.

Je pense qu'il faut être intéressé par les tourments et les secrets de l'esprit humain pour y être sensible, mais c'est plutôt un beau roman. Cela m'a en tout cas suffi pour oublier des effets de style un peu lourds sur la durée, que l'auteur gagnerait à atténuer dans ses prochains écrits s'il ne veut pas prendre le risque de perdre en route quelques lecteurs pourtant de bonne volonté.
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Un secret halo de rose m'a été envoyé par son auteur Léonnic Asurgi, que je remercie :)
Le narrateur est Ronan, agent immobilier qui devient écrivain amateur la nuit. Ronan est hanté par la mort de Tristan, son meilleur ami. Celui-ci est décédé dans un accident de la route, Ronan y était mais ne se souvient pas de grand chose...
Pour fuir le père de Tristan, qui le harcèle, Ronan s'exile alors sur le phare de la Vieille, au large de la pointe du Raz...
Ce roman me tentait car j'apprécie les livres traitant du deuil, du manque, de l'absence... et se déroulant en Bretagne. Un secret halo de rose réunit tous ses critères.
J'ai aimé ma lecture toutefois j'ai eu un peu de mal avec l'écriture. Il y a de l'humour, des jeux de mots pas toujours réussis et j'ai trouvé qu'il y avait parfois des lourdeurs. Comme si le narrateur voulait dédramatiser tout ça, mais ça ne fonctionne pas toujours. Parfois ça fonctionne certes, mais parfois... pas du tout ! Une écriture plus légère serait plus agréable.
J'ai aimé l'ambiance du roman, les personnages même si le psychothérapeute complètement barré m'a parfois étonné :)
Il y a de bonnes choses dans ce roman, que je recommande mais ce n'est pas un coup de coeur.
Mais je ne regrette pas ma lecture et j'ai apprécié de partir en Bretagne avec Ronan.
Je mets trois étoiles et demie :)
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Concernant la couverture, ce n'est pas quelque chose qui m'aurait attiré en temps normal, néanmoins, je ne peux que lui reconnaitre une certaine délicatesse et de la légèreté qui sont fort agréables.

Ce livre m'a donc été proposé en SP. le résumé de l'intrigue me plaisait bien mais, ce qui a réellement fait pencher la balance, fut le prénom du héros : Ronan. Qui est le prénom de Gremlin n°1. Je ne pouvais qu'accepter. ^^

Autant vous prévenir de suite, le style de l'auteur est tout sauf classique. Ici, tout est une question de jeu de mots (vous avez remarqué le titre ?), d'expressions, de longueurs de phrases, de langage soutenu et de surenchère. Je ne doute pas que c'est un parti-pris qui puisse trouver son public (gymnastique de l'esprit et tout), mais personnellement, je n'ai pas été séduite. Je reconnais le travail de l'auteur (je serais bien mauvaise langue sinon), mais j'ai trouvé cela plutôt lourd, parfois ampoulé, et indigeste.
Du coup, j'ai trouvé que les dialogues manquaient de réalité (qui parle comme ça de nos jours ?). Mais ceci est expliqué par une autre chose, du coup je ne retiens pas ça comme un point négatif.

Je ne peux évoquer cette plume sans parler de cynisme, de satyre sociale ni des clichés sur les bretons, parce que vous en trouverez entre ces lignes. Ce n'est pas quelque chose qui m'a déplu, au contraire ! J'ai aussi cru déceler une pointe d'autodérision alors l'auteur semble faire un amalgame entre Ronan et lui-même, au niveau du style d'écriture et de tout ce qui touche un peu au métier d'écrivain.

Cette histoire est donc celle de Ronan, un agent immobilier le jour et écrivain la nuit, qui se voit refuser la publication de ses oeuvres depuis des années. Puis, un jour (enfin une nuit), son meilleur ami et lui ont un accident de voiture en sortant d"un bar et Tristan décède. Mais pas à n'importe quel endroit : sur ce fameux rond-point maudit où tant d'accidents on déjà eu lieu de manière inexplicable.
Cette mort va être le déclencheur du déclin de sa vie : le père de son ami le harcèle parce qu'il le croit responsable, il n'est plus motivé par son travail, il prend un psy atypique (je n'ai pas du tout aimé ce personnage d'ailleurs) avec qui les séances se passent non sans mal... Jusqu'à ce qu'il parte s'exiler sur le phare de la Vieille pour méditer un peu sur tout ça et remettre de l'ordre ses idées, dans ses envies, dans sa vie...

Que dire au sujet de Ronan... Les sujets abordés avec ce personnage sont sérieux : on y parle de deuil, de solitude et de bien d'autres choses. C'est un personnage que j'aurais aimé plaindre, parce que fragile, mais qui ne s'est pas vraiment attiré ma sympathie, malheureusement. Attention, je ne l'ai pas détesté non plus, mais j'avais parfois du mal à le cerner. Même si je comprends mieux pourquoi maintenant.

Honnêtement, jusqu'à ce que Ronan parte du phare, il ne se passe pas vraiment grand chose (sans compter les sauts dans le temps) et ça, plus la lourdeur du texte ont fait que j'ai mis un certain temps pour parvenir jusqu'à cet endroit, malgré le peu de pages du livre.

Après ce moment, tout s'enchaîne un peu plus vite et j'ai commencé à plus apprécier l'histoire et à voir se profiler une fin qui n'était pas ce que j'avais bien pu imaginer au départ (dommage, j'étais fière de ma théorie lol). J'ai donc recommencé à évaluer avec les nouveaux éléments qui m'étaient donnés et me suis mise à échafauder une nouvelle théorie concernant le noeud de l'intrigue. Et j'en avais les grandes lignes ! Néanmoins, la profondeur de la chose lors des révélations finales m'a tout de même surprise et j'en ai même sifflé un "Ah ouais, quand même !".
C'est ce qui m'a fait remonter la notation de ce livre.

En résumé, je reconnais la richesse et le travail dans la plume de l'auteur, mais aussi sa lourdeur au travers de tous les jeux de mots et autres qui sont omniprésents, malgré les sujets sérieux abordés. Ce que j'aime quand je lis, c'est une plume fluide et agréable qui saura me transporter au coeur d'une histoire complexe, histoire d'où je n'aurais pas envie de m'évader, histoire qui saura me faire dévorer les pages l'une après l'autre. Ici, ce n'est malheureusement pas ce que j'ai ressenti et mon plaisir a été moindre. Néanmoins je reconnais une intrigue travaillée et une fin, dont j'avais dans les grandes lignes deviné les contours, mais qui a quand même su me surprendre malgré tout.
Un petit roman qui sort des sentiers battus, à n'en pas douter ! ^^
Lien : http://booksfeedmemore.eklab..
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Je remercie l'auteur pour la découverte de son roman. Pour résumé l'histoire, on se retrouve donc face à un personnage principal qui vient de perdre son ami lors d'un accident de voiture. Mais cet accident cache bien des secrets qui vont au fur et à mesure, rendre fou notre personnage principal. Il se sent responsable de la mort de son ami et va comprendre pourquoi au fil de l'histoire.

J'ai bien aimé l'idée de l'histoire principale mais je n'ai pas apprécié tout ce qui s'est greffé autour. En effet, j'ai trouvé qu'en parallèle de l'histoire principale, l'auteur nous parle de pleins de choses différente (plein de thèmes différents), souvent j'ai trouvé qu'il s'égarait. Ce qui rend la lecture très lourde et ça m'a vite découragé à continuer. Mais j'ai persévéré car j'ai bien aimé l'idée du personnage principal qui tombe dans la folie suite à un événement qui se passe dans sa vie.

En effet, j'ai apprécié le fait qu'au lieu de nous le dire, l'auteur nous fait comprendre que le héros commence à tomber dans la folie. Que celle-ci s'empare de lui petit à petit. Même si j'aurais voulu qu'il n'y est pas toutes ces descriptions qui ne servaient à rien à part à alourdir la lecture.

L'histoire de l'éléphant rose m'a bien fait rire parce que finalement c'est une histoire assez dramatique et sérieuse, mais on retrouve quand même cet éléphant rose qui est le principal mystère de l'histoire jusqu'à la fin. Par moments l'histoire est tirée par les cheveux et un peu trop exagérée mais moi ça m'a plu. En effet, le héro qui se jette à l'eau pour rejoindre une petite île où se trouve un phare c'est juste un peu trop tiré par les cheveux, mais pourquoi pas ! L'auteur n'a jamais dit qu'il restait dans un style classique et rationnel !

Mise à part le gros bémol du surplus de descriptifs inutiles, j'ai trouvé que l'histoire avait un bon potentiel. Je pense qu'avec quelques modifications apportées cela peut donner quelque chose de vraiment intéressant. Surtout sur la période où le personnage tombe dans la folie j'ai vraiment apprécié.

Une lecture qui après quelques modifications peut-être une lecture agréable.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Comme toute cette folie est triste, et en même temps, égoïstement, ça rassérène de voir plus miséreux que soi. Ça a l’effet d’un petit remontant sans les effets pervers de l’addiction, et investit même du devoir de ne plus se plaindre sans raison, de ne plus geindre pour rien, de ne plus se lamenter sur son piteux sort.
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Prenant les jambes à son cou pour sauter à celui de son thérapeute, Ronan s’apprêtait à lui tendre le sien en présumant qu’il ne le lui tordrait pas.
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